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(02/11/2010 16:49:58)
Avec ATG, Oracle se paie un des pionniers du e-commerce
Oracle va débourser 1 milliard de dollars pour s'offrir Art Technology Group, que l'on connait plus couramment sous le nom d'ATG. Ce pionnier des applications de commerce électronique, installé à Cambridge (Massachussetts) a généré un chiffre d'affaires de 50,3 millions de dollars (M$) au troisième trimestre 2010, en progression de 16% par rapport à l'an dernier. Il affiche un bénéfice net de 4,2 M$ (+5%). Sur neuf mois, son chiffre d'affaires progresse de 11% à 129,7 M$.
Le groupe de Larry Ellison lui propose 6 dollars par action, soit un bonus de 46% par rapport à la valeur du titre ATG à la fermeture de la Bourse lundi soir. Cette valorisation n'avait pas été atteinte par la société depuis 2001 alors que se dégonflait la bulle Internet. ATG a survécu à l'éclatement. L'éditeur a continué à développer ses solutions axées sur les moyens de convertir en clients les visiteurs des sites web, de les fidéliser et d'augmenter la valeur de leurs transactions.
Personnalisation des interactions avec le client
Outre sa plateforme de commerce électronique (catalogue, panier d'achat, moteur de personnalisation, gestion de contenus...) permettant de gérer plusieurs sites de façon centralisée, ATG dispose d'une offre OnDemand, de solutions de merchandising et de gestion des campagnes marketing et de solutions analytiques. Il propose aussi une large palette d'outils pour optimiser les interactions avec les clients sur les différents canaux de vente, médias sociaux inclus (suivi des contacts, gestion des réponses électroniques, appels sur un clic depuis un site web ou une vidéo...). L'éditeur a par ailleurs développé le programme Catalyst qui favorise, entre ses clients et partenaires, l'échange de code et de modules d'extension à sa suite d'e-commerce. Parmi ses clients figurent notamment Best Buy, l'une des grandes chaînes de magasins spécialisés aux Etats-Unis, mais aussi Tommy Hilfiger, Louis Vuitton, Vodafone, Expedia.com, T-Mobile, Continental Airlines et AT&T.
A noter que la suite e-commerce d'ATG se complète aussi d'un module B-to-B (Business-to-Business) pour les fournisseurs qui vendent aux entreprises ou en mode indirect aux consommateurs. En mai dernier, IBM avait de son côté racheté Sterling Commerce, spécialiste des solutions d'échanges interentreprises qui possède également des solutions de gestion des ventes et de la logistique.
Des solutions complémentaires au CRM
Oracle considère que l'offre d'ATG est très complémentaire de ses logiciels de gestion de la relation client (CRM), mais aussi de ses progiciels intégrés (ERP), de ses solutions spécialisées sur le secteur de la distribution, en particulier celle de Retek, et ses logiciels de gestion de la chaîne logistique (SCM). Les produits collent aussi avec ses technologies middleware et décisionnelles. Pour Thomas Kurian, vice-président exécutif d'Oracle pour le développement, le rapprochement de ces technologies complémentaires débouchera sur la prochaine génération de solutions unifiées de commerce cross-canal et de CRM.
Trimestriels SAP : Licences et maintenance progressent de 9% en France
Si SAP peut se targuer d'une progression de presque 20% sur le chiffre d'affaires de son troisième trimestre fiscal, à 3 milliards d'euros, il le doit en partie à l'intégration de Sybase. Si l'on retranche les ventes de l'éditeur américain (définitivement acquis le 26 juillet dernier), le groupe allemand, fournisseur de solutions de gestion et de BI, se contente d'une croissance de 15%, à taux de change constant par rapport à l'an dernier. A taux de change courant, l'augmentation se limite à 7%. Sur les neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires licences et maintenance a progressé de 16% à 6,52 milliards de dollars, et les ventes de licences seules ont augmenté de 18% à 1,76 Md$. Sur l'année, SAP maintient ses prévisions de croissance globale : entre +6 et +8% par rapport à 2009, hors Sybase.
