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(09/09/2010 18:16:51)

Google ouvre un centre de R&D à Paris

"La France est l'un des plus importants centres de culture, d'affaires et de technologie au monde. Nous sommes très enthousiastes à l'idée de renforcer nos investissements et ainsi permettre la création de nouveaux partenariats et de nouvelles opportunités ici en France", a déclaré Eric Schmidt, cité dans un communiqué. Le centre parisien de Google "permettra d'accroître les efforts de recherche et développement en France et d'employer de nombreux ingénieurs talentueux et diplômés des universités françaises chaque année".

L'institut culturel financé par Google sera quant à lui un espace dédié à la technologie et à la promotion des cultures européennes passées, présentes et futures. Les détails de ce plan d'investissements seront dévoilés un peu plus tard, a précisé la firme américaine.

Avec son moteur de recherche, son portail de vidéos YouTube, ou encore son site de cartographie Maps, Google représente la première audience de la Toile en France avec plus de 34 millions de visiteurs uniques, devant les sites de Microsoft (32 millions) et Facebook (24 millions), selon les données de l'institut Médiamétrie.

Illustration : Eric Schmidt, PDG de Google (...)

(09/09/2010 17:53:23)

Microsoft pousse le cloud et la mobilité

La conférence de rentrée de Microsoft s'est tenue le 9 septembre 2010 sous la direction d'Eric Boustouller, président de Microsoft France. Exercice annuel traditionnel, cet événement permet de faire le point sur les tendances stratégiques de l'éditeur.
Si le grand public bénéficie de l'annonce la plus cool depuis bien longtemps avec l'interface homme-machine sans contact infrarouge Kinect pour xBox 360 (des usages professionnels sont attendus d'ici quelques années), il partage la vedette avec la riposte de Microsoft dans la mobilité avec Windows Phone 7. Pour Eric Boustouller, l'époque est à la révolution des technologies, des usages (réseaux sociaux, consumérisation des usages professionnels...) et des modèles économiques (cloud/SaaS notamment). Côté entreprises, le cloud est à l'honneur sous toutes les formes notamment avec une offre packagée développée avec HP. Au final, l'éditeur reste très content de sa performance commerciale.

Succès commerciaux autour de Seven

L'année fiscale 2009-2010 de l'éditeur (de juillet à juin) a été marquée par plusieurs lancements spectaculaires : Windows 7, Office 2010, Online Services... Le président de la filiale française s'est réjouit des bons résultats commerciaux de Seven avec 170 millions de licences vendues. Comme toujours, nous lui avons posé la question de la répartition entre OEM et droits liés à la Software Assurance (achats « forcés ») d'une part et achats en mise à jour ou en « boites » (achats « librement consentis ») d'autre part. Selon Marc Jalabert (en photo), directeur du marketing et des opérations de Microsoft France, il y aurait eu 6 millions de licences Windows 7 vendues en France dont 4,5 en OEM et 2,5 en mises à jour (ce qui fait un total de 7 millions). Marc Jalabert a insisté sur la pénétration de Seven en entreprises : un PC sur deux y aurait « droit » à Windows Seven (notamment via la Software Assurance) mais les déploiements sont évidemment bien moindres et non chiffrés. Selon l'éditeur, 64,7% des entreprises envisageraient cependant une migration dans les six mois.


S+S et cloud ouvert à l'honneur

Au delà de Seven, Microsoft pousse sa nouvelle génération bureautique dans la stratégie S+S (Software + Service associant le logiciel installé en local et fourni en ligne), développée depuis plusieurs années. Après Office 2010 arrivent les Office Web Apps qui seront intégrés à Hotmail / Live en octobre, une version mobile pour Windows Phone 7 et la disponibilité de toute l'offre dans le cloud. MS Dynamics y sera d'ailleurs bientôt proposé également. Le contrat emblématique de cette offre reste Alstom qui a choisi l'offre bureautique de Microsoft dans le cloud pour 60 000 postes.

Le responsable marketing a insisté sur l'ouverture du cloud selon Microsoft, le service Azure : certes, on y trouve les outils de Visual Studio et les langages associés (C#...) mais aussi des outils Open Source ou concurrents comme PHP, Java, Eclipse, Ruby... Selon Marc Jalabert, « des partenaires développent en open-source ou pour iPhone et sont passés dans Azure sans changer leurs technologies ». Toujours côté cloud, Microsoft lance avec HP une offre commune de clouds privés pour entreprises.

