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(29/03/2012 10:44:10)
Silicon Valley 2012 : Nicira, un joyau parmi les start-ups de la virtualisation réseau
Le lancement de la start-up Nicira Networks (vigilance en sanscrit) en 2008 était un des plus attendus dans la Silicon Valley. Elle a été fondée par les chercheurs Martin Casado et Nick McKeown, de l'Université Stanford, et Scott Shenker, de l'Université de Californie à Berkeley. La société a levé près de 50 millions de dollars auprès d'investisseurs comme Andreessen Horowitz, Lightspeed Venture Partners, ou encore AEN, et attiré des sommités de l'industrie numérique, Diane Greene (co-fondatrice de VMware) et Andy Rachleff. Greene (fondateur de Benchmark Capital).
Pourquoi cet enthousiasme : la start-up s'est attaquée à un verrou qui ralentit aujourd'hui les performances et donc le développement du cloud ; la virtualisation du réseau. Nicira ambitionne tout simplement d'assurer la virtualisation du réseau d'un datacenter, de sorte que le réseau peut devenir plus agile et facilement portable pour supporter la mobilité des machines virtuelles et la variation de la charge de travail au sein et entre les centres de calcul.
Un modèle VMware
La start-up est par exemple à l'origine des initiatives OpenFlow et OpenSwitch. En substance donc, Nicira veut faire pour le réseau ce que VMware a fait pour les serveurs : employer le même modèle opérationnel de VM afin de segmenter le réseau pour déplacer des switchs sans interruption de service. Nicira explique que cela va enlever le goulot d'étranglement qui pénalise le dynamique cloud computing à la demande, c'est-à-dire les architectures réseau complexes, intégrées verticalement, fragiles et coûteuses. « Le réseau est la barrière vers le cloud », nous a expliqué Alan Cohen, vice-président marketing chez Nicira. « La configuration du réseau est difficile » quand les machines virtuelles sont mobiles ou lors de la fourniture de services à un nouvel utilisateur. «Il faut en moyenne sept jours pour mettre en place un réseau pour une nouvelle application ». Avec la virtualisation, cela ne devrait prendre que 30 secondes pour préparer le réseau pour une nouvelle application, souligne le dirigeant. C'est l'objectif de NVP la plate-forme de virtualisation de réseaux de Nicira , un logiciel installé sur des serveurs dédiés pour gérer les commutateurs virtuels des serveurs du centre de calcul. 
Alan Cohen, vice-président marketing chez Nicira
Piloter les switchs depuis un serveur dédié
NVP reproduit toutes les caractéristiques du réseau d'un datacenter physique - telles que les politiques de sécurité, la qualité de service (QoS), la couche 2 pour l'accessibilité et des capacités de services de niveau supérieur telles qu'un pare-feu complet - et inclut des API pour les hyperviseurs et les outils d'orchestration pour coordonner le fonctionnement avec le monde virtuel. Nicira pousse également son API OpenFlow dans les datacenters pour être en mesure d'accéder, de manipuler et de tester les routeurs et les commutateurs pour diriger le trafic sur les réseaux. Pour les outils d'orchestration, Nicira avance son l'API de son projet Quantum qui entre dans le cahier des charges OpenStack pour définir un cloud Open Source. Une initiative auquel Nicira participe activement.
Le travail de Martin Casado à Stanford, aujourd'hui CTO de Nicira, a conduit à la création d'OpenFlow, un catalyseur de réseau comme le définit le concept SDN (Software-Defined Networking). Ce protocole a été initié en 2007 par l'université de Stanford pour gérer les réseaux entre les campus universitaires. Depuis 2011, une fondation baptisée ONF (Open Networking Foundation) regroupe plusieurs acteurs de l'IT, Facebook, Google, Microsoft, Deutsche Telekom, Yahoo, Broadcom, Brocade, Ciena, Extreme Networks, Citrix, Dell, Ericsson, Force10, HP, IBM, Juniper, Marvell, NEC, Netgear, Verizon et VMware, travaillent sur autre approche du réseau, autour du concept de SDN (Software Defined Networking). Le Software-Defined Networking permet à un contrôleur externe de diriger toute l'infrastructure de commutation et/ou de routage. Il permet de programmer et de configurer le logiciel au niveau de chaque élément du réseau sans intervention manuelle.
