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(03/12/2009 17:20:37)
Coherence en vedette de l'offre middleware d'Oracle
Oracle a organisé courant novembre à Paris une session de rattrapage pour ceux qui n'auraient pas su apprécier toutes les annonces middleware de cet été. L'éditeur a ainsi pu présenter tranquillement à ses clients et partenaires français le travail réalisé en un an sur l'offre Fusion Middleware 11g R1, suite à l'acquisition de BEA et à l'élaboration de la feuille de route commune. Des présentations de clients ont illustré le discours ; en particulier, il fut ainsi possible de voir un cas d'utilisation concret de l'offre Coherence, autrement dit le « inMemory data grid » (grille de données en mémoire) d'Oracle. Responsable de la stratégie produit au niveau EMEA, Régis Louis a articulé son discours autour de « 5 axes majeurs : le développement, avec Jdeveloper, la SOA, avec SOA Suite, les interfaces utilisateurs, avec Web Center Suite, le déploiement, avec Application Grid et WebLogic Suite, et la gestion des identités, avec Identity Management ». Surtout, Régis Louis a montré les muscles, afin de bien souligner les efforts permis par la puissance d'Oracle : « 1987 projets de développement individuels, 7350 années/homme d'ingénierie, 13 millions d'heures d'assurance qualité et tests, 4500 ingénieurs dans l'équipe middleware soit trois fois plus que pour la base de données, 5420 améliorations axées sur les besoins clients... » Parmi ces améliorations, justement, on peut noter une nouvelle version du framework ADF (Application Development Framework), qu'Oracle utilise lui-même, a souligné Régis Louis, pour développer les Fusion Apps (l'offre progicielle en architecture de services). Un portail pour les mash-up des utilisateurs métier Toujours sur le chapitre de la productivité des développeurs, Régis Louis a rappelé le rôle du Web Center Framework : « Une structure unifiée pour portail, sites Web, RIA [Applications Internet riches], applications mobiles... » Au-delà, dans cette version, il s'agit aussi de donner une certaine latitude aux utilisateurs métier. Ils ont ainsi la possibilité de puiser dans un catalogue de services pour réaliser des mash-up, activer des services communautaires, etc. « sans passer par le département informatique ». Côté SOA, les efforts ont notamment porté sur une intégration transparente de la gestion des événements, tant pour mettre en place des solutions de type CEP (Complex event processing, traitement des événements complexes) que pour des solutions de type BAM (Business activity monitoring, supervision de l'activité métier). La gestion des identités et des autorisations est également vue comme un élément de SOA, puisqu'il s'agit d'un service disponible pour l'ensemble du système d'information. A noter que l'outil de gestion des identités « enregistre toutes les informations liées à la sécurité dans un datawarehouse, y compris en ce qui concerne la base de données, de façon à pouvoir réaliser des audits ». A la DSIV de la SNCF, Coherence fait le lien entre le mainframe et les PDA sous Windows [[page]] A la DSIV de la SNCF, Coherence fait le lien entre le mainframe et les PDA sous Windows Du point de vue du déploiement, la nouveauté la plus spectaculaire est l'ouverture d'Oracle Coherence à des applications C++ et .Net en plus de Java. Issue du rachat de Tangosol, Coherence est une des plateformes de cache distribué les plus abouties du marché, selon Massimo Pezzini, analyste de Gartner, qui l'a évaluée par rapport aux offres notamment de Microsoft et d'IBM. Le rôle d'un cache de ce type est à la fois de garder les données en mémoire vive pour diminuer les temps d'accès, et d'offrir un front unique à une application désirant accéder à ces données, qui peuvent ainsi être réparties sur plusieurs serveurs. Des responsables de la DSI Voyageurs (DSIV) de la SNCF ont illustré cela avec un exemple tiré de leur programme de dématérialisation. Le but de la SNCF étant de permettre aux gens de voyager sans billet imprimé, il est essentiel que les contrôleurs puissent retrouver n'importe