Flux RSS
RIA
76 documents trouvés, affichage des résultats 41 à 50.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(25/03/2010 16:51:04)
EclipseCon 2010 : Red Hat dope sa plateforme SOA et ses outils de développement
Cette semaine s'est tenue en Californie l'édition 2010 de la conférence EclipseCon, organisée par la fondation Eclipse, du 22 au 25 mars, à Santa Clara. L'équipe middleware de Red Hat y a annoncé l'évolution de sa plateforme JBoss Enterprise SOA. La version 5.0 bénéficie notamment de la mise à jour du bus de services d'entreprise (ESB) et d'un nouveau moteur de règles pouvant être géré par JBoss Enterprise BRMS.
L'éditeur a également fait évoluer son ensemble d'outils JBoss Developer Studio destiné au développement rapide d'applications et de services interactifs. La v.3.0 de cette offre est bâtie sur la dernière version d'Eclipse 3.5 et inclut de nouvelles fonctions pour construire des services d'intégration avancés. Ces outils de développement supportent l'ensemble des plateformes JBoss Enterprise (Application, SOA, Portal, Data Services...).
Red Hat a aussi profité d'EclipseCon 2010 pour annoncer la disponibilité générale de JBoss Enterprise Web Platform. Il s'agit du troisième composant de sa stratégie JBoss Open Choice qui vise à offrir un choix de serveurs d'applications Java adaptés aux différents besoins des entreprises. Cette troisième offre a été conçue pour supporter les applications Java légères, alors que les deux autres déjà disponibles sont respectivement destinées aux applications Java EE hautement transactionnelles (JBoss Enterprise Application Platform) ou, au contraire, aux transactions pouvant se contenter d'un serveur Apache Tomcat (JBoss Enterprise Web Server).
Adobe unifie ses outils Flash pour aider les développeurs
« Avec ce lancement, Adobe souhaite des développements d'applications plus visuelles et plus interactives, ainsi qu'une personnalisation des interfaces utilisateurs » explique Dave Gruber, responsable produit pour la plateforme Flash. Les outils proposés doivent aider les développeurs à imaginer, coder, tester et déboguer plus rapidement.
La plupart des évolutions concernent Flash Builder 4, anciennement connu sous le nom de Flex Builder. « Nous avons changé de nom, car la nouvelle solution englobe plus de fonctionnalités que dans le cadre unique de Flex » souligne le responsable produit et d'ajouter que « les personnes utilisaient déjà Flex Builder pour développer en ActionScript en dehors du cadre Flex ». Les outils supportent le développement en Flash et Flex (version 3 et 4). Flash Builder 4 améliore le codage et le test en assurant une plus grande intégration au sein des logiciels de Creative Suite. Les développeurs pourront travailler sur l'architecture « Spark » pour créer de nouveaux habillages et des compositions à destination des entreprises.
[[page]]
La version 4 assurera également une interaction avec la prochaine évolution de Flash Catalyst. Côté tarif, l'édition standard de Flash Builder coûte 249 dollars et 699 dollars en version premium. Cette dernière comprend des éléments de tests et une licence pour ColdFusion Builder IDE. Ce produit qui coûte 299 dollars est basé sur Eclipse. Il s'adresse au monde de l'entreprise qui ne disposait auparavant que des outils de Dreamweaver pour réaliser des développements sur la plateforme Coldfusion.
En complément de ces annonces, Adobe propose également la plateforme Flash Service Social à destination des développeurs qui souhaitent intégrer des applications Flash au sein de 14 réseaux sociaux, dont Facebook Connect, MySpace ID, Google, LinkedIn et Sign-In avec Twitter. En disposant d'un codage unique et une interface commune aux différents réseaux, il ne sera plus nécessaire de disposer d'API des différents réseaux sociaux.