L'année 2010-2011 devrait également être marquée par de nombreux lancements comme Internet Explorer 9 (annoncé dix fois plus rapide que la version 8, pour tenter d'enterrer IE 6 une bonne fois pour toutes), Communication Server 14 (communications unifiées), Visual Studio Lightswitch (développement web)...

 

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(09/09/2010 17:42:36)

Un cloud privé clef en main cobrandé Microsoft/HP

Pour son habituelle conférence de rentrée, Microsoft a présenté un petit bilan de l'année. Eric Boustouller, président de la filiale française, a fait parler les chiffres : 175 millions  de Windows 7 ont ainsi été écoulés dans le monde et 9 millions de bêta d'Office 2010 téléchargés dont 700 000 en France. « Nous avons connu une forte croissance en 2009 et cette année s'annonce très bonne. Les investissements portent leurs fruits en France avec la création d'un centre de recherche commun avec l'Inria  (50 chercheurs privés et publics), du programme BizSpark et les partenariats pour développer le marché du cloud».

Un an après leur annonce de coopération sur le cloud computing, Microsoft et HP ont profité de cet événement pour annoncer une offre de cloud privé reposant sur les solutions des deux entreprises. À savoir l'outil de management System Center, la plate-forme Windows Server 2008 R2/Hyper-V, la messagerie Exchange, la base de donnée SQL Server 2008 R2 et bien sûr Windows Azure pour Microsoft, et les ressources matérielles BladeSystem Matrix combinant serveurs, stockage et réseau pour HP. Cette solution intégrée installée en démonstration au Microsoft Technology Center à Issy-les-Moulineaux est une première mondiale. « Deux filiales françaises ont fait preuve d'innovations pour annoncer cet accord » souligne à cette occasion Yves de Talhouët, PDG de HP France. « Avec Microsoft, nous apportons une solution de bout en bout, le cloud se joue sur l'infrastructure, mais également sur l'applicatif. Et pour faciliter l'intégration de cette solution, les curseurs de réglages sont souples. » Pour accompagner le déploiement de cette solution chez les clients la division Enterprise de HP (ex EDS) et un premier partenaire Sogeti sont sur les rangs. Ce dernier va d'ailleurs bâtir sa propre offre de cloud privé, baptisée IC2 (Innovation Cloud Center), avec cette solution.

Un cloud privé en démo chez Microsoft

La plate-forme témoin de Microsoft et HP, installé au MTC, est déjà fonctionnelle et peut accueillir les clients. «Nous souhaitons que les entreprises et les administrations puissent venir expérimenter une solution cloud réellement et immédiatement opérationnelle » précise Eric Boustouller. 200 clients sont attendus dans les 12 prochains mois au MTC. Sur la question du prix de la solution, Marc Jalabert, directeur du marketing et des opérations et Jérôme Tredan, directeur de la division serveurs chez Microsoft France, nous ont simplement indiqué que les clients pouvaient attendre une réduction des coûts de 20 à 30% avec cette plate-forme cloud par rapport à une installation traditionnelle non consolidée. Cinq scénarios sont aujourd'hui proposés par les deux acteurs : mise en oeuvre d'un portail de service cloud, activation depuis une console des services virtualisés, modification et allocation dynamique des ressources, transition d'un environnement existant (physique) vers un mode cloud et engagement de résultats. Il est bien sûr possible de mettre en place une grille tarifaire pour refacturer les services. Philippe Roux, responsable marketing serveurs chez HP, précise encore que le transfert d'une application existante et son stockage associé vers le HP Matrix prend une dizaine de minutes. Il s'agit là d'une intégration dans un vrai cloud privé et pas seulement un encapsulage dans un cloud. Une fois l'application transférée, il est possible d'arrêter le serveur physique et de travailler avec l'application intégrée au cloud. Cette dernière bénéficie dès lors de tous les bénéfices du cloud, à savoir l'élasticité, la sécurité avec les patchs automatiques, l'accès à toutes les ressources et enfin la redondance.

