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(25/11/2009 11:27:00)
Très haut débit, Numéricâble a la meilleure main selon Motorola
( Source EuroTMT ) Lors du DigiWorld Summit, événement sur les télécoms organisé par l'institut IDATE, et qui s'est tenu à Montpellier, les 18 et 19 novembre, il a été beaucoup question de la fibre optique. Pour la plupart des protagonistes, l'avenir de cette technologie dépend du modèle économique qu'elle saura générer. Et aujourd'hui les questions sont plus nombreuses que les réponses. Chez l'américain Motorola, en tout cas, on ne doute pas de l'avenir radieux de la fibre optique. Même si le chiffre d'affaires de la division en charge de cette activité a été durement touché par la conjoncture (- 15 % au troisième trimestre 2009 à 2 milliards de dollars), Floyd Wagoner, directeur global marketing et responsable de l'entité Home & Networks Mobility, est plutôt confiant : « C'est un marché qui a énormément de potentiel notamment avec le développement de l'IPTV qui va réclamer beaucoup de débit. On le constate au Japon, en Corée du Sud et à Hong Kong. Les Etats-Unis et l'Europe suivent aussi le mouvement. » Un cadre réglementaire trop flou pour les investisseurs Interrogé sur les raisons du retard pris par l'Europe à s'équiper, Floyd Wagoner estime qu'il s'agit avant tout d'un problème réglementaire : « Jusqu'à présent, la réglementation était floue mais cela s'arrange comme en France. Et je pense que ça va donner confiance aux opérateurs qui vont pouvoir investir. Par ailleurs, en Europe, vous avez un réseau ADSL très performant qui suffisait pour les services jusqu'alors proposés. Mais avec les nouveaux services, il va falloir beaucoup plus de débit et donc passer à la fibre optique. De toute façon, c'est l'évolution naturelle de l'ADSL comme la 3G l'est pour la téléphonie mobile. » La technologie proposée par Motorola repose sur le FTTP, (le Fiber To The Premises ou Fibre jusqu'au site), un ensemble d'infrastructures qui intègre le FTTO (jusqu'au bureau) et le FTTH (jusqu'à la maison). Pour le FTTH, domaine en proie à d'énormes enjeux en France, Motorola a fait le choix du GPON, beaucoup moins cher à déployer, selon lui, que le point-à-point. « Le GPON, c'est plus flexible et beaucoup moins coûteux. C'est ce que recherchent les opérateurs aujourd'hui. » Une concurrence asiatique toujours plus rude Néanmoins, s'il veut bien faire du prosélytisme pour le GPON, Floyd Wagoner, par prudence, refuse de se prononcer sur le conflit qui oppose France Télécom (partisan du GPON) à Free (porte-drapeau du point-à-point). Par ailleurs, s'il reconnaît que la concurrence avec les équipementiers asiatiques et européens est rude, le représentant de Motorola se sent suffisamment armé pour l'affronter: « Nous avons une véritable expertise grâce à notre contrat avec l'opérateur américain Verizon pour qui nous avons commencé les premiers déploiements aux Etats-Unis dès 2004/2005. Nous allons capitaliser sur cette expérience. Aujourd'hui dans le monde, nous avons installé plus d'un million de terminaux de réseaux optiques FTTH. » Quant au dumping financier de certains constructeurs, Floyd Wagoner assure que « [ses] prix sont suffisamment concurrentiels pour pouvoir affronter les équipementiers chinois ». Mais si Motorola est convaincu que la fibre va se déployer à grande échelle, il ne compte pas pour autant délaisser un autre marché encore très actif surtout aux Etats-Unis : le câble. « Les câblo-opérateurs ont cinq à dix ans d'avenir devant eux voire plus. Ce sont aujourd'hui les seuls à apporter du très haut débit à un grand nombre d'abonnés et comme nous leur permettons de moderniser leurs réseaux, ils vont être encore plus performants » explique Floyd Wagoner. Un sentiment partagé par Jacques Rames, Président de Motorola France quand on l'interroge sur son client hexagonal, Numéricâble. « Numéricâble a deux atouts importants : il est présent dans presque toute la France et il peut fournir dès aujourd'hui des services à très haut débit. Je pense qu'en France, la compétition du très haut débit va se jouer entre Numéricâble et les autres opérateurs plutôt qu'entre Free, Orange et SFR. » (...)