Adobe cherche des idées d'applications développées en Flash pour iPad
La technique de compilation d'applications développées en Flash pour les iPhone peut tout à fait convenir aux iPad, explique Michael Chou, chef produit chez Adobe, sur le blog Adobe Flash Platform. Sourd aux demandes d'Adobe concernant les iPhone, Apple n'a en effet pas davantage ouvert sa tablette présentée hier, l'iPad, au format Flash. Comme le regrette le responsable marketing Adrian Ludwig dans un autre billet sur le même blog... On se souvient que Steve Jobs expliquait ses réticences par le fait que Flash consommait trop de ressources ; or, la tablette est beaucoup plus puissante que les iPod Touch et iPhone. En outre, le projet Open Screen a fait évoluer les choses, et la dernière version du client Flash a drastiquement réduit ses exigences. Il s'agit donc bien d'une volonté délibérée d'Apple de ménager ses propres options pour la diffusion du contenu. En effet, si les applications Web en Flash devenaient librement accessibles, cela remettrait en cause la raison d'être de l'App Store. Néanmoins, pour ne pas couper ses utilisateurs du marché de l'iPhone, Adobe a prévu dans la prochaine version de sa suite pour créatifs CS5 un outil, Packager for iPhone, capable de compiler un projet Flash afin qu'il puisse tourner sur iPhone. Il pourra donc servir aussi pour l'iPad mais, prévient Michael Chou, il ne pourra pas tirer parti, dans un premier temps, de sa définition plus importante (1024x768, contre 480x320 pour les iPhone et iPod Touch). Michael Chou invite néanmoins les développeurs ayant des idées d'applications à le contacter, dans le but « de les soumettre à l'iTunes App Store au cours des deux prochains mois ». Soit juste avant que ne soit commercialisé l'iPad. (...)
(18/01/2010 14:09:19)Trophées Le Monde Informatique / CIO 2010 : déposez votre candidature !
Les Trophées Entreprises et Société de l'Information récompensent chaque année l'apport de l'informatique aux métiers de l'entreprise. Cette manifestation est organisée par les rédactions du Monde Informatique, de CIO et de Réseaux et Télécoms. Sur le site suivant, vous pouvez télécharger le dossier de candidature à l'édition 2010. La saisie des informations prend moins d'une heure. Le dossier est à transmettre avant le 21 février 2010, au format PDF exclusivement pour en simplifier la lecture. Une caractéristique importante de cet événement réside dans la diversité des profils des nominés et des lauréats. Qu'une organisation soit de petite ou de grande taille, qu'elle soit une entreprise privée, une administration, une association ou une structure parapublique, ce qui compte avant tout est la valeur ajoutée apportée au métier par l'informatique. Plusieurs axes peuvent être mis en avant par les candidats dans leurs dossiers, par exemple : - La stratégie du SI et son alignement sur le métier et la stratégie générale de l'entreprise, de l'association ou de l'administration ; - La transformation de l'entreprise, de ses méthodes et de son organisation, grâce au SI, notamment pour gagner en agilité ou réduire ses coûts ; - Le développement de la responsabilité sociétale de l'organisation (moindre empreinte carbone, recyclage des déchets électroniques...) ; - L'innovation au service des métiers. Une amélioration de rupture dans un processus déjà bien établi. - La conduite du changement : suite à une transformation du SI, il est nécessaire d'accompagner l'évolution des métiers avec les formations adéquates. Un fournisseur de solutions informatiques ne peut pas être candidat mais peut encourager l'un de ses clients à postuler. (...)
(14/01/2010 11:40:45)Les clients des RIA Adobe témoignent : productivité et fluidité sont au rendez-vous
Plus de productivité en interne et davantage d'interactions avec les clients : Flash n'est pas là que pour faire joli, et Adobe veut le faire savoir. L'éditeur a organisé pour la deuxième fois consécutive à Paris, en fin d'année, une journée consacrée aux applications Internet riches (RIA), Adobe Business Exchange RIA 2009. De nombreux représentants d'entreprise ont encore une fois répondu à l'appel et, malgré un criant manque de démonstrations 'live', couvert les différents aspects de la solution, de la réflexion en amont jusqu'aux résultats obtenus. En ouvrant cette journée, Rachel Hunt, directrice de recherches pour IDC Financial Insights EMEA, a expliqué que les RIA peuvent avoir autant d'intérêt sur Internet et intranet : « Cela permet de différencier l'entreprise vis-à-vis des utilisateurs externes, et cela apporte plus d'efficacité en interne. » Une