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(11/02/2010 12:43:16)

Orange va investir 2 milliards dans la fibre d'ici 2015

Evoquant la clarification du cadre réglementaire, Orange annonce qu'il est prêt à investir 2 milliards d'euros d'ici 2015 dans la fibre optique dans les zones très denses, telles que définies par l'Arcep (zone 1) et au-delà dans les zones les plus denses. Cette décision vient après l'annonce en 2009 du gel des investissements dans la fibre optique. L'opérateur rappelle qu'il investit déjà en France près de 3 milliards d'euros par an dans ses réseaux. Le nouveau programme ne devrait en fait pas modifier substantiellement le montant de ses investissements en France, dont une partie importante est consacrée à la modernisation et à la maintenance de son réseau et de son infrastructure de services. Orange réalise des expérimentations et des pré-déploiements depuis 2007, seul ou avec d'autres opérateurs sous l'égide de l'Arcep. Au 30 septembre dernier, Orange comptait 33 000 clients à son offre de raccordement en très haut débit, « la fibre ». Dans les zones très denses, le déploiement reprendra en Ile de France et dans les neuf agglomérations (Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Metz, Nantes, Nice et Toulouse) déjà couvertes. Ce déploiement sera étendu cette année dans de nouvelles villes telles que Cannes, Montpellier, Orléans, Rennes, Strasbourg et Toulon. Se pliant à la décision de l'Arcep, Orange présentera au mois de février une offre de mutualisation des câblages dans les immeubles et reprend ainsi sa place dans la course aux clients. Photo : câblage optique : une nouvelle génération de réseau arrive (D.R.) [[page]] Orange annonce qu'il prévoit d'investir dans les zones denses (zone 2). L'opérateur mènera une phase d'expérimentation à Chatou (78) et Oullins (69). Il annonce même un déploiement plus large dès que possible dans six villes cette année : Brest, Dijon, Le Havre, Pau, Reims et Valenciennes. Orange se déclare par ailleurs ouvert à différentes formes de co-investissement avec d'autres opérateurs dans la zone 2. Il a signé un accord avec SFR pour réaliser des tests opérationnels à Palaiseau et à Bondy en préparation d'un contrat de co-investissement. Des discussions sont en cours de finalisation pour l'étendre à Free et à une troisième ville. Cet accord peut s'ouvrir à d'autres opérateurs. L'objectif d'Orange est d'être présent dans toutes les régions métropolitaines d'ici 2012, sur environ 45 agglomérations, puis dans tous les départements métropolitains ainsi que trois départements d'outremer d'ici 2015. Pour les zones les moins denses (zone 3), Orange veut séduire les collectivités locales en parlant de partenariats. Une étape intermédiaire serait la montée en débit du réseau existant FTTC (Fiber to the curb). (...)

(11/02/2010 11:35:23)

Google va lancer son propre réseau Gigabit aux Etats-Unis

Google annonce qu'il va construire ce qu'il appelle des réseaux de test de «l'ultra haut débit » dans un petit nombre de régions des États-Unis. Le réseau en fibre optique fournira des connexions à 1 Gbit/s chez les particuliers à des prix qui seront «compétitifs», indique la société. Le service couvrira au moins 50.000 personnes et jusqu'à 500.000 personnes. De tels réseau existe déjà en Asie, au Japon notamment, pour proposer plusieurs flux vidéo haute définition. «Notre objectif est d'expérimenter de nouvelles façons de rendre l'accès à internet meilleur et plus rapide pour tous», écrivent Minnie Ingersoll et James Kelly, chefs de produit dans un blog. Après le Wifi gratuit le réseau optique Google veut aider à promouvoir la création de réseaux à ultra haut débit car ils sont nécessaires pour les services de nouvelle génération sur internet et les applications fortement consommatrices de bande passante dans des domaines comme l'éducation, la santé et le divertissement. Via ses réseaux, Google va offrir ce qu'il appelle un «accès ouvert»afin que les clients aient accès à de multiples fournisseurs de services. "Nous ne pensons pas que nous ayons toutes les réponses mais à travers ce test pilote, nous espérons apporter une contribution significative à l'objectif commun de délivrer un meilleur internet plus rapide pour tous »écrivent-ils. Les autorités locales et les particuliers peuvent être candidats jusqu'au 26 mars prochain. Google annoncera ultérieurement, les emplacements de déploiement retenus. (...)

