Flux RSS

Réseaux

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

2191 documents trouvés, affichage des résultats 191 à 200.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(12/10/2010 11:11:17)

Motorola rénove son architecture WiFi entreprise

Pendant trois ans, les ingénieurs de Motorola ont réécrit le logiciel Wing (Wireless Next Generation) dédié aux contrôleurs et points d'accès, mais comprenant aussi la stack réseau. Une partie de cette modification, s'inscrit dans une tendance de l'industrie WLAN, était de pousser l'intelligence basée sur le contrôleur vers les points d'accès à la périphérie du réseau.

Deux fabricants, Aerohive et Meraki, ont déjà pris des mesures similaires. Le premier a déplacé toutes les fonctions de contrôle dans ses points d'accès, avec une application spécifique pour la gestion, le second a déplacé ces fonctions vers un service de cloud computing par un accès Web. Aerohive récemment mis à jour son OS réseau, et Meraki a ajouté des outils de gestion à son contrôleur dans le cloud.

Wing  va progressivement être intégré dans les produits WLAN de Motorola existants, comme le contrôleur RFS 4000 et le point d'accès AP 650. Le logiciel sera prêt pour les modèles RFS 6000 et 7000 et l'AP 6511, 7131 et 7181 au cours du premier trimestre de 2011.

En route vers la virtualisation du WLAN


Une des conséquences cette architecture Motorola, surnommé Wing 5, est de déplacer les données locales des décisions de routage du point d'accès vers le contrôleur. Le point d'accès peut acheminer le trafic à d'autres clients (et dans certaines implémentations, même aux points d'accès d'autres), réduisant la charge du réseau et du contrôleur. Ce système améliorera le streaming vidéo et les performances, ainsi que la qualité de la VoIP, en éliminant les allers-retours avec le contrôleur. Un autre résultat de cette orientation est une gestion plus flexible de certaines tâches de contrôle, tels que l'itinérance, l'authentification, le chiffrement, etc.

Dans une démonstration en direct, Motorola, 80 ordinateurs portables ont affiché simultanément de la vidéo, depuis un serveur, via un commutateur Ethernet sur lequel était branché un  seul point d'accès Motorola 7131, avec un contrôleur.

(...)

(07/10/2010 14:11:33)

Cisco introduit la téléprésence dans les foyers

Le système de téléprésence Umi, annoncé hier par Cisco, utilise les téléviseurs haute définition existants et fonctionne avec le logiciel de conversation en ligne Video Chat, de Google. Il comporte une console et une caméra, dotée de cinq micros, qui se pose sur le téléviseur. Mais c'est surtout son prix, bien sûr, qui doit convaincre ses futurs utilisateurs. L'équipement est vendu 600 dollars auxquels s'ajoute un abonnement mensuel de 25 dollars pour le service fourni par Cisco, incluant l'hébergement de sa liste de contacts et le stockage de vidéos. Les commandes sont déjà acceptées pour ce matériel qui arrivera le 14 novembre dans les magasins haut de gamme Magnolia Home Theater de la chaîne Best Buy. On ne sait pas encore, en revanche, à quelle date il sera commercialisé en France.

Système de téléprésence Umi, de Cisco
Cliquer sur l'image pour l'agrandir

Verizon Communications, qui a testé le service, va le proposer au début de l'année prochaine à ses clients qui utilisent une connexion haut débit à domicile. En dehors des conversations en direct entre interlocuteurs distants, les utilisateurs de l'Umi pourront montrer des vidéos qu'ils auront enregistrées avec le système. S'ils manquent un appel, il leur sera ainsi possible de laisser un message vidéo qui pourra être récupéré sur le téléviseur, mais aussi sur un PC ou un téléphone mobile. Pour préserver l'intimité des interlocuteurs, on peut masquer la caméra pour ne conserver que la liaison audio provenant du domicile.

Un débit haut débit de 1,5 Mbps au minimum

Il faut une liaison Internet haut débit d'au moins 1,5 Mbps dans les deux sens (montante et descendante) pour profiter de ce service, a précisé Cisco à l'annonce du produit. Sa location s'ajoute à l'achat du matériel et à l'abonnement. A cette vitesse, on obtiendra une qualité vidéo de 720p. Pour atteindre 1080p, il faudra disposer d'une connexion à 3,5 Mbps dans les deux sens.

