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(01/07/2010 10:16:58)

Des pistes pour rénover le réseau Internet

« L'architecture Internet n'a pas bougé depuis 35 ans... ». Cette phrase de Louis Pouzin, un des fondateurs des protocoles TCP/IP résume bien l'état d'esprit dans lequel s'est ouverte la conférence sur le futur d'Internet le 28 juin 2010 lors du forum Atena. Les pieds du réseau mondial sont fragiles et mal protégés comme le confirme Guy Pujolle, professeur à l'Institut de France : « l'Internet est une roue sur laquelle il n'y a quasiment que des rustines ».

L'enseignant émérite propose de revoir la sécurité du réseau en repartant de zéro ou en améliorant ce que l'on fait déjà. Il préconise en tout premier lieu de passer de la traditionnelle architecture en 7 couches du modèle OSI à une architecture en 7 plans (cloud, sécurité, connaissances, pilotage, management et contrôle, virtualisation et données), ce qui induit une plus grande interactivité entre ces éléments, ainsi qu'une plus grande modularité. 

Il suggère par ailleurs une virtualisation intégrale, de disposer d'une intelligence plus collective dans les réseaux.  C'est-à-dire de passer à un autopilotage des réseaux et d'axer le développement sur la mobilité.

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Guy Pujolle propose également de durcir la sécurité d'entrée sur le web. Plus de login, plus de password mais une clé SSL unique comportant toutes les données de sécurité.

Imaginer l'après IP

La problématique d'une architecture post-IP a également été posée. En effet on considère souvent l'IP comme un système d'adressage efficace. Mais peut-on réellement parler d'adresse quand on parle d'IP ? Une adresse est censée nous renseigner sur où, qui et quoi. Or, l'adresse IP ne se contente que d'envoyer un signal à un serveur. Plusieurs solutions existent pour répondre à un remplacement de l'IP actuel et notamment la solution de migrer vers un réseau pair à pair (P2P).  On peut citer aussi le projet ANA (Projet de création d'un réseau autonome), soutenu par plusieurs universités. Ce projet doit permette la formation complètement autonome de noeuds de réseau et de réseaux entiers de manière souple et dynamique.

Une autre réflexion a été émise durant l'événement, celle de la virtualisation totale des réseaux. L'objectif d'une telle évolution serait d'augmenter la modularité des réseaux et donc de rendre la demande de ressources des utilisateurs plus flexibles.

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(30/06/2010 21:40:57)

Silicon Valley 2010 : Réseaux pour datacenter et base de données en cluster (4e partie)

Présidée depuis octobre 2008 par Jayshree Ullal, ex-VP de Cisco en charge du pôle datacenter, Arista nous a reçu dans un élégant immeuble de Menlo Park. La start-up qui compte parmi ses actionnaires Andy Bechtolsheim, le cofondateur de Sun, s'est spécialisé dans les switchs 10 Gbit Ethernet haut de gamme (24 et 48 ports) pour les datacenters, les infrastructures HPC et bien sûr le cloud computing.

Principales caractéristiques techniques des solutions proposées par Arista : un système d'exploitation reposant sur un noyau Linux nommé Extensive OS (EOS) et une architecture structuré autour d'une base de données intégrée (SySDB). Doté d'un système de répartition de charge et d'une capacité de buffering pour réduire la congestion, EOS ambitionne de réduire la latence des commutateurs. De son coté, SySDB concentre toutes les informations nécessaires au bon fonctionnement des switchs. Complétée par des outils de supervisons pour réduire les erreurs humaines, cette base conserve les données concernant les commandes CLI et les protocoles réseau. Vice-président en charge de la technologie, Anshul Sadana explique qu'EOS était plus robuste que l'IOS de Cisco et que leur noyau était particulièrement protégé.  Sur un marché du switch 10 Gbit évalué à 9 milliards de dollars en 2014, selon Jayshree Ullal, Arista pense avoir une carte à jouer. « Nous pouvons être une alternative dans les datacenters. Les grandes entreprises sont aujourd'hui obligées de prendre en compte les start-ups si elles veulent profiter de leurs capacités d'innovation » ajoute-t-elle. Aujourd'hui, Arista emploie une centaine de personnes, et revendique 340 clients dans le monde. Principalement des centres de recherche, des universités ou d'autres start-ups.

