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(17/06/2010 11:01:08)

France Telecom bataille toujours contre la régulation asymétrique

(Source EuroTMT) C'est devenu une habitude depuis peu, à chaque fois qu'il a l'occasion de prendre la parole en public, Stéphane Richard, le directeur général de France Télécom, remet en cause la régulation asymétrique mise en oeuvre par l'Arcep (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes) à l'encontre de l'opérateur historique. A l'entendre, cette régulation, qui s'explique par la prédominance de France Télécom sur les marchés du fixe, serait la (seule ?) responsable de tous les maux commerciaux.

Après une interview donnée au Monde, Stéphane Richard a ainsi répété ses propos devant l'assemblée générale de ses actionnaires, organisée le 9 juin dernier, le même jour que la présentation par l'Arcep de son rapport annuel, permettant ainsi de justifier l'absence des dirigeants de l'opérateur au cocktail organisé pour l'occasion.

En répétant ainsi ses attaques contre l'Arcep, Stéphane Richard espérait-il faire flancher Jean-Ludovic Silicani, le président de l'autorité de régulation des télécoms, et les membres du collège ? Si c'était le cas, c'est raté. Lors de l'interview qu'il a accordé à EuroTMT (n° 155), Jean-Ludovic Silicani a clairement défendu la régulation asymétrique et la nécessité de la maintenir en place, précisant que le poids de la régulation mise en oeuvre par l'Arcep sur les activités domestiques de France Télécom ne représentait que 0,5 % du chiffre d'affaires de l'opérateur, ce qui est loin d'être très handicapant.

Une fermeté des propos qui a d'ailleurs rassuré les concurrents de l'opérateur historique, inquiets que les attaques répétées de Stéphane Richard ne déstabilisent l'autorité de régulation. D'autant que, pour ces derniers, les difficultés commerciales de France Télécom s'expliquent par des raisons conjoncturelles dans le haut débit, l'opérateur historique ayant toujours, selon eux, la capacité d'accélérer et de retrouver des parts de marchés bien plus élevées.


Photo : Stéphane Richard, Directeur Général de France Telecom (D.R.)

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Pour autant, Stéphane Richard a au moins réussi à faire passer son message auprès d'autres oreilles plus réceptives, des critiques (off) contre l'Arcep et son supposé soutien apporté à Free se faisant entendre dans les coulisses du pouvoir. Et si l'Arcep ne semble pas fléchir, France Télécom a obtenu gain de cause auprès de l'Autorité de la Concurrence dans le dossier des fichiers croisés. Au moins partiellement.
Dans un avis publié lundi 14 juin, l'Autorité de la Concurrence a en effet autorisé l'opérateur historique à utiliser cette technique commerciale pour vendre son futur forfait quadruple-play auprès de ses abonnés mobiles et haut débit. Mais l'Autorité a encadré cette mesure, prévenant l'opérateur que les conditions dans lesquelles il mettrait en oeuvre le cross-selling pourraient aussi être qualifiées de pratiques anticoncurrentielles.

D'ailleurs, comme le note aussi l'Autorité de la Concurrence dans son avis, c'est moins le cross-selling que la remise proposée par Bouygues Télécom dans son offre quadruple-play qui explique le succès de l'opérateur mobile dans le haut débit. Au total, un client qui opterait pour l'offre de Bouygues Télécom aurait une réduction de 16 euros par rapport à un client qui prendrait un forfait mobile indépendant d'un forfait haut débit.

Un domaine dans lequel France Télécom a moins de marges de manoeuvres, étant l'opérateur historique de la boucle locale à qui les opérateurs alternatifs louent les lignes. Pour le moment, le carcan réglementaire qui délimite les capacités d'action de l'opérateur historique n'a guère été desserré. Et on peut s'attendre à ce que Stéphane Richard continue à tenir un discours critique vis-à-vis de l'Arcep.
(...)

(17/06/2010 11:08:22)

Des offres SaaS chez l'opérateur Mitel

Chez Mitel, seuls les postes téléphoniques sont en dur, le reste et donc l'essentiel c'est désormais du logiciel. Une transformation de fond opérée en deux ans à coup de partenariats majeurs avec des grands noms de l'informatique.  « Nous sommes entrés dans le secteur des éditeurs de logiciels pour agir dans un monde plus vaste, inter-opérer avec d'autres acteurs d'un monde ouvert » nous explique Lionel Hovsépian, directeur des marchés pour l'Europe chez Mitel. Cette nouvelle stratégie passe par des partenariats. Mitel est ainsi allié de Microsoft (en communications unifiées), d'IBM (à la fois sur les communications unifiées et sur Lotus Foundation), de Sun/Oracle (pour la virtualisation du poste de travail), et maintenant de VMware. (pour virtualiser non seulement les applications mais aussi le serveur d'appel).

