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(11/06/2010 15:09:55)

L'iPhone 4 est-il prêt pour l'entreprise ?

Dans les mois qui viennent, Matt Morse, principal administrateur informatique de Varian Medical, un fabricant californien d'appareils médicaux et de logiciels pour les hôpitaux et les cliniques présent dans 60 pays, prévoit de vivre une valise à la main et de parcourir le monde dans le seul but de mettre en place l'utilisation de l'iPhone (et peut-être de l'iPad) dans son entreprise. Il va consacrer du temps à élaborer, pour l'iPhone, une stratégie qui s'inscrive dans l'infrastructure informatique existante et réponde aux exigences de sécurité et de budget. Il a même prévu de faire suivre cette mise en place par des tests pratiques. Et si tout va bien, l'an prochain, il commencera à déployer l'iPhone auprès de ses employés qui travaillent sur le terrain, en remplacement du BlackBerry. « Je pense que cette phase d'expérimentation et de validation du concept prendra au moins six mois, » a déclaré Matt Morse. « Il y a tellement de choses à apprécier dans une nouvelle plate-forme ! »


Lorsque Steve Jobs, le PDG d'Apple, a dévoilé l'iOS 4, anciennement iPhone OS 4.0, les PDG et les analystes techniques se sont réjouis des fonctionnalités que ce système d'exploitation apporterait au monde de l'entreprise. Il offre la possibilité de distribuer en interne des applications en mode sans fil, le multitâche, la protection des données pour les applications et le courrier électronique, la possibilité de réaliser les mises à jour des appareils mobiles, et le support du SSL VPN via des applications Juniper et Cisco, entre autres. Mais l'iOS 4 qui sera livré au grand public cet été ne suffira pas à ouvrir immédiatement les portes de l'entreprise à l'iPhone. Au contraire, ce ne sera que le début de la longue marche que le smartphone de la pomme va devoir entreprendre pour conquérir le monde professionnel. Et pour des spécialistes comme Matt Morse, « il reste encore beaucoup à faire. »

 

L'équation de la sécurité

Au cours des cinq dernières années, les salariés de Varian ont eu des BlackBerry à leur disposition pour les aider dans leur travail. En première ligne sur le terrain, aussi bien pour les ventes que pour le service, ils se sont appuyés sur le système de messagerie collaboratif Microsoft Exchange, réalisant quelques incursions dans SharePoint, Office Communicator et VoIP. Par ailleurs, grâce au logiciel propriétaire de services mobiles en ligne appelé MSO (Mobile Services Online) qu'a développé Varian, les techniciens de terrain équipés de BlackBerry peuvent se connecter en toute sécurité à leur back-office SAP. Avec MSO, ils peuvent notamment gérer les billets émis pour le service à la clientèle sans avoir à ouvrir un ordinateur portable, consulter les plannings, les ordres d'expédition, répartir les ressources, pour finalement assurer un temps de réponse « dans les 10 minutes. »

« Il y a trois ans, lorsque l'iPhone est arrivé, les cadres de Varian ont été séduits par l'interface. Et chaque année, les employés ont réclamé de plus en plus d'iPhone, » raconte Matt Morse. Avec la sortie de l'iPhone 3G, lui et son équipe ont dû officiellement assurer la prise en charge du mobile d'Apple. Aujourd'hui, chez Varian, un mobile sur trois est un iPhone. Mais aucun des techniciens travaillant sur le terrain - soit environ 1 600 dans le monde - n'est autorisé à remplacer son BlackBerry par un iPhone. Du moins, pas pour l'instant. Essentiellement parce que, pour travailler, les techniciens dépendent impérativement de MSO et celui-ci n'existe pas encore sur iPhone en raison de questions de sécurité persistantes, de fiabilité et de problèmes de gestion. « Avec EBS, le BlackBerry permet l'intégration aux systèmes de l'entreprise, et nous procure le niveau de sécurité nécessaire comme il nous permet de gérer les mobiles à distance, » explique Matt Morse. « Nous pouvons modifier nos politiques d'accès, garantir une plus grande disponibilité de service et assurer une meilleure surveillance que nous ne le pourrions avec un dispositif de type Active Sync pour l'iPhone. »

