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Saas
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(23/03/2010 10:10:55)
Les clubs utilisateurs d'Oracle veulent du concret
L'Aufo, l'association des utilisateurs francophones d'Oracle, a tenu ce lundi 22 mars sa conférence annuelle, à Paris. Les sujets liés à l'intégration de Sun ne sont pas encore à l'ordre du jour, le club préférant aborder des préoccupations plus immédiates (les impacts de la crise sur les départements IT, les retours d'expérience...) ou revenir sur certaines problématiques propres à l'offre d'Oracle (la dématérialisation dans l'E-Business Suite, le support, AIA, CRM On Demand ou encore, la technologie 11G). Le feu vert donné pour le rachat de Sun ne remonte qu'à deux mois et l'Aufo attend que le rapprochement se concrétise pour en parler. « C'est encore récent, il faut d'abord que l'on nous prouve qu'il y a quelque chose au-delà des annonces », considère Jean-Jacques Camps (photo), DSI d'Air Liquide Ingénierie et président du club. Pour autant, l'Aufo est loin de se désintéresser de la question et l'association n'a pas attendu que l'autorisation de rachat soit accordée par Bruxelles pour essayer de créer un groupe d'utilisateurs Sun ; sans succès encore, mais c'est l'un des objectifs de l'année en cours.
Des groupes Sunopsis, Hyperion et bientôt BEA
En 2010, le club souhaite étendre l'activité de sa communauté. Un groupe BEA va notamment se constituer qui s'ajoutera aux autres groupes déjà créés au sein de l'Aufo pour accueillir les utilisateurs des offres rachetées par Oracle, comme Siebel, Sunopsis ou Hyperion. Seuls les clubs JD Edwards et PeopleSoft gardent une indépendance de fonctionnement tout en s'appuyant sur la même délégation générale. Ils participent notamment à la conférence annuelle. « Nous avons longuement discuté de la fusion de nos trois groupes, mais nous aurions risqué de perdre une partie de l'implication des personnes », explique Jean-Jacques Camps. Favoriser l'échange entre ses membres reste l'une des priorités de l'Aufo, en restant centré sur « la vraie vie et pas forcément sur la dernière version d'un produit ou le PowerPoint sur lequel tout va bien, alors qu'en réalité le spécifique reste souvent obligatoire », rappelle le président de l'association qui insiste sur la totale indépendance de son organisation vis-à-vis de l'éditeur de Redwood Shores.
Photo : Jean-Jacques Camps, président de l'Aufo
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Le club compte 800 personnes représentant une centaine d'entreprises et d'administrations, les deux tiers situées en Ile-de-France, un quart dans les autres régions et le reste hors de France (en Belgique et en Suisse). En 2009, un nouveau groupe a été lancé en Algérie. Le Maroc devrait être le prochain objectif d'extension. « Plus nous serons nombreux, plus fructueux seront les échanges. Du moment que l'on utilise la même langue de travail, que l'on se trouve dans une zone géographique qui n'oblige pas à des déplacements trop longs pour participer aux événements et que l'on se retrouve autour de préoccupations métiers communes », souligne Jean-Jacques Camps.
Des formations pragmatiques
En pratique, les membres se voient proposer une vingtaine de commissions par an sous forme de deux demi-journées thématiques ponctuées de témoignages. « Nous n'évoquons pas les lendemains qui chantent mais les mises en oeuvre qui existent ». Parmi les sujets récurrents : Comment produire un projet international et comment effectuer une montée de version. Parallèlement, des groupes de travail rassemblent des utilisateurs toute l'année autour d'une problématique commune : le CRM dans le secteur pharmaceutique, le secteur public, les systèmes géographiques... Enfin, tous les 3e jeudis du mois, une webconférence propose de découvrir un produit pendant l'heure du déjeuner (récemment, le User Productivity Kit, un logiciel de formation).
