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(08/04/2011 10:22:22)
Annuels 2010 Micropole : une pression sur les prix persistante
Le PDG de Micropole en présentant les résultats annuels a utilisé des expressions qu'on ne lui soupçonnait pas : « après le passage devant la DSI, si cette dernière a signé pour un projet, nous ne sommes plus obligés d'endosser un ciré pour nous rendre dans les directions achats, et prendre une rafale ».
En clair, fin 2009, les prix ont baissé en moyenne de 2%, surtout en France. Une baisse confirmée au 1er semestre 2010, mais regagnée au second semestre par une hausse tarifaire. La pression sur les prix, qui, au-delà de la baisse ou du report des projets, a handicapé tout le secteur, semble s'être estompée. Micropole pense regagner encore quelques points, le taux d'occupation remonte également, il reste à moduler un troisième critère, celui des salaires internes dans le secteur. Réduite au pain sec depuis plusieurs années, la profession retrouvera un état normal après deux années et demi de crise.
Le paysage s'adoucit donc et Micropole affiche pour son exercice 2010 une croissance de 6,8% de son chiffre d'affaires, à périmètre et change constants, de 8,8% au total, avec un chiffre d'affaires de 102,5 millions d'euros. Dans un secteur à peine positif en 2010, Micropole reste au-dessus du lot. Et surtout, la société affiche des CA constamment positifs sur 5 ans : +13% en 2006, + 18% en 2007, +2% en 2008, + 9% en 2009 et donc + 8,8% en 2010.
Seul motif de désespoir, le cours de bourse
La rentabilité 2010 vient conforter cette trajectoire. Le résultat opérationnel courant se monte à 6,3 ME, contre 3,6 ME un an auparavant, soit 6,2% du CA, contre 3,8% en 2009. Le résultat opérationnel s'élève à 5,1 ME contre 3 ME. Enfin, le résultat net se monte à 4,2 ME, contre 2,5 ME, soit 4,1% du CA, contre 2,6%. Seul motif de désespoir, le cours de bourse, mais ceci est un autre sujet, commun à de nombreux acteurs des logiciels et services.
Sur sa lancée, Micropole se dote d'un plan de développement à trois ans. L'objectif est d'atteindre les 150 ME de CA, à la fois par croissance organique et par croissance externe. Sur le 1er volet, la société s'appuie sur ses trois activités : la BI (45%), le web IT (45%), l'ERP et la formation, sans exclure d'en développer de nouvelles. Elle tient à se distinguer en fuyant la stratégie « prix-volume » pour une approche métier plus différenciée avec des facturations plus élevées. Quant à la croissance externe, elle se fera en France ou à l'international (22% de l'activité actuelle). Visiblement l'Allemagne est en ligne de mire. A l'international, Micropole s'est renforcée en Belgique avec l'acquisition du spécialiste SAP Oasis (4ME de CA et 14% de résultat d'exploitation). Micropole est également présente en Suisse.
(...)
Annuels Vision IT : Croissance externe et grandes ambitions pour 2011
Vision IT Group publie son chiffre d'affaires 2010. Il s'élève à 106,4 millions d'euros, en augmentation de 0,5% en organique et 31% en incluant la croissance externe. 2010 restera comme une année particulière dans le développement de Vision IT Group avec plusieurs rachats : deux en Allemagne (GFI Informatik et SCS), un aux Pays-Bas (Qwise). Le 1er de ces rachats est consolidé dans les comptes 2010 depuis le mois de mars 2010, les deux autres depuis juillet.
Côté rentabilité, la marge opérationnelle progresse en volume de 27% (7,9 ME contre 6,3), mais régresse en part du CA : 7,5 contre 7,7% du fait de la moindre rentabilité de GFI Informatik. Le résultat opérationnel progresse de 37%, en tenant compte du poste « autres charges opérationnelles » (qui s'élève à 2 ME). Le résultat net se monte à 4,2 ME, en croissance de 38%.
Pour 2011, Vision IT Group vise un CA de 120 ME. Il progressera aussi bien en croissance organique qu'en croissance externe. Sur le 1er point, il va recruter 400 collaborateurs et lancer de nouvelles offres. Côté rachats, il a réalisé celles de MvB-Consulting (à 56%) en Allemagne et 68% de SPS Consulting et Services.