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« Mais avec ses promesses de sécurité et de fonctionnalités de gestion, iOS 4 place potentiellement l'iPhone à parité avec le BlackBerry, » estime  Matt Morse. Bien sûr, il faudra attendre la sortie de la version finale pour le savoir avec certitude. « J'ai évalué une préversion du SDK, mais ici nous ne jouons pas avec les versions bêta, » a-t-il convenu. « L'iPhone 4.0 nous offre l'occasion de démarrer une véritable expérimentation des possibilités de ce matériel. » Autre facteur qui va dans le sens de ce déploiement : Varian a utilisé MobileManager de Zenprise pour effectuer la gestion des BlackBerry, qui permet aux départements informatiques d'identifier l'utilisateur de l'appareil mobile, comment il accède au réseau, et avec quelle version de l'OS il travaille. Or MobileManager de Zenprise prend désormais en charge l'iPhone.


Avant que Matt Morse ne donne le feu vert à ses techniciens sur le terrain les autorisant à utiliser le smartphone d'Apple, il devra également généraliser l'iPhone 3GS en raison de son dispositif de cryptage, la normalisation en cours sur l'iPhone 3G ne suffisant pas aux techniciens de terrain qui ont besoin d'un niveau plus élevé de sécurité.

Objectif final : des Web Apps rapides à déployer

Cependant, la sécurité et la gestion ne sont qu'une partie de l'enjeu pour le choix de l'iPhone dans l'entreprise. Ce terminal mobile propose une plate-forme très riche en matière de développement et d'architecture de services. Et Matt Morse explique qu'il doit considérer non seulement ce que l'iPhone apporte, mais aussi « ce qu'il pourra permettre de faire à l'avenir «  (et si Apple et l'iPhone seront en mesure d'y faire face). « C'est une vraie question. »

Mais il n'hésite pas à s'emballer, par exemple, sur le potentiel de l'iPhone comme débouché pour les applications en ligne « Ce qui est très attractif avec les applications web, c'est leur possibilité de développement rapide et donc de mise à jour. Imaginez un logiciel MSO dynamique : les iPhone et les iPad deviendraient des rock stars en matière de solution, » assure-t-il. «Nous ne parlons pas seulement d'appareil mobile avec une technologie dotée d'une interface glamour, nous parlons d'un appareil qui permet aux gens de faire leur travail, de résoudre des problèmes, et pour lesquels nous pouvons constamment faire évoluer l'outil principal. »

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D'ici là, Matt Morse devra rencontrer les managers de terrain, les ingénieurs et les installateurs de son entreprise partout dans le monde pour apprécier dans quelle mesure un iPhone ou un iPad peuvent améliorer leur travail. Est-ce que la géo-localisation de l'iPhone permettra de mieux répartir les ressources? Est-ce que les réseaux sociaux mobiles seront plus efficaces ? Quelles sont les données que l'iPhone devra traiter ? Va t-il faciliter l'interaction avec le client ? «Il y a un nombre de choses étonnant à découvrir parce que les capacités de l'iPhone sont énormes,» dit-il. « Cela nous oblige aussi à réduire notre champ à des applications viables, et à ne pas nous laisser disperser, où nous ne réussirions jamais à réaliser ce déploiement. »

(...)

(11/06/2010 14:33:28)

Grâce au dégroupage, FT réaliserait 400 millions d'euros de marges indues

(Source EuroTMT) Malgré deux échecs à l'Arcep, puis devant la Commission européenne, les opérateurs alternatifs ne désespèrent pas d'obtenir gain de cause dans le dossier des tarifs du dégroupage devant le Conseil d'Etat. L'Aforst, l'association qui regroupe les concurrents de France Télécom, maintient son analyse qui aboutit à la conclusion que France Télécom réalise une marge indue de 400 millions d'euros par an au détriment des opérateurs alternatifs. 

Si le conseil d'Etat leur donnait raison, la balle serait alors dans le camp de l'Arcep qui devrait décider s'il impose ou non à France Télécom le remboursement des montants trop-perçus. Mais les opérateurs alternatifs, qui estiment que ces sommes permettent à l'opérateur historique de financer ses investissements dans la fibre optique, ne seraient pas opposés à obtenir un droit d'usage sur le nouveau réseau. 

Pour les opérateurs alternatifs, ce dossier est d'autant plus crucial qu'il considère que les surprofits réalisés par France Télécom dans le dégroupage limitent d'autant leur capacité à investir dans la fibre optique. Et la situation serait aggravée si l'Ifer (Imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux) était intégré dans le calcul des coûts de l'opérateur historique. Une telle décision pourrait coûter à SFR et Iliad environ 50 millions d'euros chacun.