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Switch haute densité

Poursuivons nos rencontres dans le monde du réseau avec Blade Networks Technology (BNT) à Santa Clara dans un immeuble qui domine la fab d'Intel . Pas vraiment une start-up, l'équipementier a été crée en 2006 suite à une spin off de l'activité commutateurs du Canadien Nortel. Financé  par le fond d'investissement Garnett & Helfrich, BNT compte à ce jour 170 personnes.  Si le produit phare de la marque reste le switch Ethernet mini-rack fourni en OEM à HP, IBM ou NEC, BNT  commercialise  depuis trois ans des systèmes top of the rack qui autorise la connexion maximale de 40 serveurs dans un module vertical en haut des armoires. Le best-seller de la marque, le RackSwitch G8124, est le premier modèle a être descendu sous la barre des 500 dollars par port 10 GigaEthernet, nous explique Vikram Mehta, le dynamique CEO de Blade Networks (voir photo ci-dessous). « Et en 2009, 500 000 serveurs ont été déployés dans le monde avec des équipements BNT, principalement dans des centres de calculs. Connecter un datacenter est une chose très différente de la connexion d'un PC portable. Il faut assurer la convergence entre des milliers de ports et des centaines de machines virtuelles. »

Avec ses 1000 ports switch virtuels, VMready de BNT permet d'adapter le réseau à la virtualisation. Cette solution s'interface avec les principaux éditeurs d'hyperviseur pour associer un virtual port à une VM. Aujourd'hui, l'intégration la plus avancée a été réalisée avec VMware. « Quand on fait une VMotion (déplacer une VM dans VCenter de VMware), le profil associé suit et reconfigure automatiquement le port », souligne Atul tambe, VP ingénierie matériel chez BNT. Et via les API, VMReady 2 va être capable de s'interfacer et de donner des ordres aux switchs. « Nous vivons aujourd'hui le même phénomène que le passage du mainframe au cluster Linux avec le développement du switch distribué en lieu et place du switch classique », ajoute Vikram Mehta.

 

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Base de données MySQL en cluster

 

 

Pour notre dernier déplacement, nous quittons la Silicon Valley pour nous rendre dans le quartier d'affaires de San Francisco à la rencontre de Clustrix. Fondée en 2008 par des anciens d'Isilon Systems, Paul Mikesel et Aaron Passey, cette start-up est soutenue par les fonds d'investissement Sequoia - qui a encore des intérêts dans Isilon - VSVP et ATA Ventures. Basée sur une technologie très proche des baies de stockage distribuée d'Isilon Systems, cette start-up propose une solution pour répartir sans partitionnement une base de données de type MySQL sur plusieurs serveurs. Il s'agit de la technologie Isilon adaptée aux bases de données, ici baptisée Clustered Database Systems (CDS).




Découpée en tranches, la base de données est répartie sur tous les serveurs CLX 4100 en cluster. Ici aussi, le système est une solution complète comprenant logiciel et matériel. Si la configuration de base démarre à 80 000 dollars avec 3 appliances CLX 4100 en mode cluster - équipé de 32 Go de mémoire vive, de 2 x 4 coeurs Intel , de 7 x 160 Go SSD et de2 x 320 Go DD - , il suffit d'installer de nouvelles machines pour accroitre la capacité de traitement et l'espace de stockage. La compagnie n'a pas encore installé plus de vingt noeuds, mais rien n'empêcherait d'aller jusqu'à une centaine de serveurs. « Chaque noeud parle à l'autre en fois connecté en IP pour échanger des informations » explique Paul Mikesel, PDG et en charge de l'ingénierie chez Clustrix .  Avec son système, la start-up réussit à combiner les fonctionnalités MySQL avec l'extensibilité et les performances des bases de données non-SQL.

Nous terminons ici notre tournée des start-ups, mais nous vous donnons rendez-vous pour une deuxième session en novembre prochain.

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(30/06/2010 11:54:57)

HP mise sur le FCoE et la sécurité du datacenter

Sur le plan de la connectivité, HP a dévoilé un module Fiber Channel over Ethernet (FCoE) pour son produit A5820, commutateur pour datacenter, héritage de l'acquisition de 3Com. Ce module allège les besoins des deux adaptateurs qui donnent aux serveurs physiques et virtuels l'accès aux ressources réseaux et stockage.