Une plate-forme fermée ?

À l'heure où les offres cloud se structurent, Microsoft et HP arrivent avec une solution prête à l'emploi quand certains comme Oracle n'ont toujours pas dévoilé leur stratégie. À la question de savoir si les clients vont choisir de s'enfermer sur une plate-forme, Jérôme Tredan répond judicieusement que tous les composants de cette solution sont modifiables et peuvent sans problème accueillir des équipements hétérogènes même si ce n'est pas la vocation première de cette offre. Comme le souligne Yves de Talhouët, « cette solution intégrée a été conçue pour offrir une plate-forme sans couture comme un ballon qui se gonfle et se dégonfle en fonction des besoins des clients ». Ce cloud privé clef en main est également un premier pas vers un cloud public si les clients désirent mutualiser certains services avec une solution de type multi-tenant chez un partenaire précise de son côté Jérôme Tredan.

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(09/09/2010 17:43:23)

Jonathan Schwartz, l'ancien PDG de Sun, crée une entreprise de santé publique

Jonathan Schwartz, ancien patron de Sun Microsystems, a rompu un silence de six mois sur son compte Twitter par ces quelques mots « Started a new company ». Cette entreprise qu'il vient donc tout juste de lancer, Informed Biometry, a pour but d'améliorer la santé publique en développant un logiciel à interface web pour les consommateurs, tout simplement parce que « la plupart du temps, sur Terre, Internet est plus accessible que l'électricité, l'eau potable ou les soins élémentaires ». Ce logiciel utilisera largement des fichiers issus de données publiques pour fonctionner.

L'idée n'est pas spécialement neuve, quelques applications pour iPhone se basant déjà sur les données publiques pour améliorer la santé des utilisateurs. Mais Informed Biometry entend étendre cette approche à un public plus large. L'entreprise a un site Internet, www.pictureofhealth.com, et des bureaux à Seattle, San Francisco et là où ses futurs employés désireront travailler. En effet, la société, en pleine phase d'embauche, ne comporte pour l'heure que son PDG, Jonathan Schwartz, et son directeur technique, Walter Smith, ancien employé de Microsoft. Le message Twitter précise même qu'il y a une préférence pour les « geeks matheux ». Walter Smith avait travaillé au développement de Windows et d'Internet Explorer, et avant cela, il avait contribué à celui de l'OS Newton d'Apple. Plus récemment, il a été le cofondateur de Jackson Fish Market, petit éditeur de logiciel basé à Seattle.

Une entité autonome

Les deux responsables d'Informed Biometry souhaitent être contactés par des généralistes du logiciel, capables d'effectuer toute une gamme de tâches aussi diverses que variées dans ce domaine, et aussi par un directeur artistique orienté web. Néanmoins, d'après son profile LinkedIn, l'entreprise n'a absolument pas besoin d'investisseurs, étant déjà « très bien financée » et « possédée à 100% par ses employés ».

Même si cette société sera extrêmement concernée par les données, Jonathan Schwartz veut clairement s'éloigner des bases de données d'Oracle pour la suite de sa carrière. La page de recrutement affiche rechercher des développeurs qui « savent quand et comment utiliser Postgresql » et qui sont « intrigués par NoSQL mais pensent que le nom est nul ». NoSQL est un terme décrivant des stockages non-relationnels de données qui n'ont pas d'interface SQL.

Pour l'anecdote, Jonathan Schwartz avait aussi annoncé son départ de Sun sur son fil Twitter.

Illustration : Jonathan Schwartz, PDG d'Informed Biometry
Crédit Photo : D.R.