Crédits photo : D.R.
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(11/06/2010 11:44:39)

HP s'associe à une filiale d'EDF pour vendre ses conteneurs

Pour déployer ses serveurs en conteneur - ses fameux Pod -, HP s'associe à EDF Optimal Solution (EOS), une filiale d'EDF. Reprécisons à cette occasion qu'il ne s'agit pas vraiment de datacenter dans un conteneur puisque les indispensables et très encombrants équipements électriques et de refroidissement sont installés à proximité des Pod posés sur une dalle de béton dans un hangar ou un garage (voir illustration). Un concurrent, APC, propose des conteneurs datacenter intégrant des générateurs et des refroidisseurs. Google, de son coté, dissémine également à travers le globe des milliers de datacenters conteneurisés conçus en interne et dépourvus de système de refroidissement.

Les principaux avantages de ces solutions sont leur coût, jusqu'à 30% moins élevé en construction qu'un centre de calcul classique, et leur rapidité de déploiement, de 4 à six mois pour mettre en route un datacenter puisqu'il n'est pas nécessaire de demander un permis de construire pour installer containers et équipements additionnels. Selon Jean-Paul Allibert, directeur général services et technologie chez HP, la législation impose une simple déclaration pour l'aménagement de ce type de constructions techniques reposant sur un parking ou une dalle en béton.

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Dans l'association  HP/EOS, les tâches sont clairement partagées. Le premier fournit les containers Pod et les équipements informatiques et réseaux et le second apporte son expertise dans les installations électriques et les systèmes de refroidissement essentiels au bon fonctionnement des Pod. Un guichet unique est mise en place dans les deux sociétés pour régler rapidement les problèmes rencontrés pas les utilisateurs. Les deux entreprises qui travaillent ensemble depuis un an déjà formalisent ici leur partenariat dans la fourniture de ressources informatiques globales. Et pour gagner du temps, HP peut fournir des containers prêts à l'emploi avec les câbles et les serveurs déjà installés.

Selon Pascal Lecoq, responsable datacenter chez HP, cette solution automatisée équivaut à un datacenter classique de 400 m2 et plusieurs dizaines d'audits sont en cours pour répondre à différents besoins en France. Installation complémentaire ou déploiement régional dans les métiers des télécoms, de l'informatique de gestion, de la simulation scientifique, du calcul financier ou pour la création d'un cloud. « Le marché des Pod est très récent, mais la croissance est devenue très forte. » Selon Jean-Paul Allibert, près d'un tiers des datacenters en France seront réaménagés ou même entièrement reconstruits pour offrir une meilleure efficience énergétique. C'est un des points mis en avant par HP et EOS pour promouvoir leur solution datacenter in the box qui permettrait de réduire d'environ 30% la facture électrique et donc la production de Co2.  « Dans un datacenter classique, plus de la moitié de l'électricité utilisée est perdue », explique Jean-Paul Alibert. « Avec nos solutions, les économies d'énergie réalisées sur 15 ans justifient la construction d'un nouveau datacenter. »

Près de 47 brevets ont été déposés par HP sur les technologies employées dans ses Pod de 6 ou 12 mètres disponibles à la vente ou à la location.  Il faut compter de 3 à 5 millions d'euros pour une installation avec 20 kms de fibre optique (600 000 € pour le petit Pod seul sans le matériel informatique).

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(10/06/2010 18:16:41)

VCS, la fabrique de convergence de Brocade

Depuis le rachat de Foundry Networks en 2008, Brocade est engagé sur le chemin de la convergence réseau. Brocade One est aujourd'hui l'appellation marketing de cette stratégie chez l'équipementier qui ambitionne de simplifier la gestion des datacenters et de baisser les coûts d'administration. « L'ensemble du réseau est votre centre de données; un réseau unique simplifié qui n'impose pas de rupture technologique », explique Régis Harault directeur de Brocade France. L'équipementier cherche en effet à transformer les équipements physiques des centres de calcul en ressources virtuelles allouées ou réallouées via l'intermédiaire d'un VAL (Virtual Access Layer) reposant sur une machine virtuelle (QoS) et sur les switchs VCS (Virtual Cluster Commutation). Selon Bruno Guiet, architecte solutions EMEA chez Brocade, la solution VAL permet de déplacer les machines virtuelles au sein du datacenter en conservant tous les attributs de la VM. Reposant sur un standard ouvert, VAL ne supportera toutefois pas avant un an ou deux la norme IEEE Edge Virtual Bridging, qui inclut l'agrégation de port Ethernet virtuel (VEPA).