quel billet électronique dans le système d'information. Or, sur un mois, la branche Voyages de la SNCF traite quelque 30 000 trains et 9 millions de passagers... Impossible donc de laisser les contrôleurs interroger le mainframe de façon anarchique. La DSIV a alors choisi de déployer une plateforme de cache distribué. Une fois les données en mémoire, d'autres applications deviennent possibles C'est Coherence 3.5 qui a été retenu, a expliqué David Huguet, architecte SI de la DSIV, car il répondait aux différentes attentes : « Réparti, distribué, compatible Java, et indépendant des technologies amont (le mainframe) et aval (les terminaux Windows Mobile). » Les contrôleurs peuvent ainsi synchroniser leurs PDA avec une base SQL Server, elle-même alimentée par le cache de données contenant les informations issues du mainframe. De cette façon, la DSIV estime avoir réduit le nombre d'accès au système central de 500 000 à 50 000 appels. En outre, sachant maintenant que les données sont en mémoire, il devient possible de les exploiter dans d'autres applications. « Par exemple un rappel des informations liées au voyage par SMS la veille du départ », indique David Huguet. Et si on pouvait en profiter pour avertir d'une grève ou d'un retard... (...)
(02/12/2009 13:53:42)Google conseille aux développeurs de privilégier HTML 5 à Gears
Avec la prise en compte du mode hors ligne dans HTML 5, un plug-in comme Gears devient superfétatoire. C'est le message qu'a fait passer un responsable de Google aux développeurs, sur une liste de discussion, l'été dernier, et qui apparaît aujourd'hui au grand jour avec un article du Los Angeles Times, citant un porte-parole de Google sur le sujet : « Nous sommes heureux de voir que tant de technologies de Gears, dont le support du mode déconnecté et les API de géolocalisation, sont incorporées dans les spécifications de HTML 5 en tant que standard ouvert, supporté par tous les navigateurs. Nous considérons cela logique que les développeurs cherchent désormais à inclure ces fonctionnalités dans leurs sites Web. » Lancé en mai 2007, Gears fournissait un moyen de rendre les applications de Google persistantes sur le poste de travail. Les applications bureautiques en ligne (Google Docs) et le webmail (Gmail) en ont rapidement bénéficié, permettant aux utilisateurs de profiter d'un certain nombre des fonctions en mode déconnecté. Les premiers éléments sur la nouvelle version de HTML n'ont filtré, de leur côté, que début 2008, et le langage ne devrait pas être finalisé avant le courant de l'année prochaine. Une approche standard ouvrant tous les mobiles aux services Google En juillet dernier, Mike Pinkerton, un responsable technique de Chromium (projet Open Source de Google à la base de Chrome OS), répondait à un développeur souhaitant utiliser Gears sur MacOS que cela n'était pas possible, et ne le serait pas : « Nous ne supportons pas Gears sur Mac, au profit des extensions HTML5. » Toutefois, même si Google et Mozilla ont commencé à supporter des éléments de la nouvelle version de HTML dans leurs navigateurs, s'appuyer dessus aujourd'hui pour une application grand public est impensable (Google y recourt en revanche pour Google Wave, sa plateforme de communication en bêta). Le porte-parole de Google a donc pris soin de préciser au LA Times : « Nous continuerons de supporter Gears de façon à ne pas casser les sites l'utilisant. Mais nous nous attendons à ce que, à l'avenir, les développeurs recourent à HTML5 pour ces fonctions, dans la mesure où il s'agira d'une approche standardisée, disponible dans tous les navigateurs. » Google n'aura plus ainsi à supporter différentes plateformes pour son plug-in, et cela lui permet de faire pression sur Microsoft (qui tarde à prendre en compte les nouvelles spécifications dans Internet Explorer). De même, si les navigateurs pour mobiles respectent HTML5 et permettent de faire ce que seul Gears permettait, Google sera ainsi en bien meilleure posture pour proposer ses services en ligne sur tous les smartphones - notamment les iPhone - et pas seulement sur les mobiles Android. (...)