FCoE est considéré par beaucoup d'acteurs comme une technologie clé pour le LAN convergent et le trafic dans la zone de stockage. Ses principaux bénéfices sont des coûts relativement bas et une simplification de fonctionnement. HP considère que les clients peuvent réduire les besoins en  équipements et en câblage jusqu'à 75%, en mettant l'accent sur la consolidation des serveurs périphériques. Cette technologie s'adressait initialement à la couche accès du serveur, mais avec sa standardisation et l'apport d'autres fonctionnalités éprouvées, comme le IETF Trill (Transparent Interconnection of Lots of Links), elle pourrait être intégrée dans le coeur du réseau, en vue de faciliter la création de fabrique convergée plus importante.

Le module HP comprend 4 ports FCoE dont deux peuvent fonctionner sur un châssis A5820.

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Le constructeur affirme qu'il complète ses BladeSystem avec virtual connect flex Fabric, qui fournit une connectivité serveur traditionnels et virtualisés. Le module coûte 12 499 dollars et sera disponible au plus tard à l'automne.


Des outils de sécurité

Pour la sécurité du datacenter, HP mise sur le déploiement de quatre offres Tipping Point S-Series.  Le SVF (Secure Virtualization Framework) analyse le trafic des machines virtuelles pour repérer les contenus malveillants et Vcontroller étend cette fonctionnalité à l'ensemble du trafic réseau. Le service Rep DV (Reputation Digital Vaccine) fournit aux utilisateurs une liste de sites Internet qui présentent un comportement suspect et les bloque. Les modules S1200N propose une prévention d'intrusion pour les blades. Enfin l'appliance S1500L gère le décryptage et l'encryptage SSL du trafic web .

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(30/06/2010 10:53:04)

Un site public sur les risques liés aux radio-fréquences

La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a annoncé  la mise en ligne du portail "Radiofréquences, Santé, Environnement", une plateforme Internet dédiée aux radiofréquences, Radiofrequences.gouv.fr. Lancé en collaboration avec la secrétaire d'Etat chargée de l'écologie Chantal Jouanno et la secrétaire d'Etat en charge de la prospective et du développement de l'économie numérique Nathalie Kosciusko-Morizet, ce portail vise à renforcer l'information du grand public dans le domaine des radiofréquences.

Ce portail en ligne permettra à chacun d'accéder à des informations sur les risques sanitaires associés aux radiofréquences, à suivre les débats initiés par le Gouvernement, à découvrir les actions proposées et mises en oeuvre par les pouvoirs publics, ou encore à connaître les recommandations d'utilisation des téléphones portables. Les radiofréquences sont utilisées dans de nombreux domaines tels que la téléphonie mobile, la radio, la télévision, le Wi-Fi ou encore le bluetooth.

Crédit photo Shutterstock

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(29/06/2010 15:54:17)

Gare à Hadopi 2 : premiers mails en septembre

L'autorité administrative indépendante, Hadopi, enverra ses premiers avertissements par mails dès  septembre aux internautes téléchargeant illégalement. D'abord prévus pour le mois d'avril, puis début juillet, ces courriers électroniques, faisant partie du système de riposte graduée pour les contrevenants à la loi, ont dû être retardés en attendant la décision de la CNIL. Le Conseil Constitutionnel avait en effet, à propos de la première version de la loi, émis la réserve de l'approbation par la CNIL au sujet de la collecte des adresses IP. L'entreprise TMG (Trident Media Guard), mandatée par les sociétés d'ayants droits comme la Sacem, la SPPF ou l'Alpa, peut donc maintenant procéder à ces relevés, notamment sur les réseaux peer-to-peer, suite à l'avis favorable émis par la commission. Les ayants droits pourront dès lors saisir l'Hadopi en lui fournissant les adresses IP récoltées. 