Principaux avantages des VCS, un temps de latence réduit, puisque les données circulent moins au sein du datacenter et une meilleure utilisation des ports Ethernet. Il n'y aura pas de support du protocole Spanning Tree en interne mais de Trill, explique Bruno Guiet. « On a davantage affaire à un super Ethernet qu'à un Ethernet », souligne ce dernier. Ce protocole améliore le transport des trames en utilisant tous les chemins disponibles et exploite tous les ports des switchs. VCS apporte également une fonctionnalité 
baptisée insertion dynamique de service, permettant de reconfigurer automatiquement à 90% des éléments et des services en récupérant et en réinterprétant les scripts. Comme chez l'équipementier Arista, chaque switch VCS a une base de données embarquée permettant de conserver les informations sur les différents équipements du réseau. Un commutateur VCS devrait supporter jusqu'à 1000 ports Ethernet 10 Gigabits et 10 000 VM. Un cluster de switch VCS pouvant être géré comme un seul commutateur logique dans un datacenter.

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Attendue en fin d'année,  la plate-forme VCS reposera pour commencer sur trois commutateurs basés sur de nouveaux circuits ASIC et un système d'exploitation baptisé Brocade Network OS. Bâti sur un coeur Linux, ce dernier assurera la convergence entre Fibre Channel et services IP. Une architecture similaire à l'architecture de convergence de Cisco, les commutateurs Nexus animés par NX-OS. 
Uniquement compatibles avec les équipements réseaux de Brocade et de Foundry Networks déjà présents dans les datacenters, les trois commutateurs VCS comprennent un switch 2U  60 x 10G, un 1U 48 x 10G et un 1U 24 x 10G . Tous les ports fonctionnant à 
10G, précise Bruno Guiet. Les commutateurs 60 et  24 ports sont attendus au quatrième 
trimestre 2010. La version 48 ports arrivera quant à elle au premier trimestre de 2011. 

Brocade devrait également commercialiser un système de gestion des environnements Brocade One au troisième trimestre de cette année. Cette solution proposera le support d'Ethernet, de la Fibre Channel et du Data Center Bridging avec les solutions de stockage et les systèmes d'hyperviseur d'IBM, de HP, de Dell, d'EMC, de Microsoft et de VMware. Ce gestionnaire donnera une visibilité globale des VCS sur le réseau.

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(09/06/2010 16:46:55)

La fibre optique reste à la traîne en France selon le rapport 2009 de l'Arcep

Devant un parterre composé de fonctionnaires et de représentants des opérateurs télécoms, le président de l'Arcep Jean-Ludovic Silicani, qui fête sa première année à la tête de l'autorité de régulation, s'est montré particulièrement satisfait du travail accompli et déçu par certains retards notamment dans le déploiement de la fibre optique.
En un an, l'Arcep a émis 1130 avis et positions pour accompagner la régulation du marché des télécoms et la poste. «Dans un contexte de crise économique, le secteur des télécoms se porte très bien avec un chiffre d'affaires 2009 stable par rapport à 2008, 40,7 contre 40,8 milliards d'euros, et des marges brutes supérieures à la moyenne du secteur économique. Ce dont nous ne pouvons que nous féliciter ». Pas sûr que les utilisateurs l'entendent de cette oreille puisqu'au final ce sont bien eux qui paient la facture.
« Aujourd'hui le chiffre d'affaires des mobiles dépasse de peu celui des services fixes » poursuit le haut fonctionnaire, à savoir 20,4 milliards en 2009 contre 20,3 en 2008. Nouveaux modes de communication obligent, on constate également un léger recul du trafic voix, pour le mobile comme pour le fixe.

