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(21/01/2010 11:32:05)

La pénurie d'adresses IPv4 se profilant, le NRO sonne le tocsin

Le NRO qui chapeaute les cinq entités (Regional Internet Registries) chargées de gérer localement la distribution des adresses IP aux FAI et autres opérateurs s'inquiète de la saturation prochaine d'IPv4. On estime aujourd'hui que la totalité de ces adresses devrait être allouée dans le courant de l'année 2011. Annoncé de longue date et inéluctable, ce phénomène de saturation a été contourné par divers mécanismes qui commencent aujourd'hui à trouver leurs limites. La NRO exhorte ainsi les FAI, opérateurs, organismes gouvernementaux, entreprises et utilisateurs à mettre en oeuvre le plus vite possible le protocole IPv6, dont on sait qu'il fournit un espace d'adressage sur 128 bits au lieu de 32 bits, donc virtuellement illimité. Plus précisément, l'organisme donne des recommandations (de bon sens) à chacun des acteurs : - Les entreprises doivent accélérer le support d'IPv6 au niveau de leurs infrastructures et des services qu'ils délivrent. - Les organismes gouvernementaux doivent en faire autant et surtout encourager le déploiement d'IPv6 et l'achat d'équipements et de logiciels compatibles. - Les éditeurs et les constructeurs doivent évidemment implémenter IPv6 dans leurs produits. - Les utilisateurs doivent exiger le support d'IPv6 de la part de leur FAI ou opérateur. (...)

(18/01/2010 10:41:54)

4G, l'Arcep réfléchit à l'attribution des fréquences

Alors que la procédure d'attribution de la quatrième licence mobile 3G est désormais close (la licence est revenue à Free Mobile), l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep) se penche maintenant sur l'étape suivante, à savoir l'attribution des fréquences pour le déploiement des réseaux de quatrième génération (4G). L'Arcep a publié vendredi la synthèse de la consultation publique sur l'attribution d'autorisations dans les bandes 800 MHz et 2,6 GHz. Cette consultation a donné lieu à un total de 35 contributions (opérateurs, équipementiers, collectivités territoriales, etc.). Les réseaux 4G, appelés à remplacer à l'avenir le réseau 3G actuel, reposent sur la technologie LTE (Long Term Evolution). Celle-ci peut offrir théoriquement des débits de connexion de 100 mégabits par seconde aux téléphones mobiles. (...)

(13/01/2010 09:29:25)

Free proposera bientôt des Freebox Femtocell

Lors de l'émission Masse Critique sur France Culture, dimanche 10 janvier 2010 à 19 heures, Maxime Lombardini, directeur général de Free, a confirmé que l'opérateur allait proposer des FreeBox intégrant une antenne 3G, une technologie baptisée Femtocell. "On ne les mettra pas d'autorité dans les FreeBox, on les proposera" a souligné Maxime Lombardini. Le directeur général a également indiqué qu'il essaierait autant que possible d'utiliser les points hauts existants en France (au nombre de 50 000). Il a rappelé le coût de l'investissement prévu pour le réseau - soit 1 milliard d'euros - afin de couvrir 90% de la population, hors les 240 millions du prix de la licence. A la question sur le nombre d'antennes évalué à 13 000 pour couvrir 90% de la population, Maxime Lombardini a répondu : "Il en faut un peu moins, mais c'est l'ordre de grandeur." Photo : Maxime Lombardini, directeur général de Free (...)

(12/01/2010 14:23:55)