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Cisco qui voit remise en cause sa mainmise sur les switchs pour Datacenter est bien sûr absent de ce projet et travaille avec une start-up interne sur une solution concurrente. Mais l'impact du SDN sur l'industrie de réseau, dont Cisco est le fournisseur dominant, ne se fera sentir que dans plusieurs années. Au final, l'intelligence du réseau sera aspirée hors de la configuration matérielle et logée dans les contrôleurs à la périphérie du réseau, agissant comme un cerveau de niveau 3 meilleur marché que les matrices de commutation IP. Cisco se prépare donc activement à l'émergence d'OpenFlow et du SDN. Comme nous l'avons déjà précisé, l'équipementier a déclaré son intention d'ajouter le support du protocole OpenFlow dans ses commutateurs Nexus, mais au-delà, ses plans pour contrer la menace du SDN ne sont pas très clairs. 
NVP et SDN permettent de traiter le réseau physique comme un fond de panier IP. Cela permet la création dynamique de réseaux virtuels qui soutiennent la mobilité des VM au sein ou entre les centres de calcul sans interruption de service ou de changement d'adresse, souligne Nicira. Les approches traditionnelles - le domaine de Cisco - peuvent laisser sous-utilisées de 20% à 30% des capacités serveurs dans les datacenters ce qui contribue à faire grimper les coûts du réseau, selon Nicira. La société affirme qu'avec sa solution NVP, il est possible de récupérer jusqu'à 20 millions de dollars en coûts d'immobilisation et d'exploitation dans une datacenter avec 40 000 services et un million de machines virtuelles.
NVP est compatible avec n'importe quel équipement réseau pour datacenter, avance la start-up, et peut être déployé sans interruption sur n'importe quel réseau existant. Il permet également aux futurs changements au matériel de réseau sans perturber les opérations du réseau virtuel, avance encore Nicira. Disponible depuis juillet dernier, NVP est en cours d'utilisation chez AT&T, eBay, Fidelity Investments, NTT et Rackspace. (...)
Selon l'Arcep 572 000 foyers sont raccordés à 2 opérateurs très haut débit
Au 31 décembre 2011, le nombre de logements éligibles à la fibre optique s'élevait à 1,475 million, selon l'Autorité de régulation des communications (Arcep). Parmi eux, 572 000 sont au minimum reliés à deux opérateurs. Cela représente une augmentation de 230% en un an, la mutualisation des réseaux FttH progressant à pas de géant.
Quant une copropriété signe avec un opérateur, celui-ci installe quatre fibres jusque dans la colonne montante de l'immeuble, puis relie les foyers volontaires. D'autres opérateurs peuvent ensuite se relier à cette installation et y brancher leur propre fibre. Cela concerne bien évidemment les quatre grands opérateurs nationaux (Orange, SFR, Free et Bouygues Telecom), mais aussi quelques opérateurs locaux.
Seulement 320 000 abonnés à la fibre
A ce jour, 572 000 foyers sont donc concernés par cette concurrence, soit environ 39% du parc de logements éligibles à la fibre optique. Ils sont principalement situés en zone dense, qui regroupe plus de 160 communes (Paris et grandes agglomérations françaises).
La courbe est exponentielle et si ce rythme de développement se poursuit, ce chiffre pourrait bien encore doubler d'ici à la fin de cette année. Quant à la qualité du débit proposé par la fibre optique, l'Arcep rappelle qu'il est potentiellement infini : qui aurait pu imaginer un jour faire transiter des images de télévision via la paire de cuivre allouée aux lignes téléphonique ?
Au 31 décembre 2011, la France comptait environ 200.000 foyers abonnés à la fibre optique, selon l'observatoire du haut et très haut débit, publié par l'Arcep le 1er mars.
Une 3e start-up interne chez Cisco pour développer des outils SDN
Cisco envisagerait de prendre une start-up en interne pour développer une nouvelle ligne de produits réseau SDN (Software-Defined Networking). Selon le New York Times, la start-up s'appelle Insiemi, et intégrera Cisco dès que son produit sera au point. Selon le Times, Cisco est en négociation avec trois de ses meilleurs ingénieurs pour prendre en main les opérations de financement et de gestion de la start-up. Pour l'instant Cisco n'a pas souhaité commenter l'article du quotidien new-yorkais.
