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(16/12/2004 18:26:12)
Bouygues Telecom dope le résultat d'exploitation du groupe
Bouygues vient de publier ses résultats financiers des neufs premiers mois 2004. Si l'on exclut la Saur qui vient d'être cédée, toutes les branches d'activités sont en hausse. Le chiffre d'affaires se monte à 17 197 M¤ soit une hausse de 7 % par rapport aux neuf premiers mois de l'année précédente. Bouygues Telecom est l'un des fers de lance de l'entreprise avec un chiffre d'affaires de 2,71 Md¤ en augmentation de 11 % par rapport à la même période en 2003. La branche télécoms dope le résultat d'exploitation et se place en tête de toutes les activités du groupe. Ce chiffre en forte progression - + 94 % - est de 475 M¤ contre 306 M¤ pour TF1 et seulement 191 M¤ pour Colas. L'opérateur qui compte 920 000 abonnés i-mode estime qu'il atteindra le million d'abonnés d'ici la fin de l'année. Pour 2005, où la concurrence sera encore plus rude, avec notamment l'apparition des MVNO et des services UMTS, Bouygues Telecom semble confiant et se donne pour objectif de développer son réseau Edge qui permet un débit de 250 Kbps. L'opérateur annonce par ailleurs le lancement de ses services 3G pour la fin 2005. (...)
(15/12/2004 20:16:12)Microsoft comble cinq trous
Un défaut MS04-041 situé dans WordPad, une instabilité MS04-042 du DHCP des noyaux NT 4.0, TSE Server y compris, une paille MS04-043 « toutes versions de Windows » qui affecte Hyperterminal, le programme de télécommunications asynchrones auquel il ne manque que la parole, une coquille MS04-045 dont on avait déjà parlé et qui concerne le serveur WINS, et enfin une fuite MS04-044 touchant le noyau et Lsass… Cinq, le compte y est.
Afin de mettre tout le monde d'accord, la gravité des vulnérabilités a été qualifiée « d'importante ».... En d'autres termes, une discordance d'Hyperterminal, pâle succédané d'un véritable logiciel de « comm », est placée au même niveau d'importance qu'une instabilité « kernel » ou qu'un défaut de Wins… Faille Wins qui, depuis les dernières 36 heures, semble être exploitée par un scanner automatique qui « sonne » tous les ports 42 d'Europe et des Etats-Unis.
Remarquons que l'on risque de voir durant un an encore des bulletins tels que celui immatriculé 04-041. Comme le fait remarquer notre grand frère Network World, le support client payant de Exchange 5.5 et des générations NT -NT 4.0 et TSE- est prolongé de 365 jours. Les alertes et correctifs -gratuits quand à eux- seront donc maintenus jusqu'en 2006. Passé cette limite… on se demande ce qui va bien se passer. Dans le milieu des artisans et petites entreprises, il existe une foultitude de NT 4.0 montés en structures PDC/BDC « à l'ancienne », qui ronronnent sans histoire, un peu comme ont fonctionné des légions de serveur LanServ OS/2 époque « 16 bits ». Verra-t-on, comme cela semble se dessiner, se maintenir une informatique « oubliée » constituée de stations et de serveurs NT 4.0, tout comme il continue d'exister des hordes de stations sous Windows 98 ?
L'abandon de NT 3.51 avait été douloureux, pénible parfois. Et pourtant, la différence d'avec NT 4.0 était plus une affaire d'interface graphique qu'une véritable question de changement de noyau. Les problèmes de « migration vers W2K » vont certainement se re-poser dans le courant de cette année… au hasard, entre juillet et août prochain. Avant cette période, le MCP Windows NT conservera une certaine valeur. (...)
La bataille des outils de recherche pourrait gagner les entreprises
La bataille que se livrent Google, Microsoft, Yahoo et Apple - pour ne citer qu'eux - sur le marché des outils de recherche pour postes de travail est montée d'un cran hier avec le lancement par le géant de Redmond de la version bêta de son outil de recherche "MSN Desktop Search". Comme l'outil de Google, MSN Desktop constitue un index des documents stockés sur le PC (messagerie électronique, fichiers texte, PDF...) et permet de les localiser au travers d'une interface de recherche unique. Dans le cas de Microsoft, la fonction de recherche dans Outlook est le fruit de l'intégration de la technologie Lookout rachetée en juin.