Après ces précisions d'usage, le président est entré dans le vif du sujet avec un bilan de la fibre optique et les prochaines attributions des licences 4G. Pour le très haut débit, le bilan n'est pas fameux : « Nous sommes surpris et déçus. Il y a un très fort décalage entre le nombre de foyers raccordés à la fibre optique (800.000) et le nombre de foyers abonnés (80.000). Le cycle d'investissement avait pourtant bien démarré en France avec un accompagnement législatif pour faciliter le déploiement dans les zones denses tout d'abord. La fibre optique a fait naître des attentes, mais il faut à présent atteindre un objectif de couverture afin de réduire la fracture numérique et de concurrence afin de préserver la dynamique qui a permis le développement du marché du haut débit en France. Le cap à atteindre est clair, mais aujourd'hui, les moyens ne suivent plus ».

Illustration : Jean-Ludovic Silicani, président de l'Arcep, crédit photo Didier Plowy

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Aujourd'hui avec un rapport de 1 pour 10, le taux d'abonnement français est un des plus bas d'Europe. Un retard qui s'explique, selon Jean-Ludovic Silicani, par «  le fait qu'en France le haut débit (l'ADSL) est de qualité extrêmement haute et le prix extrêmement ». Si de nouveaux usages arrivent, TV HD et stockage en ligne, la politique commerciale d'Orange (débit symétrique en option par exemple) et le manque de communication général expliquent en partie ce désamour. Le président de l'Arcep appelle donc « les opérateurs à réaliser les investissements et les opérations commerciales nécessaires pour développer la fibre optique. Et là où la fibre optique n'arrivera pas, il faut des solutions alternatives. » Seul problème, le satellite ou les réseaux mobiles, même 4G, ne remplaceront jamais une connexion fibre optique... Et les différentes expérimentations Wimax, comme en Vendée avec Altitude Télécom, n'ont pas eu beaucoup de descendants.

Pour le marché mobile, « l'année 2009 a été marquée par l'attribution d'une quatrième licence 3G à Free et l'octroi des dernières fréquences 3G à SFR et Orange pour améliorer les conditions d'accueil des MVNO. Ces dernières ont d'ailleurs rapporté 582 millions d'euros à l'État » souligne Jean-Ludovic Silicani. Aujourd'hui, l'autorité prépare activement l'attribution des fréquences 4G pour la téléphonie mobile. « Les auditions viennent de se terminer. Les projets dans la bande des 800 MHz sont arrivés à maturité, mais on note une complexité particulière à prendre en compte pour les enjeux d'aménagement du territoire ». Il n'y pas encore de consensus dans la bande des 800 MHz et 6 GHz entre les différents acteurs. Nonobstant, un appel à candidatures pour les licences 4G  sera lancé fin 2010, et les premières attributions commenceront avant l'été 2011.

 

 

 

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(09/06/2010 11:56:18)

Fort de l'union avec Tandberg, Cisco pousse son standard de la téléprésence

Le rachat de Tandberg, estimé à 3,4 milliards de dollars, s'est terminé en avril. Il a rapproché les systèmes de téléprésence de Cisco avec les produits d'entrée de gamme de Tandberg. Il s'agit aussi de l'alliance de deux grands acteurs de la collaboration vidéo, qui ont un intérêt à travailler sur l'interopérabilité de leurs solutions déjà installées en entreprise.

Dans ce domaine, Cisco espère convaincre l'industrie d'adopter le Telepresence Interoperability Protocol (TIP). Un premier produit intégrant ce standard doit être commercialisé en juillet. Le développement de TIP a été amorcé avant l'acquisition de Tandberg et devrait naturellement s'insérer au sein de Telepresence Server.

TIP est capable de restituer l'origine spatiale du son et de l'image dans un contexte multi-écran et avec plusieurs intervenants. « C'est le premier protocole qui réalise cela quel que soit le système d'un autre fournisseur choisi » déclare Charles Stucki, vice-président du groupe Technology Telepresence de Cisco et d'ajouter « TIP peut également transformer des flux multiples en un seul signal, capable de mieux travers les systèmes de sécurité, comme les firewalls ou les contrôleurs de session ».

« Il n'y a pas de standard dans l'industrie pour décrire le système multi-écran. Par exemple, dans une solution à trois écrans, qui est à gauche, à droite et au centre » souligne le responsable. Cisco apparaît donc comme le plus avancé pour faire de TIP, le standard du marché. En juillet, l'équipementier doit passer TIP en mode Open Source et en août, il devrait soumettre ce protocole à un organisme indépendant. Mais ce dernier n'est pas encore choisi. Charles Stucki n'est pas inquiet « dés que cet organisme sera trouvé, la norme TIP sera validée ».