Ce n'est pas la première fois que Cisco choisit d'héberger une entreprise. L'équipementier a déjà servi d'incubateur a deux autres start-ups, Andiamo, qui a réalisé les commutateurs SAN de Cisco, et Nuova, qui a développé les switchs Nexus pour datacenters. À chaque fois, ce sont les mêmes ingénieurs de Cisco, Mario Mazzola, Prem Jain et Luca Cafiero, qui sont impliqués dans la création de ces start-ups, définissant leur mode de fonctionnement, leur stratégie produit et leur développement. Les trois ingénieurs sont très impliqués depuis 1993 dans le secteur des commutateurs Ethernet de Cisco. La start-up Andiamo a été acquise en 2002, pour un prix d'achat estimé sur les ventes de commutateurs SAN - probablement 2,5 milliards de dollars - comme l'avait déclaré Cisco à l'époque. Nuova a été acquise en 2008 pour une somme comprise entre 70 et 678 millions de dollars, la fourchette étant également fonction de la vente des produits.
Des ingénieurs mécontents de ce modèle
Mais la stratégie d'intégration de start-ups a aussi eu pour effet de tendre les relations entre Cisco et ses équipes d'ingénieurs en interne, notamment avec ceux qui n'ont pas été sélectionnés pour rejoindre la mise en route des nouvelles entreprises, alors qu'ils voyaient que d'autres ingénieurs de leur équipe étaient recrutés. Ce mécontentement a conduit au départ de certains ingénieurs qui ont créé leurs propres entreprises avec l'idée de rivaliser avec Cisco, selon les sources. Ces mêmes sources indiquent que la start-up Insiemi a déjà recruté Tom Edsall, Cisco Fellow et architecte en chef ASIC pour les lignes de commutateurs Nexus et MDS (celles résultant de l'intégration de Nuova et d'Andiamo), et Ronak Desai, architecte du NX-OS FabricPath, du logiciel Virtual Device Context et du système d'exploitation MDS SAN pour le commutateur de Cisco.
Toujours selon ces sources, la start-up pourrait aussi avoir recruté Michael Smith, un ingénieur réputé, qui a travaillé sur le commutateur virtuel Nexus 1000v de Cisco. Enfin, Insiemi bénéficierait de toutes les licences de code source pour le système d'exploitation NX-OS de Cisco utilisé dans les réseaux de centres de calcul. Ces sources affirment aussi que le siège social d'Insiemi a été établi pour l'instant au domicile de Luca Cafiero à Palo Alto. Selon le New York Times, Insiemi devrait développer une ligne de produits réseau Software-Defined Networking (SDN) pour Cisco. Le Software-Defined Networking permet à un contrôleur externe de diriger toute l'infrastructure de commutation et/ou de routage. Il permet de programmer et de configurer le logiciel au niveau de chaque élément du réseau sans intervention manuelle.
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Selon les sources de notre correspondant aux Etats-Unis, Jim Duffy, le commutateur virtuel Nexus 1000v de Cisco devrait probablement être le premier à intégrer un contrôleur SDN. Les architectures réseau Software-Defined Networking ont la capacité de séparer le réseau physique du réseau logique qui le fait fonctionner. Elles sont plus faciles à modifier, y compris pour ajouter des fonctionnalités. La technologie de virtualisation de réseau OpenFlow est supportée par beaucoup d'acteurs de l'industrie. Elle permet de mettre en oeuvre des SDN, soit via une API, soit comme protocole. Cisco a été très discrète sur sa stratégie OpenFlow/SDN. Le constructeur estime que le Software-Defined Networking pourrait représenter une menace pour sa domination matérielle et pour ses revenus, parce qu'il rend possible la manipulation d'un matériel propriétaire ou personnalisé par un élément extérieur. Le constructeur a dit qu'il envisageait d'ajouter l'OpenFlow à ses commutateurs Nexus. Mais au-delà de ça, l'entreprise n'a pas défini de stratégie pour combattre ou pour adopter le SDN.