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(09/09/2010 16:51:39)

Orange Business Services fixe ses priorités

Rentrée des classes pour l'homme fort d'Orange Business Services, Vivek Babrinath. Il a dressé la stratégie de l'activité Entreprises dans le cadre du plan conquêtes 2015 dévoilé récemment par Stéphane Richard. Un constat d'abord « la reprise économique existe, elle est mesurée et prudente, mais les dossiers télécoms et IT ressortent » souligne le dirigeant en constatant que « les pays émergents, la Chine, l'Inde, l'Amérique du Sud sont des foyers de croissance ». Vivek Babrinath estime par ailleurs que les revenus de la voix traditionnelle et les liaisons louées se réduisent progressivement alors que la montée en puissance dans la communication unifiée, l'informatique connectée sont une évolution naturelle pour un opérateur. D'ici 2015,OBS va donc mettre l'accent sur plusieurs axes. Sur le coeur de métier, l'activité entreprise va bénéficier des investissements du groupe dans la fibre optique, pour connecter les sites des clients. Le développement de la visioconférence est une priorité, Philippe Roger, Directeur des Grands Comptes à Orange Business Services explique « nous nous attendions à une vague de déploiement en 2008-2009, mais les processus décisionnels ont été plus complexes que prévus. Aujourd'hui, les dossiers reprennent ». Le MtoM suscite aussi de grandes ambitions, avec 10 millions de cartes SIM déployées en 2015 autour de secteurs prioritaires, l'énergie, l'automobile, la santé, les appareils électriques et la ville.

500 millions d'euros sur le cloud computing

Mis en avant par Stéphane Richard, le cloud computing est un enjeu majeur pour OBS. Il souhaite atteindre 500 millions d'euros de chiffre  d'affaires d'ici 2015. Vivek Babrinath ne donne pas d'indication sur ce que représente aujourd'hui cette activité, tout au plus, Laurent Kocher, directeur Entreprises France, parle de dizaine de clients à l'offre Flexible Computing. De son côté, Philippe Roger indique que pour les grands comptes « il y a deux approches pour l'arrivée du cloud dans l'entreprise soit lors d'un renouvellement de l'infrastructure, soit de manière verticale comme des outils collaboratifs. On constate que dans les appels d'offres des options sur le cloud arrivent pour anticiper une éventuelle migration. »

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(09/09/2010 16:17:13)

Oracle renforce Solaris pour systèmes Sparc et x86

Oracle vient de livrer une mise à jour de Solaris, le système d'exploitation pour plateformes Sparc et x86 passé entre ses mains lors du rachat de Sun. L'amélioration des performances, des fonctions réseaux et des capacités de virtualisation, la prise en compte des derniers modèles de processeurs, tant Sparc que x86, et des avancées du système de gestion de fichiers ZFS figurent parmi les apports de Solaris 10 9/10. Celui-ci est disponible au téléchargement pour les deux environnements. On peut aussi récupérer la version 3.3 de Solaris Cluster, le framework qui étend les fonctions haute disponibilité de l'OS, ainsi que la version 12.2 de la plateforme de développement intégrée Solaris Studio (anciennement Sun Studio) pour concevoir des applications en C, C++ et Fortran pour Solaris et Linux.

Oracle indique avoir apporté à Solaris différents correctifs et propose un support matériel pour l'installer rapidement, préservant ainsi la compatibilité de l'OS avec les quelque 11 000 produits et applications déjà développés pour cet environnement par des éditeurs indépendants ou par les entreprises.

Migrer les systèmes physiques en environnement virtuel

En présentant la mise à jour du système d'exploitation, John Fowler, vice-président exécutif de la société pour l'activité Systèmes, a insisté sur la vocation de Solaris à être utilisé pour des applications sensibles. L'OS, rappelle l'éditeur, est conçu pour tirer parti des systèmes multi-processeurs, multi-coeurs, multi-threads exploitant d'importantes capacités de mémoire, dans des environnements sécurisés et évolutifs.

Solaris 10 9/10 a été optimisé pour la technologie de clustering Oracle RAC (Real Application Clusters) qui permet de faire tourner une application sur plusieurs serveurs dans une infrastructure en grille. Du côté des capacités de virtualisation, Solaris Containers peut maintenant faire migrer des systèmes physiques sous Solaris 10 vers des containers virtuels. La fiabilité des instances Solaris virtualisées a par ailleurs été renforcée lorsque celles-ci sont déployées en ayant recours à Oracle VM pour Sparc (anciennement Sun Logical Domains). De son côté, le système de gestion de fichiers ZFS (Zettabyte File System) apporte des outils de restauration en cas de problèmes causés par des interruptions non programmées. ZFS permet aussi d'intervenir en ligne pour effectuer des modifications dans les configurations du système de fichiers sans mettre les données hors ligne.

