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(10/02/2005 18:36:45)
Macromedia dope ColdFusion MX 7 à la mobilité
L'éditeur Macromedia annonce la disponibilité de son serveur d'application ColdFusion MX 7, nom de code Blackstone. Au menu des nouveautés, l'éditeur indique que cette mouture autorise désormais le développement d'applications Internet destiné à des téléphones mobiles, via SMS ou messageries instantanées. Et propose également un système de création de formulaire, ainsi qu'une méthode d'impression de documents dynamiques au format FlashPaper ou PDF.
Macromedia rappelle que ColdFusion fonctionne également sur les serveurs d'applications J2EE, notamment WebLogic (BEA) ou IBM WebSphere.
La version 7 est disponible en anglais en version standard à 1 299 $ HT. L'édition Entreprise coûte quant à elle 5 999 $ HT. (...)
Le consortium antispyware Coast perd ses membres influents
Le consortium anti-logiciels espions (spyware) 100 % américain, Coast (Consortium of Anti-Spyware Technology Vendors), vient d'imploser sous l'effet des démissions successives de trois de ses membres influents, Aluria, Webroot et PestPatrol (propriété de CA). Crée il y 16 mois, Coast réunissait quelques éditeurs de logiciels de sécurité, dans le but d'échanger des informations autour du fléau spyware. Leur objectif premier : apporter une définition précise du spyware, pour en établir ainsi les limites.
Les trois démissionnaires expliquent que le consortium était devenu une organisation stagnante, et « trop marketing », avec d'autres buts que ceux fixés à l'origine de la création. Notamment depuis l'acceptation au sein du consortium de membres éditeurs de logiciels spyware (notamment la société 180solitions, arrivée le mois dernier). Ces derniers s'étant auparavant engagés à respecter la charte de Coast.
Pour l'heure, l'organisation reste active. (...)
France Télécom a confirmé son redressement en 2004
Plus ça change, plus c'est pareil. Comme au cours des trois dernières années, ce sont les activités mobiles et Internet qui ont tiré la croissance de France Télécom en 2004, tandis que les activités entreprises (Equant) et fixes subissaient de plein fouet l'irruption des technologies IP et les effets de la concurrence accrue.
A périmètre constant le CA de l'opérateur a progressé de 4,1 % au cours de l'année passée pour s'établir à 47,2 Md¤. Le résultat net, de son côté, atteint 2,8 Md¤, soit un petit peu moins qu'en 2003, où l'opérateur avait bénéficié d'un produit d'impôt de 2,6 Md¤. Côté bonne nouvelle, le désendettement du groupe s'est poursuivi à un rythme soutenu. La dette de France Télécom est pour la première fois depuis longtemps repassé sous la barre du chiffre d'affaires annuel, à 43,9 Md¤ contre 72,2 Md¤ en 2002
Les mobiles et Internet tire la croissance du CA
Les activités mobiles sont toujours le fer de lance de la croissance du groupe. Orange a ainsi vu son CA progresser de 10,4 % à périmètre constant pour atteindre 19,66 Md¤, dont 8,6 pour la France, et 6,1 pour la filiale anglaise. Orange affiche un impressionnant résultat d'exploitation de 4,77 Md¤ et s'affirme un peu plus comme la vache à lait du groupe
Wanadoo fait tout juste moins bien avec une croissance de 9,9 % du CA à 2,8 Md¤. Le résultat d'exploitation, à 257 M¤ est toutefois en recul du fait de la forte pression sur les prix et des investissements consentis à l'international.
France Télécom recule sur le fixe, mais accroît ses bénéfices
Le chiffre d'affaires des activités Fixe, Distribution, Réseaux, Grands Comptes et Opérateurs enregistre de son côté un léger recul de 0,3 % à périmètre constant et s'établit à 21,68 Md¤. L'érosion observée les années précédentes semble avoir été endiguée, du fait notamment du succès des offres ADSL et des services de dégroupage.
Le chiffre d'affaires de la téléphonie grand public, en recul de 3,7 %, subit le double effet de la pression sur les prix et de la substitution progressive de certains appels fixes par des appels mobiles (le trafic voix est en recul de 8,8 %). Les services aux entreprises reculent de leur côté de 4,7 %, eux aussi du fait de la baisse du trafic voix.
Pour autant, il n'y a pas matière à verser une larme pour l'opérateur. Les mesures drastiques de réduction des dépenses opérationnelles et d'investissements ont largement compensé le recul du CA. Le résultat d'exploitation de la branche progresse ainsi de 16,1 % pour atteindre 5 Md¤. De quoi inquiéter les concurrents, qui depuis plusieurs mois soulignent que France Télécom utilise son quasi-monopole sur la boucle locale pour doper ses profits à leur détriment.