Les derniers obstacles sont tombés

La loi aura parcouru un long et tortueux chemin avant de pouvoir être réellement effective, et l'attente de la décision de la CNIL n'était pas le plus grand obstacle auquel elle a dû faire face. Hadopi 2 est, au final, un complément à la première loi, dont le volet répressif avait été censuré par le Conseil Constitutionnel, et qui réintroduit des mesures de sanctions dans le texte. Le premier volet n'avait d'ailleurs pas été voté à sa première lecture par l'Assemblée, et avait fait l'objet d'un passage en force de la part du gouvernement le 12 mai 2009, à l'issue d'une seconde présentation de la loi aux députés, pouvant cette fois-ci compter sur la présence de la majorité UMP.

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Ces sanctions sous forme de riposte graduée prennent trois formes successives : un mail, puis un courrier d'avertissement en recommandé, et enfin, si troisième avertissement il y a, l'internaute encoure une amende pouvant aller jusqu'à 300 000 €. En plus de cela, s'il est reconnu comme  téléchargeant beaucoup, il risque alors d'éventuelles peines de prison. Introduisant aussi la responsabilité de la sécurisation de la connexion individuelle, Hadopi 2 condamne toute négligence à ce niveau, et ne dédouane pas le propriétaire de l'accès internet en cas d'utilisation frauduleuse de sa ligne. Du coup, en cas de captation d'un réseau WiFi non sécurisé par exemple, une amende de 1500 € est prévue à l'encontre de l'abonné piraté, multipliable par le nombre de récidives, et avec à la clef une possible peine de prison d'un mois.

Plus récemment, un recours au Conseil d'État a été déposé, en mai 2010, par le fournisseur d'accès à Internet French Data Network (FDN) pour non-consultation de l'Arcep dans le cadre de la promulgation de la loi. Ce recours ne semble pourtant pas avoir stoppé la mise en place des procédures prévues par Hadopi 2. (...)

(28/06/2010 14:51:36)

Coupe du monde 2010 : l'utilisation de la bande passante explose dans les entreprises

Selon une étude publiée par la société Ipswitch, spécialisée dans les systèmes de gestion de réseaux, le trafic internet aurait nettement augmenté dans les entreprise durant la Coupe du monde de football. L'utilisation de la bande passante devrait augmenter de près de 40% dans les nations participant au Mondial, et de 87% pendant les matchs. 

En Europe, le chiffre moyen d'utilisation de la bande passante devrait grimper de 40% à près de 80% pendant les matches importants. La Coupe du monde 2010, qui se déroule jusqu'au 11 juillet en Afrique du Sud, est le premier tournoi du genre à être diffusé en intégralité et en direct (streaming) sur Internet, via les sites des diffuseurs officiels (les portails de TF1 et France Télévisions). (...)

(28/06/2010 10:01:54)

Une goutte d'eau pour améliorer le haut débit dans les zones rurales

Michel Mercier, ministre en charge de l'espace rural et de l'aménagement du territoire, et Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'état chargée du développement de l'économie numérique, ont annoncé les 34 lauréats de l'appel à projets pour la couverture en haut débit des zones rurales. Ces régions, départements ou communauté de communes vont toucher un financement issu des 30 millions d'euros de l'enveloppe mise à disposition par la Feader (Fond Européen agricole pour le développement rural), soit plus ou moins 1 millions d'euros par projet sélectionné. Ces projets correspondent à une réelle problématique de couverture ou de développement de l'ADSL du fait de l'isolement géographique du territoire ou d'un éparpillement de la population trop élevé.

Parmi les lauréats, on pourra citer 3 régions aux problématiques différentes. La région Aquitaine souhaite améliorer sa couverture haut débit sur près de 16 000 lignes téléphoniques et sur 10 zones artisanales, industrielles et commerciales. La région Basse-Normandie avec le département de la Manche, pionnier dans l'installation d'infrastructures haut débit, souhaite résorber les micros zones blanches restantes sur son territoire via la technologie radio. Quant à la région Alsace, elle a pour objectif d'équiper en haut débit 11 communes géographiquement enclavées et comportant un grand nombre de zones blanches.

Téléchargez ici les 34 projets sélectionnés



La répartition des collectivités locales lauréates (Cliquez sur l'image pour l'agrandir)

Illustration : Michel Mercier, ministre en charge de l'espace rural et de l'aménagement du territoire, crédit photo D.R.