Toutefois, ceux qui ne pourront pas s'offrir le système Umi seront tout de même en mesure de participer à des vidéoconférences en passant par le service Video Chat de Google depuis leur PC. Avec une qualité bien moindre, évidemment. Pour l'instant, Cisco ne supporte pas d'autres services vidéo externes.
[[page]]
Pour la plupart des analystes, ce lancement constitue bien sûr une étape importante pour Cisco dans sa conquête du marché de la vidéoconférence à domicile. Même si, à court terme, on ne situe pas bien quels sont les premiers prospects visés par le constructeur. « En amenant la vidéoconférence dans les salons, de fait, cela l'ouvre au plus grand nombre », admet Andrew Davis, du cabinet Wainhouse Research. Nous arrivons à un moment où, non seulement la communication visuelle est acceptée, mais plus encore, elle est largement attendue. Et les gens souhaitent l'utiliser sur leur téléviseur, pas sur leur PC ».

La cible : des marchés de niche, selon les analystes

Le marché de masse pour ce genre de produits haut de gamme est encore assez éloigné, considère de son côté Kurt Scherf, analyste chez Parks Associates. « Seuls 20% des foyers dotés d'une connexion haut débit se servent de caméras web pour faire de la vidéoconférence actuellement, explique-t-il. Or s'ils ne sont qu'un cinquième à le faire au moyen d'un équipement très bon marché et facile à installer, combien sont vraiment prêts à le faire en achetant un produit de 600 dollars assorti d'un abonnement de 25 dollars par mois ? ». Pour lui, les marchés ciblés par ces offres sont constitués de niches très spécifiques, en tout cas à ce stade. Parmi celles-ci, notamment, les personnes ayant des parents âgés qui ne veulent pas uniquement converser avec eux mais aussi s'assurer qu'ils vont bien.

Voilà longtemps pourtant que Cisco annonçait des solutions de téléprésence pour le grand public. En fait, depuis le lancement de ses systèmes de conférence à haute définition en 2006. « Ce produit a nécessité des études de marché importantes, plus que n'importe quel autre produit dans l'histoire de Cisco », ajoute pour sa part Andrew Davis.

Umi va-t-il cannibaliser les systèmes haut de gamme ?

Umi dépasse le seuil des 500 dollars, généralement considéré comme le prix le mieux adapté aux produits électroniques grand public. Son coût est pourtant très inférieur à celui des systèmes de téléprésence que Cisco vend aux entreprises. L'un des dangers, pour le constructeur, c'est donc qu'Umi cannibalise sa ligne professionnelle, considère l'analyste de Wainhouse Research. Les petites entreprises, notamment, vont se précipiter sur le produit de grande consommation. Le fait que l'animatrice Oprah Winfrey prévoit d'utiliser l'Umi dans le cadre de son show, pour faire intervenir en direct des invités qui ne peuvent pas se déplacer jusqu'au studio, pourrait renforcer l'intérêt d'utiliser le matériel dans un cadre professionnel.

D'autres fournisseurs se préparent aussi à amener la vidéoconférence sur les téléviseurs haute définition. Au CES de Las Vegas, cette année, Panasonic et LG Electronics ont annoncé des modèles de téléviseurs embarquant le logiciel Skype. L'offre de Panasonic est sortie en mai et on attend le produit de LG pour la fin de l'année.

Le service doit être gratuit, estime Logitech

Logitech vient aussi de se lancer dans la vidéo HD avec l'annonce, hier, de Logitech Revue, un boîtier exploitant Google TV, à connecter sur un téléviseur. Le fabricant estime que les consommateurs ne veulent pas de rupture entre leur usage de la télévision et du PC. « Cela signifie la vidéo HD non seulement entre deux téléviseurs, mais aussi d'un téléviseur vers un PC ou un Mac, ou le contraire », a-t-il indiqué dans un communiqué évoquant l'annonce de Cisco. « Nous pensons aussi que les utilisateurs grand public veulent un service gratuit, intégré dans une offre de divertissement plus large ». D'où sa propre réponse, avec Logitech Revue.