Trimestriels Archos : la stratégie tablette est gagnante
Le fabricant français de produits d'électronique grand public a vu son chiffre d'affaires s'envoler de 158% au premier trimestre 2011. Ses facturations ont ainsi atteint 39 M€ à comparer aux 15,1 M€ dégagés à la même période en 2010. La progression constatée est également séquentielle puisque le chiffre d'affaires du premier trimestre 2011 est supérieur au quatrième trimestre 2010, « en dépit de l'effet de saisonnalité qui favorise traditionnellement les fins d'exercice. »
Ces résultats confirment encore une fois la pertinence de la stratégie de l'entreprise qui mise beaucoup sur l'essor du marché des tablettes en se positionnant sur des produits à moins de 400 €. Dans la droite ligne de cette approche, le fabricant a récemment annoncé le lancement d'une nouvelle gamme de tablettes sous la marque Arnova dont le modèle 10,1 '' (en photo) est vendu 199 €.
Une prudence de sioux sur la rentabilité
Le succès de la stratégie du fabricant français ne se vérifie pas que dans l'Hexagone et en Europe où il a généré 70% de ses revenus au premier trimestre 2011. Ses ventes ont également fortement progressé Etats-Unis (+106% à 6,2 M€) ainsi qu'en Asie (+599%) où il partait cependant de très loin (800 K€ au premier trimestre 2010).
Malgré ce nouveau trimestre positif qui fait suite à un exercice 2010 où il a fortement réduit ses pertes nettes à - 2,3 M€ contre -18,6 M€ en 2009, Archos se refuse à donner des prévisions chiffrées sur l'ensemble de l'exercice en cours. Le fabricant réfute également les propos de son PDG, Henri Crohas, paru dans la presse et faisant état de prévisions de chiffre d'affaires et de retour à la rentabilité. « La société opère sur un secteur en évolution constante et soumis à de nombreux aléas technologiques et économiques », indique la société. Des aléas parmi lesquels figurent la situation au Japon qui devrait impacter l'approvisionnement de composants nécessaires à la réalisation d'équipements électroniques.
Annuels Osiatis : Une rentabilité à la hausse en 2010
La SSII Osiatis a déjà annoncé son chiffre d'affaires (CA) 2010 : 243,6 millions d'euros (ME) en hausse de 3,3% en organique. Ce CA était de 232,8 ME en 2009, 239,5 en 2008, 236,2 en 2007. Elle publie aujourd'hui les éléments portant sur sa rentabilité. Le résultat net se monte à 9,6 ME, en progression de 20,9%. Il représente 3,9% du CA. La marge opérationnelle s'élève à 16 ,7 ME en hausse de 31,2%, elle représente 6,8% du CA.
En France, la progression est de 3,5% en organique dans un marché qui a progressé de 1% pour l'ensemble des activités de logiciels et services (un peu moins pour les seules SSII). Par activité, la partie services aux infrastructures progresse de 6% en organique. La marge opérationnelle de cette activité est en hausse de 1,6 point sur l'année, elle représente maintenant 7,3% du CA.
Pour 2011, Osiatis compte poursuivre sa croissance externe et « profiter des zones à fort potentiel de croissance ».
Annuels UTIGroup 2010 : Retour aux bénéfices
UTIGroup, SSII spécialiste du domaine bancaire, publie ses résultats annuels 2010. Ils montrent une progression organique de 8% à 28,6 millions d'euros (ME). Les indicateurs de rentabilité passent au vert. Le résultat net part du groupe, négatif de 227 000 euros en 2009, devient positif à 1,847 million d'euros sur 2010. Le résultat opérationnel courant passe de 820 000 euros à 1,574 million et de 3,2% à 5,5% du chiffre d'affaires.
La situation financière se renforce. La dette financière à long terme est passée de 1,6 million d'euro en 2009 à 1,1 en 2010 ; la dette à court terme baisse également de 1,1 million d'euros à 1,09. La dette financière totale évolue de 2,76 en 2009 à 2,19 en 2010. Les capitaux propres ont augmenté de 7,7 millions d'euros à 9,4. La dette financière sur capitaux propres tombe de 35,8% à 23,3%.
Annuels SQLI : Entre dynamisme et reconquête
Avec 170,1 millions d'euros en 2010, SQLI réalise un exercice en forte progression. La SSII affiche +8,4% de croissance organique, +10% de croissance totale. Une forte dynamique commerciale et une rigueur de gestion (contrôle des frais généraux et remontée du taux d'activité) expliquent cette performance, relève la société.