(20/11/2009 11:21:35)PDC 2009 : le SDK pour Microsoft Surface gratuit pour tous
Technologie tactile prometteuse cherche développeurs : Microsoft propose désormais le kit de développement (SDK) de Surface gratuitement à tous, et non plus aux seuls abonnés à son réseau MSDN. Surface se présente sous la forme d'un grand bloc rectangulaire (nécessaire pour y intégrer les capteurs vidéo) surmonté d'une dalle tactile capable de réagir à plusieurs touchers (multipoint) mais aussi à la proximité du doigt et de la main, ainsi qu'à l'orientation de cette dernière. Surface sait aussi reconnaître des objets posés sur la dalle, dès lors que ceux-ci sont pourvus d'une étiquette spécifique. Par leur encombrement et leur prix (à partir de 11 000 euros), les tables Surface n'ont pour l'instant touché qu'un public limité, des entreprises (hôtellerie, banque, transports, télécoms...) souhaitant offrir des bornes d'information interactives plus ergonomiques que les systèmes actuels. Lors de sa conférence programmeurs (PDC, Professional developer conference), qui se tient actuellement à Los Angeles, Microsoft a admis que, un an et demi après son lancement, Surface n'a séduit que 250 sociétés. Le SDK aurait été téléchargé 5 000 fois en 18 mois Le SDK aurait quant à lui été téléchargé 5 000 fois. A titre de comparaison, celui de l'iPhone avait téléchargé quelque 100 000 fois en quelques jours après sa sortie. Si le rapprochement est cruel, les deux appareils n'ayant ni le même prix ni la même finalité, il montre tout de même que Microsoft a besoin de susciter davantage d'intérêt pour sa technologie. Brad Carpenter, directeur général de l'équipe Microsoft Surface, estime être sur la bonne voie. « Susciter de l'intérêt prend du temps. Il y a de plus en plus d'applications chaque jour, donc nous pensons que nous faisons des progrès. » De fait, lors de notre visite du Technology Center, espace du siège de Microsoft France ouvert aux clients et partenaires, plusieurs projets étaient en cours de développement. Brad Carpenter souligne même une accélération : les entreprises intéressées par Surface n'étaient que 180 il y a six mois, et 60 il y a un an. De même, les téléchargements du SDK ne se montaient qu'à 1 500 il y a six mois, et à 300 il y a un an. Pour illustrer ses dires et les possibilités de l'outil, Microsoft a dévoilé le gagnant de son concours de développement : UID, une agence allemande de... création d'interfaces graphiques (voir en encadré ci-dessous). Un simulateur pour PC acceptant plusieurs souris pour émuler le multipoint Développer avec le SDK n'implique pas de posséder une table Surface, un simulateur pour PC est livré. Il donne la possibilité d'utiliser simultanément plusieurs souris, pour simuler le multipoint. Tester une application sera bien sûr plus simple sur un ordinateur pourvu d'un écran tactile multipoint et tournant sur Windows 7 (qui prend en charge nativement ces technologies). Toutefois, le SDK lui-même n'est pour l'instant disponible que pour Vista. Microsoft n'a pas donné de date de sortie pour le SDK pour Seven, mais a en revanche indiqué que la prochaine version de WPF (Windows presentation foundation), la couche graphique de Vista et de Windows 7, sera mise à niveau avec les capacités de Surface, ce qui devrait encore faciliter le développement d'applications pour la table tactile de Microsoft. WPF 4 est attendu dans le courant de l'année prochaine. Quant aux prochaines améliorations de la table elle-même, Brad Carpenter espère pouvoir réduire son encombrement et son prix. « Notre but est de produire une version grand public de Surface d'ici deux à quatre ans. » (...)