Ce faisant, Mitel élargit considérablement sa cible et refond également sa distribution. Il continue de recruter des installateurs ou des intégrateurs télécoms. Lionel  Hovsépian cite Itac (partenaire historique d'Alcatel-Lucent), le groupement Convergence, Atelio en Alsace, CPV à la Roche-sur-Yon et dans tout l'Ouest.  Mais l'idée est aussi de prospecter des partenaires informatiques. Un deuxième grossiste pourrait être choisi dans ce but. Mitel passe déjà par Itancia pour le segment « authorized », celui d'entrée de ses revendeurs. Il compte deux autres niveaux, servis directement : Premium (où Exprimm a rejoint Spie) et Select avec 7 partenaires. 

Autre changement, Mitel passe par des opérateurs. Nombre d'entre eux offrent maintenant du SIP truncking. Et les revendeurs ont donc la possibilité de coupler des offres de SIP et des offres de pabx ou de communications unifiées. Les opérateurs vont également développer des offres d'hébergement.  L'éco système a donc intérêt à se renforcer, les revendeurs à  traiter avec les opérateurs, ces derniers à proposer non seulement « des tuyaux » mais de l'hébergement. Mitel compte déjà des partenaires opérateurs comme Acropolis, Colt, Hub Telecom Region, Verizon et veut développer ce canal. Il compte également proposer des formules en Saas d'ici la fin de l'année.

(...)

(16/06/2010 15:16:35)

Le monde de l'optique passe à la vitesse supérieure

Du 14 au 17 juin, le salon Optical Networking a été l'occasion de faire un point sur une technologie cruciale pour les opérateurs, les fournisseurs de services et les grandes entreprises, les équipements fibre optique. Pour Jia Ying Wang, ingénieur en chef chez ZTE « la croissance de trafic IP de nos clients est de plus de 100% par an, il est donc nécessaire de leur apporter des équipements qui répondent à ce besoin ». Et pour le fabricant chinois, cette réponse a un nom, la série ZXOne 8000. Elle se décline en trois produits, le 8200 capable de gérer jusqu'à 800 Gbits de flux, le 8300 d'une capacité de 1,6 Tb et enfin le 8500 qui supporte 3,2 Tb. Tous ces équipements s'adressent soit au coeur de réseaux ou à l'agrégation de réseaux métropolitains (8200 et 8300), soit au backbone (grande architecture des opérateurs pour le 8500).

Jia Ying Wang souligne que cette série répond « à des problématiques de réduction de consommation d'énergie estimée à 40%, les clients sont devenus très attentifs sur ces économies ». Intégrant l'ensemble des standards ODU 0/1/2/3 et flex, une commutation intelligente (en gérant toutes les couches du niveau transport à la commutation) pour gérer le multiplexage de plus en plus compliqué, ces différents produits s'adaptent facilement aux montées en charge du trafic.

Passer au 100 Gbit/s et après ?


Face à ces pics inéluctables, renforcés par l'expansion de la data mobile, les différents acteurs de l'optique s'interrogent sur la capacité de transmission des données. Il y a quelques années, le Gbit/s était devenu une étape obligatoire pour répondre à cette demande. Puis est arrivé le 10 Gbit/s qui s'est imposé progressivement. Aujourd'hui, la machine s'emballe comme l'a expliqué John d'Ambrosia, président du groupe de travail sur la norme 802.3ba à l'IEEE (norme en cours de développement et appartenant au groupe de normes 802.3 (Ethernet). Celle-ci spécifie la couche PHY et MAC pour des débits allant jusqu'à 40 Gbits/s sur paires torsadées ou 100 Gbits/s sur fibre optique) « quand nous avons commencé à travailler en 2007 sur le 40 et 100 Gbit/s, il n'y avait pas Facebook et ses 450 millions de personnes qui s'échangent des photos et des vidéos ».

