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(13/08/2010 11:47:43)

Neutralité du Net : les propositions de Google et Verizon contestées

Cinq associations engagées dans la défense du droit numérique se préparent à manifester leur désaccord devant le siège social de Google, ce vendredi 13 août, à Mountain View (Californie). Les organisateurs, Free Press et MoveOn.org, espèrent convaincre le groupe dirigé par Eric Schmidt, d'abandonner la proposition qu'il a conjointement préparée avec l'opérateur américain Verizon et publiquement communiquée en début de semaine. Ce document propose un cadre législatif « destiné à préserver l'ouverture d'Internet et les marchés innovants qu'il soutient, mais aussi à protéger les utilisateurs et à encourager la poursuite des investissements dans le haut débit ». Google et Verizon y suggèrent notamment de donner à la Federal Communications Commission (FCC) américaine un pouvoir limité pour faire respecter les règles de neutralité au sein de l'Internet, y compris la possibilité d'infliger des amendes pouvant atteindre 2 millions de dollars pour des violations commises par les fournisseurs d'accès Internet.

Pas de hiérarchisation du trafic Internet

Les deux groupes préconisent que les fournisseurs de services Internet ne soient pas autorisés à limiter ou à dégrader le trafic, même dans le cas où ils vendent des services hors de l'Internet public. La proposition interdit ainsi aux prestataires de « se livrer à une discrimination injustifiée contre tout contenu licite sur Internet, toute application, ou tout service, d'une manière préjudiciable à la concurrence ou aux utilisateurs ». La hiérarchisation du trafic Internet serait également considérée comme discriminatoire et les fournisseurs d'accès seraient obligés d'y mettre fin.

Dans leur texte commun, Google et Verizon ont indiqué que leurs propositions concernaient l'Internet filaire et pas l'Internet sans fil haut-débit, estimant que ce dernier marché était encore naissant.  « Nous reconnaissons que l'Internet sans fil haut-débit est un domaine à part, différent de l'Internet filaire traditionnel, notamment parce que le marché du mobile est plus concurrentiel et change plus rapidement », ont-ils déclaré. S'ils confèrent à la Federal Communications Commission le pouvoir de faire respecter les principes existant en matière de neutralité de l'Internet, celle-ci n'aurait pas le pouvoir de créer de nouvelles règles, ainsi que l'a laissé entendre Julius Genachowski, le président de la FCC.

Le rôle de la FCC sera de traiter les plaintes pour violations de la neutralité du net au cas par cas, et seulement après que les parties aient tenté de résoudre leurs différends par l'intermédiaire d'organismes impliquées dans la gouvernance de l'Internet. Selon les modalités prévues par la proposition de Google et de Verizon, la FCC serait « compétente pour donner son point de vue après décisions ou avis consultatifs émis par ces groupes. » La proposition permettrait aussi d'exiger des prestataires plus de transparence quant à la qualité des services et des vitesses octroyées.[[page]]
En vertu des règles de la neutralité du net, ou d'un Internet ouvert, les fournisseurs Internet n'auraient pas le droit de faire du blocage sélectif ou de ralentir le trafic Web. « Les architectes de l'Internet ont bien fait les choses, » ont déclaré Alan Davidson, en charge de la politique publique chez Google, et Tom Tauke, vice-président des affaires publiques, de la politique, et des communications chez Verizon, dans un blog. « En réalisant un réseau ouvert, ils ont créé le plus grand outil pour favoriser l'échange d'idées de l'histoire. En rendant l'Internet évolutif, ils ont laissé la possibilité à l'infrastructure d'être transformée sans limite. » La proposition est une tentative de «trouver des moyens pour protéger la future ouverture de l'Internet et d'encourager le déploiement rapide du haut débit, » ont-ils encore écrit.

Aucun arrangement commercial entre Google et Verizon

L'annonce publiée par Google et Verizon intervient après plusieurs jours de rumeurs et d'articles de presse selon lesquels les deux sociétés auraient conclu un accord sur la gestion du trafic de Google par Verizon. Selon Ivan Seidenberg, président et PDG de Verizon, « la proposition est un ensemble de recommandations à l'attention des décideurs politiques américains et des fournisseurs d'accès Internet. Elle ne permet pas de favoriser le trafic de Google sur l'Internet public, » a t-il déclaré, ajoutant qu' « il n'y avait eu aucun arrangement commercial entre les deux entreprises. » Eric Schmidt, président et PDG de Google a déclaré pour sa part que « les affirmations selon lesquelles l'accord entre Google et Verizon est un accord commercial sont fausses, inexactes et incorrectes. »