Equant reste le mouton noir du groupe
Avec un CA en recul de 1,2 % à périmètre constant et un résultat négatif de 274 M¤, Equant reste le mouton noir du groupe. L'opérateur international d'entreprises a vu ses ventes de services réseaux chuter de 6,5 % du fait de la baisse des prix, mais aussi de la migration des réseaux des clients vers les technologies IP, plus économiques. Cette diminution est compensée par la croissance de 24,6 % des services d'intégration (480 M¤) et par la progression de 19,4 % des autres services (216 M¤).
L'opérateur intégré doit faire ses preuves
Au-delà des résultats, l'année 2004 aura été marquée par l'ambition de Thierry Breton de constituer un "opérateur intégré" en réinternalisant Orange, Wanadoo et Equant (voir encadré). Les cyniques remarqueront que France Télécom a toujours été un opérateur intégré (jusqu'à ses folies boursières des années 90) et que cette stratégie n'a rien de bien innovant, sinon un certain retour au bon sens.
Mais pour France Télécom, cette stratégie est la clé des innovations récentes comme le lancement d'offres "structurantes et novatrices" telles que Business Everywhere, MaLigne TV, MaLigne visio, Livebox. Peu importe que certaines de ces offres ne soient pas toujours compatibles entre elles (un comble pour un opérateur intégré), où qu'elles ne soient disponibles que sur une partie du territoire. Peu importe aussi que certaines aient rencontré des problèmes techniques massifs, comme l'offre voix sur IP avec LiveBox, ou que certains services évidents comme une messagerie unifiée fixe/mobile/Internet ne soient toujours pas disponibles. Peu importe enfin que les services techniques de Wanadoo et de FT se renvoient encore la balle en cas de panne. L'opérateur intégré a encore du chemin à faire pour faire ses preuves. (...)
Avec eMobility, les acteurs européens de la mobilité entendent préserver leur avance
« Renforcer l'avance européenne en matière de communications et de services sans fil pour maîtriser les développements futurs de ces technologies. » Voici sans ambages la volonté affirmée des membres de l'association eMobility. Et d'expliquer, dans un document de présentation, que « l'industrie européenne a établi un leadership industriel et technologique globale dans le domaine des communications sans fil, au cours de la décennie passée. [...] Le potentiel de croissance et de revitalisation économiques des communications mobiles et sans fil est loin d'être épuisé. » Le texte pointe notamment du doigt « les pays asiatiques [qui] font des efforts substantiels pour rattraper l'Europe dans ce domaine stratégique crucial. »
Alcatel, Ericsson, Lucent, Nokia, Motorola, Philips, Siemens, STMicroelectronics, Deutsche Telekom, France Télécom, H3G, Telefonics, TIM et Vodafone sont membres du conseil d'orientation de l'association. Parmi les membres du groupe d'experts d'eMobility, on compte notamment Laurent Herault du CEA et Djamal Zeghlache de l'INT. Le montant des investissements prévus par l'association n'a pas été communiqué. (...)
BEA prépare une suite middleware pour les opérateurs télécoms
BEA Systems vient de lancer une version de son serveur d'applications spécialement conçue pour les opérateurs télécoms. Le nouveau logiciel, baptisé WebLogic SIP Server, fournit l'ensemble des briques logicielles pour le support de SIP (session initiation protocol), le protocole montant pour les communications IP. S'appuyant sur la spécification SIP Servlets, définie par le JCP, WebLogic SIP Server a pour objectif de simplifier le déploiement de services de voix sur IP par les opérateurs.
WebLogic SIP Server est la première composante de la gamme WebLogic Communications Platform destinée aux opérateurs et que BEA a présenté en fin d'année 2004 sous le nom de code Projet Da Vinci. Un second logiciel, baptisé WebLogic Network Gatekeeper, est attendu pour le mois de juin. Son objectif est d'aider les opérateurs à traiter des problèmes de qualité de service et de facturation. Il fournit aussi une plate-forme d'intégration de services avec des fournisseurs tiers.
BEA a misé une partie de son avenir son initiative Télécom. Son succès est donc essentiel alors que BEA perd du terrain face à ses concurrents IBM et Oracle et que plusieurs de ses dirigeants de premier plan ont quitté la société, comme le CTO Scott Dietzen ou l'architecte en chef Adam Bosworth. (...)
Gemplus renoue avec les profits, après 3 ans de pertes
Le constructeur luxembourgeois de cartes à puce Gemplus est revenu dans le vert en 2004. Le groupe, dont l'activité historique est basée à Gémenos, près de Marseille, a réalisé un bénéfice net de 4,7 M¤ au cours de son exercice 2004, pour un CA de 865 M¤, en progression de 15,5 %.