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L'organisme travaille donc pour livrer une standardisation la plus efficace possible (fabrication des modules 4x 25 Gbit/s Ethernet plutôt que 10 x 10 Gbit/s, amélioration de la consommation électrique, augmentation des distances pour le signal en fonction du câblage supporté).

A la question est-ce que la demande est là pour cette connectivité, Jia Ying Wang reste philosophe « aujourd'hui nos clients nous demandent d'aller vers le 40 Gbit/s Ethernet, mais nous sommes prêts à les accompagner vers plus de débit ». Les autres équipementiers interrogés sur le salon partagent sensiblement ce point de vue et propose tous des produits adéquats. Ainsi Alcatel-Lucent montrait son commutateur optique PSS 1830 capable de gérer le 100 Gbit/s sur une seule longueur d'onde. Idem du côté d'Infinera qui vient de démontrer avec l'opérateur nippon NTT une transmission en 100 Gbit/s via une plate-forme DTN de l'équipementier.

John d'Ambrosia a rappelé qu'il fallait se pencher sur la question du futur avec l'arrivée de très haut débit mobile, la 4G, sans toutefois prononcer le terme Terabit/s Ethernet, que d'aucun envisage pour 2015, c'est-à-dire demain.

(...)

(16/06/2010 09:53:24)

Fibre optique, Telecom Italia accélère la cadence

(Source EuroTMT) Pour Telecom Italia, une chose est sûre, d'ici à 2018, la moitié des ménages italiens seront reliés à la fibre optique. Vendredi dernier en effet, Franco Bernabè, administrateur délégué de Telecom Italia a dévoilé les plans du colosse des télécommunications. Après avoir annoncé le mois dernier que le premier opérateur italien s'apprêtait à investir 7 milliards d'euros pour câbler les 13 villes principales de la péninsule qui représentent environ 20 % de la population d'ici à 2012, Franco Bernabè hausse la barre de deux crans. Mais sans donner aucun détail sur le plan financier, à savoir la somme que Telecom Italia entend débourser entre 2013 et 2018 pour fibrer un ménage sur deux d'ici la nouvelle date butoir.

Côté technique en revanche, le grand patron de Telecom Italia a joué la carte de la transparence. « Notre objectif est d'équiper 50 % de la population soit l'équivalent de 138 villes d'ici 2018 à une vitesse comprise entre 100 mégabit jusqu'à 1 gigabit » a confié Franco Bernabè. La première étape devrait être franchie d'ici la fin de l'année avec le câblage de 4 villes, puis neuf d'ici 2011 et enfin, treize en 2012. La deuxième phase de l'opération prévoit l'installation du réseau pour 51 villes d'ici 2015. Au total, 138 villes devraient être reliées à la fibre optique en 2018.

Une collaboration étroite entre opérateurs réclamée par l'Arcep italienne

Par ailleurs, Telecom Italia a également peaufiné un « plan spécial » pour les zones industrialisées considérées comme prioritaires, d'où l'idée d'installer le réseau en fibre optique dans ces secteurs d'ici 2015. Côté commercial enfin, l'opérateur a immédiatement demandé à l'Agcom, l'agence de régulation des télécommunications italiennes, l'autorisation pour lancer sa campagne d'abonnement dès que possible. « Sur le plan technique, la feuille de route de Telecom Italia permet à la péninsule de mettre les deux pieds dans les réseaux de nouvelle génération. Et sur le plan économique, tous les investissements sont les bienvenus » a déclaré Corrado Calabrò, le président de l'autorité de régulation.

Toutefois, le président de l'Agcom a évoqué l'impact positif pour les consommateurs, d'une collaboration étroite entre Telecom Italia et ses principaux concurrents. Le fait est que, le mois dernier, Fastweb, Wind et Vodafone avaient présenté une feuille de route commune pour installer leur réseau de fibre optique moyennant un investissement de quelques 2,5 milliards d'euros. Selon le plan industriel des trois opérateurs, 10 millions de ménages pourraient profiter de leur réseau d'ici à quatre ans. Mais, après la présentation de Telecom Italia, l'Agcom va devoir fixer les règles du jeu.

Photo : Franco Barnabé, Directeur Général de Telecom italia (D.R.)

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D'abord, la grille des tarifs pour permettre aux opérateurs de rentabiliser leurs investissements. Puis, un système de réglementation pour garantir la parité d'accès aux deux réseaux selon le principe de la concurrence. Reste le fait que l'Agcom préfère une bonne alliance entre les quatre opérateurs pour accélérer l'installation du réseau et garantir la qualité du service. Possible, répond Telecom Italia qui veut toutefois jouer les cavaliers seuls.