CES 2010 : Skype HD vise la visioconférence pour entreprise

Parmi les nouveautés dévoilées la semaine dernière au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, on compte l'annonce par Skype de l'introduction de la vidéo haute-définition dans son module d'appel VoIP. L'entreprise envisage de rendre son application compatible avec les systèmes de visioconférence professionnels et permettre ainsi aux utilisateurs de se joindre à des conférences à HD pour un coût très abordable. Des caméras avec processeur intégré L'un des secrets de ce système susceptible de générer des économies potentielles, vient du fait que les caméras vidéo utilisées intègrent des processeurs gérant l'encodage et le décodage. Cela permet aussi de ne pas rendre certaines configurations actuelles obsolètes, et dont les processeurs et les systèmes ne pourraient supporter le traitement vidéo. Pour moins de 200 dollars d'investissement (le prix annoncé pour ces caméras), les entreprises pourraient utiliser le service haute définition de Skype sans avoir à mettre à niveau leurs ordinateurs de bureau ou leurs portables. Du conferencing audio à la téléprésence Skype envisage d'étendre son service de visioconférence, actuellement disponible uniquement entre utilisateurs du logiciel Skype, et de le rendre compatible avec les systèmes des grands noms de la vidéoconférence et ceux des fournisseurs de téléprésence. Des accords d'interopérabilité pour l'audio existent déjà avec LifeSize, aujourd'hui propriété de Logitech. Ce constructeur propose une sélection de matériels audiovisuels qui couvre les besoins individuels en matière de conférence jusqu'aux installations de salles de visioconférence complètes. C'est le seul système permettant actuellement aux utilisateurs de Skype de se joindre à des conférences audio d'entreprise. « L'interopérabilité SIP avec les systèmes traditionnels est certainement un objectif à long terme", a déclaré le porte-parole de Skype. L'idée est de créer un service de passerelle Skype dialoguera via le protocole SIP avec les PABX de l'entreprise. Une fois la connexion établie, les salariés pourront donc recevoir des appels IP Skype gratuitement via le PABX de leur entreprise. Du HD à 1080p Sur Skype, la vidéo HD s'affiche en 720p, mais la dernière version encore en bêta soutiendra le 1080p. Les partenaires de Skype, tels FaceVsion et In Store Solutions, se battent pour proposer des caméras vidéo HD bon marché compatibles avec les services de l'opérateur VoIP. Elles devraient être disponibles via la boutique en ligne de Skype dès le mois de mars, à des prix atteignant à peine les 130 dollars, pour certaines. Si toutes fonctionnent selon le codec standard H.264 AVC, utilisé par de nombreux fournisseurs de vidéoconférence, cela ne suffit pas à garantir l'interopérabilité avec tous les systèmes. « L'interopérabilité avec les codecs propriétaires demande plus d'efforts et de collaboration, » a déclaré un porte-parole de In Store Solutions, en précisant que tous les ordinateurs dotés au minimum d'un processeur de 1,8 GHz seront en mesure de supporter une conversation en vidéo HD via Skype. (...)

(06/01/2010 12:13:49)

Calendrier 2010 chargé pour l'Arcep

( Source EuroTMT ) L'année qui débute s'annonce, encore, très chargée pour l'autorité de régulation même si celle-ci a réussi à boucler avant la fin de 2009 deux dossiers structurants. Elle a ainsi traité l'attribution de la quatrième licence mobile 3G et le cadre de déploiement du très haut débit en zones très denses. Durant le deuxième semestre 2009, l'Arcep a donc soumis à consultation plusieurs documents importants. Ces consultations doivent déboucher sur des décisions cette année tant pour ce qui concerne la téléphonie mobile, que pour le très haut débit et l'accès aux infrastructures de France Télécom. Sans oublier la poursuite de l'attribution des deux blocs de fréquences 3G encore disponibles, puis l'organisation de l'attribution des fréquences du dividende numérique et de la bande des 2,6 GHz. 1. Fréquences 3G restantes : Après l'attribution du lot de fréquences réservé au nouvel entrant, l'Arcep doit maintenant distribuer les deux lots restants. En annonçant fin décembre qu'Iliad obtenait la quatrième licence, l'autorité indiquait que la procédure pour les deux lots n'était pas encore connue. Selon des analystes, la solution retenue pourrait être un mélange entre des enchères et des critères d'attribution (essentiellement l'ouverture aux opérateurs mobiles virtuels MVNO). La Tribune indique aussi que le gouvernement pourrait fixer un prix de réserve de 120 millions d'euros, les trois opérateurs en place militant pour un prix plus élevé (200 millions) alors qu'Iliad veut un prix plus faible (50 millions), lui permettant alors de participer à la procédure sans alourdir significativement le coût de son entrée dans la téléphonie mobile. 2. Coûts de la téléphonie mobile : En novembre puis en décembre, l'Arcep a lancé deux importantes consultations : la première concerne son analyse de marché sur la terminaison d'appel SMS (TA SMS) et la seconde sur les coûts des opérateurs mobiles. Ces deux consultations sont complémentaires. La seconde doit lui permettre d'affiner sa connaissance des coûts des opérateurs, ce qui lui permettra de valider ses modèles déterminant les tarifs des TA mobile et SMS. Concernant le SMS, des décisions devraient être prises rapidement. Pour la TA mobile, si les opérateurs connaissent déjà l'évolution des tarifs qui s'appliqueront entre le 1er juillet et 31 décembre, l'Arcep doit donc décider comment évolueront les tarifs à partir de 2011. En sachant que la Commission européenne recommande d'utiliser un modèle de coûts incrémentaux, permettant de fixer un TA mobile autour de 1,5 centime d'euro. Photo : Jean Ludovic Silicani, président de l'autorité de régulation des télécoms (D.R.) [[page]] 3. Haut débit : Autre décision très attendue, cette fois par les collectivités locales et les opérateurs alternatifs : la définition d'un cadre par l'Arcep organisant la montée en débit de la boucle locale en cuivre de France Télécom. La mise en oeuvre de cette disposition a deux objectifs : élargir le marché du DSL aux zones qui en sont encore privées et améliorer l'offre de débit dans les zones couvertes par le DSL mais dont les débits sont inférieurs à 1 ou 2 Mbit/s. L'Arcep a donc lancé au cours du deuxième semestre une consultation publique et doit publier très rapidement ses conclusions. 4. Très haut débit : Après les zones très denses, le cadre du déploiement des réseaux optiques FTTH dans les autres zones doit maintenant être éclairci. Et dans ces zones, l'accès aux infrastructures de génie civil de France Télécom est essentiel. D'où la consultation lancée par l'Arcep fin décembre sur les conditions économiques de l'accès aux fourreaux de l'opérateur historique. Si les opérateurs alternatifs ont déjà accès à cette infrastructure, ils en contestent les tarifs. La consultation devrait donc permettre à l'autorité d'apprécier la réalité des coûts de France Télécom et de faire évoluer, si cela se révèle nécessaire, ses tarifs. (...)

