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(20/06/2008 16:32:46)
Débâcle des cerveaux chez Yahoo
Les annonces de départs se succèdent chez Yahoo. Jeff Weiner, vice-président de la division réseau de la société, a également quitté son poste après sept ans de service. Il rejoindra en septembre prochain les capitaux-risqueurs Accel Partners et Greylock Partners. Avec ce départ, Yahoo perd encore une pointure de son équipe dirigeante. Jeff Weiner chaperonnait en effet une équipe de 3000 personnes, supervisant ainsi la gestion de produits et de services pour 500 millions d'internautes. Sa division génère un chiffre d'affaires de 3 Md$ chaque année. Il a également participé à de nombreux projets de développement stratégiques pour Yahoo, comme Yahoo Mail, Messenger, News, Answers... Sans compter le projet de réseau social ouvert, qu'il a lui-même mené à bien, ainsi que sa précieuse contribution dans l'acquisition de sociétés comme les moteurs de recherche Inktomi et AltaVista (en juillet 2003), Del.icio.us (un service de marque-pages, en décembre 2005) ou encore Flickr (site de partage de photos, en mars 2005 pour un montant de 35 M$). Ces différents rachats avaient permis à Yahoo de créer et d'enrichir son propre moteur de recherche, Yahoo Search Engine, sur lequel Microsoft a d'ailleurs tenté de mettre la main. Des départs en pagaille et un PDG sur la brèche Pour Yahoo, la pilule sera dure à avaler, d'autant que le pionnier de la recherche en ligne doit déjà digérer la fuite d'autres cerveaux. Simple hasard du calendrier, ou conséquence directe de l'obstination de Jerry Yang, PDG de Yahoo, à rejeter l'offre de Microsoft pour s'accoquiner avec Google ? Les départs sont trop nombreux pour croire à une pure coïncidence. Avant-hier, les deux fondateurs de Flickr, le Canadien Stewart Butterfield et l'Américaine Caterina Fake, ont quitté la société « pour des raisons personnelles ». Avant eux, Usama Fayyad, vice-président des solutions de données stratégiques, Matthew Berardo, chargé de l'international, ainsi que Jeremy Zawodny, responsable du développement, ont abandonné le navire. L'édition du New York Times datée d'hier rapporte également les départs de Qi Lu, vice-président exécutif en charge de la recherche et de la technologie publicitaire, de Vish Makhijani, encore une fois dans la recherche, et de Brad Brad Garlinghouse, vice-président sénior responsable de certains outils de communication comme le mail. Ce dernier est par ailleurs l'auteur du manifeste du beurre de cacahuète , qui dénonçait les erreurs de stratégie du PDG de l'époque, Terry Semel. Jerry Yang souffle sa première bougie de PDG dans un climat morose [[page]] Un an presque jour pour jour après avoir pris la place de Terry Semel, Jerry Yang semble se trouver dans une position de plus en plus précaire. Lors de la prochaine assemblée générale (en août), il devra rendre des comptes aux actionnaires de la société. Certains d'entre eux réclament carrément sa tête, furieux d'avoir vu une offre en or leur passer sous le nez en vertu des ressentiments personnels du PDG de Yahoo envers Microsoft. Jerry Yang devrait également remplacer les postes vacants, et surtout juguler l'hémorragie cérébrale qui semble avoir frappé Yahoo. Selon le Wall Street Journal, Yahoo envisage une modification drastique de l'organisation de ses activités afin de centraliser certains types de services au sein d'une même entité. Susan Decker, présidente de Yahoo, chapeautera cette restructuration, dont le but officiel est d'améliorer la communication en interne et favoriser les synergies. Les salariés de Yahoo craignent, quant à eux, que derrière ces termes se cache en réalité une réduction d'effectifs. (...)
(11/06/2008 12:30:35)Liquid Computing et NetApp préparent des offres sectorielles pour salles de serveurs
Spécialiste du stockage et de la gestion de données, NetApp vient de s'associer avec Liquid Computing, spécialisé dans la connectique des salles de serveurs. Le tout prendra la forme de solutions de « data center in the box » pour certains marchés verticaux. Dans un premier temps, Liquid Computing s'appuiera sur les logiciels SnapMirror et FlexClone de NetApp pour proposer des offres adaptées aux marchés des télécommunications (y compris IPTV), du secteur énergétique (pétrole et gaz) et de l'administration, cet été. Le détail exact des solutions, ainsi que leur prix, seront connus au moment du lancement. Les deux sociétés souhaitent ensuite s'attaquer aux secteurs financier et médical. (...)
(10/06/2008 17:57:24)Brocade propose d'évaluer son outil de reporting sur les fichiers
Les outils d'évaluation de solutions en ligne se multiplient. L'un des derniers en date est proposé par Brocade, fournisseur d'infrastructures de réseaux de stockage. L'outil File Insight Value Assessment, gratuitement téléchargeable sur son site, fournit un rapport complet sur l'état des fichiers stockés avec les protocoles SMB (Server Messenger Block) et CIFS (Common Internet File System). On y trouve des informations sur la date, la taille et le type de fichiers, ainsi que sur le lieu de stockage et l'utilisation. Un moyen de fournir des pistes pour savoir où réaliser des réductions de coûts avec les solutions Brocade. (...)