Dans le cas des rachats précédents, les start-ups Andiamo et Nuova ont toutes deux développé des commutateurs avec le standard ASIC de Cisco, où le logiciel est très étroitement couplé avec l'ASIC. Cela reste la stratégie de Cisco, même pour le SDN, comme l'a fait remarquer récemment John Chambers, le CEO de l'équipementier, au cours d'une table ronde réunissant des journalistes du secteur. On s'attend donc à ce qu'Insiemi développe un contrôleur SDN, et peut-être d'autres produits de commutation, qui lient étroitement les ASIC de Cisco au logiciel de contrôle des commutateurs associés. On ne sait pas très bien pour l'instant si l'OpenFlow est impliqué dans le développement, ou bien s'il s'agira d'une API et d'un protocole SDN propriétaires de Cisco.
(...)(15/03/2012 15:17:00)Meru Networks dévoile une infrastructure WLAN virtualisée
Meru Networks a pris son système d'exploitation WLAN System Director, et l'a enveloppé d'une solution VMware, de sorte que sa plate-forme peut fonctionner au-dessus d'un hyperviseur déployé dans des serveurs x86 sur rack. En ancrant les points d'accès WiFi dans un backend WLAN virtuel, Meru arrive à éliminer les contrôleurs matériels et autres appareils dédiés, aussi bien dans l'entreprise que dans les datacenters. L'objectif est de rendre le déploiement, le contrôle et la mise à l'échelle d'un réseau WLAN dans un environnement serveur virtuel existant plus facile.
L'équipementier sort également les éditions virtuelles de ses trois principaux contrôleurs de mobilité, qu'il propose comme alternative aux contrôleurs matériels dédiés. Ceux-ci seront disponibles au deuxième trimestre de cette année, mais pour l'instant Meru n'a pas voulu fournir de grille tarifaire concernant ces produits. Par ailleurs, la société a également annoncé des versions virtuelles de sa suite d'applications E(z)RF, laquelle inclut la gestion du réseau, et celle de Meru Identity Manager, laquelle comporte le gestionnaire de clients Guest Manager et SmartConnect pour le provisionnement automatique du WiFi aux clients. En plus des versions sous licence classiques à installer derrière un firewall, ces deux produits sont proposés par abonnement via des applications hébergées.
Plus simple à déployer
Dans un autre communiqué, Meru a dévoilé un mini point d'accès 802.11n qui permet de créer un lien sécurisé au réseau WLAN de l'entreprise à partir de sites distants, qui ne nécessite ni code client spécifique ni VPN. Comme les applications virtuelles, les contrôleurs peuvent être ajoutés aux déploiements VMware existants au sein des centres de calcul, ou hors site dans un cloud privé. Sous forme virtualisé, Director System peut être déployé plus simplement et offre également plus de flexibilité qu'une plate-forme forme matérielle classique. Les WLAN d'entreprise peuvent être équipés d'un panachage de contrôleurs Meru virtuels et physiques. Les trois contrôleurs de mobilité virtuelle sont le MC1500-VMW, qui permet de gérer un maximum de 30 points d'accès, le MC3200-VMW, qui monte jusqu'à 200, et le MC4200-VMW, qui plafonne à un maximum de 500 points d'accès.
Enfin, le point d'accès compact AP110 supporte uniquement la norme 802.11n, et comporte deux ports Ethernet. Il permet de relier jusqu'à 10 clients en WiFi et de créer une connexion sécurisée au réseau LAN local de l'entreprise que ce soit dans des succursales, des bureaux situés dans un environnement domestique, des hôtels ou tout lieu hors site, sans avoir besoin de configurer un VPN pour les clients. Le port Ethernet permet de connecter à l'AP110 un ordinateur portable Wi-Fi ou à une tablette. Le point d'accès ne procède pas à une recherche de DNS pour localiser le contrôleur WLAN de Meru. Selon le spécialiste de la virtualisation des réseaux WiFi, un certificat SSL intégré sert à créer une connexion TLS (Transport Layer Security) au niveau du contrôleur. Le point d'accès est capable de séparer le trafic non professionnel et de le diriger directement vers l'Internet. Il est équipé d'un port Ethernet supplémentaire. Côté tarif, l'AP100 coûte 195 dollars. Il sera disponible en avril prochain.
Enfin, Meru a également annoncé une application iOS gratuite pour iPad, du nom d'E(z)RF OnTheGo+, qui permet aux gestionnaires de réseau WLAN d'utiliser la tablette pour contrôler le WLAN de Meru à distance.