(18/12/2009 10:58:55)

Probablement pas d'offres Free Mobile avant mi-2011

Après avoir été désigné par l'Arcep pour la quatrième licence de téléphonie mobile, Free doit désormais construire son réseau et ses infrastructures. Le chantier nécessitera au moins 18 mois. Les premières offres commerciales de la marque Free Mobile devraient donc apparaître vers la mi-2011. Des prix à la baisse ? Dans un communiqué publié fin octobre 2009, le groupe Iliad, maison mère de Free, avait indiqué qu'il souhaitait "répondre à la forte attente des consommateurs vis-à-vis d'offres plus simples, moins chères et plus innovantes". En interview, Xavier Niel, fondateur d'Iliad, a également évoqué son désir de diviser par deux la facture de téléphonie mobile des Français, soit une économie de 1.000 euros par an et par foyer. Pour rentabiliser les lourdes sommes investies dans la construction de son réseau, Free serait contrait de proposer des tarifs alléchants afin de recruter rapidement un maximum d'abonnés. Vers des offres de convergence Avec une base de plus de 4 millions de clients à ses offres ADSL, Free pourrait bien être tenté de proposer aux "freenautes" des abonnements incluant à la fois l'accès à Internet triple-play et la téléphonie mobile. Toutefois, ce type de démarche est mal perçu par l'Autorité de la concurrence, qui vient de lancer un avertissement à Bouygues et SFR sur leurs pratiques de "cross selling". Plus de concurrence entre les opérateurs L'arrivée d'un nouvel entrant va permettre de stimuler la concurrence entre les différents opérateurs présents sur le marché. Selon les analystes et les associations de consommateurs, le lancement d'offres agressives de la part de Free amènera ses trois autres rivaux à réviser leur grille tarifaire, à l'image de ce qui s'était produit en 2002 quand Free avait cassé le prix des abonnements ADSL à 29,99 euros par mois. De nouvelles antennes en vue C'est le côté le moins attrayant de l'arrivée d'un quatrième opérateur mobile. Free devra dans un premier temps déployer des antennes dans plusieurs grandes agglomérations françaises afin de couvrir au moins 25% de la population française. Par la suite, il pourra négocier l'accès au réseau de l'un de ses concurrents dans le cadre d'un contrat d'itinérance mobile. L'apparition de nouvelles antennes et leurs risques sanitaires devraient soulever les inquiétudes de la part des riverains et des associations. (...)