Public Knowledge et Free Press, deux groupes qui militent pour le droit numérique et tentent d'imposer des règles formelles pour la neutralité du net à la FCC, ont critiqué l'initiative de Google et de Verizon, estimant qu'elle ne va pas assez loin pour protéger un Internet ouvert. « L'accord conclu entre Verizon et Google sur la façon de gérer le trafic Internet n'est rien d'autre qu'un accord privé entre deux mastodontes, et ne devrait pas servir de modèle ou de base, à l'action du Congrès ou de la FCC, » a déclaré Gigi Sohn, la présidente de Public Knowledge. « Cette proposition est inapplicable et ne fait presque rien pour préserver un Internet ouvert », explique-t-elle dans un communiqué. Selon elle, ces dispositions permettrait aux fournisseurs de services Internet haut-débit sans fil « de verrouiller n'importe quelle application, contenu ou service, à partir du moment où ils en informent les utilisateurs. » [[page]]
Avec Joel Kelsey, le conseiller politique de Free Press, la présidente de Public Knowledge a également critiqué le fait que l'accord permettrait aux fournisseurs d'offrir des services gérés qui échappent aux règles de neutralité de l'Internet. « On peut très bien imaginer que, selon les termes de la convention, un fournisseur de réseau puisse consacrer 90 % de sa capacité à des services prioritaires et 10 % au reste de l'Internet , » a ainsi déclaré Gigi Sohn. « Si les services gérés sont autorisés à cannibaliser le meilleur de l'Internet, les systèmes de protection, quels qu'ils soient, n'ont plus aucun sens. »

Selon Joël Kelsey, l'accord est même « bien pire » qu'une entente commerciale entre les deux sociétés, comme cela a été évoqué. « Google et Verizon peuvent utiliser tous les subterfuges pour maquiller cet accord en le posant comme voie raisonnable à suivre, mais si ce cadre de travail était adopté par le Congrès et par la FCC, l'Internet libre et ouvert deviendrait une plate-forme aussi fermée que celle de la télévision par cable, » a-til déclaré. «C'est un cadre politique signé, scellé et livré qui entérine le partage de l'Internet pour remplir les poches de quelques entreprises et de quelques providers,» a t-il encore commenté.

Le PDG de Google a minimisé le fait que la proposition permettrait aux fournisseurs d'accès Internet d'orienter la majorité de leurs investissements vers des services gérés privés. « Verizon et d'autres consacrent une part financière importante pour rendre l'Internet public plus utile, tout simplement parce que c'est ce que veulent leurs clients, » a t-il déclaré. « S'ils devaient choisir de ne pas entretenir ce marché, d'autres concurrents feraient leur apparition pour prendre leur place. »

Les responsables de Verizon et de Google indiquent que la proposition est une tentative pour aller de l'avant et dépasser le débat souvent controversé sur la neutralité du réseau. « Les deux entreprises veulent assurer la croissance de l'Internet », a affirmé Ivan Seidenberg. « De mon point de vue, il s'agit là d'un réel progrès », a encore déclaré Eric Schmidt. « Si cette proposition est mise en oeuvre pour tout l'Internet, et nous espérons que ce sera le cas, cela pourrait toucher la qualité du service et garantir une ouverture du net pour tous les citoyens américains, » a-t-il déclaré.

(...)

(12/08/2010 17:03:40)

Annuels Cisco : un quatrième trimestre en forte hausse

C'est sur un très bon trimestre que l'Américain Cisco a clos son année fiscale fin juillet. L'équipementier réseau a vu son chiffre d'affaires croître de 27% sur les trois derniers mois de son exercice, à 10,8 milliards de dollars, et son bénéfice net grimper de 79%, à 1,93 Md$. Sur douze mois, ses ventes ont progressé de 11% pour atteindre 40 milliards de dollars et son bénéfice net de 26,6% à 7,7 Md$. La marge opérationnelle Gaap du groupe a gagné 2,6 points, à 22,9% du chiffre d'affaires (contre 20,3% sur l'exercice 2009).

En avril, Cisco a définitivement acquis en avril le Norvégien Tandberg, spécialiste des solutions de téléprésence. Cette opération, estimée à 3,4 milliards de dollars, renforce son activité sur un marché où le constructeur californien était déjà présent. Parallèlement, le groupe dirigé par John Chambers a poursuivi sa percée sur le marché des serveurs, avec sa ligne UCS (Unified Computing System), lancée en mars 2009. Sur ce terrain, il totaliserait désormais une base installée de 1 700 clients.