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Pour la troisième année, la remise des trophées a constitué le point d'orgue de la conférence annuelle des utilisateurs francophones d'Oracle. « Ils viennent apporter reconnaissance et visibilité aux projets efficaces et astucieux qui ont fait leur preuve depuis trois à six mois », met en avant Jean-Jacques Camps. Sur les douze dossiers finalistes du crû 2010, les quatre retenus l'ont été sur des critères de création de valeur, de mesure du bénéfice pour les utilisateurs, d'innovation et de créativité, a rappelé Françoise Hemery, la présidente du club JD Edwards en les présentant.
Un trophée pour une architecture Oracle RAC 11g Extended
Le Groupe Hospitalier du Havre s'est vu décerner le Prix de la technologie. Avec l'aide de la SSII Digora, il a mis en place une architecture Oracle RAC (Real application cluster) 11g 'étendue', composée de trois clusters (un de six noeuds et deux de deux noeuds), répartis sur deux datacenters et permettant une réplication totale. Chaque serveur dispose de son propre SAN. Cette application à haute disponibilité, en production depuis un an et demi pour traiter le dossier médical du patient, est désormais utilisée aussi par le SAMU.
24 mois pour déployer l'ERP E-Business dans une PME
Le trophée Application a été remis à Altis Semiconductor pour son application de GMAO (gestion de maintenance) transactionnelle et décisionnelle centralisée sur PeopleSoft et intégrée au SI de gestion.
Le Coup de coeur du Jury est allé à Teisseire, pour son déploiement « rapide et pratique » de l'ERP JD Edwards. Enfin, le Grand Trophée d'Oracle est revenu à l'éditeur de logiciels Bodet, une PME de 500 personnes qui, en 2004, alors que son SI reposait sur de nombreux développements spécifiques, a décidé de migrer vers un ERP. L'entreprise a déployé tous les modules de la E-Business Suite en 24 mois.
Chaque année, le lauréat du Grand Trophée est invité à se rendre à la grand'messe d'Oracle, OpenWorld, qui se tient à San Francisco, au Moscone Center. L'édition 2010 se tiendra du 19 au 23 septembre prochain. L'an dernier, le trophée avait été remporté par Webhelp et en 2008, par Soletanche-Bachy (voir ci-dessous son témoignage sur OpenWorld).
(...)(23/03/2010 10:03:27)Le SaaS progresse en décisionnel
Le Saas est certes un modèle nouveau, imparfait dans bien des cas, cela n'empêchent pas les décideurs de lui confier des missions stratégiques. Ainsi, 52% des répondants à une récente enquête menée par Kelton Research à travers le monde ont confié leur GRC en tout ou partie à un prestataire SaaS et 47% l'ont fait pour le décisionnel. Or ces éléments sont considérés par les mêmes répondants comme particulièrement différenciateurs des concurrents (respectivement à 40% et 37%). Des fonctions plus banalisées sont largement derrière (comme le PGI par exemple ou même le collaboratif).
Le SaaS est une nouveauté : 60% des répondants l'utilisent depuis moins d'un an. Mais un tiers utilisent cependant trois fournisseurs ou plus. 62% comptent même accroître leur usage du SaaS.
Cependant, le SaaS est loin d'être parfait
Tout d'abord, les entreprises se méfient de cette nouveauté, même si 90% s'estiment satisfaits du niveau de réussite d'un projet SaaS. Si 65% estiment avoir un ROI raisonnable de leur usage du SaaS, 54% ont fait une étude plus pointue du modèle financier que s'ils avaient eu recours à une solution plus classique.
Surtout, la fiabilité des prestataires SaaS est clairement en cause. 30% ont perdu au moins une journée de travail à cause d'une défaillance du prestataire.
Salon DEMO Spring 2010 : L'innovation à l'heure du cloud
«Le cloud est un sujet énorme - chaque élément de cette plate-forme est aujourd'hui creusée et explorée » introduit Matt Marshall, le responsable l'événement. Alors que les solutions en démonstration sont généralement axées sur les utilisateurs, il existe également de nombreux produits destinés aux systèmes d'information de l'entreprise. La start-up FathomDB dévoile, par exemple, une base de données relationnelle qui s'exécute dans un cloud avec une tarification basée sur la capacité utilisée. «Le niveau de prix devrait être vraiment très bas » assure Matt Marshall.
