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(05/01/2009 16:56:03)
Jean-Claude Mallet, énarque et agrégé de lettre, à la tête de l'Arcep
Jean-Claude Mallet préside aux destinées de l'Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes) depuis le 4 janvier. Il succède à Paul Champsaur arrivé au terme de son mandat non renouvelable de six ans. Nommé par décret du président de la République, Jean-Claude Mallet, 53 ans, a fait l'essentiel de sa carrière de haut fonctionnaire au ministère de la Défense où il a occupé différents postes clés depuis 1992. Ni son parcours professionnel ni sa formation ne paraissent prédisposer cet énarque agrégé de lettres modernes à la direction d'une Autorité en charge de dossiers techniques et de stimuler la concurrence au profit des citoyens abonnés. Didier Lombard, président d'Orange (ex-France telecom) se réjouit d'ailleurs de cette nomination. Selon le Canard enchaîné, il a "expliqué qu'il fondait de grands espoirs sur la prochaine nomination d'un "régulateur plus amical" (...) [un] patriote, plus soucieux de soutenir les champions nationaux que de doper la concurrence" avant d'ajouter que "la 4ème licence de téléphone mobile, c'est enterré". Fondée ou non, la réputation de Jean-Claude Mallet tranche nettement avec celle de son prédécesseur, Paul Champsaur, qui était considéré comme favorable aux positions défendues par Iliad/Free tant sur la quatrième licence de téléphonie mobile que sur la fibre optique. Iliad/Free est le fournisseur d'accès à qui l'on doit la mise en place des conditions d'une véritable concurrence sur l'accès Internet. Détenteur de la seule licence Wimax d'envergure nationale et demandeur d'une licence de téléphonie mobile, Free est aussi très actif sur le front de la fibre optique. Il prône l'accès "multifibre" chez les utilisateurs afin de créer un contexte favorable à la pluralité des choix. A l'inverse, Orange défend le "monofibre" et joue la montre depuis plusieurs mois. On connaîtra sans ambiguïté la position de Jean-Claude Mallet d'ici quelques mois, lorsqu'il aura bouclé les dossiers de la quatrième licence mobile et de la fibre optique. (...)
(24/12/2008 11:19:47)Deux des trois câbles sous-marins rompus réparés avant la fin de la semaine
Le trafic Internet entre l'Europe, le Moyen-Orient et l'Asie devrait retrouver une situation normale avant la fin de la semaine, avec la réparation de deux des trois câbles sous-marins qui ont été rompus la semaine dernière. Selon Reliance Globalcom, propriétaire de FEA (Flag Europ Asia), une des liaisons affectées, la remise en service devrait avoir lieu le 27 décembre. Le fournisseur de services indique que d'ici là, ses clients n'auront été que modérément affectés par les incidents grâce à un re-routage du trafic. Seule conséquence, selon Reliance Globalcom, le temps de latence a fortement augmenté, passant de 37 ms entre la France et l'Inde, à 250 ms.De son côté, France Télécom table sur une réparation du câble Sea Me We 4 pour demain soir. La cause de cette rupture de câbles reste encore incertaine mais il semblerait que l'hypothèse d'un tremblement de terre sous-marin soit finalement exclue, ce qui privilégierait le scénario d'un accrochage par l'ancre ou le filet de pêche d'un bateau. (...)