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Entre juillet et septembre 2010, les ventes de licences de SAP se sont élevées à 656 millions d'euros, soit une hausse de 25% par rapport au troisième trimestre 2009, mais là aussi, en incluant les ventes de Sybase. En ajoutant à ces revenus ceux de la maintenance, SAP atteint 2,31 milliards d'euros (+20%, à taux de change constant). Les meilleurs résultats ont été obtenus sur les pays qui connaissent un développement rapide, sur lesquels le chiffre d'affaires a grimpé de 41% sur les revenus issus des licences et de la maintenance. Les produits traditionnels (installés sur site) y sont prisés, les offres décisionnelles aussi. Aux Etats-Unis, les résultats sont également satisfaisants : +27%. En Europe, la progression se borne à 13%.
SAP France poursuit le recrutement de partenaires
Sur l'Hexagone, la croissance a atteint 9% sur les revenus de licences et de maintenance, avec des résultats disparates en fonction des segments de marché propres à SAP. Sur ses grands comptes IBS (Industry Business Solutions), la filiale française affiche +33% sur les ventes de licences trimestrielles, sur tous les secteurs d'activité. Sur ses quatorze plus gros clients en revanche (Primary Channel Network), calme plat. « Le secteur public est celui qui a le mieux fonctionné », a précisé ce matin à Paris Nicolas Sekkaki, directeur de la filiale française, lors d'un point presse. Il a évoqué le projet Chorus qui, en dépit des problèmes rencontrés, va passer de 14 000 utilisateurs à 25 000 d'ici janvier.
Illustration : Nicolas Sekkaki, PDG de SAP France (crédit photo : D.R.)
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Sur les PME (moins de 500 M€ de CA), la filiale française enregistre une légère décroissance sur le trimestre avec, là aussi, des disparités. Les ventes du progiciel BusinessOne, qui vise les plus petites entreprises, ont déjà bouclé leur plan de croissance annuel. Elles ont crû de 40% sur le trimestre. En revanche, sur les structures de 300 à 500 M€, SAP subit toujours un déficit d'image. Pour faire croître son marché PME, où le succès tarde toujours contrairement aux autres pays, la filiale française poursuit activement son recrutement de partenaires. Elle veut étoffer son réseau, à la fois par segments industriels et par zones géographiques. D'ici à 2012, SAP France aimerait réaliser 75% de ventes en indirect vers les PME. Depuis janvier, elle a déjà progressé de 12% pour atteindre 50%. « Nous devons avoir un écosystème de partenaires plus dense. Déjà, nous disposons d'un meilleur maillage », estime Nicolas Sekkaki.
SAP vise 1 milliard d'utilisateurs d'ici 2015
Si l'éditeur allemand a globalement vu ses ventes progresser sur son troisième trimestre, en revanche, sa marge opérationnelle IFRS s'est rétractée (le cours de son action a baissé à l'annonce de ses résultats). Sur la période, la marge a représenté 23,8% du chiffre d'affaires contre 24,7% l'an dernier à même époque. Les perspectives semblent meilleures pour le quatrième trimestre puisque SAP prévoit une marge opérationnelle située entre 30 et 31% (à taux de change constant) sur l'ensemble de l'exercice.
Et d'ici à 2015, l'éditeur ne craint pas d'afficher d'ambitieux objectifs : 35% de marge opérationnelle, un chiffre d'affaires de 20 milliards d'euros (contre quelque 11 Md€ actuellement) et un milliard d'utilisateurs (excusez du peu), contre 35 millions aujourd'hui. Des chiffres relayés par le directeur général de SAP France. « Derrière cette ambition, il y a une philosophie, a-t-il expliqué. Il s'agit d'abord d'apporter de l'innovation et de la valeur ajoutée plus vite et sans rupture pour l'entreprise. SAP dépense 14,5% de son chiffre d'affaires en R&D et pourtant, nous ne figurons pas dans le palmarès des entreprises les plus innovantes », déplore le dirigeant français. Il faut être capable de déployer un projet de CRM en trois mois, sans devoir tout modifier, donne-t-il en exemple. Sur ce terrain, SAP va notamment proposer ses applications « On-Demand », la première ayant été livrée cet été. D'ici cinq ans, 10% du chiffre d'affaires de l'éditeur devrait se faire sur les applications en ligne (l'offre Business ByDesign* et les solutions On-Demand).
