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(07/09/2010 15:56:20)
Avec iOS 4.1, Apple règle enfin les problèmes agaçants sur ses smartphones
Plus qu'un jour avant la sortie de la première mise à jour majeure du système d'exploitation mobile iOS 4 qu'Apple a fixé au 8 septembre. L'entreprise a surtout fait la promotion de l'IOS 4 Expérience et de quelques fonctionnalités comme le HDR (High Dynamic Range) pour le classement des photos, ou la possibilité de télécharger de la vidéo HD en Wi-Fi, ou encore l'intégration du service iTunes Ping et du Games Center.
Mais, ce qui fera vraiment la différence d'iOS4.1, ce sont ces fonctionnalités impatiemment attendues et cachées en petit caractère dans les descriptifs disponibles. Ainsi, il apparait que les composants essentiels du dernier système d'exploitation mobile d'Apple améliorent certains des problèmes signalés avec le capteur de proximité, le Bluetooth, et améliore les performances de l'iPhone 3GS et3G.
Le capteur de proximité
Il est censé détecter quand l'iPhone est en mode appel, évaluer la lumière ambiante ou autres éléments pour déterminer si le téléphone est près du visage de l'utilisateur ou non. Il désactive alors temporairement l'écran tactile afin que l'utilisateur ne mette pas fin involontairement à son appel en appuyant sur les touches. Cela concerne particulièrement le capteur de proximité de l'iPhone 4 imparfait et compliqué à gérer pour de nombreux utilisateurs pour qui, maintenir parfois une communication avec leur smartphone sans être coupé est une épreuve ou un pari.
Le Bluetooth
Bon nombre d'utilisateurs d'iPhone 4 ont signalé des problèmes avec la connectivité Bluetooth. Par exemple, l'oreillette sans fil dotée de cette connectivité, qui fonctionne à merveille avec l'iPhone 3GS, procure une qualité sonore tellement dégradée, qu'elle rend le Bluetooth inutilisable. Or, de nombreux professionnels souhaitent communiquer en mode mains-libres quand ils sont en déplacement ou en voiture.
Les performances des iPhone 3GS et 3G
Tous les apports de la mise à jour de l'iOS4 ne résoudront pas certains problèmes liés à l'iPhone 4. De nombreux utilisateurs d'iPhone 3G affirment que leur smartphone est désespérément lent depuis qu'ils sont passés à la version 4 de l'iOS d'Apple. Un test effectué par PCWorld sur une pré-version de l'IOS 4.1 confirme que cette mise à jour améliore considérablement les performances du système d'exploitation sur ces machines.
Certes, le social gaming via le Games Center et le partage de musique avec iTunes Ping sont intéressants, mais ils ne modifient pas fondamentalement la fonctionnalité de l'iPhone en tant que smartphone. Sans doute le téléchargement de vidéo en HD et le classement de photos HDR sont intéressants pour certains, mais ces caractéristiques n'apporteront pas grand chose à celui qui utilise son iPhone 4 dans un environnement professionnel.
Les associations de consommateurs dénoncent le prix des compteurs intelligents
L'intelligence a-t-elle un coût, probablement, mais qui va payer, telle est la question essentielle que soulèvent deux associations de consommateurs, après la parution d'un décret rendant obligatoire le déploiement des compteurs intelligents. Ces derniers sont actuellement en phase d'expérimentation pendant une période qui s'achève le 31 décembre 2010. Or le flou est total sur qui va financer le déploiement. La FNCCR ( Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies) a été une des premières à réagir en s'interrogeant sur le prix du Linky qui selon ERDF oscille entre 120 et 240 euros, soit entre 4 et 8 milliards d'euros pour 35 millions de compteurs. Par ailleurs, cette organisation rapporte quelques dysfonctionnements et juge la période d'expérimentation peu probante pour dégager des résultats définitifs. Elle demande donc une prolongation de cette expérimentation, avec d'autres types de compteurs intelligents que celui proposé par ERDF.
Les associations de consommateurs sceptiques
UFC-Que Choisir et la CLCV ont publié des communiqués soulignant l'incertitude sur le coût de l'opération. Ils indiquent que « les coûts semblent encore méconnus. De 120 à 240 € par usager selon le gestionnaire de réseau (ERDF) [l'UFC-Que Choisir donne 80 euros en Italie pour Enel]. Selon le distributeur, le coût serait supporté par l'usager en raison de 1 à 2 € par mois et ce durant 10 ans ». Des questions cependant demeurent comme « y aura-t-il des frais d'entretien? Quelle sera la durée de vie des compteurs? » et d'ajouter « qui va bénéficier de ces nouveaux compteurs? Si l'intérêt théorique pour le consommateur existe, il reste dans la pratique à démontrer car aujourd'hui rien ne garantit que le compteur dit intelligent soit accessible dans les lieux de vie. De plus, c'est oublier bien vite tous les avantages financiers qu'en tireront les gestionnaires de réseaux, voire les fournisseurs, qui n'auront plus à envoyer leurs agents sur le terrain pour relever les compteurs et pourront moduler à distance de nouvelles offres ».
En conséquence, les deux associations demandent également la prolongation de l'expérimentation au 31 décembre 2011, voir 2012 pour la CLCV. On note également que la CNIL s'est récemment penchée sur la question des compteurs intelligents, en soulignant les risques de « traçabilité des usages ».
Illustration: Photo Linky, crédit photo: D.R
(...)(07/09/2010 14:27:53)Les emails ont-ils sonné le glas de la journée de 9 à 17 heures ?
Avez-vous vérifié vos courriels professionnels ce week-end ? Si vous êtes comme la plupart des employés aux États-Unis et Royaume-Uni, la réponse est oui. Dans les pays anglo-saxons, la notion de jour de congé est un concept de plus en plus étrange, car la plupart des employés, et pas seulement les cadres, sont connectées quasiment 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
La notion du jour off et du week-end est pourtant enracinée dans la culture populaire. Lily Tomlin et Dolly Parton, dans un film baptisé « 9 à 5 », avaient fait de cette mesure le standard d'une journée de travail. En 1981, le groupe de rock Loverboy avait réalisé un hit avec la chanson "Working for the Weekend". Même l'expression «Dieu merci c'est vendredi" et son équivalent acronyme « TGIF pour "Thanks God it's Friday » étaient pratiquement omniprésents lors des célébrations du week-end.
42% des Américains consultent leurs mails en maladie
Malheureusement, la culture populaire ne peut être la seule place où la journée de travail et le week-end aient encore un sens. Une enquête menée par Harris Interactive aux États-Unis et par la société Opinion Matters au Royaume-Uni, par l'intermédiaire de l'extension Xobni pour Outlook a ainsi révélé que la journée de travail 9 à 17 heures était un mythe, et qu'il n'existait plus de réelles journées de repos . L'outil Xobni indique même que 72 % des Américains et que 68% des Britanniques consultent leurs courriers électroniques en dehors des heures normales de bureau. Et la moitié des Américains interrogés consulteraient leurs emails pendant les vacances. Pire, un peu plus d'un quart des Britanniques sondés, et 42% des Américains reconnaissent vérifier leurs messageries pendant leur congé maladie. La plupart d'entre eux lisent leurs mails dans leur lit avant de s'endormir ou juste après le réveil.
Mais qui a bien pu générer cette obsession des emails? Les salariés sont-ils tout simplement impatients ou en attendent-ils quelque chose en particulier? Aiment-ils tout leur job au point qu'ils ne savent pas quand arrêter? Eh bien, pas tout a fait. En fait, cela semble être davantage un mélange entre la préservation de leur emploi, et la gestion d'une charge de travail de plus en plus lourde. La progression de la messagerie mobile sur les smartphones et sur les tablettes participerait également à cette tendance.
Des professionnels qui préfèrent le travail en ligne
À l'heure où les suppressions d'emplois et les licenciements sont devenus la norme, ceux qui ont encore des emplois sont susceptibles de travailler deux fois plus dur pour deux raisons. Tout d'abord, ils veulent être des atouts pour leur entreprise et démontrer leur valeur pour éviter d'être au chômage. Ensuite, quelqu'un qui reste doit assumer toutes les tâches effectuées par ceux qui ont été remerciés, bref les employés sont simplement tenus d'en faire plus.
Reste qu'il y existe autre chose que ces mauvaises nouvelles. L'avènement d'Internet et du courrier électronique a également ouvert la porte et nivelé le terrain de jeu pour les travailleurs indépendants. Les entreprises exploitent ces talents extérieurs comme une stratégie essentielle pour faire une partie du travail. L'évolution du marché du travail fait qu'il y a une offre importante de professionnels hautement qualifiés qui préfèrent le mode indépendant.
« Les travailleurs freelances trouvent une certaine satisfaction à contrôler leur propre calendrier et à suivre leurs passions en optant pour un modèle cloud en un nombre record», estime Ellen Pack, vice-présidente marketing de la société Elance. Même s'il est facile de supposer que "freelance" est simplement une façon polie de dire travail précaire ou emploi mal rémunéré lorsque cela est possible, une enquête menée par Elance auprès d'indépendants montre que le ralentissement économique n'est pas le principal facteur pour les professionnels qui choisissent de se tourner vers ce type de carrière. Seules 4% des personnes interrogées travaillent à leur compte jusqu'à ce qu'ils puissent trouver un emploi à plein temps et moins d'un quart (24%) choisissent ce statut comme transition, après un licenciement. Enfin, plus de la moitié (56%) des nouveaux indépendants ont commencé à travailler comme freelance pour être leur propre patron et travailler sur des projets qu'ils aiment.
(...)(07/09/2010 14:39:04)FPTI : Une fédération dédiée au monde de l'intrusion informatique
Pour Laurent Dupuy, Président de la FPTI « cette fédération est née du constat que les règles des tests d'intrusion informatiques sont créées par les entreprises. Nous souhaitions réunir des personnes spécialistes en sécurité informatique pour définir des règles permettant de certifier ces entreprises au travers d'une charte ». Cette association a donc vu le jour au début de l'année 2010 et compte actuellement une trentaine de personnes, Laurent Dupuy espère attirer une centaine de membres d'ici la fin de l'année. Les affiliés viennent de différents horizons soulignent le président de la fédération : « Nous avons aussi bien des experts au sein des cabinets de consultant, que des spécialistes de l'audit sécurité travaillant au sein des grands groupes »
Des groupes de travail sur des sujets porteurs
En cette rentrée de septembre, la FPTI a créé des groupes de travail sur 3 thèmes. Le premier concerne son coeur de métier, c'est-à-dire les tests d'intrusion informatique. Le second porte sur la virtualisation, avec comme but de « définir des scénarios de durcissement des plates-formes de virtualisation tout en garantissant la possibilité de construire des plates-formes virtuelles complètes allant des dispositifs de filtrage aux moyens de supervision de la sécurité informatique ». Le dernier thème est comme le souligne Laurent Dupuy, plus « citoyen » et s'articule autour de l'ultra-mobilité et plus particulièrement sur les risques d'intrusion dans les smartphones, Blackberry, iPhone et autres.
Les membres de la FPTI disposent d'un accès privilégié à une plate-forme contributive et collaboratif sur le sujet de la sécurité informatique, Securitygarden.com. Ils pourront trouver des bibliothèques, des outils, des logiciels pour élaborer, échanger et travailler sur la future certification. Interrogée sur la perception des entreprises spécialistes en la matière, Laurent Dupuy indique « certaines nous suivent avec attention, mais il faudra attendre la fin 2011 pour qu'elles se positionnent par rapport à nos propositions et notre travail ».
Pas de surtaxe sur les offres triple play ?
Dans son édition du 6 septembre, le quotidien Le Figaro avance que le chef de l'Etat souhaiterait préserver la création cinématographique française en se prononçant contre une éventuelle hausse de la TVA sur les forfaits triple play. Avec une fiscalité à la hausse, les opérateurs ont effet menacé de réduire leur contribution financière à la création audiovisuelle et artistique, mais aussi d'augmenter de quelques euros la facture des abonnés.
Le ministre du Budget François Baroin avait pourtant confirmé le 25 août dernier que le gouvernement allait taxer davantage les offres "triple play" des fournisseurs d'accès à Internet, afin de répondre aux exigences de la Commission européenne. "Le statu-quo sur le triple play n'est pas possible. On a une injonction de Bruxelles qui nous pousse à bouger. On va bouger suffisamment pour être en ligne sur le plan économique avec Bruxelles", avait-t-il alors déclaré sur l'antenne d'Europe 1.
La veille, le quotidien Les Echos avait indiqué que l'Etat français étudiait la possibilité de ramener à jusqu'à 30% la part de la facture soumise au taux réduit de 5,5%. Pour rappel, les forfaits triple play, qui combinent accès à Internet, télévision et téléphonie fixe, sont actuellement taxés par la TVA à 19,6% sur 50% de la facture, tandis qu'un taux réduit à 5,5% est appliqué sur l'autre moitié.
Crédit photo : Illiad (...)(07/09/2010 11:50:02)Ventes de smartphones : +64% sur un an
Les ventes mondiales de smartphones ont fortement progressé au cours du deuxième trimestre 2010, affichant une croissance de +64% sur un an, a indiqué lundi le cabinet spécialisé Canalys. Selon ses estimations, les ventes de terminaux haut de gamme devraient s'élever à environ 576 millions d'unités en 2014.
Les smartphones permettent généralement de se connecter à l'Internet mobile et télécharger des applications ludiques ou pratiques. Selon une étude menée par Canalys, sur près de 6.500 consommateurs interrogés, près d'un tiers (29%) disent utiliser des applications et des jeux sur leur mobile.
(...)(07/09/2010 12:22:31)Xavier Niel met 1,5 million d'euros dans la fibre optique
Sipartech, créée en 2008, dispose désormais d'un million et demi d'euros supplémentaires pour continuer à déployer son anneau de fibre optique noire de 200 kilomètres afin de connecter les entreprises de la région parisienne au très haut débit. Xavier Niel, le président d'Illiad (maison mère de Free), a en effet injecté la somme dans la société, via sa holding personnelle NJJ Capital, pour l'aider à terminer cette boucle. Il ne resterait que 10 kilomètres d'infrastructure à installer pour que celle-ci soit complète, et elle dispose déjà de 130 points d'accès. Sipartech compte déjà parmi ses clients les sociétés Pixmania, Publicis, TDF, Free ou encore SeLoger qui ont signé des contrats allant de 3 à 15 ans.
C'est parce que les datacenters se développent de plus en plus dans cette région que le besoin d'un réseau fibré se fait pressant. Or, en fournissant un réseau de fibre noire, c'est-à-dire sans les équipements proposés par les FAI en règle générale, l'entreprise se dote d'un avantage compétitif financier. Les sociétés auraient en effet réalisé qu'apposer leurs propres équipements sur un point d'accès de fibre noire était bien plus économique que de faire appel à des fibres actives où tout était compris. Sipartech a déjà investi près de 5 millions d'euros dans cette infrastructure, et une fois celle-ci complétée, le spécialiste de la fibre devrait se tourner vers la commercialisation de ce réseau auprès de potentiels futurs clients.
Google transforme Wave en application autonome
Après avoir annoncé, début août, l'arrêt des développements autour de sa plateforme de collaboration Wave, faute d'une adoption suffisante de la part des utilisateurs, Google fait muter le service sous une nouvelle forme. Sous le nom « Wave in a Box », le groupe californien prépare une version qui permettra à une entreprise de faire tourner l'application en interne sur ses propres serveurs. « Nous allons étendre les 200 000 lignes de code que nous avons déjà versées dans l'Open Source (détaillé sur le site waveprotocol.org) pour étoffer l'actuel modèle de serveur Wave et de client web et proposer une version plus complète », explique dans un billet de blog Alex North, ingénieur logiciel de l'équipe Google Wave. Il précise toutefois que ce projet ne disposera pas de l'ensemble des fonctionnalités du service Wave tel qu'on le connaît aujourd'hui.
L'avenir de Wave entre les mains de la communauté
Rappelons que cette plateforme de collaboration -dont l'accès reste ouvert jusqu'à la fin de l'année- permet d'établir des conversations, appelées Wave, comprenant des documents structurés parallèles sur lesquels différents intervenants peuvent intervenir en temps réel, de façon partagée. Lorsqu'un participant arrive sur une 'Wave' déjà constituée et active, il peut revoir les différents états de la conversation depuis le début (les personnes qui l'ont successivement rejointe, les messages et les modifications apportées). Le système s'appuie sur un protocole baptisé Google Wave Federation over XMPP, extension au protocole XMPP.
Le projet « Wave in a Box » prévoit de combiner un serveur et un client web et supportera la collaboration en temps réel en utilisant le type de conversations mis au point pour Wave, détaille Alex North dans son billet. Il supportera l'importation des données provenant de wave.google.com. « Le projet se présentera sous la forme d'une application. Néanmoins, précise l'ingénieur logiciel, son avenir sera déterminé par vos contributions. Nous espérons que ce projet aidera la communauté des développeurs de Wave à poursuivre son expansion et à évoluer ». (...)
Sans surprise, Mark Hurd devient coprésident d'Oracle
L'annonce est finalement tombée hier soir, ce lundi : Oracle vient de nommer Mark Hurd coprésident de l'entreprise. D'après le Wall Street Journal, l'ancien patron de HP, qui avait été contraint de démissionner il y a un mois pour une affaire de harcèlement sexuel, assurera la coprésidence de la firme de Larry Ellison avec Safra Catz. Charles Phillips, qui avait été co-président d'Oracle, quitte donc la société. En plus d'assurer ses fonctions de vice-président, Mark Hurd siégera au conseil d'administration d'Oracle, précise le quotidien économique. L'entreprise aurait pris sa décision à l'occasion du week-end de la fête du Travail aux Etats-Unis.
Pour Larry Ellison, Mark Hurd aurait exercé un brillant mandat
Le CEO d'Oracle, Larry Ellison, a salué cette nomination dans un communiqué, rapporte le
Wall Street Journal. «Mark a exercé un brillant mandat chez HP et je m'attends à ce qu'il fasse encore mieux chez Oracle » , a-t-il déclaré. En dépit de nombreux articles de presse sur le licenciement de Charles Phillips, le site internet d'Oracle ne fournissait aucune information à ce sujet jusqu'à 21 heures, et continuait à lister ce dernier comme coprésident.
Le fait que l'ex patron de HP travaille pour Larry Ellison a un sens pour Oracle. Ce dernier a acquis Sun Microsystems un peu plus tôt cette année et lutté pour que la division matérielle redevienne profitable. Mark Hurd est connu pour avoir allégé HP en taillant sévèrement dans les effectifs de l'entreprise, ce qui avait permis à cette dernière de significativement augmenter ses profits.
Un départ précipité
La 6 août dernier, Mark Hurd avait pourtant dû démissionner subitement, suite à une affaire de harcèlement sexuel. L'enquête, menée par un conseiller juridique et par un cabinet d'avocats extérieur à la société, supervisés par le conseil d'administration, avait révélé que ses agissements, en matière de harcèlement sexuel, n'avaient pas nuit à la politique de HP, mais qu'il n'avait pas respecté les standards de l'entreprise s'agissant de la conduite de ses affaires. En attendant, c'est Cathie Lesjak, directrice financière de HP, qui assumera la transition en tant que CEO intérimaire du constructeur, le temps que la direction trouve un remplaçant à Mark Hurd.
Crédit photo DR (...)
3Par, Antemeta décrypte la bataille HP/Dell
33 dollars par action soit 2,4 milliards de dollars pour une entreprise, spécialisée dans le stockage virtualisé dont l'action cotée au début août, 9 dollars, la bataille entre HP et Dell pour s'approprier 3Par a été épique. Au-delà de la joute financière que se ont livrés les deux sociétés, cette opération apporte quelques éclairages sur l'avenir de l'informatique en entreprise. Pour Bernard Bombes de Villiers, directeur marketing et commercial d'Antemeta, revendeur exclusif de 3Par en France, "le premier enseignement est l'excellent positionnement de l'offre 3Par sur le marché du stockage, ensuite la firme représentait le seul acteur indépendant et coté sur ce marché". L'intégrateur insiste sur les récentes technologies mises en avant par la société de Fremont, optimisation à travers le partionnement sur une même baie, le thin provisionning et la gestion de classes de services (bascule d'un mode de stockage à un autre en fonction des besoins), bien adaptées à l'évolution vers le cloud computing. Ces fonctionnalités sont très demandées par les fournisseurs de services, comme les FAI, les opérateurs et Bernard Bombes de Villiers de citer que les baies 3Par sont présentes chez Verizon et AT&T.
Autre enseignement, la nécessité pour les deux protagonistes de se renforcer sur le marché du stockage. HP et Dell disposait d'accords OEM avec respectivement HDS et EMC. " HP avait pris du retard sur le stockage dans le moyen de gamme et l'arrivée de David Donatelli, ancien de chez EMC, chez HP a probablement poussé vers cette acquisition » souligne Bernard Bombes de Villiers. Pour Dell, après cet échec, il est probable que l'entreprise s'intéressera à des concurrents de 3Par, comme Egnyte ou Pillar Data, même si le rappelle Bernard Bombes de Villiers « ces sociétés ne travaillent pas sur le même marché que 3Par ».
Un club utilisateurs bientôt formée et une distribution à redéfinir
Il y a quelques mois suite à un entretien avec David Scott, CEO de 3Parm, les responsables d'Antemeta réfléchissaient à la création d'un club des utilisateurs 3Par en France. Ce sera chose faite le 17 septembre prochain à Roland Garros. « Avec la couverture médiatique, les demandes de renseignements sur les technologies proposées par 3Par ont explosé et la naissance du club utilisateurs suscite beaucoup d'intérêt » explique le responsable commercial d'Antemeta.
Sur la suite de l'acquisition, il rappelle qu'elle ne sera effective qu'après approbation des autorités de la concurrence. « Pour l'instant, nous sommes revendeurs exclusifs, mais il est probable qu'HP élargira son partenariat » souligne Bernard Bombes de Villiers. Il se veut rassurant, car, pour la plupart, les personnes chez Antemeta ont travaillé avec HP. Pour mémoire, David Scott a été pendant quelques années, responsable de l'activité stockage chez HP. Le revendeur est donc confiant dans l'avenir de son activité.
Illustration : Bernard Bombes de Villiers, directeur marketing et commercial d'Antemeta
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