+27% sur les commutateurs, le sans fil et la sécurité

Ainsi, si les ventes de ses gammes traditionnelles d'équipements réseaux ont enregistré de belles progressions sur le quatrième trimestre (+27% pour les commutateurs, les produits sans fil et la sécurité, +15% sur les routeurs), c'est sur ses autres activités que l'augmentation est la plus sensible : +139% pour un chiffre d'affaires (CA) de 900 M$. Toutefois, ces revenus ne pèsent encore que 8,3% du CA trimestriel et 6,5% du CA annuel. Lors de l'annonce des résultats financiers, John Chambers a indiqué que des ventes clés seraient bientôt annoncées dans cette division, réalisées avec des entreprises où l'on ne se serait pas attendus à voir Cisco gagner.

A noter que l'activité services de la société a elle aussi bien progressé sur l'année, de 9%, à 7,6 Md$.

Des prévisions optimistes dans un contexte incertain

Sur le trimestre entamé, le premier de l'exercice 2011, les prévisions de croissance du groupe oscillent entre 18 et 20% (les estimations à plus long terme s'établissent entre +12 et +17% par trimestre). Cet optimisme mesuré s'inscrit dans un contexte économique qui reste incertain, a souligné John Chambers. « L'économie globale envoie des signaux mitigés, Cisco aborde donc avec prudence les trimestres qui s'annoncent ».

En dépit de ces réserves, le groupe a confirmé son intention d'ajouter près de 3 000 collaborateurs à ses effectifs dans les prochains trimestres. Au cours des deux derniers, il a déjà embauché plus de 3 000 personnes. Les recrutements viendront en grande partie renforcer les nouvelles activités du constructeur. En juin 2010, Cisco employait 70 714 personnes dans le monde, contre 65 545 un an plus tôt.

Cisco a recruté 2 100 salariés sur le dernier trimestre, sans compter les équipes de Tandberg qui ont rejoint le groupe, a précisé John Chambers. Soixante-dix pour cent de cet effectif a été embauché aux Etats-Unis, dont environ 600 personnes dans l'état de Californie où se trouve le siège social de Cisco.

Les ventes de l'équipementier ont été soutenues sur toutes les zones géographiques, a ajouté John Chambers, avec une performance plus marquée en Inde (+50%). Elles ont progressé de 20% en Chine et aux États-Unis.

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(12/08/2010 14:41:12)

La Fondation Linux clarifie l'utilisation du code Open Source

La Fondation Linux a décidé de venir en aide aux entreprises qui hésitent à utiliser du code Open Source dans leurs propres produits, du fait notamment des questions de propriété intellectuelle. L'organisation à but non lucratif a annoncé à l'occasion de LinuxCon (Boston, 10-12 août) un programme d'assistance pratiquement gratuit qui comprend une grille de contrôle, des programmes de formation et des outils logiciels pour surveiller l'utilisation qui est faite des logiciels Open Source.

« Le problème se pose surtout, et de plus en plus, dans le secteur des appareils mobiles et de d'électronique grand public, où le développement de logiciels implique souvent l'utilisation de plusieurs programmes, dont un certain nombre sont libres de droit, dans une même pile », explique Jim Zemlin (photo), directeur exécutif de la Fondation Linux. « Pour un fabriquant de téléphones mobiles, un fournisseur de logiciels embarqués ou un vendeur de chipset, la chaîne d'approvisionnement est vraiment complexe, et le code qu'ils utilisent peut provenir de différentes sources, si bien que la gestion permettant de s'assurer de la conformité des licences Open Source utilisées est compliquée », explique-il.

Des outils pour vérifier les droits des licences Open Source

Beaucoup d'entreprises ignorent comment s'appliquent les différentes licences des logiciels Open Source avec lesquels elles travaillent. Il arrive aussi que leurs responsables craignent de se trouver dans l'obligation de divulguer leur propre code logiciel, dans le cas où celui-ci aurait été mélangé avec du code Open Source sous licence GNU (GPL). SAP, par exemple, a mis en place un bureau et un programme chargés de ces questions.

« Nous recherchions un moyen de résoudre cette complexité et d'éviter d'inutiles plaintes en justice », a déclaré Jim Zemlin. « Notre communauté a exactement les mêmes objectifs que l'industrie, à savoir rendre l'utilisation du code Open Source aussi bon marché et facile à utiliser que possible. » Le programme fourni par la Fondation Linux propose ainsi un ensemble d'outils et de services pour se mettre à niveau sur ces questions. Il inclut une checklist (disponible fin 2010),  des programmes de formation et des logiciels pour vérifier les droits des licences Open Source ou d'autres éléments. Il comprend également l'accès à un groupe de travail, ainsi qu'un annuaire répertoriant les entreprises qui utilisent des logiciels Open Source et un nouveau standard, appelé Software Package Data Exchange (SPDX), qui peut être utilisé pour créer une liste de tous les éléments logiciels contenus dans une application.

Ce programme a reçu l'approbation de différents acteurs IT, notamment Adobe, AMD, Cisco, Google, HP, IBM, Intel, Motorola, Novell, Samsung, Sony, ou encore le Software Freedom Law Center. « A l'exception des cours de formation, l'ensemble de ces services sera gratuit », a précisé le directeur exécutif de la Fondation Linux.

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(12/08/2010 12:36:04)

Wimax 2, standard officiel en novembre ?

Tandis que le LTE (3GPP) fera ses grands débuts chez les fournisseurs en 2011 aux Etats-Unis, le Forum Wimax espère pouvoir mettre en place le standard Wimax 2 début 2012. Connu officiellement sous l'appellation 802.16m, le standard pourrait être finalisé par l'IEEE pour le mois de novembre si l'on en croit Declan Byrne, directeur marketing du Forum. Il espère par ailleurs qu'en conséquence, des appareils utilisant cette technologie pourront être construits dès 2011, et que les FAI déploieront le standard pour 2012 sur le territoire américain.

Concurrence et très haut débit

Le Wimax 2 sera bien plus rapide que son aîné souligne le vice-président du Forum, Mohammad Shakouri, qui déclare vouloir atteindre un débit moyen de 100 Mbit/s. Par comparaison, l'offre WimaxX Xohm de Sprint, lancée en 2008, délivrait des débits compris entre 3,7 et 5 Mbit/s. Par contre, il ne faudra pas espérer un élargissement de la zone de couverture, qui restera la même que le standard précédent, à savoir environ 80 km² par point d'accès. Au niveau de la compatibilité, le standard Wimax premier du nom, aussi appelé 802.16e, sera supporté par son successeur afin de faciliter la transition pour les fournisseurs d'accès. L'un d'entre eux, Clearwire, qui est le principal FAI à utiliser un réseau sans fil basé sur le standard Wimax, a pourtant annoncé vouloir passer prochainement au LTE, soit comme alternative ou complément de son offre actuelle. « D'une certaine façon, cela pourrait être positif à la fois pour LTE et Wimax puisque cela désamorcerait la rivalité qu'ont créé certaines personnes concernant les deux technologies », déclare Declan Byrne sur le sujet. Ces deux standards arriveront sur le marché à un moment où, selon Cisco, le trafic Internet mobile devrait doubler chaque année jusqu'en 2013, notamment via la vidéo qui consommera beaucoup de la bande passante.

Crédit Photo : Wimax Forum

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(12/08/2010 11:55:11)

Osiatis a repris une partie de groupe Astek

Osiatis relance sa politique de croissance externe sur son point fort : l'infogérance systèmes. La société de services informatiques vient ainsi de reprendre l'activité gestion des infrastructures, mais sur la seule région Ile-de-France, de groupe Astek. Une activité représentant 8 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2009 et 2 M€ pour le 1er trimestre 2010, précise Osiatis.

Une centaine de collaborateurs rejoignent la SSII après cette acquisition. La nouvelle activité est intégrée dans ses comptes au 1er août. Osiatis a réalisé 232,8 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2009, avec 3 000 collaborateurs. Groupe Astek, sur la même période, publiait un chiffre d'affaires de 270 millions d'euros avec 3 200 collaborateurs.

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(12/08/2010 11:12:03)

La SSII Groupe Cella recrute 80 ingénieurs en 2010

Créée en 1995, la société de services informatiques Groupe Cella annonce compte actuellement 420 salariés. En 2010, elle compte recruter 80 ingénieurs. La moitié de ces embauches permet de contrer le turn over naturel dans le métier des SSII, le reste doit assurer la croissance.

Le groupe assure quatre métiers : la maîtrise d'oeuvre en technologie objet, la maîtrise d'ouvrage dans le secteur banques et assurances, la qualité logicielle, le décisionnel. Quatre activités assurées par autant de filiales spécialisées : Virtutis, Eociane, Eositis, Notabilis. « Nous sommes une société à la fois très pointue techniquement et proche de nos salariés », nous précise Sylvain Curiel, qui dirige la SSII avec son frère Guy. Environ 70% de l'activité se réalise dans le secteur banques et assurances.

Restée jusqu'alors très discrète, focalisée sur des prestations techniques, la société veut avant tout préserver son indépendance. Groupe Cella  est détenu majoritairement par deux frères Curiel, Sylvain le fondateur en 1995 et Guy qui l'a rejoint en 2001. La SSII a réalisé 34 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2009, une rentabilité de l'ordre de 5%, jugée correcte, la course aux résultats n'est pas une priorité absolue, les dirigeants entendent avant tout garder la maîtrise de leur développement et mieux se faire connaître afin de recruter à armes égales avec les grandes SSII.

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