Des AppStores pour accéder à l'innovation simplement
« Nous voulons également transformer l'interface utilisateur en expérience client », a ajouté le dirigeant français en explicitant : « il faut que les utilisateurs reconnaissent l'univers SAP et qu'ils aient envie d'y revenir. Nous devons donc définir ce qu'ils attendent et le développer. » Sur ce sujet, SAP aurait beaucoup appris de Sybase. Nicolas Sekkaki rappelle aussi le passage aux méthodes de développement agile (Scrum en particulier), qui se généralise depuis l'intégration des équipes de Business Objects qui les exploitent de longue date. « Nous voulons que les nouvelles applications puissent s'intégrer facilement dans l'univers du client », poursuit le dirigeant en faisant référence à la version 7.3 de la plateforme d'intégration Netweaver, actuellement en bêta.
Pas plus qu'à Ray Ozzie, ex-Microsoft, il n'a échappé à SAP que le marché des utilisateurs était désormais en avance sur celui des entreprises. « Nous avons appris que la consommation des applications et des données était plus importante [que les applications elles-mêmes], a admis ce matin Nicolas Sekkaki en évoquant la mise en place d'« AppStores » pour accéder à l'innovation très simplement. « Il faut penser d'abord à l'usage ». Mais le dire ne suffit pas. Encore faut-il aussi s'employer à changer l'image de SAP dans l'esprit des utilisateurs potentiels. Le groupe travaille sur le positionnement de sa marque. Dans la campagne de publicité qui va démarrer sur quatre pays (Chine, Allemagne, Etats-Unis, Brésil), il a mis ses clients à contribution pour convaincre le marché de la facilité d'accès à ses logiciels.
(*) En France, pour l'instant, la filiale compte 21 clients sur le progiciel de gestion dans le cloud, Business ByDesign. Aucun n'est encore passé en version 2.5. (...)
L'offre BPOS de Microsoft arrive dans le portefeuille de STS Group
« Notre objectif est de propose aux TPE et aux PME une offre commune associant les services de Microsoft et notre offre de confiance numérique », détaille Pierre Fort, le fondateur de STS Group et PDG de Risc IT Solutions. Regroupées dans l'offre STS Suite, les applications développées par l'éditeur permettent notamment d'établir une preuve numérique, de gérer les échanges sécurisés et tracés, et de conserver les preuves numériques.
RISC IT Solutions : un vivier de 25 000 TPE pour Microsoft
Pour diffuser ce bouquet commun, STS Group et Microsoft peuvent compter sur la base installée de clients de Risc IT Solutions. Cette dernière revendique 25 000 TPE et 1 500 PME souscrivant à ses services d'hébergement et d'infogérance, de ToIP, et de fourniture d'applications en SaaS. D'où l'intérêt de Microsoft pour cet accord, lui qui souhaite aller le plus vite possible pour toucher notamment les trois millions de TPE françaises. Pour STS Group, le calcul est en partie similaire. Historiquement focalisé sur les grandes entreprises, l'éditeur compte sur sa filiale et une offre rendue plus attractive par son couplage avec celle de Microsoft pour toucher les entreprises de petites taille.
Hors de France, Risc IT Solutions est directement présente en Allemagne, en Belgique, en Espagne, Au Royaume-Uni, en Suisse, en Italie, en Chine, en Russie et en Ukraine. Elle dispose par ailleurs de relais commerciaux dans 21 pays. Pour étendre sa couverture commerciale à 40 territoires, l'entreprise va élargir le nombre de ses accords avec des acteurs locaux dans le cadre d'associations de type joint-venture. L'hébergement des solutions louées par les clients pourra être opérée au choix depuis les centres de données de Microsoft ou plus localement par STS Group, en fonction des contraintes des clients en terme d'archivage.