(...)(07/03/2012 10:59:54)Gestion unifiée des appels téléphoniques entrants au Crédit Agricole
Le projet Nice (Nouvelle informatique convergente évolutive) du Crédit Agricole a des implications en dehors des applicatifs ou de l'architecture back-office. Ainsi, à l'occasion de la fusion de tous les GIE informatiques du groupe bancaire en une paire MOA/MOE, avec unifications technologiques, une solution développée par le GIE Synergie pour ses 8 caisses régionales affiliées a été généralisée aux 39 caisses régionales. En l'occurrence, il s'agit d'une gestion unifiée des appels téléphoniques entrants, la BlueBox, développée spécifiquement par la société de conseil Almavia. Le projet représente un investissement de 15 millions d'euros en tout et est en cours de déploiement sur 80 000 postes en ToIP.
Améliorer la qualité du service rendu aux clients
A l'origine du projet, en 2006, il y avait une mauvaise gestion des 10 millions d'appels téléphoniques entrants par an. Près de la moitié de ces appels pouvait être perdue. Il s'agissait donc de mieux gérer les appels entrants en les répartissant de manière efficace entre les conseillers, avec un reporting pour faire face aux dérives gênantes.
Face aux coûts exorbitants en licences des solutions du marché qui, de plus, n'étaient pas très bien adaptées aux besoins, le Crédit Agricole a fait développer une solution spécifique venant s'insérer entre la ToIP Cisco et le poste de travail des conseillers. Cette solution est interfacée en de nombreux points avec le système d'information pour, par exemple, bénéficier de l'identification unique des agents ou la liste de leurs compétences. En l'occurrence, il s'agit de la solution BlueBox développée par Almavia.
La BlueBox, déployée entre 2007 et 2008, assure l'accueil interactif, l'aiguillage (ou le ré-aiguillage) des appels des clients vers les bons agents en fonction de leurs compétences et de leur disponibilité (renseignée par chaque agent à partir de son poste de travail), le couplage avec le système d'information pour faciliter l'accès à la fiche client par le conseiller prenant l'appel, de notifier aux conseillers les messages vocaux en attente de traitement... Côté administration du système, le paramétrage, notamment des routages d'appels, se fait par des non-informaticiens. Les directeurs d'agence peuvent, de plus, suivre en temps réel le trafic des appels entrants et être alertés des anomalies (dérives sur la non-prise d'appels, croissance du nombre de messages non-traités...). Le taux d'appel perdus est passé au fil du déploiement à moins de 15% tout en facilitant le travail des conseillers.
Nice va étendre les fonctionnalités de la BlueBox
A l'occasion de la généralisation de la BlueBox aux 8000 agences et 80 000 postes dans el cadre du programme Nice, plusieurs fonctionnalités ont été ajoutées. Ainsi, les appels entrants et sortants des centres d'appels sont désormais gérés dans la même solution en lien avec l'outil métier Genesys. De plus, l'interrogation vocale en langage naturel a été ajoutée mais est traitée par des opérateurs tiers interfacés avec l'outil.
La BlueBox est une application Java/MySQL répartie aujourd'hui sur 200 machines virtuelles modulaires : il suffit d'augmenter le nombre de machines virtuelles pour accroître les capacités du système. Supervision et administration sont réalisées via des interfaces en PHP. A terme, l'intégration des smartphones et, d'une manière générale, de la téléphonie mobile est prévue ainsi que celle des outils collaboratifs pour faciliter la prise de rendez-vous dans un agenda. (...)
Une puce de monitoring ECG sans fil développée au CSEM
Initié par le Centre Suisse d'Electronique et de Microtechnique (CSEM), le projet européen IcyHeart a pour but de développer une solution de monitoring ECG (électrocardiogramme) sans fil, discrète et alimenté par batterie pour une utilisation ambulatoire et capable d'analyser la forme de l'ECG et de détecter des événements anormaux en temps réel. Ce projet de recherche devra permettre des avancées technologiques majeures dans les domaines des solutions de détection, de conversion, de traitement et de transmission hautement intégrées dans une puce unique. La technologie d'IcyHeart devra générer une haute valeur de marché pour les PME européennes qui développe de nouveaux produits de monitoring cardiaque pour des environnements privés et professionnels.