Face à l'intransigeance de l'opérateur, la solution envisagée par ses trois concurrents qui proposent la création d'un consortium, l'entrée de Telecom Italia qui devait prendre en charge un tiers des investissements et l'intervention de la Caisse des prêts et dépôts à hauteur d'un autre tiers, tombe à l'eau. « Pour nous, le réseau, notre réseau est une question de vie ou de mort. Notre objectif est d'être et de rester les maîtres des lieux sans arrogance aucune » a d'ailleurs souligné Franco Bernabè durant la présentation du plan sur la fibre optique.
(...)

(14/06/2010 11:21:27)

Interview : Yves de Talhouët, PDG d'HP France

Nous sommes pratiquement à la fin du premier semestre 2010, pouvez-vous nous dresser un bilan d'étape pour HP ?

Les résultats mondiaux pour le deuxième trimestre de l'exercice fiscal montrent un chiffre d'affaires de près de 32 milliards de dollars, en croissance de 13%. On remarque notamment une très bonne performance des serveurs, qui a cru de 30%, ce qui nous place en tête des vendeurs mondiaux de serveurs toutes technologies confondues. Le deuxième trimestre est dans la continuité du premier avec une croissance à deux chiffres. Cela contraste avec les résultats de l'année dernière, mais il y a eu un rebond des achats aussi bien sur le marché des particuliers, que des professionnels. En 2009, les gens ont eu très peurs et réduit leur dépense. A la fin 2009, les investissements sont revenus et ont continué au début de l'année 2010. La France est en ligne avec les résultats mondiaux. Depuis deux trimestres, la croissance a été forte sur l'ensemble des marchés résidentiels et professionnels.

Sur la partie entreprise, quel est le moteur de la croissance, les produits ou les services ?


Clairement, les équipements ont dynamisé la croissance. Pour les services, la croissance des revenus est restée stable, mais c'est normal, les contrats d'externalisation ou de maintenance s'inscrivent dans la durée.

Plusieurs analystes vous positionnent numéro un dans le domaine des serveurs au niveau mondial, est-ce pareil en France et comment expliquez-vous ces résultats ?


En France, la position est la même, les analystes nous créditent de 34 % de part de marché, avec une forte avance sur notre concurrent le plus proche. Sur les explications, on constate la montée en puissance du monde ouvert, les plateformes avec des OS ouverts, non propriétaires d'une seule marque. On remarque également l'intérêt de plus en plus important pour les infrastructures convergentes, c'est-à-dire qu'une même boîte (NDLR : Blade Matrix) comprend du CPU, du stockage, du routage. Et nous sommes les seuls à le proposer de bout en bout.

Pour la suite de l'interview, rendez-vous dans notre rubrique Entretien.

(...)

(14/06/2010 09:13:06)

Stockage, réseaux, serveurs... Dell renforce ses gammes

Pour améliorer son offre entreprise, Dell étoffe justement sa gamme de stockage issue du rachat d'EqualLogic, annonce la version 5 du firmware de ces produits, dévoile des serveurs lame et rack 2U bi sockets et ajoute des switch Juniper rebadgés à son catalogue.  Une montée en puissance progressive pour accompagner la transformation des datacenters vers le cloud.

Déjà associé à plusieurs équipementiers comme Brocade ou Blade Technologie, Dell qui a annoncé un partenariat avec Juniper en octobre dernier, a dévoilé cette semaine ses premiers produits basés sur JunOS, à savoir les core switch PowerConnect J-EX8208 et J-EX8216, un commutateur empilable, le J-EX4200, et l'appliance d'administration PowerConnect J-SRX100. Ces produits Juniper rebadgés Dell sont attendus en juillet prochain à des prix non communiqués. L'intégration de ces produits permet à Dell de proposer un choix plus large à ses clients. La société a également étoffé sa gamme issue de son partenariat avec l'équipementier de San Jose, avec l'annonce de son premier commutateur de coeur de réseau Brocade, le B-RX16 (38 500 $), et du PowerConnect 8024 (15 000 $), le premier switch 10 Gigabit Ethernet au catalogue de la compagnie texane. Deux cartes Fibre Channel 8 Gigabit, les Brocade 815 et 825 complètent le tableau. 