MAX 2010 : Adobe dévoile Digital Publishing, une suite de publication SaaS
Dévoilée lors de la conférence MAX 2010 d'Adobe à Los Angeles, la suite Digital Publishing devrait être commercialisée à la fois en édition Professional et en édition Enterprise au cours du second trimestre 2011. Essentiellement construite autour de Adobe CS5, et en particulier sur InDesign CS5, la suite Digital Publishing facilitera la conception et la diffusion de supports adaptés aux technologies utilisées dans le commerce en ligne, l'ensemble étant associé à des outils d'analyse et de reporting intégrés.
Un workflow publishing complet
La suite qui pourra être utilisée en complément d'InDesign CS5, sait manipuler les formats PDF et le HTML5, ce qui laisser aux éditeurs de contenu la liberté de créer des mises en page, de construire des niveaux supplémentaire d'interactivité dans InDesign, de distribuer des éditions numériques, et d'optimiser leurs contenus éditoriaux et publicitaires. Autrement dit, ils disposeront de tous les outils pour mettre en place un workflow complet, entièrement tourné vers la publication de contenu numérique. « L'industrie de l'édition est en train de se réinventer, ouvrant la voie à une nouvelle ère en matière d'innovation éditoriale et de publicité, notamment depuis que les éditeurs visent à conquérir les plates-formes de contenu mobiles, » a déclaré David Wadhwani, senior vice-président chez Adobe. « En s'appuyant sur le workflow d'InDesign CS5 et sur les outils apportés par la suite Digital Publishing, les éditeurs professionnels pourront concevoir et commercialiser des magazines numériques innovants, à même d'offrir une expérience de lecture plus riche et plus dynamique, de quoi attirer des abonnés et des annonceurs avec des perspectives de haute valeur ajoutée. » La suite sera compatible avec Adobe Content Viewer pour iOS et avec Adobe AIR afin de permettre aux lecteurs d'accéder aux publications sur des tablettes comme l'iPad d'Apple mais aussi sur d'autres appareils.
Des technologies de service bien identifiées
Plus précisément, elle offre quatre technologies de services, plus une cinquième, « viewer », pour la consultation des contenus. Le Service Production permet aux éditeurs de télécharger directement des articles depuis InDesign CS5 vers un service hébergé où ils pourront également participer à la conception, mettre en forme leur contenu rédactionnel et publicitaire, ajouter des metadatas, et prévisualiser le résultat de leur publication telle qu'elle apparaîtra sur le bureau ou sur l'écran des tablettes tactiles des utilisateurs. Ce service supporte un certain nombre de formats de fichiers, notamment le PDF et le HTML 5.
Le Service Distribution est chargé de stocker, d'héberger, et de distribuer les contenus numériques vers les tablettes tactiles et les postes de travail. Les éditeurs peuvent publier et mettre à jour les articles pour les diffuser vers les périphériques et établir des liens avec les outils de consultations multi plate-forme afin d'informer les lecteurs quand un nouveau magazine est disponible à l'achat ou au téléchargement. Le service E-commerce permet l'achat des revues par numéro ou par abonnement à travers des plateformes d'achat ou des plateforme mobiles, comme l'App Store d'Apple, l'Android Market ou Google Apps Marketplace. Les éditeurs ont aussi la possibilité de faire du merchandising en proposant un contenu imprimé en bundle avec la version numérique ou permettre aux lecteurs d'acheter du contenu directement depuis l'application viewer associée à leur publication. Les lecteurs peuvent par exemple acheter le contenu une fois pour toute pour le lire ensuite sur l'écran de leur ordinateur de bureau ou celui de leur tablette tactile.
Le Service Analytics, qui utilise la technologie SiteCatalyst basée sur Omniture d'Adobe, permet aux éditeurs d'accéder directement à des tableaux de bord préétablis depuis le workflow de la publication hébergée pour consulter les données relatives à la publicité et aux abonnements. Avec reporting, ceux-ci peuvent connaître le nombre de publicités vues, le nombre de publications téléchargées, la quantité de publications achetées, obtenir des statistiques sue les consultations de contenu interactif comme de la vidéo, et le type de lecteur utilisé.