Le projet IcyHeart est soutenu par la Commission européenneet comprend des chercheurs dans les technologies de pointe et des PME basés dans 5 pays européens. Il court sur 21 mois et il a démarré en octobre 2011.
ICTjournal.ch (...)(22/02/2012 15:04:43)La WiFi Alliance veut faciliter l'accès aux hostpots
Comme la consommation de data mobile explose (cf l'étude de Cisco sur le sujet), les opérateurs mobiles souhaitent délester ce trafic vers les hotspots plutôt que vers les réseaux 3G et 4G. Le WiFi pourrait également apporter une meilleure couverture dans les bâtiments. Cependant, il n'existe pas pour le WiFi de handover, c'est-à-dire la possibilité de passer d'un hotspot à un autre sans coupure. Les fournisseurs d'infrastructures travaillent sur ce sujet et vont faire des annonces au Mobile World Congress de Barcelone.
L'initiative de la WiFi Alliance a pour but de standardiser les points d'accès et les terminaux des utilisateurs pour assurer l'interopérabilité quels que soit les fournisseurs. La certification WiFi Passpoint est une tentative de fournir un ensemble standard d'outils pour l'interopérabilité entre les points d'accès et les périphériques clients provenant de différents fournisseurs. La WiFi Alliance a d'ailleurs signé un accord avec la Wireless Broadband Alliance, un groupe d'opérateurs, pour harmoniser les normes en matière de hotspots.
Authentification par carte SIM et certificats
L'avantage le plus évident de la norme Passpoint sera de faire disparaître les écrans de démarrage des hotspots publics lors de la connexion des utilisateurs. Au lieu de cela, l'authentification d'accès au réseau se déroulera en arrière-plan, à travers une variété de mécanismes, utilisant la carte SIM ou des certificats. Ces méthodes doivent permettre à des équipements (appareils photos, caméras) ne disposant pas de navigateur de se connecter à des hotspots, précise la WiFi Alliance.
La première phase du programme en complément des méthodes d'authentification va certifier les équipements réseaux en utilisant la norme 802.11u (qui a été adoptée le 25 février 2011). Pendant cette période, l'association va travailler sur la sécurité lors de l'utilisation d'un hotspot au moyen de technologie WPA-2 Entreprise. Dans une deuxième phase, elle prévoit un processus simplifié pour la création d'un nouveau compte utilisateur sur un point d'accès. Elle doit aussi ajouter des programmes spécifiques aux opérateurs pour leurs abonnés comme la sélection du réseau. Il faudra dans ce cas qu'ils se mettent d'accord sur l'itinérance entre leurs réseaux WiFi.
« Cela va se faire sur le long terme » a déclaré Peter Jarich, analyste de Current Analysis, à propos du projet Passpoint, mais il constate que « les opérateurs regardent attentivement comment faire évoluer leurs réseaux ». Preuve de cette tendance, Ericsson a annoncé l'acquisition de BelAir Networks, spécialiste canadien du WiFi. Le consultant ajoute que cette initiative permettra aux opérateurs d'avoir plus d'informations et de contrôle sur l'utilisation des hostspots. Elle pourra avoir un impact sur le déploiement des antennes-relais des opérateurs. Petit revers de la médaille, les investissements sur ces technologies vont peut-être pousser les opérateurs à facturer hors forfait l'usage des hotspots.
Orange fournit une solution M2M aux machines professionnelles de Nespresso
Spécialiste du café en portions haut de gamme, Nespresso a lancé récemment deux nouveaux modèles de machines à café - Aguila et Zenius - qui sont capables de se connecter directement aux centres de relation client Nespresso grâce à l'intégration de cartes SIM. La mise en place du système M2M dont sont équipées les machines à café a été confiée à Orange Business Services, mandaté par Nespresso en raison de son expertise dans le domaine M2M.