étude menée par IDC en Europe détaille ainsi les principaux avantages des RIA : collaboration accrue entre départements d'une entreprise (47%), productivité accrue (46%), plus d'interactions avec les clients (45%), capacité donnée aux employés de prendre des décisions en temps réel (34%), meilleur moral des employés (33%)... Directeur technique d'Orange Vallée, structure d'incubation de projets innovants liés à Internet haut débit, filiale de France Telecom, Jean-Guillaume Birot a évoqué un aspect primordial pour les développeurs d'applications : la possibilité de fournir « une expérience utilisateur coordonnée sur les quatre écrans (ordinateur, smartphone, MID [appareil connecté à Internet] et set-top box [boîtier connecté à Internet branché sur la télévision]) avec une grande richesse fonctionnelle et ergonomique ». Pour lui, les RIA sont la réponse à ce problème ; elles évitent d'avoir à porter un projet d'une technologie ou d'un type d'écran à l'autre. Flash présente ensuite le double avantage de pouvoir servir à réaliser rapidement des prototypes, et d'être adapté pour « des gens qui viennent du monde J2EE ». Une promesse de client universel encore dure à tenir sur les mobiles et les set-top box Tout n'est pas encore merveilleux, a toutefois noté Jean-Guillaume Birot. « Il y a besoin d'outils rapprochant le design et le développement. » A cette fin, l'équipe d'Orange Vallée explore Flash Catalyst, un tout nouvel outil dans la gamme d'Adobe, permettant d'assembler des éléments graphiques pour créer des interfaces Flash prêtes à intégrer pour les développeurs. Autre inconvénient des RIA : leur insertion dans un site remet en cause les politiques d'optimisation pour les moteurs de recherche, les formats publicitaires et les choix de gestionnaires de contenus. Enfin, côté mobiles, le déploiement des RIA reste problématique, la faute à « l'hétérogénéité des technologies et des contraintes des opérateurs » ; idem pour ce qui est des set-top box et autres MID, souvent basés sur Linux, un OS « où on attend les mêmes performances », a remarqué Jean-Guillaume Birot. Toujours chez Orange, une autre équipe a choisi les RIA non pas pour harmoniser différents écrans, mais pour intégrer plusieurs comptes et services au sein d'un même écran : le portail Next eCare, où le client Orange doit pouvoir gérer à la fois son abonnement au fixe, au mobile, à Internet... Côté client, a expliqué Franck Mendras, directeur du projet, « l'objectif est de lui simplifier la vie ». Mais l'intérêt est surtout pour l'équipe marketing, qui peut ainsi « cibler les offres en fonction de chaque client ». Et de rappeler qu'un site plus attrayant, c'est un facteur d'économies (Orange prévoit d'éviter 6 millions d'appels au call-center entre 2008 et 2011, soit 19 M€ d'économies), mais « cela devient aussi un vecteur de vente ». Des interfaces rapidement prises en main par les utilisateurs [[page]] Parmi les autres projets, on peut encore noter que chez BNP Paribas Assurance, les RIA servent d'interface Web à une application de workflow Tibco. Cela permet de décliner l'interface en fonction des rôles, d'offrir aux utilisateurs un système de défilement d'écrans plus convivial qu'en HTML simple (avec un panneau latéral pour revenir à une étape, par exemple), de réaliser des glisser-déposer, de visualiser des données sous forme graphique... Dict.fr, plateforme d'échanges de documents dématérialisés, a de son côté remplacé l'application PHP/MySQL datant de 2002, « en limite de son potentiel », afin de pouvoir « multiplier la charge par 5 minimum ». Le développement a été effectué en Flex, la transmission des données confiée à LiveCycle Data Services, entre le front-end en Flash et le back-end, réalisé cette fois en J2EE, sur Jboss et PostGreSQL. Les concepteurs de l'application louent la compatibilité de leur solution avec les différents systèmes d'exploitation et navigateurs du marché, la possibilité de réaliser simplement des cinématiques complexes et un temps de formation des clients à l'outil divisé par deux. En revanche, notaient-ils, cela demande de forger de nouvelles compétences, pour appréhender le framework Flex, pour associer ergonomie et technique, et enfin pour traquer les fuites mémoire ! Le DSI de Virgin Mobile avoue avoir dû également optimiser le code pour obtenir des performances correctes. Chez cet opérateur virtuel, les RIA ont servi à améliorer les capacités de qualification lors d'un appel au service après-vente. Les préposés au SAV avaient du mal à qualifier les incidents et proposer un diagnostic. « Le client riche a