Dans le même temps, Dell a présenté ses baies de stockages hybrides et un nouveau firmware pour sa gamme NAS iSCSI EqualLogic. « Disponible gratuitement pour tous les clients qui bénéficie d'un contrat de support, le firmware 5.0 peut être intégré sans interruption de service »  précise Pierre Fournial, responsable de l'activité stockage chez Dell. Il suffit de procéder un contrôleur après l'autre. Cette version 5 apporte, par exemple, l'équilibrage de charge automatique entre les SSD et les disques durs rotatifs. La baie SAN hybride PS6000XVS, justement dévoilée, tire partie de cette fonctionnalité et permet aux entreprises de répartir « intelligemment » les données entre SSD et disques durs. La baie analyse en fait les données les plus souvent demandées pour les placer sur le support le plus rapide. En utilisant un algorithme très fin, le firmware peut changer les données plus fréquemment que la plupart des d'autres systèmes de gestion des ressources de stockage, nous explique Pierre Fournial. 

Illustration : baie de stockage SAN PS6000XVS, crédit Dell

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Dell proposait déjà des baies équipées de SSD, mais la série PS6000XVS permet de combiner les deux technologies (disques rotatifs à 15 000 t/m et mémoire Flash) pour permettre aux entreprises d'introduire progressivement les supports SSD. Deux modèles sont en fait proposés par Dell, le PS6000XVS d'une interface iSCSI à 1 Gigabit, et le PS6010XVS à 10 Gigabit. Disponibles début aout, ces produits seront commercialisés à partir de 50 000 $. 

Le firmware 5.0 d'EqualLogic apporte également une intégration plus étroite avec les plates-formes de virtualisation de VMware. Un client de Dell qui a été déjà testé le nouveau firmware sur ses baies EquaLogic estime que cela renforce considérablement l'efficacité. Selon Joshua Wright, DSI de la société Bomgar, ce firmware 5.0 a permis de décharger VMware de certaines fonctions clefs. Surtout, il permet la création et le clonage de machines virtuelles au sein de la baie de stockage où elles sont hébergées. Bien que ces machines virtuelles ne contiennent généralement que le système d'exploitation, Windows 2008 OS occupe une grande partie de l'espace (jusqu'à 15 Go), souligne Joshua Wright. Et lorsque l'hyperviseur VMware ESX travaille sur ces questions, il exige de grosses ressources sur les serveurs et sur le réseau. En déchargeant, VWmare de ces fonctions, les opérations se déroulent beaucoup plus rapidement et l'hyperviseur comme le réseau peuvent être utilisés pour d'autres choses. 

« Quel système est mieux optimisé pour l'exécution d'une tâche particulière? Il est évident qu'une baie de stockage va être le meilleur système pour effectuer des opérations de stockage, » avance le responsable informatique. La société Bomgar, qui emploie 145 personnes à Ridgeland dans le Mississippi, prévoit de déployer sur toutes ses baies le nouveau firmware dès qu'il est disponible. Dell a annoncé qu'il sera disponible mi-juin pour tous les clients EqualLogic. 

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Le texan a également mis à jour sa gamme de stockage d'entrée de gamme avec les baies MD3200 SAS (Serial-Attached SCSI) et MD3200i (iSCSI) qui remplacent les MD3000 et MD3000i. Elles seront également disponibles mi-juin à disponibles la semaine prochaine à partir de 11 000 $ environ. 

Terminons avec les annonces serveur et la version 3.0 de l'outil d'administration CMC. Après les lames quadri sockets, Dell commercialise la M710HD une lame demi-hauteur bi sockets Intel Xeon 5600 équipée de 18 connecteurs Dimm. En complément, la compagnie propose la M610X, une lame pleine hauteur avec des ports PCI Express pouvant accueillir des GPU pour le calcul intensif. Enfin, le serveur 2U R715 renforce la présence d'AMD chez Dell avec un système bi socket Magny-Cours doté de 18 slots Dimm. « Un bon rapport coût/prix »  précise Pierre Fournial, « d'autres systèmes AMD sont également prévus en fin d'année. »

Avec cette salve d'annonces, Dell marque au plus près ses principaux concurrents. Et grâce à ses partenariats avec Juniper et Brocade, Dell est plus en mesure de se battre à armes égales avec les grands fournisseurs de datacenters que sont Cisco et Hewlett-Packard.

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