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(22/11/2010 12:08:26)

Un projet européen pour la sécurisation du cloud

Le cloud est une expression à la mode souvent invoquée par les entreprises offrant des services informatiques dans leurs propres centres de données. Des sociétés comme Google, Microsoft et IBM ont été agressive sur cette technologie. Cependant, ce concept entraîne certaines questions sur la vie privée et la sécurité qui n'ont pas fait l'objet d'études approfondies. Les sujets sont pourtant variés, cadre réglementaire et juridique, mais aussi des questions techniques sur la sécurisation des données stockées à distance.

Le projet européen, appelé « Trustworthy Clouds » ou TClouds, « se penchera sur ces questions d'ordre juridique », a déclaré Christian Cachin, un informaticien spécialisé de sécurité et de cryptographie de recherche IBM de Zurich. Big Blue pilotera le projet, qui comprend également plus une douzaine d'autres entreprises et organismes de recherche. L'U.E débloque 7,5 millions d'euros pour TClouds, dont 3 millions en provenance des entreprises et des organisations. Sur le plan technique, TClouds travaillera sur l'élaboration de meilleurs outils de confidentialité via des protocoles de partage de données entre deux sociétés fournissant un service de cloud. Il concerne aussi la mise en place de standard en matière de sécurité et la création d'API ouvertes.

Une recherche fondamentale, mais variée

Les différents résultats de ces recherches seront publiés et les normes proposées pourront éventuellement être utilisées dans des logiciels. Pour autant, Christian Cachin a déclaré « il faudra attendre au moins une décennie pour que ce projet trouve sa traduction dans un produit, car les travaux réalisés s'apparentent à de la recherche fondamentale ».

Les chercheurs travailleront sur deux scénarios pour voir s'il est possible d'offrir un niveau de sécurité et de fiabilité pour le cloud computing. Un de ces projets impliquera Energias, un fournisseur d'énergie portugais et EFACEC, une société qui fournit l'infrastructure du réseau électrique, également basé au Portugal. TClouds étudiera comment un système conçu pour contrôler efficacement un réseau d'éclairage public peut être migré vers le cloud.

Le deuxième pilote se concentrera sur les soins de santé et impliquera l'hôpital San Raffaele de Milan. Les chercheurs chercheront à savoir s'il est possible de surveiller à distance et de diagnostiquer les patients chez eux, avec des données stockées dans le cloud et consultées par les patients, les médecins et les pharmaciens. L'objectif est de voir si cela entraîne une réduction des coûts des soins de santé, tout en préservant la confidentialité des patients.

(...)

(22/11/2010 11:46:40)

Oracle supprime une centaine de postes chez Sun France

Oracle France vient d'annoncer un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE)  qui fait suite à l'intégration de Sun Microsystems. Celui-ci entraînera la réduction de plus d'une centaine d'emplois dans l'Hexagone. Selon la CFDT d'Oracle, le projet de réorganisation se déroulera en deux phases : un premier volet portera sur la suppression de 102 postes, principalement dans les fonctions de back-office (gestion des contrats, contrôle de gestion,  soutien aux forces de ventes, etc.). Une seconde phase sera axée sur l'ouverture de 42 postes au volontariat ou au reclassement en interne.

Décentralisation dans des pays à bas coûts

D'après le syndicat, Oracle souhaite décentraliser ses fonctions de support dans des pays dits à bas coûts. Pour l'heure, l'essentiel des revendications concernera les mesures d'accompagnement des salariés exposés aux licenciements, une population que l'organisation syndicale considère comme particulièrement fragile. La CFDT a travaillé à un certain nombre de demandes d'améliorations (rôle de la commission de suivi, moyens de redéploiement internes, mesures spécifiques seniors, renforcement de l'accompagnement du cabinet d'outplacement BPI dans certaines situations), suite à l'annonce de ce projet. La dernière réunion du Comité d'entreprise et la remise de l'avis auront lieu le 30 novembre prochain.

(...)

(22/11/2010 12:09:48)

La France en retard sur le numérique

Selon les derniers chiffres publiés lundi 22 novembre, seuls 2 foyers sur 3 sont connectés à Internet. L'Ile-de-France, le Rhône-Alpes, le Midi-Pyrénées, l'Aquitaine et l'Auvergne sont les régions qui se démarquent le plus favorablement selon l'association.

Les ménages français ne sont pas les seuls à être en retard en ce qui concerne l'univers Internet. Selon Renaissance numérique, seules 48% des PME sont dotées d'un site Internet, soit 13 points de moins que la moyenne européenne. Et l'enseignement ne serait pas mieux loti avec 1 ordinateur pour 11 élèves.

Selon Guillaume Buffet, co-président de l'association, cet état des lieux est "alarmant". Et pour faire avancer l'usage de l'Internet en France, Renaissance numérique va travailler en 2011 " à la rédaction d'un grand programme numérique en vue de la préparation des débats lors des élections présidentielles de 2012".

(...)

(22/11/2010 11:26:02)

Un iPad pour les collégiens de Corrèze

A l'image d'autres conseils généraux, celui de la Corrèze a commencé depuis quelques années déjà à doter (à sa charge) les élèves et professeurs des collèges d'ordinateurs portables individuels. Ces ordinateurs étaient jusqu'à présent confiés aux enfants en classe de cinquième et les accompagnaient jusqu'en troisième. Pour l'année scolaire 2010-2011, le Conseil Général de Corrèze a choisi de doter les élèves de sixième de tablettes tactiles qui, de la même façon, vont accompagner les élèves jusqu'en fin de troisième.

L'avantage recherché est ergonomique. En effet, la tablette choisie (l'iPad d'Apple) ne pèse que 680 grammes, soit à peu près la moitié du poids d'un netbook et entre le tiers et le quart de celui d'un PC portable. De plus, la manipulation d'un écran tactile multipoint permet une prise en main aisée par les jeunes élèves pour accéder aux contenus pédagogiques. Il n'est pas prévu de bloquer l'accès aux plus de 40 000 applications iPad revendiquées par le constructeur ou d'installer un système de contrôle parental pour l'accès au web. D'une manière générale, la sécurité n'est pas précisée dans les informations disponibles. Il est malgré tout prévu de doter les iPad de coques durcies conçues par Mobilis pour résister à la manipulation par des collégiens mais pas de les taguer contre le vol alors qu'il s'agit d'un produit à haute valeur « mode ».

Un budget de 1,5 million d'euros

Par classe de dotation, il y a 2500 élèves et 800 enseignants. Le budget annuel de chaque dotation est de 1,5 million d'euros, soit environ 455 euros par machine, qu'il s'agisse des PC ou bien des tablettes d'Apple. Les PC (Dell ou Acer) étaient vendus avec des logiciels pédagogiques. Les manuels pédagogiques en formats ouverts (comme le PDF) sont bien sûr accessibles sur toutes les tablettes et PC.

Selon le communiqué de presse d'Apple, le choix du produit s'est réalisé en début d'été 2010. Côté Conseil général on confirme : "Nous avons, comme l'exige la loi, lancé un appel d'offres d'européen en juillet 2010" précise Bernard Roussely, Chef de projet au Conseil général de la Corrèze. Il aurait été intéressant de voir ce que les tablettes du français Archos auraient pu donner. Elles sont disponibles depuis l'automne 2009 pour le modèle Archos 5 et mai 2010 pour l'Archos 7. Elles fonctionnent sous le système d'exploitation libre Androïd soutenu par Google. Mais "lors de la remise des offres, aucune proposition n'a été faite avec du matériel Archos" indique Bernard Roussely.  

Vendredi 19 novembre a eu lieu à 18h30 la remise des 300 premières tablettes aux élèves des deux collèges de la préfecture, Tulle. Les autres seront progressivement équipés d'ici mi-décembre 2010.
(...)

(22/11/2010 10:42:47)

Encore une taxe sur les entreprises numériques

Philippe Marini, sénateur UMP de l'Oise et rapporteur général de la Commission des finances à la Haute Assemblée veut créer une taxe de 0,5% sur les échanges commerciaux BtoB sur le web, créer une taxe de 1% sur tout achat de publicité sur internet, étendre la redevance audiovisuelle aux objets communicants (téléphones mobiles ou tablettes).

Sept associations du numérique s'élèvent contre ces trois propositions dans un communiqué commun. On retrouve : l'Acsel (le commerce en ligne), l'Afdel (éditeurs informatiques), l'ASIC  (les acteurs du Web communautaire), le Geste (éditeurs de services en ligne), l'IAB (les acteurs de la publicité interactive), le think tank Renaissance Numérique, le SRI (les régies internet).

Les sept ont beau jeu de dénoncer  une exception française. En cas d'adoption, la France serait le seul pays à supporter de telles mesures, pénalisantes pour un secteur en pleine croissance.  Ces « propositions » arrivent dans un climat difficile pour les entreprises du numérique avec la remise en cause du statut fiscal de jeune entreprise innovante et du crédit impôt recherche.

Crédit photo : D.R.

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