La rentabilité est plus difficile à cerner. Le résultat opérationnel courant est redevenu positif avec +2,6 ME (contre -1,6 sur 2009), le résultat net, part du groupe est négatif à -1,8ME (contre -3,1 un an auparavant). L'entreprise a lancé un plan à trois ans avec trois idées principales : rationaliser son périmètre, réorganiser l'entreprise, développer une offre à valeur ajoutée. L'exercice 2011 est placé sous le signe de la reconquête, dont ce serait « l'an 1 ».
Dominique Chambas remplace Yahya El Mir comme Président non exécutif, tandis que Julien Mériaudeau est confirmé comme directeur général. La société va évoluer vers une structure à directoire et conseil de surveillance.
Annuels Smile : Un futur avec le sourire et à la bourse
« Des résultats dus avant tout à notre positionnement, nous sommes sur l'intégration de services Open Source au sens large, un mouvement fort qui défie la crise, nous explique Marc Palazon (*), Président du directoire de Smile, cette crise a d'ailleurs amené les clients, en réduisant leurs coûts, à se tourner encore plus facilement vers l'open source ».
Smile table sur son métier d'intégrateur. « Un métier particulier dans le monde Open Source, il faut une connaissance très pointue du produit. Nous avons les sources, donc nous travaillons à l'intérieur même du produit, alors qu'un intégrateur classique va travailler autour du produit (intégration, paramétrage, éventuellement développements), avec l'éditeur de ce produit ».
Smile à l'international
Autres particularités, Smile a un spectre très large de compétences : e-commerce, ERP, mobilité ; la société se développe aussi bien en région qu'à l'international. Outre ses agences, Lyon, Nantes et Bordeaux, son siège à Paris, Smile a fait l'acquisition de deux agences de SQLI, à Montpellier et à Aix. A l'international, la société plante également des jalons : Barcelone, Kiev, Genève, Casablanca et Amsterdam. L'Ukraine et le Maroc ne sont pas voués au nearshore, au Maroc c'est 50/50 entre nearshore et traitement des clients locaux, 70/30 en Ukraine.
Créé il y a vingt ans, par 4 ingénieurs (centraliens et Sup Elec) la société vise un CA compris entre 60 et 70 ME en 2014. Les 4 fondateurs, Marc Palazon, et les managers, sont au capital, rejoints par un fonds d'investissement : Edmond de Rothschild investment Partner. 2014 devrait être également l'année de l'entrée en bourse.
(*) Entré en 2000 chez Smile comme développeur, Marc Palazon est devenu chef de projet, puis directeur de projet, directeur commercial en 2004, finalement Président du directoire en janvier 2007.
Illustration: Marc Palazon
Résultats Sodifrance : Impact concurrentiel et pénurie d'ingénieurs
Sodifrance, société de services informatiques, publie ses résultats pour l'année 2010. Son chiffre d'affaires stagne à 63 M€ et la société enregistre une baisse de 22,1% de son résultat opérationnel courant et une diminution de 3,58% de son résultat opérationnel. Son résultat net accuse un recul de 36,6%. La trésorerie de clôture s'élève au 31 décembre à 3,13 M€ et la dette financière brute baisse à 5,29 M€, soit un endettement net de 2,158 M€ en 2010. Plusieurs facteurs ont impacté ces résultats : une forte pression sur les prix et des surconsommations entraînées par des difficultés sur un grand projet présentant un haut niveau technologique, mais également les efforts réalisés sur les équipes de management de projets et de commerce, ainsi qu'un niveau d'investissement soutenu en R&D.
En outre, Sodifrance a renforcé son activité sur Paris et l'Île de France en 2010. Cette région représente 61,4% du CA de la société contre 52% en 2009. Pour l'année en cours, Sodifrance anticipe une croissance après avoir remporté plusieurs appels d'offres. Cependant, la pénurie d'ingénieurs et la faible remontée des tarifs risque de freiner cette croissance attendue.
Résultats Esker : Porté par les offres cloud
Esker publie ses résultats annuels 2010. L'éditeur de solutions de dématérialisation enregistre un chiffre d'affaires de 32,7 M€, en croissance de 19% par rapport à 2009. Cette évolution s'explique notamment par les offres « Cloud » qui représentent 13,5 M€, soit 41% du CA. Les facturations « Cloud » progressent de 36% par rapport à 2009. A cette forte croissance s'ajoute un doublement du résultat opérationnel à 1,75 M€ soit 5,4% du CA. Une maitrise des coûts opérationnels et des investissements en R&D ont permis cette croissance significative. Quant au résultat net, il progresse de 27,4% à 1,47 M€, et les fonds propres atteignent les 10,8 M€.