(07/10/2009 09:00:35)Adobe Max : coup de projecteur sur les projets R&D d'Adobe
Séquence traditionnellement très attendue des Adobe Max, le moment des « sneak peeks » n'a pas non plus déçu cette année. C'est à cette occasion qu'Adobe montre à ses utilisateurs ce que certains de ses employés ont mis au point, souvent en-dehors de tout processus d'entreprise, d'ailleurs. D'où une mise en garde souvent répétée : il s'agit d'applications ou de fonctions qui pourraient ne jamais se retrouver dans un produit. Mais la réaction du public présent est chaque année la même : vivement que ces logiciels soient utilisables ! De fait, certaines démonstrations avaient de quoi laisser pantois. Les « sneak peeks » ont en outre bénéficié d'une thématique qui avait déjà chauffé le public. Placée sous le signe de la Guerre des étoiles, la séquence était présentée par Mark Hamill (le Luke Skywalker original), et nombre d'ingénieurs Adobe venus présenter leurs inventions sur scène avaient fait l'effort de se costumer, en Han Solo, princesse Leia, voire en Chewbacca (photo ci-dessus)... Et ce sous le regard impénétrable d'un Stormtrooper (guerrier de l'Empire), gardien du temps de parole. La modification du code visible pendant l'exécution de l'application Parmi les projets les plus remarquables, beaucoup étaient liés à la programmation. Le public rassemblé pour cet Adobe Max à Los Angeles a ainsi pu voir un outil pour exécuter sur le serveur le code d'un jeu Flash pour mobile, un framework pour simplifier le développement d'applications AIR (s'exécutant grâce au Flash Player) pour les mobiles, ainsi qu'un outil bluffant, donnant la possibilité, lors du développement d'une application Flex, de mettre l'application sur pause, de modifier le code source, puis de reprendre l'exécution en constatant immédiatement les changements. La conception de pages Web a aussi eu droit à quelques avancées apparemment très attendues, à entendre la réaction du public. Un collaborateur d'Adobe a ainsi présenté une fonction pour Fireworks, l'outil de prototypage de pages Web, d'annulation hiérarchisée. La démonstration n'ayant pas fonctionné (le seul bug de tous ces « sneak peeks »), le développeur a expliqué qu'il s'agit de donner la possibilité d'annuler une ou plusieurs actions sur un ou plusieurs éléments de façon sélective, et non pas seulement chronologique. Plus fort, une fonction de copier-coller pour insérer des animations Flash directement sur des pages HTML 5 dans Dreamweaver. La retouche d'image intelligente dans Photoshop Les adeptes de Photoshop - et tous ceux qui ont un jour sué sang et eau pour retoucher une photographie - se sont ensuite extasiés sur des fonctions « context aware » pour Photoshop permettant de recréer le fond d'une photo lorsqu'on enlève un élément. La démonstration de Dan Goldman a fonctionné pour des objets, des traces typiques des vieilles photos scannées, des animaux... Une fois recouverts par l'outil de « spot healing », ils ont dans la plupart des cas disparu de l'image comme s'ils n'avaient jamais été là. La démonstration a également fonctionné avec l'outil de sélection de zone. Cette fois, c'est un arbre qui a été entouré et a disparu, Photoshop ayant recréé le ciel à sa place. Les flux Twitter échangés lors de la conférence ont débordé de commentaires dithyrambiques, du simple « stupéfiant » au « j'en reste bouche bée ». Ce type d'amélioration a largement ses chances de voir le jour dans une prochaine version du logiciel d'Adobe. On n'en dira pas autant du projet probablement le plus ambitieux, Rome. Cette application AIR de Greg Rewis rassemble en effet en un seul outil l'essentiel des fonctions de la Creative Suite 4 d'Adobe pour la publication de PDF, de pages Web, d'applications Flash... D'une interface très épurée, l'application développe des menus et des sous-menus contextuels au passage de la souris. Ainsi, Greg Rewis a pu importer un fichier PSD (natif Photoshop), et son outil a repéré les couches composant l'image, et présenté tous les menus nécessaires pour les modifier. L'application s'est aussi montrée capable d'importer une vidéo FLV, de l'intégrer comme on peut le faire dans Dreamweaver, ou encore de positionner du texte comme dans InDesign, ou de créer des enchaînements comme dans Illustrator... Cela représente 20 000 lignes de code ActionScript, a précisé Greg Rewis. Nul doute que si Adobe se décide à commercialiser ce projet, il faudra que l'éditeur travaille son positionnement par rapport à la CS4 aux petits oignons. (...)