(10/02/2010 14:53:41)

Gerard Dantec prend la présidence de l'Internet Society France

Le conseil d'administration du chapitre français de l'Internet Society (Isoc) a élu Gérard Dantec à la présidence. Ingénieur des Travaux Publics, ce dernier s'est impliqué dès l'origine dans le déploiement de l'internet pour l'information des usagers et dans mise en place des campus numériques. Depuis 2006 au sein du Ministère de l'Ecologie, de l'Energie du Développement Durable et de la Mer il occupe les fonctions de chef de projet sécurité et de responsable du pôle pilotage, équipement et nomadisme. Parallèlement, il est impliqué dans l'utilisation des technologies favorisant l'émergence de nouvelles formes de militantisme et dans les rapports entre Internet et Démocratie. Autour de lui, le bureau de l'ISOC France est constitué de deux vice-présidents, Fadhila BRAHIMI, fondatrice et dirigeante du cabinet FB-Associés, Nicolas CHAGNY, directeur associé, représentant l'agence Les Argonautes, le secrétariat général est assuré par Georges PECONTAL, responsable de la plateforme de téléchargement, Canal Jeux Vidéo. Enfin, le trésorier, David CLAVEREAU est associé/co-fondateur de l'agence internet La Netscouade. (...)

(09/02/2010 12:22:26)

Cisco fédère et optimise les datacenters distants

Cisco dévoile des solutions dédiées aux datacenters pour faciliter l'interconnexion des centres de calculs distants et optimiser les ressources dans le cadre d'une stratégie cloud computing. Les produits concernés sont les commutateurs Ethernet, Nexus 7000 et, Catalyst 6500 et 4900M. Le premier est doté d'un système d'exploitation baptisé Overlay Transport Virtualization (OTV) qui facilite l'interconnexion entre des datacenters dispersés géographiquement, en optimisant le routage des adresses MAC. OTV encapsule et crée des tunnels Ethernet par un routage infrastructure de niveau 3, réunissant ainsi les différents datacenters dispersés au sein d'une seule entité logique. Les administrateurs réseaux peuvent ainsi gérer les charges de travail des différents centres de calculs sans avoir à redéfinir ou reconfigurer leurs networks. Cet élément trouve toute son importance dans la mise en place de solution de virtualisation, telle VMotion de VMware pour répartir les charges de travail entre des centres de calculs éloignés. Si d'autres solutions d'interconnexion des datacenters existent, comme l'utilisation de la technologie Pseudowire, dans le cas d'un réseau MPLS ou de fibre optique, OTV peut alors être utilisé comme facilitateur ou accélérateur de ces interconnexions. Il sera disponible sur le Nexus 7000 en avril prochain. Cisco indique qu'il étendra cette solution sur d'autres plateformes. Le routage en version XL En parallèle de cette annonce, Cisco indique que les commutateurs Nexus 7000 10 Gigabit Ethernet intégreront une licence logicielle évolutive en fonction de la taille de la table de routage et de la capacité des contrôles d'accès. Ces modules peuvent comprendre 8 ports 10 Gigabit Ethernet ou 48 ports Gigabit Ethernet avec une licence logicielle « XL » augmentant les entrées de la table de routage de 128.000 à 1 million. Le module 48 ports Gigabit XL, sera disponible en avril, au prix de 27.000 dollars. Aucun prix n'est encore annoncé pour le module 8 ports 10 Gigabit. Les prix sont en revanche connus pour les modules 10 GBase-T des commutateurs Cisco Catalyst 6500 et 4900M. Ainsi, pour le Catalyst 6500 avec un superviseur 720, le module 16 ports GBase-T coûtera 22 500 dollars. Il permet d'étendre de 100 mètres la connexion via la paire de cuivre entre serveurs et représente une alternative moins coûteuse à la connexion fibre basée sur le module 10 Gigabit du Catalyst 6500. Pour le Catalyst 4900M, serveur au sommet des baies, Cisco déploie un module de 8 Ports 10 GBase-T pour un prix de 3.500 dollars. Il permet également d'étendre la connexion des serveurs via la paire de cuivre à 100 mètres. Ces modules seront disponibles à second trimestre 2010. Accélération et optimisation en mode virtuel Avec le développement des stratégies de cloud computing, du mode Saas (Software as a Service) et de la virtualisation, Cisco répond aux besoins d'accélération et d'optimisation des applications. Il le fait à travers deux solutions. La première déjà disponible se nomme WAAS (Wide Area Application Services) qui intègre les applications dans l'environnement Cloud ou en mode SaaS, comme Cisco WebEx par exemple. Il se charge d'automatiser certaines règles de sécurité comme le cryptage SSL et d'optimiser la délivrance du service à l'utilisateur final. De son côté, ACE (Application Control Engine), dédié à la répartition de charge, intègre un module logiciel additionnel qui permet aux utilisateurs des solutions de virtualisation de VMware d'obtenir une surveillance plus efficace des machines virtuelles à partir de la console de supervision maison vCenter. Ce logiciel est essentiellement une interface de programmation (API) qui s'intègre dans la suite de gestion d'applications de Cisco (Application Networking Manager) avec l'outil vCenter. L'objectif étant pour les utilisateurs des différentes solutions de disposer d'un tableau de bord unique pour gérer la répartition des charges des différents serveurs. Cette évolution logicielle sera disponible au mois de mars. Enfin, Cisco annonce sa volonté de créer des modules dédiés à la technologie Fibre Channel sur Ethernet (FCoE) pour le Nexus 7000 et les serveurs de stockage MDS SAN dans la seconde moitié de cette année. Actuellement cette technologie est disponible sur le commutateur 10 Gigabit Nexus 5000. (...)