(05/06/2008 15:45:59)France Telecom justifie sa proposition de rachat de TeliaSonera
Didier Lombard, le PDG de France Télécom n'avait pas caché qu'il voulait faire des acquisitions. Mais alors que les marchés s'attendaient à des opérations dans les pays émergents, c'est au nord de l'Europe que le groupe français a jeté son dévolu. - Et plus précisément sur TeliaSonera, l'opérateur télécom né du mariage en 2002 du suédois Telia et du finlandais Sonera. Pour acquérir ce groupe de 36 millions d'abonnés et de 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires (en 2007), France Télécom est prêt à mettre sur la table plus de 27 milliards d'euros. L'offre qui se répartit à 52% en « cash » et à 48% par actions a été immédiatement rejetée par Tom von Weymarn, le PDG de TeliaSonera qui la trouve insuffisante. Une réaction qui n'inquiète pas France Télécom Mais cette réaction n'inquiète pas Didier Lombard : « ce n'est pas un scoop pour moi. Je le savais parce que nous en avons discuté ensemble cette nuit. Mais les deux groupes se laissent 15 jours pour réfléchir. Et d'ici là, les points de vue ont le temps de se rapprocher». Quoiqu'il en soit, le PDG de France Télécom refuse de modifier la parité entre le cours des actions de chacun des deux groupes et qui a été retenue pour établir sa proposition financière. Il compte bien mener à terme cette opération qui si elle est finalement acceptée pourrait être bouclée au dernier trimestre 2008. Didier Lombard estime qu'il existe d'autres éléments non monétaires qui peuvent séduire TeliaSonera lors de la négociation. Des éléments qu'il a refusé de détailler, car "il ne s'agit pas de mener la négociation sous le feu des projecteurs". Le quatième opérateur mondial L'acquistion ferait du nouveau groupe le quatrième opérateur télécoms au monde derrière AT&T, Verizon et NTT. L'annonce de cette OPA fut-elle amicale n'a pas plu aux marchés. A la mi-journée, l'action France Télécom dévissait de 4,5% à 18,35 euros. Tous les investisseurs se demandent pourquoi France Télécom veut acquérir un opérateur dont une grande partie de l'activité se fait dans des pays matures (Suède, Finlande, Espagne...) à faible croissance et où la concurrence est très forte. [[page]]« Avec TeliaSonera, nous allons atteindre deux des trois objectifs que nous nous sommes fixés. A savoir, nous renforcer sur des actifs essentiels dans les pays matures et augmenter notre exposition dans les pays à forte croissance, répond Didier Lombard à ses détracteurs." De fait, TeliaSonera est particulièrement présent dans les pays émergents et notamment dans les pays baltes et les anciennes républiques soviétiques (Kazakhstan, Azerbaïdjan, Ukraine...). Il détient par ailleurs 44% de l'opérateur russe Megafon et 37% de l'opérateur turc, Turkcell. De son côté, l'opérateur français est très bien implanté en Afrique, mais encore peu présent dans les régions où TeliaSonera se développe. L'acquisition de TeliaSonera peut lui permettre de compléter sa couverture géographique et ainsi de contrer les offensives de Vodafone et autres Orascom qui n'ont pas caché leur appétit pour ces marchés. France Télécom veut grossir Mais il n'y a pas que le portefeuille de pays émergents qui semble avoir poussé France Télécom à se lancer dans cette aventure. « Dans les pays matures, il faut élargir le socle d'opérations des activités, a répété Didier Lombard. En clair, en grossissant, France Télécom a plus de poids vis-à-vis de ses fournisseurs. Ainsi l'ensemble des synergies découlant de la fusion se monterait à 1% du chiffre d'affaires du nouveau groupe. Mais surtout en devenant le quatrième opérateur mondial, France Télécom va pouvoir peser un peu plus face aux grands acteurs de l'Internet comme Google, Yahoo, YouTube... que Didier Lombard accuse régulièrement d'utiliser ses autoroutes (les câbles et les fibres) sans qu'il en tire profit. C'est d'ailleurs pour changer ces règles du jeu et récupérer une partie de la manne financière générée par les contenus que France Télécom se lance actuellement dans la production de nouveaux services (vidéo à la demande, Catch up TV, publicité...) tout en misant sur sa nouvelle force de frappe pour les imposer face à ceux des fournisseurs américains. (...)
(05/06/2008 13:24:25)L'Europe autorise le Wimax sur les réseaux mobiles
La technologie Wimax vient de bénéficier d'un coup de pouce de la Commission européenne comme alternative aux évolutions des réseaux télécoms sans fil. Les instances européennes viennent de donner leur feu vert pour ouvrir les fréquences 3400 et 3800 MHz à des usages dits de "mobilité". Auparavant, elles n'étaient autorisées que pour des usages d'accès sans fil fixe ou nomade. La "mobilité" se définit par la possibiltié de conserver une connexion en déplacement, le réseau gérant le passage de cellule à cellule. C'est le cas pour les réseaux GSM. L'usage nomade ne permet que la connexion à une seule borne relai, perdue dès que l'on sort de sa zone de couverture. Un moyen de concurrencer la 3G A compter de 2012, la technologie Wimax, en version 802.16e-2005, sera donc exploitable sur des architectures réseau à même de concurrencer la 3G et ses éventuels successeurs. On ne peut que saluer la promesse d'une véritable concurrence comme ce fut le cas lorsque les FAI ont commencé à proposer de la téléphonie fixe. Aujourd'hui, les opérateurs de télécoms ne parviennent pas à faire décoller l'utilisation de la 3G pour des raisons évidentes de tarifs prohibitifs. On peut caresser l'espoir que Free, seule société en France à disposer d'une licence Wimax d'envergure nationale, vienne un jour stimuler l'agressivité commerciale de l'oligopole en place. (...)
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