Du back-end pour la version Enterprise
Le prix de la Professionnal Edition devrait se situer autour de 700 dollars US par mois plus une contribution par publication calculée en fonction du volume. Pour ce montant, les éditeurs peuvent accéder à la suite Digital Publishing et créer des applications pour la totalité de leurs titres et publications. La version Enterprise Edition correspond à une offre personnalisée, reposant sur un contrat pluriannuelle et donnant accès, sur la plateforme, à des technologies permettant l'intégration de services back-end comme la gestion des abonnements, la distribution de supports imprimés, et des services d'e-commerce. Adobe propose également d'autres solutions pour l'accompagnement de projets au niveau de l'entreprise.
Les éditeurs professionnels souhaitant déployer et vendre des applications commerciales avant la disponibilité de la suite Digital Publishing peuvent rejoindre le programme Prerelease Adobe Digital Editions Magazine. Une version préliminaire de l'add-on qui permet d'accéder aux fonctionnalités de la suite dans InDesign CS5 est disponible sur l'Adobe Labs. Adobe travaille déjà avec des éditeurs comme Condé Nast et Martha Stewart Living Omnimedia pour créer des journaux numériques dynamiques.
(...)(25/10/2010 16:37:04)BT dévoile son offre cloud Virtual DataCenter
Les annonces des opérateurs télécoms se suivent, mais ne se ressemblent pas toutes. BT vient en effet d'annoncer son offre de cloud computing, nommée Virtual DataCenter (VDC). Bruno Fleisch, responsable du pôle IT et Services de BT France revient sur l'historique de ce produit « VDC est une offre globale qui existe depuis des années pour une utilisation interne à BT. Le 1er avril 2010, BT a décidé de commercialiser ce service, puis le 1er juillet dernier, il a été lancé en France, mais reposait sur une datacenter en Angleterre ». La nouveauté de la récente annonce est que VDC est maintenant disponible sur une plate-forme en France. BT dispose de 4 datacenters dont 2 en propre et 2 en location chez Interxion, VDC repose sur une de ces derniers. Ce choix d'un emplacement local répond à deux problématiques souligne Bruno Fleisch « des questions techniques, car la proximité apporte des améliorations en termes de bande passante et des impératifs législatifs pour la localisation des données ».
Une puissance de calcul dédiée
La plate-forme VDC repose techniquement sur les solutions VMware, Cisco et NetApp pour la partie stockage. Elle est complétée par HP pour la partie calcul. Bruno Fleisch a souhaité que l'offre soit lisible et s'établisse en fonction de la demande. Les prix débutent à partir de 180 euros par mois et par machine virtuelle, sur des contrats de 3 mois, 1 an ou 3 ans. Pour se différencier des autres opérateurs qui se lancent dans l'aventure cloud, le responsable précise que « BT propose de la puissance CPU dédiée pour chaque client et non du calcul mutualisé, afin de se prémunir contre certaines perturbations et de paramétrer le niveau de contention ». Le modèle de distribution de l'offre VDC qui sera disponible à la fin du mois de novembre se fera via un portail web, mais également dans un package comprenant un service d'infogérance. Traditionnellement orienté vers les sociétés du CAC40, BT entend bien également toucher le mid market et va travailler avec des éditeurs de logiciels pour proposer sa solution en mode SaaS. Bruno Fleisch ne rend pas public les objectifs souhaités sur VDC, mais pense moins gagner des clients qu'accompagner ses clients existants vers la transformation de leurs usages informatiques.
SAP travaille avec Intel, Cisco et Fujitsu sur l'appliance HANA
SAP a démarré avec HP un programme de co-innovation pour les premiers clients de son appliance HANA (high-performance analytic), conçue pour les analyses de données à haute performance. Il a annoncé d'autres partenariats avec Cisco, Fujitsu Technology Solutions et Intel autour du support de cette appliance, lors de l'édition américaine de sa conférence technologique, à Las Vegas, une semaine après le TechEd de Berlin (une troisième édition se tiendra à Bangalore, en Inde, du 1 au 3 décembre prochain).