Une autre société dénommée Gwabbit, qui avait déjà participé à la précédente édition de DEMO avec une solution de gestion de contacts pour Microsoft Outlook, est de retour est de retour avec un service hébergé sur un cloud qui synchronise automatiquement les contacts à travers de multiples systèmes. "Non seulement il récupère tous vos contacts, mais il les répartit sur les différentes plates-formes que vous utilisez », LinkedIn ou Facebook explique le responsable du salon. "À chaque connexion, le service dialogue avec les plates-formes pour synchroniser tous les contacts et opérer les changements nécessaires. "
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Une autre société du nom de Teneros met également l'accent sur les réseaux sociaux, mais avec un angle résolument professionnel. Son logiciel, appelé Social Sentry, permet aux entreprises de surveiller l'activité des employés sur des sites comme Facebook et Twitter. Le service piste les échanges avec les postes de travail externes à l'entreprise pour s'assurer que les employés ne diffusent pas d'informations sensibles. Teneros est probablement la société la plus opérationnelle sur le salon, puisqu'elle a déjà levé près de 100 millions de dollars auprès d'investisseurs selon Matt Marshall. Ce dernier, qui est arrivé cette année aux manettes de DEMO, est naturellement très excité sur les sociétés qu'il présente. «J'étais particulièrement enthousiaste lors de la préparation de cette liste ", dit-il." Il y a vraiment des entreprises étonnantes."
Mais c'est un moment difficile pour les start-ups qui cherchent à lever des capitaux dans le cadre d'un joint venture, souligne Jeff Couronne, président de DEMO et promoteur de la société VenueGen. Cette start-up a créé une plateforme de rencontre virtuelle 3D grâce à un premier investissement de 2 millions de dollars. Elle tente aujourd'hui de réaliser un tour de table pour récupérer 5 millions de dollars qui serviront à poursuivre le développement de l'entreprise. «Il n'est jamais très facile de lancer une entreprise», explique Jeff Couronne. "À la fin de la journée, toute personne qui aura investi dans une société, aura la satisfaction de soutenir une équipe », qui aura présenté son travail sur le salon.
Ces investisseurs recherchent des sociétés qui prospectent un marché prometteur , et qui ont déjà réussi à conquérir des clients, ajoute Jeff Crown. "Les investisseurs en capital-risque veulent voir les clients, les revenus et les produits, et c'est très différent d'hier quand ils étaient disposés à financer des prototypes et des idées de recherche. »
(...)(22/03/2010 09:10:26)Documation 2010 : gestion de documents et collaboratif font recette
Salon dense, regroupant près de 150 acteurs des solutions de gestion de documents, de contenus web et de dématérialisation, Documation vient de rassembler près de 6 600 visiteurs en deux jours au Cnit de La Défense (les 17 et 18 mars), soit 18% de plus que l'an dernier. Les 90 conférences ont été assidûment fréquentées, organisées en parallèle sur six salles. Certaines ont même refusé des participants, comme les ateliers de Smile et Open Text sur les thèmes de l'Open Source et du Web 2.0. Les problématiques de veille et d'e-réputation, mises en avant par Digimind et l'IFIE (l'Institut français de l'intelligence économique), et illustrées par un témoignage du Crédit Agricole, ont également attiré le public. Une septième salle a été consacrée, le mercredi, aux interventions de Microsoft (sur SharePoint et Project 2010) et d'IBM, en présence de Ken Bisconti, vice-président de la ligne IBM ECM (entreprise content management). L'offre de gestion de contenus de Big Blue s'appuie sur sa suite FileNet P8, mais elle comprend aussi la solution Content Manager et le logiciel de collaboration Quickr qui s'intègre aux deux autres produits. IBM propose également Cognos Content Analytics pour analyser des contenus non structurés (typiquement, les commentaires de mécontentement ou de satisfaction sur des produits transmis par des clients à des centres d'appels).