Le système Umi permet à ses utilisateurs de zoomer sur un élément qu'ils souhaitent montrer à leurs interlocuteurs distants, de même qu'ils peuvent proposer des vues panoramiques, et effectuer plongées et contre-plongées. Les abonnés au service de Cisco pourront enregistrer des vidéos à montrer plus tard ou encore publier des vidéos sur YouTube ou Facebook. Il n'y a pas de connexion pour un microphone externe.

Quand on démarre le système pour la première fois, on se voit simplement attribuer un numéro à six chiffres que les autres abonnés à Umi pourront appeler. Après le premier appel, chaque interlocuteur pourra ajouter l'autre à sa liste de contacts dans laquelle chaque personne est représentée par une image.  

(...)

(06/10/2010 10:27:51)

HP renforce sa stratégie infrastructure convergente

Comme le souligne en ouverture Dave Donatelli, exécutif vice-président en charge de l'activité Enterprise chez HP, « l'infrastructure convergente n'est pas qu'une simple vision, mais bien une plate-forme matérielle reposant sur les standards de l'industrie pour faciliter l'évolution des entreprises vers une infrastructure plus efficace. Et aujourd'hui le choix des infrastructures a un impact sur la façon dont sont déployés les services ». Si en 2009, HP avait lancé son programme « Converged infrastructure », le rachat et l'intégration de 3Com ont apporté à la compagnie la dernière brique à ses solutions. Désormais, HP se fixe un objectif ambitieux pour 2013 avec une projection de chiffre d'affaires de 115 milliards de dollars pour l'activité Datacenter avec une répartition de 35 milliards pour le stockage, 30 pour le réseau et 50 pour les serveurs. « Nous pouvons dire aujourd'hui que les entreprises sont en train de changer et de mettre en place des datacenters de nouvelles générations. »


Une ligne d'assemblage de POD HP à Houston.

Pour ce faire, HP mise notamment sur son activité POD (Performance Optimized Datacenter), des containers sur mesure de 6 ou 13 mètres. À la question de savoir combien de POD ont été vendus à ce jour, tous les dirigeants de HP interrogés ont refusé de fournir la moindre réponse. On saura juste que l'usine de Houston peut travailler au rythme de 7 conteneurs à la fois par mois et celle qui se trouve en Écosse à raison de 2 par mois. Cette dernière ligne de production est d'ailleurs en cours de transfert à Kora Hutna, en République Tchèque, nous a précisé Wolfgang Wittmer, senior vice-président pour l'activité Enterprise. Les clients présents sur l'événement ont d'ailleurs visité avec un grand intérêt un baby POD (6 mètres pour 10 armoires) stationné près du centre de congrès et collé à un groupe électrogène. « Les datacenters sont devenus un enjeu stratégique pour les entreprises qui construisent rarement plus de deux centres de calcul », explique Eva Scheck responsable de l'activité infrastructures pour l'Europe. « Nos clients sont très intéressés par notre structure modulaire offrant une très haute densité. Chaque POD étant configuré sur mesure en fonction des demandes des clients ».


Le baby POD de HP qui peut accueillir dix armoires standards.

Le réseau désormais au coeur de l'activité infrastructure

Marius Haas, senior vice-président en charge de l'activité réseau a poursuivi en présentant les fruits de l'intégration de 3Com. Le credo de HP est aujourd'hui très simple : « Oui, nous faisons du réseau » en mettant en avant des clients comme les hôtels Mariott, BMW Group, UPS ou Akamai. « L'intégration de 3Com est terminée et nous proposons un portefeuille complet de solutions reposant sur les standards du marché », poursuit Marius Haas en pensant très fort à Cisco. Le nouveau challenger de HP. Et pour marquer le coup, la firme de Palo Alto met en avant deux produits, Tipping Point AppDV (Application Digital Vaccine Service) et le E5400, une appliance télécom destinée aux PME.