A cette occasion, SAP a rappelé qu'il poursuit ainsi avec Intel une collaboration engagée dès 2005 autour des technologies « in Memory », avec le co-développement de NetWeaver Business Warehouse Accelerator, à l'oeuvre dans l'application BusinessObjects Explorer. L'accord avec Cisco concerne les serveurs UCS, l'éditeur allemand souhaitant tirer parti des capacités mémoire étendues de ces systèmes.
Vishal Sikka, directeur technique de SAP, a rappelé que dans le cadre du programme pilote lancé avec Hana, l'un des clients du groupe, évoluant dans le secteur des biens de grande consommation, était déjà capable d'effectuer des requêtes sur 460 milliards d'enregistrements en quelques secondes. Un exemple que le CTO avait déjà donné à Berlin, la semaine dernière. Celui-ci a également indiqué que SAP préparait une série d'applications spécialisées, dont une permettra aux fournisseurs d'énergie d'analyser les données provenant de compteurs « intelligents ».
Des outils d'allocation pour cloud privé
Sur son TechEd américain, l'éditeur allemand a annoncé travailler sur des outils d'administration et d'allocation de ses logiciels pour des plateformes de cloud privé. Ceux-ci seront compatibles avec les autres outils d'administration, ainsi qu'avec Solution Manager, de SAP. Ils devraient être disponibles au quatrième trimestre 2011. Plus d'une quarantaine de clients et de partenaires travailleraient avec l'éditeur sur cette plateforme qui procurera une vue unifiée sur l'infrastructure virtualisée et sur la couche SAP. Il s'agira principalement d'automatiser des tâches manuelles, comme la prise en compte de nouveaux utilisateurs par l'allocation des ressources d'infrastructure correspondante.
L'éditeur a également signalé son intention de supporter les architectures de cloud privé d'IBM et de Dell. Précédemment, il avait déjà annoncé le support des systèmes Vblock soutenus par EMC, VMware et Cisco.
Illustration : Vishal Sikka, CTO de SAP, sur le TechEd de Las Vegas - 18 au 22 octobre 2010 (crédit photo : SAP) (...)
Office 365, Microsoft unifie ses services cloud
Difficile de s'y retrouver dans les offres en ligne de Microsoft, celles de collaborations ou de communications unifiées. L'éditeur, s'il dispose d'un catalogue riche de services, a décidé de combiner plusieurs de ses services autour d'une même marque plus fédératrice, Office 365. Cette dernière regroupe la version Online 2010 de SharePoint, d'Exchange et de Lync, ainsi qu'Office Web Apps. Par ailleurs « pour la première fois, nous incluons Office Professionnel Plus 2010 (qui comprend la messagerie électronique, vocale , un réseau social d'entreprise, conférence web, extranet, etc.) sur les postes clients par un abonnement mensuel » souligne Laure Goudiard DuMesnil, responsable produits Online Services chez Microsoft. Cette offensive est une réponse au développement des Google Apps et au lancement récent de LotusLive Note d'IBM.
Une offre à la carte selon la taille de l'entreprise
La distinction d'Office 365 est sa modularité en fonction du type d'entreprises ciblées. Ainsi, pour les TPE (de moins de 25 salariés) ou les professionnels, le service coûtera 5,25€ par utilisateur et par mois. Pour mémoire, l'accès à Google Apps en édition Entreprise coûte 50 dollars par an (soit 3,39 euros par utilisateur et par mois). Pour les entreprises de plus grande taille, Office 365 débute à partir de 1,75€ pour Exchange Online et 9€ pour la suite complète. Celles qui souhaitent intégrer Office Professionnel Plus 2010 débourseront 22,75 euros par utilisateur et par mois. A ces produits, il faut ajouter une version à destination de l'éducation, qui remplacera Live@edu, « elle sortira l'année prochaine, mais sans de date fixée pour l'instant » précise la responsable produits. De même, l'ajout de Dynamic CRM Online est prévu en 2011.