Salon dans le salon, le village SharePoint Project a suscité beaucoup d'intérêt. Cet espace excentré, qui comportait sa propre entrée, occupait environ un sixième de la surface d'exposition. S'y alignaient les stands de 27 partenaires de Microsoft autour d'une zone de conférences qui n'a guère désempli. ll est vrai que l'éditeur met le paquet sur la promotion de la version 2010 de son portail, pourvue entre autres de fonctions web 2.0 [Lire « SharePoint ancre les outils sociaux à l'entreprise »]. Parmi les intervenants, Mindjet a montré son logiciel MindManager qui organise en une seule vue les tâches et données réparties dans différents sites SharePoint. CapGemini, de son côté, expliquait comment utiliser le portail de Microsoft pour faciliter l'accès à l'ERP de SAP. Quark s'appuie sur SharePoint pour la publication multicanale, K2 France pour créer des workflows avancés, alors qu'Itesoft et Ever Team lui ajoutent la numérisation et l'archivage des courriers entrants. Quant à la start-up Calinda Software, retenue dans le programme Bizspark de Microsoft, elle construit avec MindUP une cartographie des courriels échangés au sein d'un projet.
La FNTC sort un guide sur l'e-bulletin de paie
Documation 2010 avait par ailleurs réuni dans le Pavillon de la FNTC (fédération nationale des tiers de confiance) plusieurs acteurs de la dématérialisation, parmi lesquels Esker qui complète son offre FlyDoc d'un pack prépayé pour expédier des courriers postaux depuis son PC. La FNTC vient de livrer un guide sur le bulletin de paie électronique. Celui-ci s'ajoute à ceux que la fédération a déjà réalisés sur l'e-facture, l'e-mandat, l'e-vote, l'e-signature, ou encore l'archivage sécurisé (guides téléchargeables sur son site). A noter que sur les quatre E-Docs Awards décernés à l'occasion du salon, deux ont été attribués à des solutions de 'e-bulletin de paie' (voir encadré ci-dessous).[[page]]
Un troisième espace matérialisé, de taille plus modeste cette fois, accueillait cabinets de conseil et experts spécialisés sur les projets de GED, l'archivage probant et patrimonial, les portails, les moteurs de recherche... L'ensemble de ces domaines fonctionnels était représenté sur le salon par une variété d'acteurs, des plus anciens aux plus récemment apparus. Ainsi Iron Mountain (soixante ans d'expérience sur le stockage d'informations et les risques associés) avait invité MA Banque à témoigner sur les processus informatisés liés à l'archivage physique de ses dossiers de prêts. EMC Documentum proposait un atelier sur Captiva, sa solution de numérisation et de traitement des documents. Autonomy combine, avec sa solution DSMail, l'archivage en self-service des courriels, sur site, en mode hébergé et sous forme d'appliance. Tandis que Maarch propose depuis 2006 une solution en Open Source pour la gestion des archives (déjà bien implantée dans les collectivités locales, à Chatou, Tours, Argenteuil/Bezons, Saint-Nazaire...) qui vient d'être retenue par Numericable. D'autres éditeurs de portail, GED ou CMS (content management system) en Open Source étaient présents (eXo Platform, eZ Systems, Nuxeo, PMB) ou représentés par leurs intégrateurs, tel Alfresco par 1genia ou BlueXML, notamment, ou encore chez Smile et Open Wide, Jahia, Joomla, Drupal, Typo3 ou le portail Liferay. Dans le domaine des moteurs de recherche sur lequel évoluent plusieurs fournisseurs français, on retrouvait les stands d'Exalead, Lingway, Pertimm, Polyspot et Sinequa.