La disponibilité des outils de Microsoft et Google, même en bêta, est une bonne nouvelle pour les utilisateurs à domicile mais elle pourrait avoir des conséquences inattendues pour les entreprises. Gartner met ainsi en garde les entreprises contre les problèmes de sécurité et de protection des données que pourraient poser ces outils en entreprise. Autre problème en vue, il sera difficile pour les entreprises de refuser durablement à leurs salariés les fonctions de ses outils s'ils en prennent l'habitude à domicile. L'arrivée des outils de recherche grand public pour le bureau pourrait donc accélérer le déploiement d'outils de gestion de contenus d'entreprises. Il pourrait aussi avoir un impact sur le type d'interface utilisée par ces outils. En attendant, l'arrivée de Longhorn, et l'intégration des outils de recherche directement dans le système d'exploitation. (...)
3Com rachète Tippingpoint
3Com vient de mettre la main sur TippingPoint, un spécialiste de la prévention d'intrusions basé à Austin, pour 430 M$ en cash. Le rachat permettra à 3Com d'intégrer les logiciels et matériels de la gamme UnityOne de TippingPoint à son offre de sécurité pour les entreprises.
Les technologies de TippingPoint sont aujourd'hui utilisées pour combattre de multiples menaces comme les attaques DoS par des vers ou virus. Les Asic utilisés par les équipements de TippingPoint inspectent le trafic réseau et détectent les attaques ciblant les composants vitaux du réseau comme les applications clés mais aussi les routeurs, commutateurs et services réseaux essentiels.
L'acquisition de TippingPoint par 3Com est la dernière d'une longue série qui a vu Juniper mettre la main sur Netscreen, Cisco acheter RiverHead, Network Associates acheter Intruvert Networks ou plus récemment Symantec acquérir Platform Logic. (...)
Symantec négocie le rachat de Veritas
Selon un article publié par le "New-York Times", Symantec serait en phase finale de discussion avec Veritas Software pour le rachat de l'éditeur de logiciels de stockage. D'après des sources citées par le "New-York Times", Symantec serait prêt à dépenser 13 Md$ pour mettre la main sur Veritas, une surprime d'environ 25 % par rapport à la valorisation boursière de Veritas ce matin (mardi 14 décembre).
Symantec est le numéro un mondial des logiciels de sécurité et une fusion avec Veritas en ferait le leader incontesté des logiciels de sauvegarde. Le mariage permettrait aussi à Symantec de proposer une gamme complète d'outils d'administration et de supervision de stockage et de système aux grands comptes.
Selon le "New-York Times", les discussions entre les deux éditeurs pourraient faire l'objet d'une annonce officielle dès ce mercredi 15 décembre 2004.
Si l'opération était avérée, elle confirmerait la poursuite de la concentration dans le secteur informatique mais surtout le retour - après une année plutôt calme, aux énormes rachats. Rappelons qu'Oracle s'est offert lundi 13 PeopleSoft après des mois de tractations inamicales et que - côté réseaux cette fois - 3Com et Cisco procèdent chacun à des rachats importants. (...)
Mobile : Sprint et Nextel pourraient fusionner aux Etats-Unis
L'opérateur de télécommunications Sprint et son homologue mobile Nextel pourrait annoncer mercredi leur mariage, une méga-fusion à 35 Md$.
Sprint, surtout connu de ce côté de l'Atlantique pour ses services de données est aussi l'un des grands opérateurs mobiles aux Etats-Unis grâce à Sprint PCS. Sa fusion avec Nextel devrait créer un nouveau géant américain de la téléphonie mobile avec 39 millions d'abonnés.
Si l'opération arrive à son terme, ce serait la seconde méga-fusion mobile aux Etats-Unis, après l'officialisation du mariage entre Cingular et AT&T Wireless en octobre dernier. Les deux opérateurs prévoient en effet de se débarrasser des opérations fixes de Sprint après la fusion. Il est à noter que l'opération est à risque du fait des disparités technologiques entre Nextel et Sprint. Le premier utilise une technologie radio propriétaire développée par Motorola, l'iDEN, tandis que Sprint a choisi de migrer son réseau vers le CDMA.
L'annonce des discussions entre les deux opérateurs pourrait réveiller les appétits de Verizon, un des autres grands opérateurs CDMA du marché. Soucieux d'acquérir de nouvelles fréquences, Verizon pourrait être tenté de lancer une OPA sur Sprint. Si toutefois son actionnaire minoritaire, l'Anglais Vodafone, l'y autorise. (...)