InfiniBand, connectivité standard sur Solaris Cluster 3.3

Quant à Solaris Cluster 3.3 (haute disponibilité et reprise après sinistre), il permet la mise en place de clusters d'application virtuels via Containers dans Cluster Geographic Edition. Il s'intègre avec le serveur d'application WebLogic et la base de données temps réel MySQL Cluster, de même qu'avec les logiciels Siebel CRM (gestion de la relation client) et l'offre décisionnelle Business Intelligence Enterprise Edition 11g, permettant un fonctionnement consolidé dans des environnements virtualisés.

Cette version 3.3 de Solaris Cluster supporte maintenant InfiniBand à la fois sur les réseaux publics et en interne, pour la connectivité avec les systèmes de stockage et entre serveurs. Elle a été entièrement testée avec les machines et solutions de stockage de Sun. Les fonctions de sécurité incluent Solaris Trusted Extensions pour les applications et services critiques.

Enfin, la version 12.2 de la suite de développement Solaris Studio propose une série de nouveaux outils (notamment pour découvrir les fuites de mémoire et vérifier le taux de code testé -code coverage) et des ajouts fonctionnels dans les compilateurs, les bibliothèques, les outils d'analyse de performance et de débogage, ainsi que dans l'environnement de développement intégré. La suite permettra de bâtir des applications multithreadées et distribuées.

Une version 11 de Solaris a été programmée par Oracle pour 2011. John Fowler a prédit qu'elle constituerait une évolution aussi importante que la version 10 de Solaris lorsque celle-ci fut lancée en 2005.

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(09/09/2010 17:23:56)

HP lance un microserveur pour les petites entreprises

HP a annoncé la sortie prochaine d'un serveur d'entrée de gamme pour les petites entreprises et dont le package contiendra des fonctionnalités avancées malgré le bas prix. Le ProLiant MicroServer s'avèrera donc, pour ces sociétés, être une alternative moins onéreuse, ou même un complément des blades ou des serveurs en rack, selon McLeod Glass, directeur marketing de la section Servers and Software chez HP. Ce bundle comprendra donc une micro-tour de 26,7 x 26 x 21 cm, soit la moitié de la taille des serveurs d'entrée de gamme habituels, afin de pouvoir potentiellement le glisser sous un bureau. Il centralisera les opérations et données d'un petit réseau, les utilisateurs accédant alors à des fichiers partagés sécurisés par la machine. Il sera par ailleurs doté de moins de composants, réduisant la consommation électrique d'autant, et son prix de départ sera de 330 dollars, soit environ le même prix qu'un PC classique, précise McLeod Glass.

HP a positionné ce produit dans une catégorie appelée « microserveurs », inédite à leur catalogue, qui devrait, selon le directeur marketing, être une énorme opportunité économique pour le constructeur. Il affirme qu'environ 1,7 million d'entreprises achèteront leur premier serveur dans les cinq prochaines années, et que ce microserveur devrait répondre aux besoins des petites sociétés.

Garder de la place pour les disques durs

Ce produit est configuré de sorte à avoir les attributs à la fois d'un serveur mais aussi d'un ordinateur de bureau traditionnel. Il est équipé d'un processeur AMD Athlon II double coeur cadencé à 1,3 GHz que l'on trouve en général sur les PC, mais inclut aussi plus d'unité de stockage et des capacités de gestion à distance qui en font un véritable serveur. La carte mère est conçue par HP, et le boitier peut accueillir quatre disques durs SATA, pour un total potentiel de 8 To de stockage. La mémoire vive peut quant à elle atteindre 8 Go, tandis que les capacités de gestion à distance sont activables via une carte insérée dans le port PCI Express. Il comprend aussi une fonctionnalité qui détecte et corrige les erreurs durant les transmissions de données. Ce microserveur tombe du coup plus dans la gamme des serveurs que dans celle des PC, explique Richard Fichera, analyste chez Forrester. « Il semblerait qu'ils intègrent toutes les extensions de la gamme de serveurs ProLiant de HP, et ils devraient donc s'insérer sans encombre dans un environnement serveur ProLiant préexistant ».

Une catégorie encore en pleine définition

Les fournisseurs de matériels avaient déjà mentionné le concept de microserveur par le passé. Intel avait présenté un prototype capable de concentrer un maximum de capacités dans un petit package peu gourmand en énergie durant son Developper Forum de l'an dernier. La catégorie des microserveurs a jusqu'alors été difficile à définir d'après Reuben Miller, analyste chez IDC. Les concepteurs se focalisaient en effet sur la puissance plus que sur les capacités de stockage. L'analyste indique que le SeaMicro SM10000 pourrait tomber dans la même catégorie que le micro serveur de HP, puisqu'il est composé de 512 processeurs Intel Atom à faible consommation sur des cartes mères de la taille d'une carte de crédit. Il est conçu pour inclure le moins de composants possibles afin de gagner de la place et de réduire, ici aussi, l'électricité utilisée, tout comme le serveur Mini d'Apple équipé de deux disques durs.

Le produit de HP n'est peut-être pas classable sous la définition classique des microserveurs, mais il pourrait amener une autre définition à la catégorie, selon Reuben Miller. « Il a tout de même quelques fonctionnalités serveur, suffisantes pour les petites entreprises ». Il explique que ce pourrait être une première étape pour ces sociétés, les aidant à construire un environnement serveur jusqu'à ce qu'elles soient prêtes à investir dans des blades ou des racks d'entrée de gamme.

McLeod Glass n'a pas souhaité préciser si de prochains modèles de ce microserveur seront fournis avec des processeurs Intel. Le ProLiant MicroServer disposera, dans tous les cas, soit de Windows Server 2008 soit de Linux 5 Red Hat Enterprise lors de sa mise sur le marché.

Crédit Photo : HP

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(09/09/2010 15:17:38)

Google Instant : Recherche en temps réel

Annoncé mercredi, Google Instant présente et ajuste les résultats de recherche - et les publicités qui les accompagnent - à la volée au moment même où les utilisateurs renseignent la case du moteur. L'idée est de réduire la boucle qui commence avec l'écriture de la requête, le parcours des résultats de recherche, l'affinement de la requête et la vérification des nouveaux résultats, un processus qui peut être répété plusieurs fois et se terminer parfois de manière frustrante.

La fonctionnalité repose indéniablement sur un tour de force informatique, mais reste à voir comment elle sera perçue par les utilisateurs finaux et quel impact elle aura sur les performances et l'efficacité des publicités, ainsi que sur la visibilité des résultats de la recherche organique. Mettre au point une fonctionnalité aussi novatrice et audacieuse montre que chez Google, l'activité liée au moteur de recherche reste prioritaire, même si l'entreprise se positionne sur de nombreux autres marchés. "Google va clairement faire fructifier son patrimoine en matière de recherche sur Internet, un domaine qu'elle maitrise parfaitement," a déclaré l'analyste Charlene Li du groupe Altimeter. Google précise, que Instant "ne lance pas la recherche en même temps que l'on tape la requête " mais plutôt "lance la recherche avant même que l'on tape," parce que le moteur travaille sur une anticipation des mots-clefs et sur une prévision de ce que pourra être "le plus probablement" la requête de l'utilisateur.

Une amélioration pour les power users

Alors que Google met en route sa fonctionnalité, les utilisateurs experts sont plus susceptibles d'apprécier la nouvelle manière que propose Google d'effectuer des recherches que le commun des mortels. Si les premiers apprécieront la commodité et les gains de temps que cela peut représenter, les seconds risquent d'être plutôt déconcertés, du moins au début. "C'est une amélioration, et elle offre plus d'efficacité et de commodité à ceux qui sont habitués à utiliser le système de recherche," a déclaré l'analyste Greg Sterling, de Sterling Market Intelligence. "Mais ce clignotement de page qui s'enchaîne pour afficher les changements à mesure de la saisie des caractères peut dérouter plus d'un utilisateur." Charlene Li trouve pour sa part que ces changements à la volée suscitent d'abord "un sentiment de vertige," mais elle prédit que Google sera proactif et peaufinera sa fonctionnalité en l'adaptant aux besoins, programmant éventuellement quelques retards dans l'actualisation de la page si trop de gens trouvent ça perturbant. "Dans l'ensemble, le résultat devrait être positif pour les utilisateurs," estime-t-elle.