A noter que certains stands présentaient un panneau à l'attention des candidats au recrutement. Ainsi l'éditeur de portail et de gestion de contenus Jalios, qui lançait sur le salon sa Social Collaborative Suite, recherche des ingénieurs R&D, et veut étoffer ses services professionnels et son support applicatif. Locarchives, lui, recrute des consultants en gestion documentaire et en archivage électronique.
(...)(18/03/2010 09:42:45)Saas : attention aux engagements des prestataires
Dans le Saas coexistent une relation visible et une relation plus cachée. Dans la première, le client contractualise avec un couple éditeur-intégrateur, dans la seconde le même contrat est répercuté sur plusieurs acteurs : hébergeurs, opérateurs de télécoms, fournisseurs de hard, fournisseurs de solutions de back up. Le risque est relativement bien identifié sur la première relation, il est minoré car plus complexe sur la seconde. C'est pourtant dans cette seconde phase que se trouvent les risques juridiques les plus élevés.
« Les sinistres et les risques viennent de cette chaîne d'acteurs qui n'est pas bien contractualisée » souligne François-Pierre Lani qui met le doigt sur les risques engendrés par la cascade de sous traitants qui assurent les services en Saas. Après plus de dix ans d'existence des formules en Saas, et auparavant en ASP, les juristes disposent de conclusions sur les risques juridiques entraînés par ces formules. François-Pierre Lani les classe en deux grandes catégories : les risques liés à l'externe, ceux liés à la mutualisation.
Les risques liés à l'externe sont des problèmes sécuritaires classiques liés à la pollution de données ou à la non atteinte des niveaux de services promis. Le client n'a pas toujours de recours, mais le prestataire principal n'a pas toujours d'emprise sur l'accès aux données et aux services. Les problèmes sont extrêmement divers : connexion, fonctionnement des systèmes électriques, mauvaise conservation des données, risques en cas de sinistre chez l'hébergeur physique.
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Les risques liés à la mutualisation, au partage de ressources, sont d'un autre ordre. Par exemple, la divulgation détaillée d'informations du client, l'absence de partitionnement des disques durs contenant les données de plusieurs clients, ou même le fait qu'un client emporte son disque d'accès, même de façon involontaire.
Un risque particulier avec les prestataires américains
François-Pierre Lani relève également des cas particuliers, comme la divulgation volontaire de données. Si le prestataire est américain, il peut être obligé de divulguer des informations sur injonction des agences gouvernementales, et ce, même si l'entreprise cliente est étrangère. Un tel cas de figure, doit être prévu dans le contrat.
La question de la défaillance d'un prestataire en sous-traitance est une autre question cruciale. Le prestataire principal servant de guichet unique sera-t-il en mesure d'assurer la défaillance d'un de ses sous-traitants ? Bien souvent lui-même a tendance à mal respecter ses sous traitants. On arrive là au coeur des risques juridiques en Saas. « La responsabilité contractuelle du prestataire peut être engagée non seulement en cas de dysfonctionnement de lui-même, mais aussi au titre des défaillances des autres intervenants » relève François-Pierre Lani.
Le cabinet Derriennic associés a d'ailleurs élaboré une matrice des risques liés au Saas et préconise la mise en place de contrats miroirs pour répercuter le contrat signé par le client sur tous les sous-traitants de la chaîne et la souscription d'une assurance adaptée au risque.
(*) Il s'exprimait lors d'un séminaire tenu par le Syntec Informatique mardi 16 mars (...)