Adossé à la plate-forme Tipping Point IPS du constructeur, l'AppDV renforce la sécurité des réseaux à des polices spécialement conçues pour les réseaux sociaux, une activité en hausse de 37% dans les entreprises et qui entraine une baisse de la productivité de 1,5% selon une étude Trend Micro publiée en juillet dernier. AppDV Control Access permet de filtrer les requêtes vers les principaux réseaux sociaux, de limiter la bande passante utiliser par les applications notamment Peer-to-Peer. Une fonction Digital Vaccin permet également de bloquer les tentatives d'intrusion exploitant les failles touchant les applications et les systèmes d'exploitation. Un sas virtuel bloque en outre les intrusions exploitant certaines failles tant que les patchs n'ont pas été testés ou pire n'ont pas encore été proposés par les éditeurs concernés. L'Université de Leeds exploite déjà cette solution pour protéger ses réseaux filaires et WiFi. « Nous prenons très au sérieux les problèmes de sécurité qui pourraient compromettre notre réputation. Et grâce au service Virtual Platform de Tipping Point nous pouvions bloquer les infections causées par un malware sans attendre les patchs », a témoigné le DSI de l'Université de Leeds.

[[page]]

Destinée aux petites et moyennes entreprises, l'appliance E5400 est la première incursion de HP sur le marché de la convergence réseau/télécom, chasse gardée de Cisco ou BlueCoat System. Commercialisée à partir de 8294 $, l'E5400 s'adapte aux besoins de clients avec plus ou moins de ports et fournit des services de téléphonie unifiée, de sécurité et bien sûr de réseau. Cette appliance repose sur de nombreux partenaires dont Avaya Aura, Citrix Netsacaler VPX, Microsoft Lync, NetScout nGenius et Riverbed Optimization System. Toutes ces solutions sont certifiées par HP sur son E5400.

Un serveur HPC haute densité

Les serveurs n'ont pas été oubliés avec l'annonce du châssis modulaire HPC Proliant SL6500 (à partir de 900 €) qui peut accueillir jusqu'à huit serveurs lames ou seulement quatre, mais avec l'adjonction de douze cartes graphiques nVidia Quadro par rack. Les serveurs qui peuvent intégrer ce châssis haute densité sont les Proliant SL390s G7 (à partir de 1289 $) et SL170s G6 ( à partir de 1 045 $) sur base Intel Xeon 5600. Avec un châssis qui peut intégrer un POD ou une salle informatique classique, HP propose une unité capable de fournir une puissance de calcul d'un Téraflops par rack, selon Mark Potter, vice-président de l'activité serveurs chez HP. Un Proliant SL6500 équipé de 77 GPU Nvidia fournirait une puissance de calcul de 77 Téraflops précise Mark Potter. « Et à Tokyo un laboratoire de recherche a déjà configuré un serveur SL390s qui est entré dans le Top 5 des supercomputers avec une puissance de calcul de deux Pétaflops », ajoute le dirigeant qui insiste sur l'encombrement réduit de sa solution (-77% en espace occupé) et sur les économies d'énergie réalisées (-71%). Ainsi selon les calculs de HP, ce serait près de 132 K€ qui pourraient être économisés sur un an par rapport à un système traditionnel. Une estimation difficile à vérifier même si les dernières générations de processeur et la densité accrue des serveurs améliorent significativement l'épineux problème de la consommation électrique. HP précise que son châssis s'intègre parfaitement pour le cloud computing, même s'il se destine avant tout aux marchés du calcul (finance, géologie...) et de la recherche scientifique.


Le châssis du Proliant SL 6500, à partir de 900 € sans les serveurs.


Illustration principale : Dave Donatelli, Mark Potter, Marius Haas et Wolgang Wittmer.

 

 

 


(...)

(04/10/2010 15:43:08)

Samsung teste le Wimax 2 au Japon

Le constructeur s'est associé avec UQ Communications pour construire un réseau WiMax 2 basé sur la norme IEEE 802.16m. Il autorise un débit théorique de  de 330 Mbit/s. Les deux sociétés vont tester une transmission simultanée de 16 flux vidéo en Full HD à travers cette technologie sans fil. Le Wimax 2 se veut plus efficace et plus rapide que la première génération, souligne Samsung. Ce dernier souligne que cette technologie sera disponible sur les stations de base Wimax déjà déployées.  Cette évolution s'effectuera par l'intégration de nouvelles cartes et d'une mise à jour logicielle. La disponibilité commerciale du WiMax 2 n'est pas prévue avant la fin 2011. Samsung a déclaré que cette technologie serait standardisée d'ici novembre 2010.

(...)