Désactivation en option

Pour Hadley Reynolds, analyste chez IDC, l'accélération du processus d'affinage des requêtes, qu'il désigne sous le terme de "pogo stick", offre un potentiel important. "Google Instant permettra d'identifier plus rapidement les liens proposés dans la colonne de droite," a-t-il déclaré. "Il faudra s'y habituer. Mais je pense que la plupart des utilisateurs s'adapteront à ces changements et apprécieront la manière dont Google réduit le temps de recherche et les choix proposés." Anticipant peut-être une certaine résistance, Google prévoit quand même d'offrir la possibilité de désactiver Google Instant, lequel sera dans un premier temps limité aux recherches internet généralistes effectuées par tous les utilisateurs à partir du portail américain Google.com, et accessible dans quelques pays comme la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni uniquement aux utilisateurs connectés à leur compte Google. La recherche instantanée sera ensuite rendue disponible aux utilisateurs dans le monde, ainsi que sur les appareils mobiles. On ne sait pas si et quand elle sera ajoutée aux moteurs verticaux de Google, pour la recherche d'images, les actualités les cartes et les livres.

Repenser le référencement

Selon les analystes, pour tenir compte du fait que les utilisateurs interagissent différemment avec les pages de résultats d'une recherche, les éditeurs devront peut-être revoir la manière dont ils optimisent leurs pages web pour s'ajuster au classement organique de Google et les annonceurs affiner leurs campagnes de marketing basées sur la recherche. "Les utilisateurs pourront consulter les pages beaucoup plus rapidement. Cela implique nécessairement de modifier l'approche pour se positionner dans le classement », a déclaré Greg Sterling. "En quelque sorte, cela peut limiter les possibilités d'optimisation pour les moteurs de recherche." Dans une déclaration à la presse, les responsables de l'agence en recherche et en marketing social Greenlight a fait valoir que certains sites pourraient subir une baisse dans le classement et le trafic dans le cas où ils sont optimisés pour les requêtes longues, a mots-clefs multiples, que Google Instant pourrait rendre moins efficaces. Ils ont également averti que les commerçants pourraient subir un préjudice dans leurs scores de qualité de Google en raison d'une augmentation du nombre de publicités affichées qui ne seront pas suivies d'un clic, les annonces étant actualisées plusieurs fois alors qu'une requête sera en cours de frappe. Hadley Reynolds ne prévoit pas de perturbations majeures pour les éditeurs et les distributeurs, mais il reconnaît que le comportement de l'utilisateur final va inévitablement changer. "Ces modifications pourraient ouvrir de nouvelles perspectives comme délivrer un contenu spécifique aux utilisateurs dans l'environnement Instant," a-t-il dit. Il estime aussi que les moteurs de recherche concurrents, comme ceux de Microsoft, Yahoo et Ask.com, "devront fournir une expérience comparable à Google Instant." Ajoutant que "Google Instant prouve que Google a une forte volonté de continuer à dominer l'espace de la recherche Internet - tant en matière de technologie, que de trafic."

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(09/09/2010 11:56:46)

Dassault Aviation bascule sa production informatique dans l'infogérance

La production informatique de Dassault Aviation concerne 600 serveurs Unix, 17 partitions réparties sur deux mainframes, 1100 applications dont 300 en mainframe et 150 000 chaines de traitement. Pour engager cette production dans une démarche continue d'amélioration de qualité et accroître le niveau de service délivré, tout en permettant à la DSI de se concentrer sur les nouveaux projets, Dassault Aviation a décidé d'infogérer sa production informatique.

Prestataire habituel de l'entreprise depuis vingt ans, Sogeti France a remporté ce contrat d'une durée de trois ans. Son montant n'a pas été communiqué. L'infogérant va progressivement mettre en place un pilotage de la production sur un mode industriel, une démarche d'amélioration continue sur la base du référentiel ITIL, la mise en oeuvre de la continuité d'activité, la maintenance des infrastructures et la maîtrise d'oeuvre de ses évolutions.

Le groupe Dassault Aviation est présent dans 70 pays avec 12 000 collaborateurs et génère un chiffre d'affaires de 3,42 milliards d'euros.

Crédit Photo: Dassault Aviation, P.Boewen

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