Diagnostics à distanceCette solution M2M permet notamment de réaliser des diagnostics à distance et de planifier une maintenance préventive en fonctions des besoins. Par ce projet, Nespresso, fidèle à son image de prestataire haut de gamme, souhaite s'afficher en pionnier. «Le but de ce projet est de faire preuve de proactivité dans l'entretien des machines. A l'heure actuelle, des techniciens effectuent des contrôles de routine tous les six à douze mois», explique Kamel Ouali, M2M Business Development Manager Europe chez Orange, et responsable du projet. «Or grâce à l'interaction M2M, il devient possible de connaître les besoins en maintenance d'une machine donnée, et de cibler les visites des techniciens». Autre service qui pourrait être automatisé grâce à cette intégration M2M, la commande de capsules.
Chez Nespresso, le choix d'Orange semble avoir été effectué en raison des compétences avérées du groupe en la matière. Du côté d'Orange Business Services, on indique avoir confié la réalisation opérationnelle du projet au centre international M2M du groupe à Bruxelles, qui a déjà mis au point des solutions M2M dans de multiples domaines: gestion des équipements, SAV, gestion de flottes pour le secteur logistique, solutions de sécurité et de surveillance, gestion des déchets pour les collectivités, établissement de santé, gestion d'équipements bureautiques, solutions pour le secteur de l'assurance notamment automobile, gestion des transports publics, etc.
ICTjournal.ch
Téléprésence : Orange signe un accord avec AT&T, BT avec Verizon
Malgré la promesse de meetings virtuels d'une qualité proche d'une rencontre physique, les systèmes et services de téléprésence d'entreprise ont jusqu'ici souffert de leur manque d'interopérabilité, empêchant les entreprises utilisatrices de se connecter à une société employant un service concurrent. Des lacunes liées tant aux systèmes eux-mêmes qu'entre les réseaux des opérateurs (managed services, réseau). Une situation en voie d'amélioration grâce à de nouveaux accords d'interopérabilité. Après avoir annoncé que leurs clients téléprésence allaient pouvoir communiquer entre eux, British Telecom (BT) et Orange Business Services (OBS) viennent ainsi de conclure coup sur coup des accords semblables avec des opérateurs américains.
Côté OBS, les clients équipés de points de terminaison Cisco et utilisant Orange TelePresence pourront désormais lancer des sessions de téléprésence avec les entreprises clientes de la solution d'AT&T. Un accord qui devrait simplifier le service proposé aux clients explique Andrew McFadzen, Directeur du département International Network Solutions d'OBS: «Nous avons sécurisé des interconnexions privilégiées avec de nombreux opérateurs, ce qui nous permet de mettre à disposition des entreprises multinationales une couverture large en matière de téléprésence. Les avantages de la téléprésence croissent naturellement avec le nombre d'entreprises pouvant participer à ces réunions virtuelles. C'est pourquoi notre stratégie consiste à rendre ce système aussi «sans frontière» qu'un coup de fil.»
Quant à BT, l'opérateur a conclu un accord semblable avec Verizon. Un partenariat qui réjouit Rich Lowe, CEO de BT: «Cet accord qui marque une nouvelle expansion des capacités d'interconnexion de l'industrie de la vidéoconférence, est une étape importante. La possibilité d'interconnecter les réseaux de téléprésence augmente la valeur du service. Plus un client peut atteindre de sites, plus le bénéfice est grand et plus rapide est son retour sur investissement».
(...)(09/02/2012 11:20:12)Signature d'une convention Très Haut Débit pour la région Auvergne
La région Auvergne vient d'annoncer la signature d'une « convention pour le déploiement du Très haut débit ». Signature apposée par la Région, plusieurs collectivités qui la composent (départements et agglomérations) Orange et l'Etat. Cette convention va entraîner le passage au FTTH de près d'une dizaine de communautés d'agglomération de cette région. Un projet soutenu par l'Etat et par l'Europe et défini dès 2008 par l'élaboration d'un SDTAN (Schéma directeur territorial d'aménagement numérique) dont la convention signée hier est undéveloppement.
C'est la 1ère convention nationale pour le déploiement du très haut débit. D'autres régions adoptent d'autres formules, avec création de syndicats mixtes, nous rappelle l'Avicca. La région PACA vise un budget de 940 millions d'euros (ME) et la Bretagne de 400 ME. PACA trace un projet permettant de couvrir 70% de la population en 2020, 100% en 2030 en FTTH. La Bretagne se fixe pour sa part quatre axes (villes moyennes, zones rurales, entreprises et services publics, montée vers le très haut débit).
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