simplifié le travail du service informatique en rendant l'arbre de diagnostics configurable par les utilisateurs métier, a expliqué le DSI, Franck Lohez. Aujourd'hui, 500 questions sont paramétrées. » Surtout, cela évolue chaque semaine, les utilisateurs affinant eux-mêmes l'application. Le succès a été rapidement au rendez-vous, puisque « le retour sur investissement a été atteint en deux mois et demi ». Les applications paraissent plus fluides alors que seules leurs interfaces changent Au-delà de Flash, on aura pu retenir de cette journée deux faits marquants. D'abord, les RIA, de par leur attrait, leur ergonomie, leur convivialité, font paraître les applications plus fluides, plus rapides, quand bien même la logique applicative ou le processus sont restés inchangés : « Les utilisateurs disent que les processus de gestion sont plus fluides, alors qu'on a juste changé l'interface ! » témoignait par exemple Ludovic Charre, responsable socles à la Maaf. Pire, chez Canal Plus, pour l'application Web de recommandation des programmes, on a constaté que « les effets de transition ralentissent un peu l'application, mais paradoxalement les utilisateurs trouvent ça plus fluide ». Ensuite, les méthodes agiles sont les meilleures alliées des développements d'interfaces riches. Prototypage rapide, projet itératif, parmi les grandes entreprises et leurs prestataires venus témoigner, tout le monde ou presque a insisté sur cette alliance RIA/méthodes agiles, jugée parfaitement naturelle. Comme l'a confié Ludovic Charre, « les maquettes permettent d'alimenter la discussion ». Les possibilités graphiques des RIA permettent d'envisager sereinement plusieurs présentations pour les mêmes données : « c'est un grand avantage pour nous par rapport aux besoins des gens du marketing ». Chez France Telecom, c'est la volonté de faire travailler ensemble les équipes métier et informatique qui a conduit « à innover dans la conduite de projet », et à choisir les méthodes agiles, avec des itérations de 4 à 6 semaines. Même constat pour Dict.fr, pour qui le développement itératif a permis de renforcer l'interactivité avec la MOA dans la phase de conception des IHM. (...)
(31/12/2009 12:36:32)Interview exclusive de Scott Guthrie, le père de Silverlight
Après l'annonce surprise de la version 4 de Silverlight à la conférence PDC de Los Angeles, Scott Guthrie, père de la technologie de client riche de Microsoft, a entamé une tournée européenne pour présenter la stratégie et les développements à venir. Dans un entretien exclusif avec LeMondeInformatique.fr, il expose sa vision, et positionne Silverlight par rapport à WPF (la technologie d'interface apparue avec Vista et dont il est issu), Flash/Flex (les concurrents d'Adobe), HTML 5 (en cours d'adoption par les navigateurs)... Une version longue de l'entretien, publiée sur le blog Ingénierie logicielle, aborde également les évolutions de .Net 4 et Visual Studio 2010, dont la sortie est prévue au plus tard en avril 2010. - L'interview sur Silverlight 4 - La version intégrale de l'entretien (...)
(17/12/2009 17:17:19)Moonlight, implémentation de Silverlight pour Linux, en v2
Le projet Mono a mis en ligne hier la version 2 de Moonlight, son implémentation pour Linux et Unix de Silverlight, la technologie de client riche de Microsoft. Projet soutenu par Novell, devenu un grand partenaire de Microsoft, Mono vise à porter l'environnement .Net sur les machines Linux et Unix. N'importe quel Linux, et plus seulement celui de Novell, Suse : Microsoft s'engage désormais à ne pas poursuivre pour utilisation frauduleuse de sa propriété intellectuelle en cas de distribution et d'utilisation de Moonlight sur n'importe quel Linux. Un geste nécessaire pour couper l'herbe sous le pied d'Adobe, qui tente de son côté d'imposer Flash et AIR. Même si les équipes de Microsoft informent régulièrement celles de Novell, menées par Miguel de Icaza, des avancées de Silverlight, celles-ci ne suivent pas tout à fait le même rythme. Ainsi, alors que Microsoft a déjà sorti Silverlight 3 et donné quelques informations sur Silverlight 4, attendu dans quelques mois, Moonlight 2 est « une implémentation de Silverlight 2, avec quelques éléments de Silverlight 3 », explique Miguel de Icaza. En particulier, cette version 2 améliore les fonctions vidéo et audio, adoptant notamment le 'smooth streaming' (diffusion de la vidéo en débit variable selon la bande passante, en toute transparence pour l'utilisateur). Miguel de Icaza prévoit une version 3 de Moonlight pour le troisième trimestre 2010. Elle sera capable d'afficher de la 3D. (...)