(07/10/2009 09:00:31)Adobe Max : Flash positionné comme une interface professionnelle
« Le problème avec les applications d'entreprise, c'est qu'elles ressemblent à des applications d'entreprise. Mais cela n'est pas une fatalité. » En ce deuxième jour de la conférence utilisateurs Adobe à Los Angeles, le produit vedette a encore été Flash. La technologie d'animations et de vidéos qu'Adobe s'est appropriée en rachetant Macromedia (on l'oublierait presque, tellement le discours de l'éditeur tourne tout entier autour d'elle) n'est pas là que pour faire joli sur des pages Web. Adobe veut partir de son assise indiscutable sur les postes clients (94% des PC disposeraient de la dernière version du Flash Player) pour convaincre les entreprises que Flash est l'outil idéal pour visualiser et interagir avec des données. D'où cette remarque de Ben Forta, évangéliste plateforme chez Adobe, sur l'ergonomie habituelle des applications d'entreprise. Plusieurs exemples d'applications utilisant Flash pour leur interface ont été donnés, à commencer par l'impressionnant système de suivi en temps réel des camions de livraison de FedEx. Adam Mollenkopf, responsable du projet chez le transporteur, est monté sur scène, devant 4 à 5 000 personnes, pour montrer les différentes possibilités de son application, basée sur Flex, le framework d'Adobe pour connecter des services de données à des interfaces Flash, et sur ArcGis Flex API, un service fourni par Esri, éditeur de logiciels de cartographie, pour connecter Flex à ses propres cartes géographiques et routières (cf. photo ci-dessus). Des données en temps réel, dans un format graphique Sur la gauche de l'écran, la carte indique le nombre et la position des véhicules FedEx. Au fur et à mesure des zooms effectués sur la carte, les informations sont de plus en plus détaillées. Un panneau d'information, à droite, indique notamment les heures de livraison prévues et les éventuels délais à prévoir en fonction de la localisation obtenue par GPS et de la vitesse du véhicule. D'autres informations sont exploitées, comme les sondes de température pour les camions frigorifiques ; le tout en temps réel et de façon très graphique. Pour Adam Mollenkopf, cette présentation est nécessaire pour gérer de façon efficace un tel flot de données. FedEx a également exploité Flash pour donner des informations de suivi de livraison à ses clients : ces derniers peuvent télécharger une application AIR (le client autonome riche d'Adobe) qui se connecte au serveur de FedEx, et alerte l'utilisateur lors des différentes étapes de la livraison. Plus tard dans la journée, Thomas Gonzalez, directeur général de Brightpoint Consulting, est revenu sur les différents services de visualisation de données capables de se connecter avec Flex. Grand utilisateur des composants d'Ilog, Thomas Gonzalez s'est dit frustré de ne pas pouvoir personnaliser les types de graphiques possibles en fonction de la nature des données. Peu à l'aise avec le projet Open Source Flare, il a fini par créer son propre framework graphique en Open Source : Axiis. Son site montre une collection déjà impressionnante d'exemples de graphiques très originaux. Flash pour de la réalité augmentée Plus original encore, Kevin Lynch, directeur technique d'Adobe, a donné mardi un aperçu d'interfaces de réalité augmentée réalisées avec Flash, pour le Web : un clip du chanteur et guitariste John Mayer dont l'internaute devient un élément moteur, mais aussi une application moins ludique mais franchement pratique, de la poste américaine (USPS, United States Postal Services), le Virtual Box Simulator. Ce service, en production, permet de sélectionner, depuis chez soi, le type de carton correspondant à l'objet qu'on souhaite envoyer. Le service s'active en présentant un code visuel (à imprimer depuis le site d'USPS) face à sa webcam. Apparaît alors à l'écran un carton superposé à l'image que renvoie la webcam, comme s'il s'agissait d'un hologramme. L'internaute peut alors placer l'objet à envoyer dans le champ de la webcam, pour voir à l'écran si la taille de carton convient, et faire défiler les différents emballages possibles jusqu'à trouver le bon. (...)