Alliance au sein de la concurrence

Cela ne sera peut-être pas aussi simple que cela de pousser ce standard dans le monde de la vidéconférence. Le mois dernier, un groupe de fournisseurs comprenant Microsoft, Ploycom et HP, a créé un forum pour l'interopérabilité des communications unifiées (UCIF), avec comme objectif de faire travailler ensemble les différents systèmes proposés. Cisco a été invité à rejoindre ce forum et réfléchit sur l'impact d'un tel engagement.

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« L'interopérabilité est une bataille plus politique, que technologique » explique Jonathan Edwards et d'ajouter « les dysfonctionnements ne sont pas intentionnels, mais proviennent de la course à l'innovation des entreprises pour capter le marché sans se soucier de la standardisation. Il y a encore du chemin à faire. » Il espère que l'interopérabilité aboutira d'ici 4 ou 5 ans.

Produits dévoilés

Lors de la conférence à Las Vegas, Cisco a présenté plusieurs produits et logiciels. Ainsi, le MSE 8710 Telepresence Server Blade et MSE 8510 Media2 Blade, qui sont compris dans la série MSE 8000, disposent  d'une version logicielle offrant plus de capacité. Le 8710 blade, pour des réunions multi-écrans, peut supporter jusqu'à 48 sessions en simultanée. Le 8510, pour des appels simple écran, peut servir jusqu'à 60 utilisateurs en simultanée. Cisco a également fait évoluer sa gamme de Telepresence avec un produit dédié aux entreprises moyennes. Le Telepresence Commercial Express est paramétré pour servir 10 utilisateurs et coûtera aux alentours de 99 000 dollars. Enfin, l'équipementier porte une solution de téléprésence de Tandberg en haute définition pour les PC, appelée Movi, et sera étendu à Mac OS X.

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(09/06/2010 09:10:10)

300 000 compteurs smartgrid installés d'ici 2011

L'installation des compteurs électriques smartgrid ou dits "intelligents", prévue par la directive européenne de 2006, devrait coûter entre un et deux euros par mois sur dix ans à chaque consommateur, indique ErDF ce mardi 8 juin. D'ici fin 2011, 300 000 de ces compteurs, qui ont la capacité de s'adapter aux saisons et à la météo, doivent être installés au sein de l'Hexagone.

Une expérimentation a été mise en place en mars dernier dans les régions de Tours et Lyon pour installer ces nouveaux compteurs électriques prônés par une directive européenne de 2006. D'ici 2020, 80% des compteurs en France devront permettre aux foyers de consommer intelligemment. Ces appareils ont la capacité d'informer les clients sur leur consommation et de bénéficier de "gains substantiels d'économie d'énergie (de l'ordre de 10 à 15%)", précise ErDF. Selon les calculs du Parisien, la facture de cette installation devrait afficher 230 euros pour chaque foyer, "après que quelques centimes supplémentaires" aient été prélevés.

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(09/06/2010 09:10:00)

41 millions d'abonnés à la fibre dans le monde

Le nombre d'abonnés à l'Internet très haut débit par fibre optique dans le monde s'élevait, fin 2009, à 41 millions de souscripteurs, selon une estimation publiée lundi par l'Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe (Idate). Le Japon est le pays le plus connecté avec 17,1 millions d'abonnés, devant la Corée du Sud (9,2 millions) et les Etats-Unis (5,7 millions). La France n'est que 10ème du classement, avec 308.200 abonnés.

La fibre optique, qui permet des débits de connexion beaucoup plus rapide que l'ADSL, devrait concerner 52 millions d'abonnés d'ici la fin de l'année, indique l'Idate. L'institut table sur un peu plus de 300 millions de foyers raccordables en 2014, dont plus de la moitié seront localisés en Asie, et 18% en Europe de l'Ouest.

Crédit photo : Jim Barber

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(08/06/2010 10:43:26)

Dégroupage télécoms : statu quo sur les tarifs

(Source EuroTMT) France Télécom a envisagé dès le début de 2010 le relèvement de 1 € du tarif du dégroupage. Finalement, l'opérateur a maintenu inchangé pour 2010 le tarif fixé en 2009 à 9 € par ligne et par mois. La raison : les modalités d'application de l'Ifer (imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux), la taxe qui se substitue à la taxe professionnelle, sont encore incertaines et pourraient être modifiées à la suite du rapport Durieux.