Le PDG de la société, Alex Mandl, se félicite notamment des performances de la société sur les secteurs de la téléphonie mobile et des services financiers tout en indiquant que Gemplus a amélioré sa position sur les secteurs de l'identité et de la sécurité où son grand concurrent Axalto dispose d'une longueur d'avance, notamment outre-Atlantique.
Les bons résultats de Gemplus sont à l'image de ceux du secteur. Le principal concurrent de la firme, le Franco-américain Axalto, a ainsi vu ses ventes bondir en 2004. Le groupe anticipe une forte croissance de son résultat annuel qui devrait être publié prochainement.
Soucieux de ne pas être en reste par rapport à Axalto, Gemplus promet d'améliorer encore sa rentabilité en 2005 et 2006, ce qui devrait se traduire par la poursuite des réductions de coûts, et notamment des réductions d'effectifs. Gemplus a ainsi pour objectif de ramener sa rentabilité au niveau de celle de ses concurrents (soit environ 8 points de marge d'exploitation contre 3 points en 2004). (...)
Une nouvelle alliance pour la sécurisation de la voix sur IP
Plusieurs équipementiers spécialisés dans les équipements de téléphonie sur IP se sont réunis au sein de la VoIP Security Alliance pour définir et promouvoir des meilleures pratiques afin de sécuriser les installations de téléphonie sur IP. Outre la production de livres blancs, de bases d'informations et de conseils méthodologiques, la VoIP Security Alliance soutiendra aussi le développement d'outils spécifiques de tests de vulnérabilité des réseaux VoIP.
Le groupe rassemble des sociétés comme 3Com, Avaya, Alcatel, Netcentrex, Spirent, Comcast et des spécialistes de la sécurité comme Symantec, Qualys, SourceFire ou TippingPoint. Quelques grands noms sont pour l'instant absents de la liste comme Cisco, Juniper, Lucent ou Siemens. (...)
Microsoft rachète l'antivirus Sybari
Après Gecad (antivirus) et Giant (antispam) dans le domaine de la station de travail, Microsoft annonce une nouvelle opération de croissance externe, visant cette fois le créneau des passerelles et outils de sécurité côté serveurs : Sybari fait désormais partie des actifs de « Corp ». La majorité des clients Sybari est constituée d'administrateurs de plates-formes Exchange Server. Reste qu'une version d'Antigen, sa passerelle de protection antivirus, est dédiée à une clientèle Notes. Il faut presque remonter à l'époque d'OS/2 « lan man » pour voir Microsoft vanter les mérites de la messagerie/groupware de Lotus.
Le montant de la transaction n'est pas connu à l'heure ou nous est parvenu le communiqué. (...)
13 Etats européens coopèrent contre le spam
Treize Etats membres de l'Union européenne ont signé un accord de coopération visant à croiser leurs informations sur le spam, et à « définir une procédure commune pour traiter les plaintes transfrontalières ». L'accord, établi par le CNSA (Contact network of spam enforcement authorities ), a été signé par la France (via la Cnil), l'Autriche, la Belgique, Chypre, la République tchèque, le Danemark, la Grèce, l'Irlande, l'Italie, la Lituanie, Malte, la Hollande et l'Espagne.
Viviane Reding, commissaire européenne responsable de la société de l'information et des médias, a par ailleurs demandé aux autres Etats membres d'en faire de même. (...)
France Télécom se relance en Italie avec une offre de téléphonie sur IP grand public
France Télécom vient de faire son retour sur le marché grand public italien en lançant parla.it, une offre de téléphonie sur IP illimitée. France Télécom s'est retiré d'Italie en 2002 avec la cession de ses parts dans Wind, son ex-filiale fixe/mobile. L'opérateur compte s'y redévelopper en s'appuyant sur une offre agressive qui rappelle celle proposée par un opérateur comme Vonage aux Etats-Unis (ou comme l'offre At&T CallVantage).
Dans la pratique parla.it propose un forfait d'appel illimité pour 19,89 ¤ TTC par mois modem compris (à titre de comparaison, l'offre voix sur IP en France nécessite un abonnement à 20 ¤ et la location de la Livebox à 3 ¤). Plus intéressant encore, la firme propose un abonnement illimité incluant les appels en Italie et en Europe pour 29,89 ¤. L'opérateur s'est aussi allié au FAI transalpin Telvia pour des offres combinant accès et voix.
Le lancement de parla.it par France Télécom montre que les grands opérateurs n'ont plus vraiment peur de la téléphonie sur IP (sauf sur leur territoire). Il montre aussi que les opérateurs ont de plus en plus tendance à miser sur le système des forfaits d'appels illimités pour s'assurer une rente de revenus. Une approche qui privilégie les gros consommateurs au détriment des abonnés qui appellent peu. (...)
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