(01/10/2010 11:16:28)

Les équipementiers se lancent dans l'optimisation des réseaux mobiles

(Source EuroTMT) Ce n'est pas que l'avenir de la planète soit devenu moins important, mais entre les impératifs économiques et la « green attitude », chacun s'est aperçu qu'il y avait des urgences plus actuelles à traiter. En l'occurrence, pour les opérateurs de téléphonie mobile, le risque à court terme, c'est de voir leurs réseaux saturés à la suite de l'explosion du trafic de données.  Que l'on en juge, selon l'association des fournisseurs de solutions mobiles, le GSA, le trafic mobile mondial va être multiplié par 9 dans les quatre ans qui viennent ! Le volume de données devrait ainsi passer d'un peu plus de 2 Exaoctets cette année à plus de 18 Exaoctets en 2014. La raison de cette explosion est liée à l'appétence des consommateurs pour les smartphones et autres clés 3G ou tablettes. Pour mémoire, 60 millions de ces terminaux ont été vendus au deuxième trimestre 2010 dans le monde. 

C'est ainsi que, paradoxalement, après avoir déploré le démarrage tardif de la 3G, les opérateurs en sont maintenant à se demander s'ils vont pouvoir tenir le rythme. Les équipementiers en profitent pour se repositionner face à ce nouveau défi. Notamment en expliquant aux opérateurs que tous leurs problèmes ne viennent pas forcément de la bande passante, mais aussi du coeur de réseau et donc qu'une solution logicielle peut parfois suffire. 

Une prise de conscience et des solutions

En juin dernier, Nokia-Siemens en avait fait son credo. C'est désormais au tour du chinois Huawei de présenter sa solution en la matière baptisée Smart Signaling Solution. « Le principe est de réduire le nombre de messages de signalisation [Environ une trentaine de messages en téléphonie mobile contre 4 dans la téléphonie fixe, NDLR] qui transitent entre le smartphone et le réseau. Or ces messages passent très fréquemment : dès que l'on réveille un terminal qui est en veille (se déclenchant au bout d'environ six secondes) ou même lorsque le téléphone est simplement allumé sans utilisation du service de données. Car il continue de communiquer avec les serveurs. Cette signalisation crée donc de la charge sur le réseau et a un impact important sur les performances de la batterie » explique Michael Jolly, Directeur Solutions chez Huawei. 

L'équipementier a donc travaillé sur une solution permettant de diminuer d'au moins 40 % la signalisation. La Smart Signaling Solution propose de placer le téléphone en mode Cell-PCH avant que le terminal ne se mette en veille, réduisant ainsi le nombre de messages qui transitent sur le réseau et améliorant jusqu'à 98 % la performance des batteries, selon le fournisseur.  Pour distinguer leur solution de celle de la concurrence, les ingénieurs de Huawei expliquent qu'elle peut s'appliquer à quasiment tous les smartphones du marché en fonction de la configuration mise en place par l'opérateur. Un opérateur, bien sûr qui doit déjà avoir du matériel Huawei à l'image du singapourien Starhub qui selon l'équipementier chinois aurait réduit de 56 % sa signalisation grâce à la Smart Signaling Solution sans devoir investir sur de nouveaux RNC (Radio Network Controller). Quant aux clients français de Huawei (Bouygues Telecom et SFR), ils seraient intéressés par la solution, mais difficile d'en savoir plus pour le moment.

(...)

(30/09/2010 17:41:39)

Le multi-threading arrive sur les puces ARM

ARM, qui conçoit des architectures processeurs, vend ensuite ses licences aux fabricants de puces. On retrouve notamment les puces à base d'ARM dans la plupart des smartphones commercialisés dans le monde. L'entreprise qui souhaite pénétrer de nouveaux secteurs, notamment ceux des serveurs, des réseaux et des télécommunications, cherche à booster les performances de ses processeurs. Le multi-threading permet d'exécuter plusieurs lignes d'instructions simultanées sur le coeur d'un processeur unique pour stimuler les performances des applications. Les calculs peuvent ainsi être répartis entre plusieurs lignes pour accélérer les opérations et obtenir plus rapidement les résultats.