(17/12/2008 17:30:26)Orange regroupe ses activités pro au sein de l'entité e-lob
« Leader », « international » et « convergence » étaient les trois mots clés d'une conférence de presse tenue mercredi matin par Orange-France Telecom : l'opérateur a en effet profité de l'annonce d'une nouvelle organisation interne - la création de l'entité e-lob (Enterprise line of business) - pour marteler ses arguments et paraître beaucoup plus imposant qu'un BT ou un Verizon. A en croire la vulgate des communicants de France Telecom, « e-lob est la nouvelle force motrice du déploiement de la stratégie de convergence du groupe dans les activités B2B des pays Orange ». Concrètement, cela signifie que la marque Orange Business Services lancée le 1er juin 2006 chapeautera toutes les activités du groupe dans le monde auprès de toutes les entreprises, de la TPE à la multinationale. Ou, pour reprendre les propos de Jacques Demaël, vice-président exécutif e-lob, « de la boucherie Sanzot à Coca-Cola ». Pour Orange, il s'agit de capitaliser sur sa marque et sa présence à l'étranger. L'opérateur a ainsi fourni une avalanche de chiffres pour illustrer sa position de leader sur le marché professionnel : son offre pro représente plus de 30% des revenus du groupe (soit quelque 16 Md€, avec une croissance de plus de 2% et une marge opérationnelle brute de plus de 3%), plus de 30 000 collaborateurs répartis dans 166 pays, 340 000 téléphones IP gérés par Orange, 850 000 utilisateurs de Business Everywhere, des réseaux mobiles dans 27 pays, une place de numéro un en France, en Pologne, en Roumanie, en Slovaquie... Orange veut faire passer ses clients pro au « real-time business » Barbara Dalibard, directrice exécutive d'Orange Business Services (OBS), et Jacques Demaël expliquent vouloir continuer la transformation d'OBS, pour passer « d'un simple fournisseur de réseau à un opérateur de communication intégré », avec l'idée de « IP-transformer » les clients dans le même temps, pour les amener vers du « real-time business ». Dans cette évolution en « trois vagues », la première phase, qui représente les services classiques de connectivité, compte pour environ 70% du chiffre d'affaires. La deuxième phase (environ 20% du CA), implique d'amener les entreprises à utiliser les services de voix sur IP, d'IP Centrex (PBX hébergé), de convergence mobile/VoIP (offre Unik)... Enfin, la 3e phase vise à fournir une infrastructure adaptée à des processus et des applications en ligne (en mode Saas) s'appuyant sur des offres de convergence : communication unifiée, click-to-call, M2M, hébergement d'applications, courriels sur les mobiles... Dans tous les cas, si Orange s'affirme en opérateur d'infrastructure et confirme sa volonté de proposer de plus en plus de services logiciels et matériels avec ses offres (des suites de sécurité jusqu'aux PC) afin de répondre à la demande de ses clients, l'opérateur dit n'avoir aucune intention d'aller plus loin : le terme de 'cloud computing' n'évoque rien chez Barbara Dalibard et Jacques Demaël en dehors des offres d'infogérance déjà en place et d'une éventuelle solution de distribution d'applicatifs en ligne tel que l'AppStore d'Apple. (...)
(17/12/2008 09:11:13)Cisco poursuivi par la FSF à cause du code libre des routeurs Linksys
Après cinq ans de négociations stériles avec Cisco, la Free Software Foundation (FSF) a confié au Software Freedom Law Center le soin de poursuivre le constructeur en justice pour violation de la loi sur les copyrights. L'affaire remonte à 2003, lorsque Cisco achète Linksys et récupère des lignes de produits (essentiellement des routeurs) qui embarquent du code libre dans leur firmware. Depuis cette époque, la FSF tente d'amener Cisco à respecter les termes des licences GPG et LGPL qui régissent l'usage des programmes concernés. Las, Cisco n'a fait que jouer la montre et n'a jamais accepté de distribuer le code libre de ses produits. Les tenants du libre réclament l'interdiction de vente des produits concernés(*) jusqu'à ce que Cisco respecte l'obligation de diffusion inhérente aux logiciels libres. (*) Les références de produits concernés : EFG120, EFG250, NAS200, SPA400, WAG300N, WAP4400N, WIP300, WMA11B, WRT54GL, WRV200, WRV54G et WVC54GC, ainsi que le programme Quick-VPN. (...)
(03/12/2008 14:58:41)Les principales distributions Linux en ordre de marche pour IPv6
La Linux Foundation vient d'annoncer fièrement que les principales déclinaisons de Linux sont désormais officiellement compatibles avec la norme IPv6, dès l'installation. Alors que le protocole IPv4 d'attribution des adresses IP arrive à saturation dans certaines régions, son successeur IPv6 peine à s'imposer. Face à cette situation, le département de la Défense (DoD) américain avait émis une recommandation pour que ses principaux fournisseurs informatiques soit certifiés compatibles avec IPv6, sous peine d'être exclus de ses prochains appels d'offres. En réaction à cette décision, la Linux Foundation a lancé un groupe de travail dédié à IPv6 sous la direction de Venkata Jagana, architecte en chef réseau au Linux Technology Center d'IBM. Même si certains éléments de Linux étaient déjà dans les faits compatibles avec IPv6, ils n'étaient pas aux normes du département de la Défense. La Linux Foundation a donc remis à niveau des outils comme IPSec for IPv6, le support MIB, ICMPv6 et DHCPv6. « Le mandat IPv6 et ses obligations sont des travaux si lourds qu'il est difficile pour une seule société de les traiter seule dans son coin, explique Jim Zemlin, directeur exécutif de la Linux Foundation. C'est exactement le type de travail et de collaboration que la Linux Foundation peut faire avancer. » Dans les faits, peu d'éditeurs ont déjà annoncé une compatibilité totale avec IPv6. Du côté de Linux, Red Hat Entreprise Linux 5 et Suse Linux Entreprise 10 de Novell ont déjà été reconnus compatibles par le DoD. Et en dehors de Linux, Windows Vista de Microsoft et Solaris 10 de Sun ont également été approuvés. (...)