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Cet investissement - une goutte d'eau au vu des sommes qu'il faudrait mobiliser pour désenclaver l'ensemble du territoire - a pour but de susciter l'intérêt des investisseurs privés comme l'explique NKM : « Nous voulons que l'argent public ait un effet de levier maximum sur les investisseurs privés ». La secrétaire d'état a également tenu à s'exprimer sur le développement du très haut débit. Elle a rappelé que le territoire ne serait pas couvert dans son intégralité à l'horizon 2013 : « On sait que l'on n'aura pas de la fibre optique dans chaque maison d'ici 3 ans ». Une étude de la Datar estime à 25% la couverture de la population d'ici 2014 et ce en particulier dans les zones de population denses si l'état n'intervient pas plus.

15 et 30 milliards d'euros, pour couvrir le territoire


Pour mémoire, le Président de la République s'est fixé comme objectif une couverture complète du territoire en très haut débit en 2025 pour un coût de déploiement oscillant, toujours selon la Datar, entre 15 et 30 milliards d'euros, en fonction des technologies mobilisées (FTTH, équipement des sous-répartiteurs, et 4G/LTE). La part de financement public à mobiliser serait comprise entre 6 et 15 milliards d'euros selon les solutions de développement sélectionnées.
Dans l'immédiat, comme le souligne Michel Mercier, c'est-à-dire en juillet prochain, l'Etat lance un appel à projets pilotes sur le déploiement de la fibre optique qui s'adressera aux collectivités et aux opérateurs. L'objectif est de tester, pour une durée de 6 à 9 mois le récent cadre règlementaire établi par l'Arcep (Autorité de régulation des télécoms). Une mesure qui risque de ne pas plaire à l'Avicca (Association des Villes et Collectivités pour les Communications électroniques et l'Audiovisuel) qui s'oppose au projet de tarification des fourreaux France Télécom soumis par l'autorité de régulation.


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(24/06/2010 11:41:23)

Un SDK Skype pour installer la solution sur plus de périphériques

Ce SDK, qui fait parti du SkypeKit Beta Program, est aujourd'hui prêt pour les développeurs de logiciels sous Linux destinés à l'électronique grand public. « Pour les développeurs de logiciels sous Windows et Mac, le kit sera disponible dans les prochaines semaines, » a fait savoir l'entreprise sur son site Internet.« Cela fait un certain temps que Skype travaille sur le SDK, en raison notamment du nombre considérable de gadgets qui sortent en permanence et de la forte demande existant pour des versions embarquées de Skype, » a déclaré Josh Silverman, PDG de la société, lors d'une conférence à Taipei. «Chaque année, nous voyons arriver chez nous des centaines de nouveaux produits, » a-t-il expliqué. «  Et les opportunités pour les rendre Skype Friendly ne manquent pas. Il y a en a même beaucoup trop ! »  Pour pouvoir utiliser la version bêta du SDK, les développeurs doivent être sélectionnés. « Une fois seulement que leur produit a été certifié, ils pourront faire valoir qu'il est compatible Skype, » a indiqué l'entreprise.

Prêt à affronter la menace Google Voice

Le jour où Skype a annoncé la sortie de son SkypeKit, Google a mis son application Voice à la disposition de toute personne résidant sur le territoire américain, alors que jusque-là, ceux qui voulaient utiliser Google Voice devaient passer par une étape de sélection avant d'être inscrits. En concurrence directe avec Skype, Google Voice offre également la possibilité de passer des communications en voix seule ou en appels vidéo depuis un ordinateur ou d'autres appareils électroniques compatibles VoIP. Jos Silverman dit ne pas craindre ce changement de stratégie de la part de Google. « D'autres avant Google ont tenté de concurrencer Skype, sans ralentir l'impact de notre logiciel, » a-t-il déclaré. « Nous sommes restés centrés sur notre technologie de pointe, notre marque est reconnue et notre communauté est importante, »  a-t-il ajouté. «Aujourd'hui, nous sommes dix fois plus grand que nous l'étions en 2005. Fin 2009, Skype comptait 560 millions d'utilisateurs enregistrés et la plateforme attire 300 000 nouveaux utilisateurs chaque jour, » a-t-il déclaré. L'entreprise pense que les fabricants de PC livreront 100 millions d'ordinateurs avec le logiciel Skype installé l'année prochaine. Mais Josh Silverman n'a pas voulu dire combien de PC seront livrés avec Skype cette année.

 

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