(16/12/2009 16:50:20)Annuels Adobe : 2009 en baisse, des espoirs pour 2010 avec la CS5, Flash/Flex et LiveCycle 2
Après le coup de froid de 2009, Adobe est sur les rails pour rebondir en 2010. Tel est le message que Shantanu Narayen, PDG de l'éditeur, a tenu à faire passer lors de l'annonce des résultats annuels, mardi soir. Le dernier trimestre a été particulièrement rude, l'éditeur affichant une perte de 32 M$, malgré une politique assez sévère de réduction de coûts. Côté chiffre d'affaires, la baisse au quatrième trimestre est de 17,3%, reflétant celle de l'année, de 17,7%. Après six années consécutives de croissance à deux chiffres, Adobe affiche une année morose, et retombe sous la barre des 3 Md$ de chiffre d'affaires. La faute à la récession explique-t-on chez Adobe, qui a frappé au moment de la sortie du produit phare pour les consommateurs, la suite d'outils pour créatifs CS4. Néanmoins, indique le CEO d'Adobe, le groupe est en ordre de bataille et devrait renouer avec la croissance en 2010 : « Nous avons connu une amélioration de la demande des clients pour nos produits au quatrième trimestre. Nous pensons que les investissements que nous avons réalisés l'année passée, ainsi que les nouveaux produits que nous sortirons durant l'année à venir, nous permettront de croître lorsque les conditions économiques s'amélioreront. » Omniture devrait représenter 10% du CA au premier trimestre 2010 A priori, Adobe devrait conserver la confiance des marchés financiers, ces derniers ayant anticipé un plus mauvais résultat pour le dernier trimestre. Pour le premier trimestre 2010, l'éditeur prévoit de remonter à un chiffre d'affaires compris entre 800 et 850 M$. Dont 78 à 83 M$ provenant de sa nouvelle filiale, Omniture, spécialiste de l'optimisation du trafic des sites Web. Au dernier trimestre, le revenu en provenance d'Omniture n'avait contribué au CA global qu'à hauteur de 26 M$. La fusion avec Omniture a par ailleurs fait subitement remonter le nombre de collaborateurs du groupe, qui avait ajusté ses effectifs pour resserrer ses coûts et réaligner ses effectifs sur ses nouveaux objectifs stratégiques. Adobe est ainsi passé de plus de 7 600 employés au troisième trimestre 2008 à moins de 7 200 au premier trimestre 2009, avant de remonter à un peu plus de 7 500 au troisième trimestre, et enfin de bondir à 8 660 au dernier trimestre, avec l'acquisition d'Omniture. En attendant que l'intégration des capacités d'Omniture pèse véritablement sur le chiffre d'affaires, la stratégie de Shantanu Narayen s'appuie sur deux grands piliers. L'offre pour créatifs, bien sûr, avec la CS5 qui devrait sortir courant 2010. Et si le parc informatique finit par se renouveler, les éditeurs de logiciels pourraient aussi en profiter, les clients effectuant alors leurs mises à jour. Le second pilier est celui de l'entreprise, où Adobe est plus à la peine. « Un outil comme Livecycle [gestion de processus documentaire, NDLR] se vend davantage comme un outil serveur de type WebSphere, chose dont Adobe n'a pas l'habitude », explique par exemple Mathieu Poujol, consultant chez PAC. En pleine réflexion sur ses méthodes de vente, l'éditeur s'attache à convaincre avec la face émergée de l'iceberg, les RIA (applications Internet riches). Le format Flash, qui focalise tous les efforts d'Adobe - à tel point qu'on peut se demander ce qu'Adobe ferait aujourd'hui s'il n'avait pas racheté Macromedia - sert en effet de tête de pont, voire de cheval de Troie, pour vendre le reste des solutions. L'association Flash/Flex emporte l'adhésion, LiveCycle reste dur à vendre La journée Adobe Business Exchange RIA 2009, organisée hier pour la deuxième année consécutive par Adobe France, a vu se succéder de nombreux partenaires et clients expliquant pourquoi et comment ils ont opté, tant pour des applications internes qu'externes, pour des solutions techniques s'appuyant sur le Player Flash (et Flex plus BlazeDS ou LiveCycleDS pour l'intégration avec les données d'entreprise). Simplicité du déploiement, ergonomie, fluidité des processus, performances correctes, globalement, les clients se montraient très satisfaits. Les technologies de RIA offrent en effet aux utilisateurs un moyen d'interagir avec les données beaucoup plus en phase avec ce qu'ils peuvent attendre aujourd'hui. En revanche, ces mêmes clients ne se montraient guère empressés de s'appuyer sur l'offre serveur de l'éditeur, dont la version 2 vient d'être annoncée (et fait justement le lien entre une architecture basée sur SOA/mash-up et une interface ergonomique). La proposition de services LiveCycle hébergés dans le cloud fera peut-être évoluer cet état d'esprit. (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |