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(13/04/2010 16:53:52)
Google convie 400 CIO pour promouvoir Docs 2.0
Le temps où Google admettait que ses Docs ne possédaient pas la sophistication ou les fonctionnalités de Microsoft Office, appartient au passé. Désormais la suite bureautique en ligne est construite pour pouvoir supporter des améliorations rapides et importantes explique Anil Sabharwal, chef de produit chez Google Enterprise. « Pour les Docs 2.0, nous avons créé une base technologique entièrement nouvelle qui nous permet d'être innovant plus rapidement. »
Pendant longtemps, Google a surtout vanté les capacités collaboratives que son modèle SaaS (Software-as-a-Service) apporte à Docs. Mais la suite bureautique manque de fonctionnalités, empêchant les entreprises de l'utiliser comme une alternative possible à Microsoft Office. En particulier, les utilisateurs se sont plaints des difficultés de mise en forme des documents dans le traitement de texte, les forçant à exporter des fichiers Docs vers MS Office pour résoudre des problèmes de pagination et de réglage de marges. Jusqu'à présent, seule la composante Gmail de Apps a réussi à s'imposer comme une alternative viable aux plateformes de messagerie MS Exchange ou IBM Lotus Notes. Pour ne pas rester un simple outil de complément sur le web, Google entend maintenant pousser Docs pour vraiment concurrencer MS Office.[[page]]Ainsi, Google a annoncé des améliorations des fonctions de mise en forme dans son application de traitement de texte Docs, y compris une meilleure «fiabilité» lors de l'importation et de l'exportation de documents vers et depuis Microsoft Office. L'amélioration des réglages de marges et des taquets de tabulation, un meilleur traitement d'image et une amélioration de la gestion des commentaires dans le document sont également annoncés. L'éditeur de traitement de texte gèrera aussi ce que Google appelle l'édition collaborative en temps réel, ce qui signifie qu'un groupe d'utilisateurs pourra suivre « caractère par caractère » les changements effectués par l'un d'eux sur un document partagé. D'autant que, autre nouveauté, une fenêtre de discussion permet aux collaborateurs de communiquer en direct via la messagerie instantanée.
Le tableur disposera d'une barre de formule pour éditer les cellules, de même que des fonctionnalités de remplissage automatique et de glisser-déposer. L'outil de dessin permettra aussi aux utilisateurs de travailler ensemble en temps réel. Enfin, les documents de ces versions revisitées du traitement de texte, du tableur et de l'outil de dessin seront modifiables simultanément par 50 collaborateurs au plus, et, d'une manière générale, Docs sera aussi, grâce à sa nouvelle infrastructure, plus rapide. A noter cependant, même si ce ne sera que temporaire, que Google prévoit de désactiver la technologie Gears en mode hors connexion de Docs à partir du 3 mai, pour la rétablir dès que celle-ci pourra fonctionner en HTML 5. Les outils Gmail et Calendar continueront eux à utiliser Google Gears.
Déplacer l'usage de la bureautique vers le cloud
Rebecca Wettemann, analyste chez Nucleus Research, qualifie les améliorations apportées à Docs de nécessaires et progressives, sans les juger exceptionnelles. « Ce sont des fonctionnalités que tout le monde attend de ce genre de produits. Elles ne rendent pas les Docs plus utiles que Microsoft Office au point de s'y substituer, » dit-elle. « Néanmoins, ces mises à jour font de Docs une alternative plus crédible à MS Office, et peuvent favoriser Google dans sa campagne de promotion de ses applications en environnement Cloud dans l'entreprise, » ajoute t-elle. « Avec son modèle, l'objectif de Google est d'amener les gens à déplacer leur usage des applications bureautiques vers le cloud. Et plus ses outils seront attractifs, plus Google aura d'arguments pour convaincre les entreprises et les institutions, » poursuit Rebecca Wettemann. Google espère en effet que ses Apps, déjà principalement adoptées par les petites entreprises, gagneront en popularité auprès des grandes organisations. Notamment son édition Premier, dont la licence a été fixée à 50 dollars US par utilisateur et par an, qui, en matière de mode de gestion, de sécurité et de caractéristiques, apporte aux départements informatiques des entreprises ce dont ils ont besoin.
[[page]]Google soutient que ses Apps, développées depuis l'origine sur une architecture informatique Cloud, sont la meilleure alternative - la moins onéreuse aussi - aux plateformes collaboratives et bureautiques traditionnelles de Microsoft, IBM et Novell, d'abord conçues pour être installées chez sur les serveurs des clients. Mais ces fournisseurs réaménagent également leurs logiciels pour tirer parti du modèle Cloud. « Il est important et significatif de voir Google continuer à améliorer ses Docs, a déclaré Ted Schadler, analyste chez Forrester Research. « Google continue d'investir dans ce produit et n'a pas l'intention de le laisser en l'état. Le modèle Cloud lui permettra d'innover plus rapidement, » a-t-il dit. « Ces améliorations régulières vont se poursuivre et accompagner la volonté de faire entrer Docs et Apps dans l'environnement d'entreprise, même si Docs n'est pas encore au même niveau de fonctionnalités que Microsoft Office, » a t-il ajouté.
Les CIO ne cherchent pas forcément à lâcher Office
« Je ne vois pas cela comme une stratégie de remplacement, mais plus comme une stratégie d'augmentation, » précise encore Ted Schadler. « Les CIO et les responsables informatiques ne désirent pas forcément se débarrasser de Microsoft Office. Ils recherchent des solutions aux problèmes de leurs salariés/utilisateurs qui ne sont pas suffisamment bien résolues par Office. L'un d'entre eux, et il est de taille, concerne les fonctionnalités collaboratives au sein de l'entreprise. » En tant que tel, Docs procure aux entreprises une suite bureautique qui facilite la collaboration entre les salariés. « Ils remplacent les échanges par emails et le va-et-vient de multiples fichiers qui restent stockés sur leur PC. Docs offre donc une meilleure solution. »
« Le déménagement des données de leurs serveurs vers les machines de fournisseurs de services Cloud comme Google reste la grande préoccupation des entreprises », avance Rebecca Wettemann. La firme de Mountain View devra probablement répondre à cette question épineuse, lors de sa conférence Atmosphere cloud computing, à laquelle elle a convié près de 400 CIO. Au-delà de l'annonce des améliorations apportées à Docs, Google a prévu de mettre en avant quelques hauts responsables pour répondre à ses invités, y compris Bradley Horowitz, vice-président Gestion produits chez Google, Mario Queiroz, VP Gestion produits Android, Marissa Mayer, VP, chargée de la recherche Produits et Expérience utilisateurs, et Dave Girouard, président de Google Enterprise. Prendront également la parole, Alan Eustace, VP de l'ingénierie et de la recherche, Jeff Huber, VP senior de l'ingénierie et Vint Cerf, promoteur attitré de l'Internet chez Google. Enfin, ce panel sera complété par Marc Benioff, président-directeur général de Salesforce.com et de Vogels Werner, CTO d'Amazon.com.
(...)(12/04/2010 11:59:51)
Microsoft Office 2010 face aux Google Apps sur le Web
Le mois prochain, le 12 mai exactement, Microsoft lancera Office 2010 sur un terrain sensiblement remodelé par la présence de Google et l'usage croissant de ses outils bureautiques en ligne, les Google Apps. Des utilisateurs aussi différents que Malakoff Médéric, Valeo, la ville de Los Angeles ou Genentech travaillent aujourd'hui avec les applications proposées sur le web par la firme de Mountain View. La livraison d'Office 2010 vise donc à contrer cette offensive, Microsoft proposant avec les Office Web Apps un nouveau mode d'usage de ses logiciels en ligne. Toutefois, s'il maintient une vaste base installée de clients sur sa suite traditionnelle, son nouvel objectif d'expansion bureautique dans le cloud se voit clairement bloqué à cause des Google Apps.
Los Angeles se retrouve à promouvoir les Google Apps
L'un des défis posés par Google porte notamment sur les conditions de contrat et les protections juridiques offerts dans les environnements cloud. Ces critères peuvent, plus que les caractéristiques fonctionnelles, jouer un rôle majeur dans le choix entre les offres. La ville de Los Angeles, client institutionnel de renom dont Google peut se prévaloir, a joué franc jeu en choisissant de divulguer les détails de son contrat. D'ici la fin du mois de juin, la ville indique clairement qu'elle compte achever la migration de ses quelque 30 000 employés vers les Google Apps. De fait, Kevin Crawford (photo ci-dessus), responsable adjoint pour les technologies de l'information de Los Angeles, est devenu en quelque sorte l'évangéliste de Google pour le secteur public. Il répond aux questions des nombreuses collectivités locales et autres administrations qui souhaitent avoir des détails sur la manière dont la ville a traité avec Google.
Pas plus de cinq minutes d'indisponibilité par mois
Cette semaine, par exemple, Kevin Crawford a été bombardé de questions à ce sujet lors de la conférence SaaScon sur le Cloud computing et le SaaS (Software-as-a-Service) qui s'est tenu à Santa Clara. Le représentant de Los Angeles a dévoilé sans ambages que le contrat comprenait la couverture illimitée des dommages en cas de violation de la confidentialité des données, le droit de réaliser des audits, les garanties que les données resteraient dans le périmètre contigu des 48 états américains et le versement de pénalités dans le cas où les services de Google seraient indisponibles pendant plus de cinq minutes par mois. « La ville garde aussi la possibilité d'annuler son contrat avec Google 'à sa discrétion' », a même précisé Kevin Crawford.
Photo : Kevin Crawford, directeur général adjoint de Los Angeles (Crédit photo : DR)[[page]]Ce genre de clauses contractuelles mises à part, Tim O'Brien, directeur de la stratégie plateforme chez Microsoft, estime que son entreprise a un avantage en matière de services cloud en raison de l'expérience acquise par Microsoft dans le marché des entreprises. « Potentiellement, notre expérience dans les logiciels d'entreprise fait que nous savons beaucoup plus de choses que n'importe quel fournisseur sur la question », a-t-il déclaré lors d'une interview pendant la conférence. Il affirme que les 15 ans d'expérience de Microsoft dans les services de type cloud [NDLR : sans doute entend-il par là, les services hébergés], commencés avec l'acquisition de Hotmail en 1998, donne à l'éditeur une compétence particulière pour cet environnement. Alors que Google, au contraire, a dans ses gènes une culture web essentiellement axé sur le grand public.
Par ailleurs, revenant sur le contrat signé par Google avec Los Angeles, Tim O'Brien se demande si les dispositions portant sur la migration rapide vers un autre fournisseur incluent bien toutes les considérations associées à ce type de transfert, ainsi que les coûts engendrés. Un problème majeur dans les services cloud est de s'assurer de la portabilité des données et des applications pour éviter de se retrouver captif d'un fournisseur. Tim O'Brien considère qu'il n'y a pas d'offres standards sur ces questions et n'en entrevoit pas dans un avenir proche. « Il n'existe pas de centre de gravité unique en matière de standards cloud aujourd'hui », considère-t-il en précisant néanmoins que Microsoft souhaite la portabilité « parce qu'elle met les vendeurs du marché au même niveau ».
Pour se préparer à la concurrence, la Française des Jeux étudie ses clients en ligne
La Française des Jeux opère des jeux de tirage, des jeux de paris sportifs et des jeux instantanés (à gratter) qu'elle distribue via un réseau de vente indirecte de 37600 points et une vente directe en ligne, via ses sites web. L'ouverture à la concurrence qui est attendue cette année l'oblige à accroître sa performance commerciale, donc à mieux connaître et à mieux solliciter ses clients joueurs. Or la vente est anonyme dans les points de vente indirecte. Le seul point de connaissance du client est donc dans la vente directe en ligne. Dans ce cas, l'identification du client est même absolue puisque l'ouverture d'un compte suppose de prouver son identité (et surtout son âge) en remplissant au préalable un dossier comprenant une photocopie de la carte d'identité et échangé par voie postale (donc avec une adresse physique connue). Le site web a été lancé en 2001 mais son démarrage réel date de 2004 avec le lancement du Loto puis de l'Euromillions en ligne. En 2009, les paris sportifs ont trouvé leur place sur ParionsWeb.fr.
Les actions commerciales déclenchées par l'analyse comportementale
En 2006, la Française des Jeux s'est doté d'une GRC et a créé un pôle dédié à la connaissance clients avant de recourir à une entreprise extérieure pour gérer les sollicitations par e-mailing, en l'occurrence Directinet. L'analyse comportementale des clients a été mise en place grâce aux solutions de l'éditeur SAS. En 2008, une la Française des Jeux a opté pour un module décisionnel permettant d'écrire dans la base de données des clients. Cette capacité permet de gérer les campagnes d'e-mailing en se basant sur les résultats très fins obtenus par l'analyse. Le principal problème de la Française des Jeux est constitué des « abandonistes ». Il s'agit de personnes qui arrêtent de jouer, cessent d'être des clients actifs et deviennent, au bout d'un certain temps, des anciens clients. Ceux-ci peuvent cependant rester en fait clients en jouant en point de vente de façon anonyme. Ils restent donc ciblés par les actions marketing.
Modélisation de l'inter-achat
La Française des Jeux a donc décidé de modéliser le comportement d'achat de chaque joueur et d'analyser les écarts inquiétants. Par exemple, une absence de jeu depuis une semaine sera normale chez un client qui joue une fois par mois mais anormale si le client joue habituellement tous les deux jours. En fonction des écarts, les sollicitations par e-mailing sont réalisées de manière à « réveiller » les clients qui « dorment ». L'action comportera en premier lieu un brief de ciblage réalisé par la Française des jeux. Directinet réalisera un ciblage et une préparation de la campagne. Une fois le bon-à-tirer de l'e-mail validé par La Française des Jeux, Directinet gère la campagne et son reporting. Afin de tenir compte des « dormants » qui se réveillent spontanément, les campagnes-tests sont menées sur des échantillons d'endormis avec comparaison des résultats sur un échantillon témoin. La Française des Jeux en bref (...)
Le marché des services de sécurité managés stimulé par le Saas
Selon le cabinet d'études Infonetics, le SaaS sera l'un des principaux moteurs de croissance du marché des services de sécurité managés durant les cinq années à venir. En 2009, ce dernier secteur a déjà enregistré une hausse de 12% dans le monde à 9,4 Md$ comparé à l'année précédente. En outre, le chiffre d'affaires des services de sécurité fournis en mode SaaS a progressé de 70% en 2009, principalement grâce à la demande en services de sécurisation de contenus (web, e-mail, antivirus...). De fait, Infonetics s'attend à ce le SaaS représente en 2014 22% du total des revenus du marché des services de sécurité contre 10% en 2009.
(...)
Le club des utilisateurs de SAP francophones change de président
Claude Molly-Mitton a été élu le 23 mars dernier président de l'USF, le club des utilisateurs de SAP francophones. Responsable veille et relations extérieures au SCN AIFE (Agence pour l'informatique financière de l'Etat, en charge du projet de PGI d'exécution budgétaire Chorus), il succède à Jean Leroux, DSI d'Aelia (Relay...), qui fut le premier DSI en titre à être président de ce club.
Jean Leroux reste membre « de base » du Conseil d'Administration mais pas du Comité Exécutif. Après un mandat très éprouvant de deux ans, marqué par la crise du contrat de maintenance Enterprise Support, il a en effet souhaité prendre un peu de recul. Rappelons que les fonctions au sein de l'USF sont bénévoles et s'ajoutent à une carrière professionnelle chargée.