(23/11/2009 14:49:45)Licence 3G, fibre optique et obligation de couverture, l'Arcep fait le point sur 3 dossiers clefs
( Source EuroTMT ) En marge du DigiWorld Summit de Montpellier organisé par l'Idate, Jean-Ludovic Silicani, le président de l'Arcep, a apporté quelques précisions sur les trois principaux dossiers que l'autorité de régulation va devoir traiter d'ici la fin de l'année. Le président de l'Arcep a ainsi regretté qu'il n'y ait pas eu d'autre candidat qu'Iliad, preuve selon lui « que le prix de la licence n'était pas bradé comme ont pu le dire certains ». Autre dossier qui devrait être réglé en janvier : la fibre optique. « Il y a pu avoir des divergences, mais aujourd'hui tous les opérateurs se sont rangés derrière nos recommandations » a précisé Jean-Ludovic Silicani. Le troisième dossier risque en revanche d'être moins consensuel : il s'agit des obligations de couverture 3G, les trois opérateurs français s'étant déjà fait rappeler à l'ordre car ils ne respectaient pas leurs obligations. « Avant la fin 2009, nous allons publier notre rapport sur le sujet. Si les opérateurs n'ont toujours pas respecté leurs engagements, nous leur imposerons un nouveau calendrier de déploiement et nous pourrons aller jusqu'à leur imposer des sanctions financières comme la loi LME nous y autorise » a précisé le régulateur. (...)
(16/11/2009 11:13:04)Huawei revient sur le marché français des entreprises
En cédant il y a trois ses parts dans H3C, la co-entreprise qu'il avait fondée avec 3Com, Huawei était sorti par la même occasion du marché des entreprises. L'équipementier chinois s'était alors recentré sur les acteurs des télécoms. Il fait aujourd'hui son retour auprès des TPE, des PME et des grands comptes, avec une nouvelle gamme de commutateurs qui leur est dédiée. En France, seront proposés deux commutateurs pour les TPE, un commutateur conçu pour les besoins des PME et une troisième offre pour ceux des grands comptes. D'ici la fin de l'année, cette gamme de produits Huawei sera complétée par des solutions de stockage (traditionnelles et flash). La reprise par 3Com des parts de Huawei dans H3C lui avait permis de bénéficier d'une base solide en Chine, pour concevoir et développer ses produits... et finalement devenir assez alléchant pour que HP le rachète. (...)
(03/11/2009 14:18:03)Réseau FTTH entreprises dans les Yvelines
( Source EuroTMT ) Le conseil général des Yvelines (78) devrait voter la création d'une nouvelle délégation de service public pour déployer un réseau FTTH départemental. Mais à la différence du projet de raccordement en très haut débit des Hauts-de-Seine, celui du 78 ne concerne que le raccordement des 2500 entreprises installées dans le département, pour un coût de 34 millions d'euros financés à moins de 60 % par les aides publiques. « Les Yvelines comptent 260 communes à 60 % rurales » explique Gilles Crespin, le conseiller spécial du président du conseil général pour le très haut débit, afin de justifier la non couverture des foyers, tout en reconnaissant qu'aucun acteur privé ne le fera. Selon lui, un tel projet coûterait au moins 600 millions d'euros, dépassant largement les moyens financiers des Yvelines. (...)
(03/11/2009 11:41:10)Mediaset court-circuite les opérateurs télécoms
( Source EuroTMT ) Pour Mediaset, la télévision payante est l'avenir. Ce groupe de télévision hertzienne, possédé par Fininvest est contrôlé par la famille de Silvio Berlusconi. Il est en concurrence avec la RAI et diffuse Canale 5, Italia 1 et Retequattro. Estimant que la publicité ne paie plus assez bien, notamment en période de crise, Mediaset revoit ses stratégies. Partant par ailleurs du principe que le futur de la télévision payante passe automatiquement par internet, le groupe Berlusconi s'est interrogé sur la façon de diffuser les programmes de sa chaîne Premium sans utiliser les services d'IPTV, non seulement ceux de Telecom Italia mais aussi de Fastweb ou de Wind. Dans le passé d'ailleurs, les opérateurs ont souvent frappé à la porte du Cavaliere, parfois même tous ensemble puisqu'ils ont compris que l'IPTV vaut bien une bonne alliance. Peine perdue, Mediaset préférait faire sa cuisine toute seule. Pourtant, en conjuguant son expérience dans le marketing et un réseau haut débit de bonne qualité et surtout garanti ce qui est le cas de Telecom Italia, Mediaset aurait doublé ses chances. Mais l'idée de devoir reverser une part de ses rentrées même sous forme de « loyer » à un opérateur et surtout, d'en dépendre d'un point de vu technique, ne plait pas à Mediaset qui préfère marcher en solitaire. L'opération rebaptisée « Cube » a commencé en juillet 2009 lorsque la direction du groupe Berlusconi a contacté quelques cabinets de consultants spécialisés dans les stratégies ciblées. Objectif de cette démarche : concocter une plate-forme ouverte, flexible et « implémentable », permettant de diffuser les programme de la chaîne Premium sur un poste de télévision et aussi sur PC. Adapter la qualité au débit de l'abonné La plate-forme du groupe analysera le type de connexion de chaque abonné, qui devra être enregistré au préalable, puis diffusera en streaming. Du coup, la qualité et la vitesse de la diffusion du programme demandé par l'abonné dépendront de sa connexion internet. Pour visionner les programmes, les abonnés devront être équipés d'un décodeur spécial. Conçu par Accenture, cet appareil sera relié d'un coté au réseau téléphonique via le haut débit et de l'autre au poste de télévision. Il permettra de passer d'une chaîne à l'autre moyennant l'utilisation d'une télécommande semblable en tout point à la souris d'un PC. Dans cette opération, la feuille de route de Mediaset comporte plusieurs étapes. D'abord, le lancement de la Web Tv d'ici la fin du mois de décembre. Les abonnés pourront choisir les chaînes Premium ainsi qu'une sélection des programmes à la demande. En ce qui concerne le basculement total de la chaîne Premium sur la Toile en revanche, l'aventure commencera en mars 2010, mais seulement pour les abonnés qui ont déjà une carte rechargeable pour la télévision numérique payante. Ils pourront avoir accès à une offre double. D'abord, à un service de télévision de rattrapage proposant les programmes diffusées durant les dernières vingt quatre heures pour éviter de pénaliser l'offre sur le numérique. Puis, des programmes gratuits de base et un catalogue de films vidéo à la carte. Ensuite, en novembre 2010, la Web TV de Mediaset sera diffusée sur la télévision via le haut débit. A différence des IPTV des opérateurs télécoms, les utilisateurs devront seulement s'offrir un décodeur de marque Mediaset, ce qui leur permettra d'éviter les multiples abonnements. (...)