(18/12/2009 10:54:11)

Free devient le quatrième opérateur mobile

Sans surprise, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a retenu la candidature de Free Mobile, une filiale d'Iliad, en tant que quatrième opérateur mobile en France au coté de Bouygues Telecom, d'Orange et de SFR. L'autorisation d'utilisation des fréquences sera délivrée par l'Arcep à compter du 1er janvier 2010. A compter de cette date, Free Mobile s'engage "à ouvrir commercialement son réseau mobile au plus tard deux ans après la délivrance de l'autorisation, soit en 2012. Autre engagement de la part du nouvel opérateur, il devra couvrir au moins 90% de la population par son réseau 3G dans les huit ans. Comme les trois autres opérateurs mobiles, Free Mobile devra ouvrir son réseau à des opérateurs mobiles virtuels (MVNO). Selon l'Arcep, Free Mobile "envisage de proposer au consommateur des offres claires et innovantes à des tarifs compétitifs de nature notamment à faciliter l'accès à l'Internet mobile". Un nouvel appel à candidatures concernant le reliquat de la bande passante 2,1 GHz sera lancé au cours du premier semestre 2010. Et au second, ce seront des "procédures d'attribution des bandes 800 MHz et 2,6 GHz permettant le déploiement des réseaux mobiles de nouvelle génération à très haut débit". (...)

(17/12/2009 14:51:56)

Les opérateurs traquent les pratiques des internautes

( Source EuroTMT ) Derniers acronymes à la mode chez les opérateurs télécoms, les équipementiers et autres instituts de mesure d'audience : KPI (key performance indicator) et DPI (deep packet inspection). Dans un contexte de fragmentation de l'audience, d'usage exponentiel d'internet par des centaines de millions d'individus et d'irruption de l'audiovisuel dans les réseaux IP, il devient particulièrement intéressant de mesurer précisément les pratiques des internautes et autres utilisateurs de smartphones ou de clés 3G. De nombreux opérateurs télécoms procèdent actuellement à des tests de sondes capables de mesurer le trafic, les URL visitées, les sites consultés, les pages regardées, la durée de ces consultations, les bannières publicitaires visitées, les mots les plus consultés sur les moteurs de recherche et le terminal utilisé. Ces données, outre les publicitaires, intéressent au plus haut point les opérateurs, de plus en plus soucieux de monétiser l'audience utilisant leurs infrastructures, aussi bien fixes que mobiles. Comme internet et le mobile deviennent des vecteurs majeurs pour la publicité, la mise au point d'outils précis est stratégique. Ces sondes permettent également de localiser les internautes. Elles ouvrent alors de nouvelles perspectives en matière de services contextualisés, de type gestion de la présence, géolocalisation, etc. Au plan industriel, les équipementiers télécoms ne s'y trompent pas. Une partie de la stratégie d'Alcatel-Lucent s'appuie ainsi sur le concept d'application enabler, autrement dit la possibilité de remonter à l'opérateur des informations issues de son réseau afin qu'il affine ou d'offre de nouveaux services. [[page]] Ericsson avait ainsi acquis NetSpira Networks, une société spécialisée dans la mesure du trafic de données cellulaires utilisant le GPRS, en 2005. Parmi les autres sociétés à intervenir sur ce segment, citons Nokia Siemens Network (NSM) ainsi qu'une kyrielle de sociétés spécialisées (Allot, Sanvine, I Poque, Arbor Networks, Quosmos). Autre catégorie d'acteurs incontournables, les instituts de mesure d'audience en charge du traitement de ces données, essentiellement M:Metrics (propriété de comScore), GfK (par ailleurs actionnaire de Quosmos) et son département spécialisé GFK M2 et, en ce qui concerne la France, l'inévitable Médiamétrie finalement retenu (associé à Nielsen) par les opérateurs tricolores pour la mesure de l'audience de l'internet mobile. Un contexte dans lequel l'outil de mesure passive de Médiamétrie ne serait pas le plus performant du marché, même si la firme a su se rendre incontournable compte tenu des particularités de l'écosystème franco-français de la mesure d'audience. Pour le reste, force est de constater que la plupart des programmes de déploiement ont pris beaucoup de retard en Europe. « C'est difficile de mettre tout le monde d'accord et l'implémentation de tels systèmes, compte tenu de la volumétrie colossale d'informations à gérer, s'avère parfois plus complexe que prévu » reconnaît un acteur du marché. Des déploiements significatifs chez des opérateurs cellulaires seraient toutefois en cours en Scandinavie ainsi qu'en Turquie. A noter enfin que ce type de solutions est beaucoup plus facile à déployer dans les réseaux cellulaires puisqu'elle s'implémente au niveau des passerelles GPRS, autrement dit dans le coeur de réseau, que dans les réseaux fixes qui nécessitent d'équiper chaque D-SLAM. (...)