(06/10/2009 10:18:26)Adobe Max : Flash porté sur les smartphones (et un peu sur iPhone)
C'est sous des applaudissements nourris que Johnny Loiacono, vice-président d'Adobe responsable de l'entité Creative Solutions, a expliqué aux utilisateurs rassemblés pour Adobe Max à Los Angeles que Flash sur iPhone est aujourd'hui une réalité. De fait, il est désormais possible, avec la version bêta de Flash Professional CS5, de sélectionner l'iPhone comme plateforme cible lors de la compilation des applications Flash. Mais on est bien loin de ce que l'éditeur avait annoncé quelques minutes plus tôt au cours du discours d'introduction : la disponibilité, au premier semestre 2010, de Flash Player 10.1 sur la majorité des smartphones du marché. Alors que sur l'iPhone, Flash ne sera présent qu'au travers d'applications téléchargeables sur l'App Store, il sera intégré aux mobiles fonctionnant sous Windows Mobile, Symbian (Nokia), Palm WebOS, mais aussi sur les Blackberry et les smartphones sous Android - RIM et Google venant de rejoindre l'Open Screen Project, l'alliance forgée par Adobe pour promouvoir la diffusion de sa plateforme sur tous les écrans possibles. Kevin Lynch, directeur technique d'Adobe, a ainsi fait la démonstration des possibilités de lecture de contenu Flash inclus dans des pages Web sur plusieurs types de mobiles. Adobe met la pression sur Apple Une fois que tous ces mobiles pourront jouer du Flash nativement, l'iPhone sera donc la seule plateforme à ne pas offrir cette possibilité. Adobe espère évidemment que cela décidera Apple à coopérer, et à permettre la diffusion d'un plug-in Flash pour son navigateur, Safari. Adobe n'a cessé de le répéter : la balle est dans le camp d'Apple. Flash Player 10.1 a bien sûr dû être optimisé pour fonctionner sur des appareils mobiles : devenir moins gourmand en puissance et en mémoire, notamment. Kevin Lynch assure qu'un mobile lisant une vidéo Flash peut tenir trois heures et demi, « de quoi voir un film ». Du côté de l'occupation en mémoire, la plateforme de création serait désormais capable de comprimer « en moyenne de 50% » la consommation de RAM des contenus Flash par rapport à Flash 10, de façon automatique. Aux développeurs de faire attention à ce paramètre, a indiqué Kevin Lynch, pour diminuer encore l'empreinte mémoire. AIR sera aussi à terme porté sur les mobiles Parmi les autres améliorations de Flash Player 10.1, on peut aussi relever la prise en compte de capacités nouvelles apportées par les smartphones, comme l'accéléromètre, le tactile multipoint, ou l'orientation de l'écran. A terme, cette intégration du Player Flash devrait aussi conduire à des versions mobiles d'AIR, le client riche d'Adobe, mais l'éditeur ne se risque pas à donner de calendrier précis. AIR a lui aussi eu droit à quelques démonstrations. Sa version 2.2 sait désormais détecter le branchement de périphériques USB et lancer des applications externes. Application typique : on branche une clé USB contenant des vidéos, l'application AIR les détecte, et un double-clic lance l'application de montage (Premiere, dans le cas d'Adobe, bien sûr). Ont aussi été ajoutées des fonctions indispensables à l'élaboration de jeux multi-joueurs en ligne. Le support du tactile multipoint en fait aussi une plateforme de choix pour des équipements comme le TouchSmart, l'ordinateur à écran tactile de HP. (photo : Johnny Loiacono montre une application de création d'avatar South Park, écrite en Flash, sur un iPhone) (...)