« ARM n'a pas d'autre choix que de passer au multi-threading, surtout depuis qu'elle intègre de plus en plus de coeurs dans ses processeurs et qu'elle pénètre des environnements comme celui des serveurs, où les ordinateurs doivent exécuter beaucoup plus d'opérations, » explique Jack Gold, analyste chez J. Gold Associates. « Bien sûr, elle doit aussi faire en sorte que les différents systèmes d'exploitation tirent pleinement parti du multi-threading, mais je pense que cela se fera facilement, » a-t-il ajouté. « Les capacités multi-threading permettent de mieux gérer les architectures à coeurs multiples et sont bien adaptées aux environnements virtualisés, » estime-t-il. « Enfin, ARM doit rester compétitif. Intel offre le multi-threading. ARM doit donc l'ajouter, » a-t-il encore déclaré. En effet, les processeurs Intel pour ordinateurs de bureau et PC portables utilisent déjà le multi-threading ; IBM et Oracle/Sun ont également inclus des capacités multi-threading dans leurs processeurs.

1er marché visé : le réseau

Kumaran Siva a déclaré que l'adoption du multi-threading dépendra du marché pour lequel ARM conçoit des processeurs.  « Le premier secteur concerné pourrait être celui des réseaux, » a-t-il dit. « Nous cherchons actuellement à voir comment ce segment pourrait bénéficier de l'usage du multi-threading», a-t-il ajouté. « Le multi-threading pourrait notamment aider les processeurs réseau - responsables du traitement des données circulant sur le réseau - à concentrer les données plus rapidement et à réaliser un travail d'adressage mémoire plus efficace entre les applications, » a-t-il expliqué.

Celui-ci a refusé de dire si le multi-threading serait élargi aux processeurs pour appareils mobiles. Ceux-ci ont rarement besoin du multi-threading, et la plupart des téléphones mobiles font tourner leurs applications en thread unique ou incluent éventuellement plusieurs coeurs afin d'exécuter des tâches simultanément.

Une migration difficile

Pour l'instant, ARM n'a pas encore validé le support du multi-threading dans le coeur du processeur Cortex-A15 annoncé en septembre, lequel serait cinq fois plus rapide que ses prédécesseurs. Selon Kumaran Siva, « les avantages ne justifient pas le coût. » Le passage d'une architecture mono-thread à une conception multi-thread a également des conséquences lourdes sur le développement logiciel. "De notre point de vue, sur le plan du développement des logiciels et de la maintenance, le multi-threading implique beaucoup de contraintes. Il est difficile par exemple de faire migrer un code conçu pour une microarchitecture multi-thread," a-t-il déclaré. Celui-ci n'a pas donné de date de sortie pour ces futurs processeurs.

(...)

(30/09/2010 15:23:19)

ADSL, bientôt 99% des foyers couverts par Orangee

Nouvelle époque pour Orange qui annonce un investissement de 60 millions d'euros dans la modernisation et l'extension de son réseau ADSL afin de le rendre disponible pour plus de 99% des foyers français en 2013. A l'heure actuelle, la part de lignes de l'opérateur éligibles au haut débit atteint 98,6%. "Ces investissements constituent le premier volet du programme "qualité +", dédié à l'amélioration du réseau dans le cadre de conquêtes 2015, et qui sera annoncé à la fin de l'année", indique l'opérateur dans un communiqué.

(...)

(29/09/2010 16:29:11)

CA Technologies s'empare d'Hyperformix

«La virtualisation de la gestion des capacités répond à un besoin critique des clients », déclare Roger Pilc, directeur général des solutions pour entreprises d'automation et de virtualisation chez CA. La plupart des clients de l'éditeur ont besoin d'aide dans les premières étapes de la virtualisation et avec la montée en puissance, il deviendra de plus en plus important de gérer l'infrastructure et de d'anticiper les futurs usages, a ajouté Andi Mann, responsable marketing des produits de virtualisation, dans un post sur un blog.

Les solutions Hyperformix donnera aux utilisateurs la possibilité de réduire le nombre de machine virtuelle inutiles, tout en libérant des capacités de stockage et des ressources serveurs, explique Andi Mann. La société, basée à Austin, est spécialisée dans les logiciels de gestion automatisée des capacités des infrastructures IT dans le cloud. Le logiciel recense l'utilisation des différentes ressources, met en évidence l'inefficacité, aide à une allocation efficiente des capacités et donne des indications sur les prospectives d'architecture IT.

Les deux sociétés prévoient de conclure la transaction d'ici la fin de l'année. Les salariés d'Hyperformix intégreront la business unit « Virtualization and Automation » de CA Technologies.

(...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >