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(08/09/2010 12:27:01)
TVA sur les offres triple play : l'UFC dénonce des "bricolages gouvernementaux"
La fiscalité appliquée aux FAI a été remise en question à plusieurs ces derniers jours. Le gouvernement souhaite rehausser la TVA à 5,5% qui concerne aujourd'hui la moitié du prix des forfaits triple play (Internet, téléphone fixe et télévision), bien que le chef de l'Etat, selon la presse, soit défavorable à une telle mesure. Dans un communiqué, l'UFC déplore "des bricolages gouvernementaux visant à financer la création". Elle s'alarme des conséquences d'une telle réforme à la fois pour les consommateurs, et pour le secteur français de l'Internet.
"Le marché du triple play s'est construit autour d'un compromis", rappelle l'association consumériste. "Les FAI bénéficient d'une TVA à 5,5% sur la moitié du prix des forfaits parce qu'ils ont accepté en échange de contribuer au COSIP (le compte de soutien à l'industrie des programmes audiovisuels) et autres sociétés de gestion collective (...). Mais, appliquer une TVA à 5,5% c'est considérer les FAI comme des diffuseurs. Or, tous les consommateurs n'utilisent pas leur connexion internet pour regarder la télévision car ce n'est pas, bien sûr, l'usage premier de cette technologie".
Une spirale inflationniste
Pour l'UFC, la refonte de la fiscalité sur les forfaits des FAI risque d'aboutir à une hausse de 2 ou 3 euros sur la facture des consommateurs et "de bouleverser l'équilibre du marché". "Répercuter la hausse de la TVA aboutit inévitablement à faire sauter le "verrou" des 30 euros et va donc ouvrir la voie à de nouvelles stratégies de prix" poursuit l'UFC. "Non seulement les acteurs risquent de répercuter différemment la TVA sur leur abonnement, mais certains pourraient saisir cette opportunité pour augmenter leurs tarifs, en répercutant notamment désormais dans le prix consommateur les différents prélèvements visant à financer l'industrie culturelle, et tirer plus de revenus de l'ADSL".
L'UFC craint, avec une TVA à 19,6% sur l'ensemble des forfaits triple play, l'apparition d'offres "diversifiées, hyper-segmentées et donc incomparables", ouvrant la voie à de nouvelles hausses de prix. Le marché pourrait selon elle tendre vers la stratégie mise en place sur le marché français de la téléphonie mobile. L'UFC-Que Choisir demande que la réforme de la TVA sur le triple play fasse l'objet d'une consultation publique des acteurs intéressés et, "au minimum", de l'Autorité de régulation des télécoms.
(...)(08/09/2010 11:45:24)Tribune de François Delumeau : la brevetabilité des logiciels en question
La Grande Chambre de Recours de l'Office Européen des Brevets a rendu un avis intéressant. Selon elle, la saisine du 22 octobre 2008 portant sur plusieurs questions relatives à la brevetabilité des logiciels est irrecevable.
Cet organe considère en effet, après avoir reconnu l'importance du sujet, que les décisions fondamentales en la matière ne présentent pas le caractère « divergent » nécessaire à la recevabilité de ladite saisine. Cependant, même s'il n'apporte pas de réponse directe aux questions posées, cet avis présente l'intérêt de fixer clairement la jurisprudence d'une part sur l'exclusion des programmes d'ordinateurs et d'autre part sur l'appréciation de la nouveauté et l'activité inventive de ces programmes. Il apporte aussi des précisions quant à la forme des revendications.
On rappelle de façon liminaire que selon le paragraphe 1 de l'article 52 de la CBE, des brevets européens sont délivrés pour toute invention, dans tous les domaines technologiques, à condition qu'elle soit nouvelle, qu'elle implique une activité inventive, et qu'elle soit susceptible d'application industrielle. Cependant, le second paragraphe de cet article contient une liste d'objets qui ne sont pas considérés comme des inventions au sens du premier paragraphe.
La vérification du premier critère visant à déterminer si l'objet revendiqué est une invention au sens cité précédemment ou s'il fait partie des exclusions est un prérequis pour l'examen des critères de brevetabilité.
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(...)
PSI, l'applicateur de mises à jour automatiques de Secunia arrive en V2
C'est l'absence de mises à jour pour corriger certaines failles, associée à la capacité des logiciels de sécurité à détecter certaines attaques ou un bout de code malveillant, qui reste l'une des principales raisons pour laquelle les ordinateurs se trouvent infectés par des logiciels malveillants. Les cybercriminels le savent bien, passant les applications au crible pour trouver un moyen de s'introduire, voire de prendre le contrôle des ordinateurs.
Sur le top 50 des programmes utilisés par ses deux millions d'utilisateurs, Secunia a constaté que 26 de ces programmes étaient réalisés par Microsoft, lequel utilise un mécanisme de mise à jour automatique pour distribuer ses correctifs (tous les deuxièmes mardi de chaque mois). « En 2009, sur les 420 vulnérabilités détectées dans les 50 programmes identifiés, environ 35 pour cent d'entre elles concernaient des logiciels Microsoft, » a déclaré Stefan Frei, directeur de recherche et analyste chez Secunia. "Les autres failles, soit 65 pour cent des vulnérabilités concernant 24 logiciels restants, affectaient des applications de tierce partie, d'Adobe Systems, d'Apple et autres. Ceux-là utilisent jusqu'à 13 mécanismes de mise à jour différents pour appliquer leurs patches," a-t-il expliqué. "Beaucoup de ces applications sont adossées à des mécanismes de mise à jour automatique, mais aucune n'est programmée pour vérifier l'existence de nouveaux correctifs," a-t-il ajouté. Ce qui laisse une certaine marge de manoeuvre aux cybercriminels. "Cela montre clairement pourquoi la cybercriminalité persiste," a estimé Stephan Frei. Selon lui, "les cybercriminels n'ont pas besoin de Microsoft." Car même lorsqu'un patch est réalisé et distribué correctement, "de nombreux d'utilisateurs continuent à utiliser deux ou trois applications qui ne sont pas corrigées," a-t-il encore déclaré. "En 2009, Secunia a proposé aux éditeurs de logiciels de créer un protocole commun à tous les vendeurs de manière à distribuer leurs correctifs plus rapidement. Mais aucun accord n'a pu être trouvé," a-t-il regretté.
Mise à jour transparente et automatique
C'est pourquoi Secunia a mis au point sa "formule secrète" pour réaliser avec PSI 2.0 des mises à jour automatique discrète et en toute transparence de nombreuses applications. "L'inspecteur est compatible avec quelques applications, et nous travaillons à augmenter le nombre de logiciels avec lesquels il peut fonctionner," a confié Stephan Frei. "Si l'éditeur distribue son patch d'une manière qui nous permet d'automatiser le téléchargement de l'installation, alors, ça marche." PSI réalise un inventaire des applications présentes sur l'ordinateur d'une personne et regarde leur numéro de version. Plusieurs fois par jour, il vérifie ensuite avec Secunia si un nouveau patch est disponible, en général sans modifier la configuration par défaut de l'application que les utilisateurs peuvent néanmoins désactiver. "Secunia recommande de laisser PSI tourner en arrière-plan, car c'est une application légère," a déclaré le chercheur.
Un usage intensif après l'installation
Depuis la sortie de la version 2.0 de PSI - encore en bêta - il y a quelques jours, le logiciel a été téléchargé par plus de 6 500 personnes et plus de 10 000 patches ont été installés. "Chaque utilisateur a donc appliqué au moins un patch. Le nombre de téléchargements de PSI et de correctifs appliqués est surprenant," a déclaré Stephan Frei. Secunia a ainsi recensé plus de 2 000 installations de correctifs pour le Player Flash d'Adobe et plus de 1 000 pour le Reader. Selon le blog de Secunia, les autres applications les plus fréquemment patchées incluent Java JRE de Sun, Adobe Air, Irfan View, le navigateur Web Opera, Skype, Wireshark et le navigateur Firefox. "La version finale - et gratuite - du logiciel PSI 2.0 de Secunia devrait être livrée d'ici la fin de l'année," a précisé Stephan Frei.
OverBlog et Wikio fusionnent pour devenir champion du média social
La plateforme d'hébergement de blogs Overblog et le moteur de recherche communautaire Wikio ont annoncé lundi soir la fusion de leurs activités. Objectif visé par cette nouvelle union : s'imposer comme acteur incontournable du médial social en Europe. Baptisé Wikio Group, le nouvel ensemble, sera dirigé par Pierre Chappaz (ex fondateur de Kelkoo). « La complémentarité avec l'équipe de Wikio et celle d'Ebuzzing , régie marketing qui a rejoint le groupe en début d'année, est parfaite », indique ce dernier sur son blog. Il ajoute « ensemble nous formerons un groupe capable de maîtriser la production, la publication, la hiérarchisation et la monétisation de contenus éditoriaux participatifs.»
Comptant 120 collaborateurs, l'éditeur de blogs possède des bureaux à Paris, Toulouse, Londres, Rome et Milan. La start-up considère qu'elle dispose d'une « équipe archi-motivée, au service des blogueurs, des créateurs et des propulseurs de contenus sur le web. » En juillet, l'audience cumulée et dédupliquée de ses sites a atteint 13 millions de visiteurs uniques en France, selon Comscore et 26,4 millions dans le monde, précise Pierre Chappaz.
Maîtriser les maillons de la chaîne de la valeur
Pour Frédéric Montagnon, fondateur d'Overblog, il s'agit d'une « vraie » fusion, sans cash, chacun apportant ses activités et équipes pour travailler ensemble « Les managers restent, aucun investisseur ne sort et personne n'a de pouvoir de blocage », précise ce dernier sur son blog.
Concrètement, les deux acteurs souhaitent maîtrise tous les maillons de la chaine de valeur d'un média: une plateforme de création de contenus (ce sera OverBlog), un outil pour structurer et promouvoir ces contenus (ça sera le site Wikio), une plate-forme pour les monétiser (ça sera E-Buzzing) et un ensemble de technologies capables d'indexer et qualifier les contenus et l'audience (ça sera le pôle de R&D que les équipes techniques vont former ensemble).
Frédéric Montagnon, considère, en outre, que, sur Internet ,la prime au numéro un est énorme. « Sur certains sujets il y a uniquement un leader, et aucune place pour le second », estime ce dernier. « Il suffit de penser "moteur de recherche", "réseau social", "portail thématique", pour trouver de bons exemples de sociétés qui ont construit une telle avance et une telle présence qu'elles deviennent hégémoniques. » Reste à savoir quels seront les bénéfices immédiats de ce mariage pour chacun. « D'abord l'audience et la présence internationale de Wikio Group vont permettre de développer l'ensemble les activités partout en Europe, considère l'éditeur de blog.
MacWorld Expo revient sur le Mobile World Congress
Officiellement, la MacWorld Expo d'IDG, célèbre événement dédié aux produits d'Apple, n'existe plus depuis 2009, année de sa dernière édition. Cependant, le rendez-vous, très suivi par les adeptes de la marque californienne, pourrait bien renaître l'année prochaine, à l'occasion du Mobile World Congress de Barcelone. IDG, l'organisateur de la Macworld, et GSMA Association (conglomérat de fabricants et d'opérateurs téléphoniques), qui pilote le Mobile World Congres, ont fait savoir que la prochaine édition du salon accueillera une "MacWorld Mobile", tournée vers l'iPhone et l'iPad.
Le salon de Barcelone réservera donc un espace entièrement consacré au smartphone et la tablette d'Apple, à leur système d'exploitation iOS, ainsi qu'aux nombreuses applications développées pour ces deux produits. De manière générale, le Mobile World Congress 2011 offrira une large vitrine à l'univers des applications mobiles, celles développées donc pour les produits d'Apple, mais aussi celles destinées à enrichir les terminaux sous Android, Windows Mobile, BlackBerry, etc. Des sessions de développeurs auront également lieu au sein d'un "App Lounge".
Le prochain Mobile World Congress, plus grand événement mondial consacré à la téléphonie mobile, se tiendra du 14 au 17 février 2011 à Barcelone. Plus de 50.000 visiteurs sont attendus (essentiellement des professionnels et des journalistes), et de nombreuses conférences sont programmées. Les PDG de Google, Twitter, Vodafone ou encore HTC se livreront au traditionnel exercice d'annonces.
(...)(07/09/2010 16:09:22)Les logiciels malveillants se multiplient toujours plus sur Internet
Au premier semestre 2010, G Data a identifié 1,017 million de nouveaux logiciels malveillants, soit une augmentation de 51% par rapport au premier semestre 2009. Sur l'ensemble de l'année, ce chiffre devrait dépasser les 2 millions. "Tendance" de l'année, les spywares (ou logiciels espions), qui permettent aux pirates de collecter et s'emparer de données personnelles des internautes ciblés. Il s'agit, selon G Data, l'une des principales activités des cybercriminels cette année. Type de spywares les plus fréquents, les enregistreurs de frappes, et les chevaux de Troie bancaires.
"Les cybercriminels souhaitent un retour sur investissement rapide et pour cela toutes les solutions sont envisagées. Les ransonwares (logiciels de chantage qui cryptent les données d'un utilisateur et l'invite à payer pour le décryptage) et les faux logiciels antivirus payants, qui sont des solutions rapides pour gagner de l'argent, ont ainsi été multipliés par 10 par rapport à l'année 2009", indique le rapport de G Data.
(...)(07/09/2010 16:22:32)SAS simplifie l'utilisation de l'analyse prédictive
SAS, l'un des derniers grands acteurs indépendants dans le secteur du décisionnel, vient d'annoncer une solution d'analyse prédictive destinée à des utilisateurs métiers. Avec Rapid Predictive Modeler, l'éditeur américain propose de développer des modèles de datamining pour améliorer l'efficacité des analyses marketing et augmenter la pertinence des offres qu'une entreprise peut faire à ses clients. Ces modèles pourront s'appliquer à une palette de scénarios dans les domaines de la segmentation d'une base de clients, des ventes croisées ou des offres de montée en gamme (cross ou up-selling), de la gestion de campagnes ou encore, de la détection du risque d'attrition (clients sur le point de déserter), etc.
Originellement manipulés par des spécialistes, ces outils d'analyse prédictive passent ainsi dans les mains des équipes métiers ; ce qui permet aux experts statisticiens de concentrer leurs efforts sur des analyses plus complexes, souligne SAS (par exemple avec un outil tel que Enterprise Miner).
Une présentation graphique facile à interpréter
Selon l'éditeur, en quelques étapes simples, les non-spécialistes sélectionnent les données sur lesquelles ils veulent travailler, et indiquent leurs variables en fonction du résultat recherché. C'est le logiciel qui retient le modèle prédictif le plus approprié. 
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La présentation des résultats se fait sous la forme de graphiques dynamiques, faciles à interpréter, aidant les analystes métiers à déterminer quelles sont les propositions les plus intéressantes. « Assez tôt dans le processus, les utilisateurs peuvent voir si les résultats qu'ils visent sont susceptibles d'être expliqués par les variables d'entrée qu'ils ont choisies, ce qui leur permet de gagner du temps », explique SAS dans un communiqué.
Par la suite, l'analyse des modèles peut être affinée avec Enterprise Miner dont la version 6.2 incluera gratuitement Rapid Predictive Modeler. Ce dernier s'intègre avec SAS Model Manager, pour une gestion centralisée des modèles, ainsi qu'avec Scoring Accelerator, ce qui permettra de convertir ceux-ci sous une forme qui pourra s'exécuter directement dans la base de données.
Les modèles peuvent être exploités sur les plateformes de Teradata, de Netezza ou les bases DB/2 d'IBM. Mike Rote, directeur du centre créé conjointement par SAS et Teradata souligne la rapidité obtenue sur les réponses lorsqu'ils sont déployés au sein de la base de données (in-database).
Un marché qui progresse, note IDC
Pour Dan Vesset, analyste chez IDC, cette offre répond à la demande des entreprises de voir ce genre d'outils mis à la disposition d'un plus grand nombre d'utilisateurs. Il estime toutefois qu'en dépit l'élargissement de sa cible, elle reste destinée à des utilisateurs versés dans l'analyse métier. Selon lui, elle ne conviendra pas aux équipes marketing de base. Le logiciel constitue en fait un compromis entre la facilité d'accès et la flexibilité dont les statisticiens ont besoin. « De fait, il permet à un utilisateur de travailler avec un ensemble de données défini qu'il comprend. Mais, si vous voulez vraiment allez plus loin, construire et tester vos propres modèles, vous vous tournerez plutôt vers Enterprise Miner ».
Dominé par des acteurs comme SAS et la division SPSS d'IBM, le marché des outils d'analyse prédictive se porte plutôt bien, rappelle encore Dan Vesset. L'analyste estime pourtant que des outils tels que Rapid Predictive Modeler ont le potentiel pour le faire le progresser davantage. En mai dernier, SPSS a déjà livré une solution, IBM SPSS Decision Management, qui s'adresse à la même catégorie d'utilisateurs.
Le langage Open Source R se répand
Il se manifeste par ailleurs un intérêt croissant pour le langage Open Source R conçu pour la modélisation prédictive (et qui trouve son origine dans le monde universitaire, plus précisément à Auckland, Nouvelle Zélande). Un spécialiste du datawarehouse comme Netezza -qui propose des appliances associant matériel et logiciel- exploite depuis plusieurs mois le langage R dans ses solutions. En février dernier, il a présenté sa plateforme matérielle TwinFin i-Class qui effectue le traitement des applications analytiques en parallèle, au sein de l'appliance, au plus près des données, sur des volumes très importants. Cette solution peut exploiter des applications développées avec R, mais aussi avec des environnements tels que MapReduce ou Hadoop (en plus des langages Java, C++, Python et Fortran). Parmi les partenaires de Netezza ayant développé des applications pour la plateforme TwinFin i-Class figurent, outre SAS, des éditeurs comme Tibco Spotfire, MicroStrategy, Pursway (anciennement Datanetis) et QuantiSense.
A noter aussi, sur le marché, l'arrivée de nouveaux acteurs. Ainsi, Revolution Analytics, créé en 2007 et dirigé par Norma Lie, co-fondateur de SPSS, propose des offres logiciels et des services en s'appuyant sur R. Robert Gentleman, co-créateur du langage, siège d'ailleurs au conseil d'administration de la société. (...)
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