ART obtient le feu vert pour la baisse des tarifs fixe/mobile
L'ART a obtenu le feu vert de la Commission européenne pour imposer la baisse des tarifs de terminaison des appels fixes vers mobiles. Cette baisse sera d'environ 36 % en deux ans et concernera le prix payé par les opérateurs fixes aux opérateurs mobiles pour l'acheminement d'un appel.
Actuellement, la terminaison d'appel représente les 2/3 du coût d'un appel fixe vers mobile. Orange France et SFR devront baisser de 16,3 % le prix de leurs tarifs de gros dès le 1er janvier tandis que Bouygues Telecom devra baisser les siens de 17,3 %. Une nouvelle baisse de 24 % est programmée pour le 1er janvier 2006. Une troisième baisse, dont le montant sera déterminé en 2006, devrait être mise en place en 2007.
D'après l'ART, ces baisses devraient se traduire pour les clients finals par une réduction de tarifs de l'ordre de 11 % en 2005 et de 15 % en 2006 soit une économie de 205 M¤ pour 2005 et 560 M¤ pour 2006. (...)
WiMax : l'ART recommande la vente aux enchères des licences
L'Autorité de Régulation des Télécoms (ART) vient de rendre publique sa consultation pour l'attribution des licences WiMax. Contrairement au souhait du ministre de l'Aménagement du territoire, Gilles de Robien, l'ART estime que le meilleur scénario de vente sera les enchères. Ce mode d'attribution répond, selon l'ART, « aux objectifs de flexibilité et d'objectivité ». Une fois de plus, les collectivités locales n'auront pas grand-chose à dire puisque ce système leur est fermé. On peut craindre que les régions isolées et à faible densité ne soient défavorisées. Toutefois, si une licence n'était pas utilisée, elle sera reversée à l'ART qui, de son côté, pourra la revendre.
Parallèlement, Ericsson vient de rejoindre le Forum WiMax, estimant que cette technologie s'intègre naturellement dans l'offre d'un opérateur de services haut débit. (...)
Motorola se réorganise en quatre divisions
Afin de rester en tête des entreprises d'équipements mobiles, Motorola a décidé de faire une refonte totale de son organisation. Ses activités se découperont désormais en quatre divisions : les appareils personnels, les réseaux de communication, le service public et les entreprises, et pour finir la division de la maison connectée.
La division des appareils personnels sera dirigée directement par le président de Motorola, Ron Garriques. Cette branche devra asseoir Motorola comme principal acteur des technologies de communication à bandes multiples. La division produira aussi bien du matériel de téléphonie pour entreprises que pour particuliers.
La division réseaux s'occupera aussi bien de la mise en oeuvre que de l'aspect recherche et développement. Sa mission sera de gérer les réseaux de télécommunications existants mais également de mettre en place les nouvelles technologies telles que l'IMS/softswitch, l'infrastructure iDEN ou encore les nouveaux réseaux mobiles 802.XX. Cette division sera présidée par Adrian R. Nemcek, le vice-président du groupe.
La division service public et entreprises devra consolider la position de Motorola auprès des 500 premières entreprises mondiales et des services publics. Elle sera dirigée par Greg Brown.
Enfin la dernière division aura pour mission de gérer les clients adeptes du câble et du satellite. Elle proposera des solutions de connexion à large bande ainsi que des produits de vidéos de télécommunications. La division sera dirigée par Dan Moloney.
La rorganisation de Motorola ne s'arrête pas à ces quatre divisions. L'Américain prévoit de nombreux changements - notamment dans la distribution - dans le courant du premier trimestre 2005. (...)
Firefox grignote de nouveau des parts de marché à IE en décembre
Aux Etats-Unis, la part de marché de Firefox, le navigateur de Mozilla, aurait grimpé de nouveau en décembre 2004 de près de 34 %, selon WebSideStory. Avec 10 millions de copies téléchargées, il détient désormais 4,06 % du marché, début décembre, contre 3,03 % début novembre.
Grand perdant selon le baromêtre : Internet Explorer qui passe sous la barre des 92 % (à 91,8 %), soit une baisse de 1,1 point depuis novembre 2004.
Du coup, « le pari de Firefox d'atteindre 10% d'ici l'année prochaine, ne semble pas insensé», remarque WebSideStory. (...)
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