(26/10/2009 11:39:59)4ème licence mobile, une vraie catastrophe pour Bouygues Telecom
( Source EuroTMT ) Malgré un premier échec au printemps devant le Conseil d'État, le groupe de BTP et de communication a relancé une nouvelle procédure devant la même instance pour contester l'ensemble des avantages dont bénéficierait le futur nouvel entrant. Si l'argumentation du propriétaire du troisième opérateur mobile tricolore peut faire sourire, tant elle paraît dérisoire, sa démarche est à prendre, toutefois, très au sérieux. Car pour Bouygues, la question de l'entrée ou non d'un quatrième acteur sur le marché de la téléphonie mobile est vitale. Privilégiant la rentabilité financière de sa filiale mobile (devenue une véritable vache à lait pour l'ensemble du groupe), Bouygues a longtemps hésité sur sa stratégie dans les télécoms, conduisant les analystes à s'interroger sur une vente de Bouygues Telecom. Une option qu'il ne semble pas avoir totalement refermée. Des sources gouvernementales affirment que le groupe aurait consulté, avant l'été, des ministres sur un scénario de rapprochement avec Iliad. Dans le même temps, le groupe a décidé de repartir à l'offensive dans les télécoms, ce qui s'est concrétisé par le lancement de l'offre quadruple-play Idéo, plutôt bien accueillie. Et pour de nombreux analystes, cette offre peut constituer une véritable planche de survie pour l'opérateur. Ainsi, une récente étude du cabinet d'analyse financière américain Raymond James consacrée au marché français estime qu'Idéo peut permettre à Bouygues Telecom d'accroître à la fois sa part de marché dans le haut débit fixe, mais aussi dans la téléphonie mobile. Une guerre des prix dangereuse pour BT Dans le fixe, Bouygues Telecom pourrait ainsi avoir capté 400 000 à 450 000 abonnés haut débit en 2010 et atteindre une part de marché de 5 % en 2012 soit un million de clients. Or selon l'étude du cabinet Raymond James, la migration des clients Bouygues Telecom vers Idéo est un bon coup financier pour l'opérateur : la marge brute s'élève à 33 € par mois pour les clients Idéo contre 28 € par mois par abonné mobile. De plus, le risque de voir ses deux principaux concurrents mobiles, SFR et Orange, lancer des offres similaires à Idéo est faible. Compte tenu de leur base cliente à la fois en mobile et en haut débit, ils prendraient le risque de voir la marge brute par abonné diminuer, un client GSM et haut débit (avec deux contrats distincts) rapportant 44 € par mois. Potentiellement, Idéo pourrait donc permettre au groupe Bouygues d'améliorer de plus d'un milliard d'euros la valorisation de son activité télécoms ! Un beau scénario qui se produirait, surtout, s'il n'y a pas de quatrième acteur, où que les conditions d'entrée sur le marché soient telles qu'il oblige le nouvel entrant à limiter la guerre tarifaire qu'il pourrait provoquer. Selon le cabinet Raymond James, un quatrième acteur, dans un scénario à l'anglaise, pourrait provoquer un véritable choc sur le marché. Dans ce cas, le quatrième acteur détiendrait à terme (d'ici à 2020) 12 % du marché mobile, conduisant à une baisse du revenu moyen par abonné à 28 € (contre 35,5 € actuellement au deuxième trimestre 2009) et à une baisse de 5 à 6 points du taux de marge d'Ebitda. L'impact sur la valorisation des trois acteurs serait négatif de 30 à 35 % (soit une baisse de 3,5 € par action Bouygues). C'est ce scénario noir que le groupe semble vouloir éviter. Par tous les moyens. (...)
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