(02/12/2008 14:11:55)Wavecom se tourne vers Sierra Wireless et échappe à Gemalto
Le fabricant canadien de modems sans fil Sierra Wireless va racheter le Français Wavecom, qui trouve ainsi l'alternative espérée pour échapper à Gemalto, fournisseur français de cartes à puce. Sierra Wireless vient en effet de renchérir sur l'offre de rachat inamicale de Wavecom formulée en octobre dernier par Gemalto pour un montant de 7 € par action. Sierra Wireless propose 8,5 € par action en numéraire, ce qui correspond à un prix global de 218 M€ environ. « L'accord conclu aujourd'hui constitue une étape clé pour nos deux sociétés », a déclaré Jason Cohenour, PDG de Sierra Wireless, dans un communiqué. L'acquisition de Wavecom permet en effet à Sierra Wireless de renforcer sa position sur le marché du M2M (machine-to-machine) et d'asseoir sa présence en Europe et en Asie. Une offre amicale bienvenue Le conseil d'administration de Wavecom peut se frotter les mains. Il s'est réuni au début du mois de novembre pour étudier l'offre de Gemalto qu'il a estimée « inadéquate et contraire aux intérêts des actionnaires » avant de la rejeter officiellement. Le fournisseur français de technologies sans fil embarquées pour les communications M2M en avait également profité pour préciser qu'il allait étudier des solutions alternatives. L'offre amicale de Sierra Wireless tombe donc à pile, d'autant que certains actionnaires et salariés de Wavecom commençaient à manifester leur mécontentement et leur impatience face aux orientations prises par la direction, selon nos confrères des Echos. La prochaine assemblée générale des actionnaires de Wavecom, qui devait avoir lieu le lundi 8 décembre prochain, a été ajournée. Les actionnaires étaient appelés à se prononcer sur l'OPA de Gemalto, question désormais caduque. Les fondateurs de Wavecom ont d'ores et déjà promis qu'ils apporteraient leurs titres à Sierra Wireless, soit 21% du capital. Sierra Wireless deviendra officiellement propriétaire de Wavecom s'il parvient à se saisir de 50% des actions (sous réserve de l'approbation de l'AMF, autorité des marchés financiers). (...)
(19/11/2008 17:04:16)Capgemini utilise le 'cloud' d'Amazon pour développer des applications
Capgemini et Amazon Web Services ont noué hier un partenariat autour du 'cloud computing'. La SSII française se servira du nuage d'Amazon pour développer des applications autour de trois axes : les solutions SaaS Microsoft SharePoint, Fusion (le module ERP, progiciel de gestion intégrée, d'Oracle), ainsi que des services de test et de développement d'applications industrielles via Internet. Cette offre, expérimentée aux Etats-Unis depuis le début de l'année auprès de trois grandes sociétés, est destinée à évoluer vers d'autres secteurs, comme l'univers SAP ou l'Open Source. Capgemini se charge de développer des applications qui sont ensuite hébergées par la plateforme EC2 (Elastic Computer Cloud) d'Amazon. Ce service - fraîchement sorti de sa version bêta - permet de créer un nouveau serveur en quelques minutes, en s'affranchissant de l'achat de nouveau matériel. Capgemini et Amazon garantissent une disponibilité de 99,95%, ce qui correspond à un temps d'arrêt n'excédant pas 4 h 30 par an. La facturation se fait au cas par cas. Capgemini fournit également des services de conseil, de migration et de sauvegarde. Un pôle de compétences a même été créé à cet effet. Il est composé d'une équipe d'une cinquantaine de personnes (architectes infrastructure et consultants) situées aux Etats-Unis, en Europe (notamment en France) et en Inde. Capgemini prône la souplesse et la visibilité budgétaire Avec ce pôle de compétences, Capgemini met le pied dans le 'cloud computing' pour la première fois et compte s'y faire une place. « Je ne crois pas qu'il s'agisse d'un simple phénomène de mode organisé autour d'un buzz médiatique, explique Pascal Exertier, directeur de l'activité infogérance et président de l'activité outsourcing de Capgemini France. Nos clients éprouvent de vraies difficultés à prévoir leurs investissements et la conjoncture économique actuelle ne va pas faciliter les choses. Notre offre de 'cloud computing' leur permet d'avoir une certaine souplesse ainsi qu'une meilleure visibilité budgétaire. » (...)
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