A la clôture de l'exercice le 31 décembre 2010, Esker finance la totalité de ses investissements, génère plus de 1,2 M€ de trésorerie supplémentaire et dispose de plus de 9,1 M€ au début de l'année 2011. Esker prévoit donc pour cette année une croissance à deux chiffres de son chiffre d'affaires ainsi qu'une nouvelle progression de la rentabilité du groupe. En outre, l'éditeur publiera désormais ses comptes par référence à la réglementation comptable française et non plus selon les normes internationales. La première publication en normes françaises aura lieu à l'occasion des comptes semestriels 2011. (...)
Annuels Keyrus : La SSII lance son cabinet de conseil axé BI
Engagée depuis 2001 sur les projets de Business Intelligence pour les grands comptes, la SSII Keyrus se met en ordre de marche depuis trois ans pour construire des approches métiers lui permettant de s'adresser en amont aux directions opérationnelles de ses clients. La société présidée par Eric Cohen (en photo) concrétise cette approche en officialisant la création de son propre cabinet de conseil en management, Keyrus Management. La structure est présidée par Didier Taupin, directeur général délégué de Keyrus depuis avril 2008, ancien DG des activités conseil de Deloitte France et fondateur d'Ineum Consulting. Elle compte déjà 10 associés et 50 consultants.
Après une période de développement soutenu qui l'a conduit à multiplier son chiffre d'affaires par cinq entre 2000 et 2007, à 100 M€, tant en croissance interne qu'externe, Keyrus a créé autour de ses compétences technologiques une organisation orientée clients et secteurs d'activités économiques. « Nous avons mis en place des activités de conseil autour de la BI et la vision que j'avais de l'entreprise fin 2007 est aujourd'hui bien en place en termes de services et de positionnement, explique son PDG Eric Cohen. Nous allons travailler sur les aspects stratégiques, sur la performance, en nous adressant davantage aux directions financières, marketing et RH des entreprises. Nous intégrons beaucoup plus de métiers dans nos équipes parce que la BI concerne les métiers, même s'il faut aussi discuter avec les DSI. L'idée, c'est d'avoir un modèle intégré, et non d'avoir les consultants d'un côté et les techniciens de l'autre. Ma vision, c'est que nous soyons demain un petit Accenture ».
Une rentabilité améliorée
En 2010, c'est l'activité grands comptes qui a tiré les revenus de Keyrus (outre la BI, la SSII intervient sur le e-Business), avec une progression de 22% au 4e trimestre et de 17,3% sur l'année. Tandis que l'activité PME de sa filiale Absys Cyborg, intégrateur de solutions d'ERP et CRM, s'est légèrement rétractée (-2,2% au 4e trimestre, -0,6% sur l'année). Le chiffre d'affaires global de la SSII (dans lequel les activités PME pèsent 30%) s'établit à 119,7 millions d'euros sur l'exercice, en progression de 11,2%. Keyrus a amélioré sa rentabilité par rapport à 2009, avec un résultat opérationnel courant de 4,6 millions qui représente 3,8% de son chiffre d'affaires, contre 3% l'an dernier (le choix de comptabiliser la CVAE en impôt améliore ce résultat de 0,8 M précise Keyrus). Le résultat net de la société s'élève à 2,7 millions d'euros (+80%).
L'axe BI se renforce sur le secteur public et l'énergie
En 2010, la SSII s'est renforcé sur le secteur public et sur les acteurs de la fourniture d'énergie. « Notre croissance s'est plutôt faite sur ces terrains en 2010. Cela ne signifie pas que les autres secteurs sur lesquels nous évoluons n'ont pas progressé, mais nous avons fait des efforts depuis deux ans pour nous implanter dans l'énergie, les utilities et le secteur public où l'un des enjeux majeurs est le pilotage, souligne le PDG Eric Cohen. Nous avons fait des investissements et gagné des projets innovants, en développant par exemple une application basée sur les moteurs de recherche (search based) pour un grand acteur de l'environnement. » Keyrus a également remporté une très grosse TMA au ministère de la Justice. « Un gros contrat pour toute la partie maintenance évolutive des applications BI, rappelle Eric Cohen. Pour gagner ce genre de projets, il faut non seulement de la crédibilité en termes de savoir-faire, mais aussi être capable d'organiser le delivery en centre de services, ainsi que nous l'avons organisé depuis trois ans, notamment avec nos capacités de nearshore à Lyon et Nantes. »
Illustration : Eric Cohen, PDG de Keyrus (...)
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