1 500 jours hommes de travail
au travers de 15 commissions en 2009
Le nouveau président du club a d'ailleurs déclaré : « Je veillerai personnellement à ce que l'USF, fort de ses 20 années d'existence, conserve ses principes et ses valeurs fondatrices de partage, d'échange, d'objectivité, d'autonomie de jugement et de parole. Ces valeurs sont démontrées quotidiennement par l'investissement de ses adhérents qui ont consacré en 2009 plus de 1 500 jours hommes de travail à travers ses 15 commissions. Cette implication est une force pour l'USF. Elle est très profitable pour celles et ceux qui ont compris tout l'intérêt, le gain de temps et le gain financier que peut apporter le partage d'expériences ciblées, l'influence positive sur l'éditeur ou bien l'obtention d'informations privilégiées de toute nature par le canal de l'USF. »[[page]]Claude Molly-Mitton a également profité de son élection pour annoncer que la prochaine convention aurait lieu à Nantes du 12 au 14 octobre 2010 : « Près d'une trentaine de partenaires ont déjà décidé de nous accompagner lors de cet événement. »
Ingénieur INSA Lyon (Informatique) de formation, Claude Molly-Mitton est âgé de 45 ans. Il a été analyste au CXP, journaliste directeur de rédactions au sein de la chaîne de télévision Computer Channel (groupe France Télécom), Directeur Général de Computer Channel, Directeur des services chez Wanadoo Portails. Depuis quatre ans, Claude Molly-Mitton est responsable de la mission veille et relations extérieures au sein de l'AIFE (Ministère du Budget). Il est également membre permanent du Collège de l'Académie de l'Intelligence Economique et membre du comité « Intelligence Economique et Stratégique » du Conseil National des Ingénieurs et des Scientifiques de France.
Autodesk présente son portefeuille produit 2011
Ce n'est pas une annonce, mais au final quatre présentations des versions 2011 des produits Autodesk. Le logiciel phare, Autocad et sa déclinaison LT intègrent des outils surfaciques et de transparence pour les objets et les calques, mais également des outils de collaboration. Ainsi, le logiciel Autodesk Naviswork 2011 permet aux professionnels de la conception et de la construction d'unifier leurs contributions respectives au sein d'un modèle synchronisé pour les révisions, simulations et analyse de l'ensemble du projet. De son côté, Autodesk Buzzsaw 2011 est un logiciel en mode Saas (à la demande), qui vise à centraliser et sécuriser l'échange des informations relatives aux projets entre les équipes dispersées.
L'éditeur a également présenté la version 2011 de Digital Prototyping, outils d'avant-projet de visualisation, d'ingénierie, de fabrication et s'adressant au monde manufacturier. Il repose sur le logiciel Inventor et améliore sensiblement le processus de conception mécanique.
[[page]]
Une approche verticalisée des solutions
En dehors des logiciels cités précédemment, la société a très tôt eu une stratégie de verticalisation de ses produits, selon certains domaines d'activité. Ainsi pour le secteur du bâtiment, des infrastructures et de la construction, Autodesk propose d'accélérer l'adoption des processus de modélisation des données du bâtiment (Building Information Modeling ou BIM, standard dans le domaine pour les échanges des plans de constructions), mais également de faciliter la collaboration multidisciplinaire. Plusieurs solutions sont donc mises à disposition des professionnels avec des métiers spécifiques (électricité, plomberie, génie civil) et comportent des évolutions améliorant la modélisation de certaines structures.
Autre secteur fort où Autodesk est présent, le monde de l'animation, qui bénéficie de fonctionnalités plus évoluées, comme l'accélération des workflows et l'amélioration de l'interopérabilité. Autodesk Maya 2011, cheville ouvrière de cette offre, est disponible sur Snow Leopard et comprend une interface utilisateur personnalisables. De son côté, le logiciel 3ds Max 2011 augmente le rendu des productions en 3D (texture des modèles, animation de personnages, etc.). D'autres modules changent sur des sujets particuliers, déformation des postures ou de la face, création de personnages, etc.
Les tarifs des différents produits ne sont pas encore connus avant leur date de lancement, prévue à la fin du mois d'avril.