(05/02/2010 12:38:05)

Très haut débit : les deux erreurs du gouvernement Fillon

( Source EuroTMT )Rendez-vous raté. Le lundi 18 janvier, le premier ministre François Fillon avait donné rendez-vous à Vélizy pour dévoiler le contenu du plan gouvernemental en matière de déploiement du très haut débit (THD) dans les zones moyennement et peu denses. Mis à part une annonce, déjà largement dévoilée le matin même dans Les Echos, d'un tarif social pour le haut débit, François Fillon n'a, en fait, rien annoncé de plus que ce que Nicolas Sarkozy avait déjà expliqué lors de la présentation du « grand emprunt national ». Comme on le savait, le fonds national pour la société numérique sera chargé de répartir les 2 milliards d'euros reçus au titre de l'aide à l'investissement dans les infrastructures pour le très haut débit. Selon Nathalie Kosciusko-Morizet, la secrétaire d'Etat à l'économie numérique, cette somme devrait amener les opérateurs à investir quelque 6 à 7 milliards d'euros dans les cinq ans dans les zones moyennement denses. Ce montant peut paraître élevé, mais il est très faible par rapport aux besoins réels. Comme le rappelle régulièrement l'Avicca, l'Association des villes et des collectivités pour les communications électroniques et l'audiovisuel, il faudrait en effet investir 30 milliards d'euros, dont dix milliards de subventions publiques pour généraliser le très haut débit fixe sur l'ensemble du territoire français. La « grande ambition » affichée par le gouvernement, qui ne cesse d'affirmer que la France doit rattraper son retard dans le très haut débit, est donc toute relative. De plus, si les réseaux à très haut débit sont appelés à devenir une infrastructure essentielle, ce que semblent considérer tous les experts, on ne peut pas dire que la stratégie mise en oeuvre par l'Etat soit la meilleure. C'est même à une accumulation d'erreurs que l'on assiste. [[page]] Première erreur : faire porter l'essentiel de l'effort sur les opérateurs et les collectivités territoriales. Les opérateurs, qui sont tous des sociétés privées cotées en bourse, ont, pour unique critère, de réaliser des investissements rentables. Ils vont donc se contenter, ce que personne ne peut leur reprocher, d'investir par eux-mêmes ou à plusieurs, dans les seules zones considérées comme rentables. Sans se priver d'encaisser au passage des subventions dont ils n'ont pas besoin puisqu'ils auraient de toute façon investi. Quant aux collectivités, elles sont prises entre deux feux. D'un côté, leurs administrés et les entreprises leur demandent d'accéder à cette infrastructure pour bénéficier des avantages de la société numérique, de l'autre côté, leurs finances sous contraintes les forcent à réduire leur dépenses. Sans oublier que ce sont les collectivités locales les moins riches, situées dans les zones « non rentables », qui auront à supporter en conséquence le plus gros effort financier. C'est la double peine pour ces dernières. Deuxième erreur : croire que les nouveaux réseaux mobiles à « très » haut débit (LTE ou Long Term Evolution) devraient permettre de couvrir les zones qui ne pourront pas être couvertes par la fibre optique et le FTTH. Or le seul critère de couverture mobile porte sur la population. Conséquence, généralement les zones blanches en haut et très haut débit fixes sont (et seront) les mêmes que les zones blanches mobiles ! On n'en sort pas. Certes, le gouvernement promet le lancement d'un satellite à très haut débit pour couvrir ces zones. Mais à quel prix pour l'abonné ? Aujourd'hui, les offres satellitaires complémentaires des accès en xDSL sont commercialisées à plus de 35 €, alors que l'abonné xDSL triple-play (dégroupé) ne paie que 29,90 €. Le risque est donc grand de voir la double fracture, territoriale et sociale, continuer à s'élargir durant la décennie qui vient. (...)