(16/12/2009 10:05:20)

Le projet très haut débit du gouvernement manque de cohérence

( Source EuroTMT ) Comme le proposait la Commission pour le grand emprunt, Nicolas Sarkozy a confirmé, lundi 14 décembre, qu'une partie des 35 milliards d'euros serait consacrée à l'économie numérique. Sur les 4,5 milliards réservés à ce dossier, deux milliards seront utilisés pour financer le déploiement des réseaux à très haut débit. Un premier pas qui va très certainement satisfaire l'ensemble des acteurs (opérateurs, collectivités locales, Arcep...), mais qui souligne la politique brouillonne du gouvernement en la matière. Il y a un plus d'un an, Eric Besson, alors secrétaire d'Etat à l'économie numérique, présentait son plan « France Numérique 2012 ». Ce plan affirmait bien la nécessité de doter le pays d'infrastructures télécoms modernes, mais il ne donnait comme objectif qu'un vague droit à l'accès au haut débit, et encore réduit au débit ridicule de 512 Kbit/s alors que la plupart des autres grands pays européens ont fixé un plancher à 1 voire 2 Mbit/s. Nouvel objectif, couvrir 70% de la population Surtout, pas un centime n'était mis sur la table : les caisses de l'Etat, expliquait-on alors, étaient vides. Un an plus tard, le président de la République remet donc le dossier à plat. Le nouvel objectif fixé est maintenant de couvrir 70 % de la population en très haut débit dans un délai de 10 ans. Pour ce faire, le gouvernement va créer un fonds national pour la société numérique qui aura la charge de répartir les 2 milliards réservés aux réseaux. Un montant qui devrait venir compléter le financement dans les zones moyennement et peu denses définies par l'Arcep. La zone dite très dense pouvant être couverte par les opérateurs privés, la rentabilité des investissements y étant, a priori, assurée. Les modalités de versement de cette aide devraient, surtout, ravir les opérateurs alternatifs. [[page]] Ce montant de 2 milliards devra « favoriser un investissement mutualisé entre les acteurs ». C'est exactement ce que proposent de faire SFR et Iliad dans la zone moyennement dense : mutualiser l'infrastructure pour accélérer le déploiement des réseaux. Une offre jusqu'à présent rejetée par France Télécom qui est le seul opérateur à disposer des infrastructures nécessaires même si elles sont certes ouvertes aux concurrents. Ce fonds va aussi aider le financement des collectivités locales qui souhaitent investir dans les réseaux à très haut débit. Le Parlement vient d'ailleurs de voter la loi sur l'aménagement du numérique qui crée un fonds de péréquation, dont le financement pourrait venir du grand emprunt. Le volet numérique du grand emprunt prévoit aussi la mise en service d'un satellite permettant de couvrir en très haut débit 750 000 foyers en zone rurale. Ou est la cohérence ? Si cet ensemble de mesures propose une réelle incitation à l'investissement dans le très haut débit, il reste toutefois au gouvernement à donner une cohérence à l'ensemble de sa politique. En attendant que l'ensemble de ces réseaux soient opérationnels, de nombreux acteurs déplorent la faiblesse du réseau DSL, qui ne permet pas d'offrir les services et les contenus comme le triple play déjà disponibles dans les zones denses. L'Arcep a lancé une consultation sur la problématique de la montée en débit, qui permettrait d'améliorer significativement la situation. Mais il faudra investir. Et il ne faudrait pas que la nouvelle priorité accordée au très haut débit ne vienne détourner les moyens disponibles pour le haut débit, qui pour tous les spécialistes, constitue une étape nécessaire avant de passer au très haut débit. (...)

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