(...)(30/03/2010 11:25:40)Lefebvre Software a développé ses ventes de logiciels en 2009
Un an après le rachat d'ASGroupe, l'éditeur de logiciels de finance et RH Lefebvre Software a profité des ventes croisées entre bases installées pour faire croître ses ventes de licences de 6,4%, à 7,2 M€, en 2009. « Nos solutions comptables Iris et les logiciels de consolidation financière d'ASGroupe sont complémentaires, rappelle Viviane Ribeiro, présidente de Lefebvre Software. Nous avons aussi gagné des parts de marché avec Iris Finance et réalisé de nombreux projets de dématérialisation avec nos partenaires VDoc et ReadSoft ». Les solutions de paie/RH de l'éditeur ont également bien fonctionné, portées par les évolutions législatives du domaine. « Il y a eu beaucoup de nouvelles affaires au quatrième trimestre, alors que les projets avaient été jusque-là gelés à cause de la crise. Et, cela se poursuit sur le premier trimestre 2010 », apprécie Viviane Ribeiro.
L'éditeur dit avoir concrétisé une soixantaine de nouvelles références en 2009, dont près de 80% sur les outils de gestion de la performance (CPM, corporate performance management) acquis avec ASGroupe.
Services en baisse, SaaS en hausse, solutions cloud en préparation
Lefebvre Software n'a toutefois pas été épargné par les restrictions budgétaires opérées par ses clients. Ses bonnes ventes de licences et ses revenus de maintenance (en hausse de 3%) n'ont pas compensé la baisse de son activité services (en retrait de 7%). Globalement, son chiffre d'affaires 2009 s'est donc légèrement tassé, à 31,2 millions d'euros, alors que fin 2008, l'éditeur pesait 31,7 M€ en additionnant son chiffre d'affaires et celui d'ASGroupe.
« Ce qui a notablement diminué sur les services, ce sont les petites journées de prestation que les clients nous commandaient ponctuellement, après l'intégration des logiciels ». Par ailleurs, en 2009, à la suite de la fusion entre les deux éditeurs, une dizaine de collaborateurs a quitté la société. Cette dernière compte actuellement 270 salariés et 2 500 clients.
Point positif pourtant, sur les quelque 13 M€ générés par les services, l'activité SaaS (software as a service) a progressé de 7 à 8%, à un peu plus de 2 M€, surtout sur des solutions de paie et de gestion des ressources humaines avec souvent, chez les clients, des modèles hybrides. Entre la maintenance et le SaaS, « la consolidation du chiffre d'affaires récurrent est donc en augmentation », fait remarquer Viviane Ribeiro. Et cela conforte aussi la hausse des ventes de logiciels « sur un marché en régression l'an dernier ».[[page]]
En 2010, Lefebvre Software va poursuivre sa croissance externe « afin d'avoir une base solide en France », car l'éditeur compte étendre sa présence au-delà de l'Hexagone en 2011. Fidèle à sa stratégie de complémentarité, il recherche du côté du marché RH. « Nous avons beaucoup de difficultés à trouver ce que nous souhaitons », reconnaît toutefois Viviane Ribeiro qui aimerait pourtant effectuer ce rachat avant l'été.
Sur la partie produits, la dirigeante indique aussi que l'éditeur travaille sur une version d'Eagle One (consolidation/reporting) et d'Open Iris (gestion des immobilisations) à mettre à disposition sur un modèle cloud. « L'offre sortira début 2011. Ce qui nous permettra d'être plus rapides dans nos développements, en France, mais aussi en Espagne et en Italie où nous disposons déjà de filiales, chacune gérant une cinquantaine de clients. »
L'éditeur s'est fixé un objectif de croissance de 5% pour l'année en cours. « Nous sommes sur le plan de marché au premier trimestre et les projets sont là », note pour l'instant Viviane Ribeiro. La société vient tout juste de signer un important contrat pour un projet de consolidation financière (un client ayant plusieurs centaines de filiales à consolider).
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