Le rapport Durieux vient d'être remis à Christine Lagarde, la ministre de l'Economie. La partie du rapport qui a été rendue publique souligne les problèmes posés par l'Ifer. En attendant le choix que fera le Parlement, le statu quo prévaut. En effet, deux thèses s'opposent. D'un côté France Télécom estime pouvoir répercuter cette taxe sur ses tarifs de gros, - le coût brut de cette taxe est d'environ 400 millions d'euros par an mais le coût net est nul car l'Ifer remplace la taxe professionnelle; de l'autre côté, les concurrents de l'opérateur historique jugent que l'Ifer est à la seule charge de France Télécom.

Crédit photo D.R. (...)

(07/06/2010 16:19:58)

Cisco-Juniper, une concurrence acharnée sur les datacenters

La bataille a démarré en 1996 lors de la création de Juniper. A cette époque, Cisco régnait en maître, depuis 1984, sur le marché des routeurs pour les entreprises et pour les fournisseurs de services. Mais, avec le développement de l'Internet, les sociétés de capital-risque, ainsi que les clients mécontents de Cisco ont investi dans une start-up pour contrecarrer son hégémonie en particulier vers les ISP. La première année, Juniper a compté sur les investissements de la famille Anschutz (actionnaire majoritaire de Qwest), AT&T, Ericsson, Lucent, Nortel, Siemens/Newbridge Networks, 3Com et UUNET. IBM avait signé un accord pour développer un ASIC pour les routeurs de la jeune société, avec comme premier produit le M40.

Avec ces soutiens de poids, Juniper est devenu le plus redoutable concurrent de Cisco sur les routeurs pour les ISP. L'entreprise dispose d'une part de marché de 30% sur un marché de 8 milliards de dollars. Elle a bénéficié d'un état de grâce, en étant le chouchou des spécialistes pendant 10 ans, en proposant des produits sur mesure, combinant logiciel et circuit dédié.

C'est un élément différentiateur par rapport à Cisco. Ce dernier a été perçu comme un fournisseur de produits de classe entreprise, qui étaient déployés par les entreprises les plus exigeantes en matière de routage. La position dominante sur ce marché a provoqué une forte demande de la part des clients pour une offre alternative. L'apparition de Juniper n'a pas été négative pour Cisco. Celle-ci a été redynamisée par l'émergence d'un nouvel acteur, mais également par la récente progression d'Alcatel-Lucent, dans les activités de routeurs périphériques pour les fournisseurs de services.

Une concurrence multi-support converge vers le datacenter

Et Cisco détient toujours une part de marché importante auprès des entreprises et des fournisseurs de service de routeur, avec une clientèle fidèle. Mais les deux sociétés jouent la course en matière technologique sur le coeur et la périphérie du réseau. Aujourd'hui, cette bataille se déroule sur les multi-châssis pour les coeurs de réseaux avec d'un côté le Carrier Routing System de Cisco contre la série T de Juniper, pour la suprématie dans les capacités de 10 ou 100 Tbits. Cette guerre porte aussi sur l'aspect logiciel, d'un côté Junos et de l'autre IOS.

Juniper occupe également le terrain des datacenters d'entreprises et des environnements de cloud computing. Encouragé par son succès dans le routage, elle a dévoilé, il y a 2 ans, des commutateurs Ethernet, en essayant de devenir une alternative crédible à la position dominante de...Cisco. Juniper souhaite se faire une place sur des marchés de niches, comme les transactions financières, le calcul haute performance et d'autres environnements d'entreprises spécifiques. Sur le datacenter, les deux sociétés ont noué des partenariats stratégiques, Cisco avec EMC et Juniper avec IBM. L'enjeu, simplement sur les questions de routage, représente une opportunité de plusieurs milliards de dollars (85 milliards de dollars dans le cloud privé en 2015 selon Cisco). L'objectif est de devenir le leader sur un marché très lucratif des datacenters de prochaine génération et d'en profiter pour verrouiller l'accès à ce marché pour d'autres concurrents, comme Arista, F5 networks. Juniper devrait dévoiler prochainement son projet Stratus, qui vise à structurer et simplifier les datacenters, avec une réduction des couches réseaux. Ce projet entre directement en concurrence avec les Nexus, de Cisco, basés sur l'architecture Unified Communication System.


Illustration: Switchs Juniper

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