(04/02/2010 11:51:05)

Faut-il séparer infrastructures et services pour assurer l'avenir du très haut débit ?

(Source EuroTMT) Depuis 1998, pour justifier l'ouverture du marché des télécoms à la concurrence, un dogme a été imposé : la concurrence se fera par les infrastructures. Cela favorisera la création d'emplois (et la croissance économique) non seulement chez les opérateurs, mais aussi chez les équipementiers (sous-entendus européens). Comme tous les opérateurs historiques détenaient une infrastructure nationale couvrant l'ensemble des foyers et des entreprises, le cadre réglementaire mis en place obligeait ces anciens monopoles à ouvrir leurs réseaux pour faciliter le développement de la concurrence. Douze ans plus tard, en 2010, ce dogme a été largement contourné tant dans le fixe que dans le mobile. Et les effets annoncés n'ont pas été au rendez-vous. Il suffit pour s'en convaincre de constater l'état de délabrement de l'industrie high-tech européenne. Pour autant, le dogme de la concurrence par les infrastructures ne semble pas devoir être remis en cause. La Commission européenne a bien ajouté, à la caisse à outils des régulateurs nationaux, la possibilité d'organiser la séparation fonctionnelle de leur opérateur historique en séparant les « tuyaux » d'un coté et les applications transitant par ces tuyaux de l'autre, à l'image de la séparation réalisée entre la SNCF qui gère le trains et Réseau Ferré de France qui gère les voies. Mais les rares pays européens à l'avoir mise en oeuvre, l'ont réalisée pour soulager financièrement l'opérateur historique, à l'instar de la Grande-Bretagne avec BT. En fait, une grande majorité de pays ne considère pas ce remède comme devant être mis en oeuvre. Comme en France où le succès du dégroupage est considéré comme une preuve de la bonne santé du marché. Pourtant ce modèle a atteint ses limites et de nombreux arguments plaident en faveur de la séparation fonctionnelle. [[page]] La situation du haut débit en est un : si les opérateurs alternatifs couvraient, à la fin du troisième trimestre, 76% de la population, ce taux de pénétration est en grande partie à mettre au compte des investissements réalisés par les collectivités locales dans les réseaux de collecte, permettant aux opérateurs alternatifs d'accéder aux NRA (Noeuds de Raccordement d'Abonnés) de France Télécom. Autrement dit, sans les 3 milliards d'euros dépensés par les pouvoirs publics locaux, la concurrence serait dans un état embryonnaire. Deuxième problème dans le DSL : seulement deux-tiers des abonnés « dégroupables » ont accès au triple-play, l'autre tiers en étant exclu en raison d'un débit trop faible. Et ce tiers devra attendre l'arrivée du FTTH (si les réseaux en fibre optique arrivent, un jour, jusqu'à lui) pour y avoir accès, l'avis de l'Autorité de la Concurrence ayant quasiment coulé le projet de montée en débit préparé par l'Arcep. D'autre part, les scénarios de développement du très haut débit montrent aujourd'hui que la seule solution passe par une mutualisation des infrastructures. De même dans le haut débit mobile, des acteurs plaident en faveur de l'attribution de la bande 800 MHz à un seul acteur qui fournirait une offre de gros aux opérateurs mobiles. D'ailleurs de manière plus générale, dans la téléphonie mobile, l'heure est aux accords de partage d'infrastructures prouvant ainsi que la concurrence ne passe pas par la détention en propre d'un réseau, mais par les services et les contenus. Alors que le développement du très haut débit est présenté par le gouvernement comme une priorité, le cadre actuel est très insuffisant pour éviter une double fracture territoriale et sociale. Il serait donc peut-être temps d'ouvrir le dossier de la séparation fonctionnelle et d'étudier les conditions dans lesquelles elle pourrait être mise en oeuvre. (...)