Avant d'être officiellement lancé au premier trimestre 2011, Office 365 est disponible en version bêta dans plus de 13 pays dont la France. A la question de savoir s'il y a une limitation pour l'accès à cette version de test, Guillaume Tourres, responsable média souligne « cela devrait concerner plusieurs milliers de clients » sans en préciser le nombre exact et d'ajouter « sur l'offre Dynamics CRM Online, nous avions été obligé de limiter les accès pour prendre en compte les capacités de nos datacenters ».
L'éditeur va aussi s'appuyer sur son réseau de partenaires, comme les opérateurs télécoms ou les revendeurs de solutions cloud, pour déployer Office 365. Guillaume Tourres rappelle qu'aujourd'hui un million de postes sont hébergés dans le cloud.
SuccessFactors ajoute un outil de calcul RH au cloud
SuccessFactors, le spécialiste des solutions RH on demand, a annoncé la disponibilité d'un outil de calcul au sein des services cloud qui permet aux utilisateurs de comparer des contenus d'analyse provenant de différentes sources, avec les données générées par sa suite logicielle dédiée aux ressources humaines et par d'autres applications SaaS (software as a service). Cette fonction est devenue possible depuis l'acquisition, tout juste révélée, du vendeur danois YouCalc spécialisé en business intelligence. L'achat, dont les termes n'ont pas été rendus public, est le dernier en date effectué par SuccessFactors et fait suite aux acquisitions d'Informer et de CubeTree.
La suite Business Execution Software de SuccessFactors contient déjà un riche éventail de modules couvrant des domaines aussi larges que la gestion des rémunérations, la formation des employés, la gestion des objectifs ou la planification des effectifs. Le nouveau service Calculator permettra aux utilisateurs d'effectuer des analyses de leur activité en temps réel, y compris de simuler des scénarios en combinant différents paramètres, et estimer par exemple le taux de satisfaction des employés en fonction de l'évolution du carnet de commandes de la part de clients potentiels.
Connexion à des bases de données SQL
La technologie YouCalc travaille en mémoire et sait extraire des données en temps réel à partir d'autres systèmes, ce qui signifie qu'il n'est pas nécessaire pour les clients de stocker ces données dans un espace particulier. Selon SuccessFactors, qui a déjà construit un certain nombre d'applications analytiques spécialisées pour Salesforce.com, Google Apps, SugarCRM et d'autres systèmes, ces outils sont faciles à utiliser et ne nécessitent pas de mobiliser du personnel informatique. YouCalc peut également se connecter à des bases de données SQL, des serveurs Web, des sites FTP et des services Web via SOAP (Simple Object Access Protocol) et REST (Representational State Transfer).
Pour Ray Wang, analyste chez Altimeter Group, YouCalc est «un outil astucieux pour effectuer l'analyse et la BI au sein du Cloud » et représente «une amélioration notable de la solution proposée par SuccessFactors, en particulier en matière de planification de scénarios et d'outils de prévision. » « SuccessFactors aurait également pu se tourner vers d'autres vendeurs de solutions de BI en SaaS, comme PivotLink, Birst ou GoodData, » estime-t-il. « La compétition entre vendeurs de solutions de gestion du capital humain (HCM) va sans doute continuer à susciter des partenariats avec ce type d'entreprises, mais leur valeur restera attractive, » a ajouté Ray Wang. « De fait, de nombreux petits acteurs HCM (Human Capital Management) ne disposent pas des ressources financières nécessaires pour réaliser des acquisitions comparables à celle de YouCalc, mais les plus grands comme Taleo et Ultimate Software pourraient emboîter le pas, » a-t-il déclaré. « Aussi, SuccessFactors et Taleo sont elles-mêmes des cibles pour des acheteurs potentiels, » a-t-il ajouté.
Les outils Calculator de SuccessFactors ne sont toutefois pas immédiatement disponibles. Une première version limitée est prévue pour le début de l'année prochaine.
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