(21/09/2009 12:27:01)Adobe veut partager les applications Flash... et les revenus associés
Adobe a présenté aujourd'hui Adobe Flash Platform Services for Distribution, un service hébergé destiné aux développeurs et aux entreprises, pour les aider à distribuer leurs créations Flash et autres applications Web et mobiles. L'éditeur note en effet qu'il n'y a pas aujourd'hui de moyen standardisé de distribuer un tel contenu, et que cela échappe donc souvent aux éditeurs du service. Avec cette plateforme, Adobe entend redonner le contrôle à l'éditeur, lui permettre de distribuer son service sur les PC, les réseaux sociaux sur le Web ou les mobiles, d'en mesurer l'utilisation, et in fine de le monétiser. Adobe s'appuie sur un partenaire, Gigya, spécialisé dans la distribution virale d'applications (notamment sur les réseaux sociaux : une prochaine version de l'offre Adobe les concernera directement). C'est une garantie, explique l'éditeur, de toucher une large audience. Il suffira au développeur d'ajouter à l'application un bouton de partage, qui donnera diverses destinations possibles. Seules les applications d'Adobe les plus récentes, Flex et la version 4 de la Creative Suite, pourront bénéficier de ce service (le contenu Flash créé avec la CS3 pourra toutefois être partagé en créant un menu ad hoc avec Dreamweaver). Les applications distribuées sur le Web et les mobiles - y compris l'iPhone Sur les mobiles, la distribution se fera à l'aide d'un lien envoyé par SMS. La plateforme, explique Adobe, détectera alors le type d'appareil utilisé, et enverra la version de l'application appropriée (y compris sur iPhone, donc, si une version pour iPhone a été prévue par le développeur). Si la technologie de Gigya permet de faire payer la distribution d'applications, Adobe compte surtout sur les revenus liés à la publicité. Des développeurs pourront en effet choisir de faire sponsoriser leur application par des annonceurs - qui paieront Adobe et Gigya pour figurer sur la plateforme de distribution. Adobe a ainsi prévu un logiciel pour mesurer les téléchargements et analyser l'utilisation des applications. Ce Distribution Manager offrira des outils d'analyse très graphiques : il utilise lui-même Flash, car il exploite la technologie de client riche d'Adobe, AIR (Adobe integrated runtime). Un des premiers clients annoncés par Adobe est le Wall Street Journal, qui prévoit de sortir prochainement des widgets permettant aux utilisateurs d'accéder à différents types de contenu. De son côté, Adobe, prévoit d'autres services hébergés complétant cette première plateforme. L'éditeur ne veut plus se contenter des revenus liés à la vente de ses technologies ; comme il l'a prouvé avec le rachat d'Omniture, il espère aussi une part du gâteau publicitaire lié à l'audience des sites et applications Web. (...)
(04/06/2009 13:51:45)Larry Ellison lance l'idée d'un netbook Oracle sous Java et JavaFX
La dernière "petite phrase" de Larry Ellison, PDG d'Oracle, laisse sous-entendre que sa société pourrait commercialiser des ordinateurs ou des équipements numériques personnels sous Java et JavaFX (le client riche, alias RIA, Rich Internet application, propriété de Sun). Lors de sa prise de parole à la conférence JavaOne (2-5 juin, San Francisco), il a déclaré "je ne vois pas pourquoi certains de ces produits ne viendraient pas de Sun-Oracle", avant de lâcher les noms de Java et de JavaFX. Cela aura suffi pour que les plus anciens se souviennent de l'annonce par le même Larry Ellison, en 1995, du Network Computer. Soutenu par IBM et, déjà, par Sun, ce projet de client léger sans disque dur qui visait à contrer Microsoft, alors au zénith, n'avait rien donné. Sauf, peut-être, une impression d'échec chez Larry Ellison. Un sentiment qu'il abhorre. (...)
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