(04/02/2010 15:16:18)

Google a basculé ses serveurs YouTube sur IPv6

Google vient d'activer dans la plus grande discrétion le support d'IPv6 sur Youtube, son service de streaming vidéo. C'est Hurricane Electric, un FAI californien très impliqué dans le déploiement de ce protocole, qui en a fait le constat la semaine dernière. « Le trafic IPv6 en provenance des datacenters de Google a brusquement été multiplié par 30, le 28 janvier dernier », affirme Martin Levy, directeur de la stratégie IPv6 chez ce FAI. Il ne s'agissait apparemment pas d'un simple test mais d'un véritable passage en production puisque depuis cette date, le trafic s'est maintenu au même niveau. Une migration nécessaire et annoncée dès novembre 2009 Cette montée en charge est d'autant plus spectaculaire que Google prenait déjà en charge IPv6 pour la plupart de ses services : recherche, finances, Gmail, iGoogle, Picasa, Maps ou Wave. Pour autant, il ne s'agit pas d'une surprise puisque dès novembre 2009, des ingénieurs Google avaient annoncé que l'implémentation d'IPv6 sur Youtube était une priorité et qu'elle était moins difficile et moins coûteuse qu'on pourrait le penser. Même si de nombreux FAI et opérateurs à travers le monde en restent encore à IPv4, d'aucuns déduisent que cette mise à niveau d'un des services Internet les plus consultés au monde doit être interprétée comme une preuve de la dynamique croissante d'IPv6. (...)

(03/02/2010 11:22:34)

Le marché des télécoms en 10 chiffres clefs

L'Arcep, le régulateur des télécoms a publié mardi son Observatoire sur le marché des communications électroniques en France au troisième trimestre 2009. Retour, en dix chiffres clés, sur la consommation des Français en matière de téléphonie mobile, téléphonie fixe et Internet. - 59,7 millions : c'est le nombre de cartes SIM pour mobile en service en France à la fin du 3ème trimestre 2009 (+5,8% par rapport à 2008), - 49,6 milliards de minutes : c'est le volume des appels fixe et mobile au 3ème trimestre 2009 (+1%), - 87 : c'est la moyenne de SMS envoyés par mois et par client de la téléphonie mobile. En tout cela donne 15,5 milliards de SMS envoyés rien que sur 3ème trimestre 2009, - 25 millions : ce sont les appels émis à destination des services de renseignements (-15,6%, décidément cette ouverture à la concurrence est un fiasco, couteux et générant la confusion chez le consommateur), - 15,4 millions : c'est le nombre des abonnés des réseaux mobiles 3G (+64,8% sur un an), - 1,8 million : ce sont les cartes SIM en circulation qui servent exclusivement à se connecter sur les réseaux 3G/3G+ depuis un terminal mobile de type netbook ou PC portable, l'internet mobile gagne du terrain, - 428 000 : c'est le nombre de numéros mobiles conservés lors d'une opération de portabilité lors du changement d'opérateur au 3ème trimestre 2009 (+120.000 en un an), la concurrence devient une réalité à petits pas, - 18,9 millions : c'est le nombre d'abonnements à l'Internet haut débit fixe en France(+10,2%), - 252 000 : c'est le nombre d'abonnés en France à l'Internet très haut débit (fibre optique et câble), - 8,1 millions : c'est le nombre d'abonnés à l'Internet par ADSL qui ont également la possibilité d'accéder à la télévision via leur ligne ADSL. (...)

(02/02/2010 12:35:59)

Programme très haut débit, l'Autorité de la concurrence se prononcera en mars

Ce programme "très haut débit" vise à faciliter le déploiement des réseaux en fibre optique sur l'ensemble du territoire en stimulant l'investissement au-delà des zones de forte densité (zones où les déploiements ont déjà commencé). Il est envisagé pour cela d'octroyer, au travers d'appels à projets ouverts pour chaque région, des labels assortis de dispositifs de prêts ou de garanties d'emprunt. Le programme prévoit en second lieu de soutenir les projets des collectivités locales par le biais d'un soutien financier de l'Etat. L'Autorité de la concurrence étudiera l'économie générale du plan et la pertinence, au regard du fonctionnement des marchés concernés, des modalités d'intervention publique envisagées pour favoriser le déploiement de la fibre optique, tant dans les zones rentables que dans les zones estimées non rentables. L'Autorité de la concurrence examinera "le processus de sélection envisagé pour les zones rentables afin que celui-ci s'effectue de manière objective et dans des conditions de concurrence effective.", et de façon plus générale, "s'attachera à identifier les risques éventuels sur le fonctionnement concurrentiel du marché des communications électroniques à très haut débit, notamment les possibles effets de levier dont pourraient bénéficier certains acteurs, ainsi que l'encadrement et les remèdes à apporter". Selon le régulateur des télécoms (Arcep), la France comptait à la fin septembre 2009 quelque 255.000 abonnements au très haut débit (dont 60.000 par fibre optique jusqu'au domicile, et 195.000 en fibre et par câble coaxial, tel que proposé par Numéricâble). Photo :pose de fibre optique (source France Télécom) (...)

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