Gestion des achats : BravoSolution étend sa couverture territoriale
Spécialisé dans les services de gestion des achats (Supply Management), l'éditeur BravoSolution a vu son chiffre d'affaires progresser de 9% en 2009, à 50,7 millions d'euros. A rebours des réductions de postes opérées par d'autres, la société a augmenté ses effectifs de 10% l'an dernier. Elle compte désormais 450 collaborateurs sur huit pays (en Europe, aux Etats-Unis et en Chine). « Cela a été, sur différents plans, notre meilleure année depuis la création de la société en 2000, estime Bruno Pillon, président de la filiale française. Nous avons continué à recruter, ouvert un bureau au Mexique et gagné des clients dans des pays où nous ne sommes pas présents mais porteurs d'offres avec des partenaires, au Brésil, au Canada, à Hong-Kong, en Nouvelle-Zélande, au Qatar et en Thaïlande. »
Adossé au cimentier italien Italcementi, BravoSolution divise son activité à parts égales entre la vente de progiciels (licences et mode SaaS) et une activité de conseil stratégique et opérationnel auprès des directions des achats. Les relations que la société a établies avec des milliers de fournisseurs sur les différents continents lui a permis de constituer une base de données pour aider ses clients à identifier et sélectionner de nouveaux contacts. Son offre de logiciels couvre la chaîne de processus qui débute par la définition collaborative des besoins, se poursuit par la recherche et la mise en concurrence des fournisseurs et inclut les enchères inversées.
Elle comprend également des solutions de consolidation et d'analyse des dépenses, de suivi des contrats et d'évaluation de la performance des fournisseurs. Cette deuxième catégorie d'outils, que BravoSolution a acquis en 2007 avec le rachat de Mobile Workers, permet aux entreprises qui ont rationalisé leur base de données fournisseurs de passer à la maîtrise des risques liés aux achats. La diversification des sources d'approvisionnement, notamment en Asie, apporte son lot de défis, en termes de suivi de fabrication, de qualité, de risques financiers ou de non respect des consignes de sécurité. Des points que les entreprises veulent pouvoir contrôler, particulièrement lorsqu'elles s'inscrivent dans une démarche de développement durable. Dans ce domaine, BravoSolution fournit des outils qui permettent de cartographier les risques que les fournisseurs font prendre à l'entreprise.
Un CA en hausse de 18% pour la filiale française
En France, BravoSolution a enregistré une croissance de 18% sur son chiffre d'affaires qui s'établit à 8,2 millions d'euros, avec 44 personnes. Pour Bruno Pillon, président de la filiale, ces bons résultats sont une combinaison de plusieurs facteurs : « Nous avons d'abord renouvelé à 100% nos contrats et certains clients ont étendu leurs applications vers d'autres modules. » Sur l'Hexagone, la base installée de BravoSolution compte une quinzaine de grands groupes, parmi lesquels Cegelec, RTE (filiale d'EDF) ou L'Oréal.
Depuis le début de la crise économique, « nous avons tenu à nos clients un discours un peu dédramatisé en recommandant de ne pas mettre la pression sur les fournisseurs, notamment sur la partie Supply Chain et en particulier le transport qui ont souffert », explique par ailleurs Bruno Pillon. Une offre telle que BravoSolution Collaborative Sourcing, par exemple, laisse le fournisseur faire son allotissement [regroupement des colis en fonction de leur destination] en tenant compte des contraintes du client. « Nous jouons davantage sur des notions de remplissage que de marges, nous optimisons en utilisant l'intelligence des transporteurs ».
[[page]] Interrogé sur les perspectives de BravoSolution en 2010, Bruno Pillon entrevoit entre 10 et 15% de croissance. L'éditeur compte décliner ses approches opérationnelles. « A chaque fois que nous mettons en place des actions d'amélioration chez nos clients, il faut les outiller ». A l'inverse, les clients qui s'équipent d'outils de supply management doivent être formés et accompagnés dans leur démarche. Par ailleurs, si certains d'entre eux ont acquis une maturité sur les plateformes de sourcing, en utilisant de 50 à 60% des fonctions, la marge de progression reste importante car certains grands groupes ne passent par la plateforme que pour 10 à 15% de leurs achats. « Sur notre secteur, le marché est très loin d'être saturé », affirme Bruno Pillon. Il reconnaît toutefois subir, comme beaucoup d'éditeurs, une pression sur les prix du logiciel. Ce qui, estime le dirigeant, rend d'autant plus notable la croissance réalisée en 2009 par la filiale française.
Parmi les concurrents de BravoSolution figurent des sociétés comme Ariba ou Emptoris, notamment aux Etats-Unis où l'éditeur européen a renforcé sa présence depuis 2008 et son acquisition de Verticalnet. Signalons par ailleurs qu'en février dernier, Capgemini a racheté le fournisseur de solutions d'achats en ligne IBX avec lequel il travaillait depuis l'été 2009. Ensemble, ils comptent mettre en place une offre mondiale de services de recherche de fournisseurs (sourcing) et d'approvisionnement. (...)
Décisionnel : accéder aux rapports BIRT depuis son iPhone
Les utilisateurs des outils de reporting BIRT vont pouvoir consulter leurs rapports depuis leur iPhone. L'éditeur de solutions décisionnelles Actuate, qui est à l'origine du projet Open Source BIRT -business intelligence and reporting tools- basé sur Eclipse, propose gratuitement sur l'App Store, l'outil BIRT Mobile Viewer. Ce dernier va permettre d'accéder aux rapports qui auront été stockés sur la plateforme de partage en ligne BIRT OnDemand, environnement pouvant être lui-même gratuitement testé pendant trois mois. Les contenus BIRT pourront être marqués pour s'assurer du mode d'affichage le plus adapté (portrait ou paysage) sur le terminal. On secoue l'iPhone pour revenir à l'écran d'accueil et sélectionner un nouveau rapport à explorer. (...)
(08/03/2010 10:14:35)Cebit 2010 : Microsoft va dépenser 9,5 milliards de dollars en R&D en 2010
Microsoft a prévu de dépenser 9,5 milliards de dollars en recherche et développement cette année, a indiqué Kevin Turner, le directeur général (COO) de la société, au cours d'une intervention au Cebit de Hanovre la semaine dernière. C'est, a-t-il assuré, bien au-delà de ce que consent n'importe quel concurrent dans ce domaine. Il chiffre la différence à 3 milliards de dollars de plus par rapport à l'acteur IT le plus proche de Microsoft. La plupart de ces investissements seront centrés sur les services de cloud, ou sur des outils informatiques hébergés proposés en ligne aux utilisateurs. « A la lumière des difficultés macro-économiques dont nous sortons, nous avons vraiment décidé de redoubler nos efforts d'innovation. Nous allons réinventer notre société en mettant le cloud au premier plan », a déclaré le directeur général, tandis que sur la côté Ouest des Etats-Unis, à peu près au même moment, son PDG Steve Ballmer tenait un discours semblable à l'Université de l'Etat du Washington. Kevin Turner affirme que Microsoft dispose déjà de plus de services de cloud que tout autre, en commençant par ses messageries grand public, jusqu'à ses logiciels hébergés pour les entreprises (tels que Dynamics CRM, l'offre de gestion de la relation client), en passant par sa plateforme de cloud, Azure. Il y aura toujours besoin de logiciels clients classiques Microsoft conservera malgré tout une activité logicielle traditionnelle significative, a poursuivi Kevin Turner. L'éditeur de Redmond a subi ces dernières années une pression de plus en plus forte de la part de sociétés telles que Google, qui vend des suites de productivité entièrement accessibles en ligne. Mais son directeur général considère qu'il y aura toujours besoin de logiciels clients classiques, capables de fournir des fonctionnalités plus étendues. Le dirigeant a également profité de l'occasion pour défendre le système d'exploitation Windows Mobile 7, présenté au WMC de Barcelone et qui sera livré cette année. Sur ce terrain aussi, la concurrence est rude, de la part d'Apple, de Nokia et des fabricants s'appuyant sur l'OS Android de Google. Windows Mobile 7 est une complète refonte des précédents OS mobiles de Microsoft, a indiqué Kevin Turner, et il est étroitement intégré avec la console Xbox et les baladeurs Zune. « Ce n'est pas un produit de suiveur », a-t-il insisté. (...)
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