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(13/08/2010 19:49:31)
Aux Etats-Unis, des actionnaires intentent un procès à HP
Il n'aura fallu que quelques jours, après le brutal départ du PDG de HP, Mark Hurd, pour que des actionnaires du groupe intentent une action afin de défendre leurs intérêts. Le cabinet d'avocats Scott+Scott LLP, mandaté par un fonds de pension du Massachussetts, Brockton Contributory Retirement System, a intenté mardi dernier un procès au Conseil d'administration du numéro un mondial de l'informatique. La plainte fait état d'une mauvaise gestion et d'un manquement dans la surveillance de la société. L'action met en cause les dix membres du « board », ainsi que la directrice financière Cathie Lesjak, qui occupe maintenant le poste de PDG par interim, et Mark Hurd lui-même.
HP sanctionné par le marché
Les plaignants estiment que les administrateurs n'ont pas été à la hauteur des règles de gouvernance du groupe en autorisant Mark Hurd à diriger HP comme « son propre fief ». Ils critiquent l'embauche d'une « ancienne candidate de téléréalité », ne connaissant pas l'industrie high-tech pour courtiser les clients lors d'événements marketing. Ces faux pas ont conduit à faire perdre de la crédibilité à HP, soulignent-ils. Le groupe a été sanctionné par le marché. Sa capitalisation boursière a perdu 9 milliards de dollars, selon la plainte déposée. Aux Etats-Unis, les procès intentés par des actionnaires sont devenus monnaie courante.
Après la démission de Mark Hurd vendredi dernier, une polémique s'était déclenchée autour de la vive réaction du conseil d'administration après l'enquête faisant apparaître l'existence de notes de frais injustifiées. Le « board » avait-il agi avec courage et éthique ou réagi de façon excessive afin d'éviter les problèmes et, par là même, porté atteinte à HP.
(crédit photo : DR)
Un Russe arrêté en France pour revente de numéros de CB en ligne
Un Russe accusé d'avoir revendu des numéros volés de cartes bancaires pendant près de dix ans a été arrêté à Nice samedi dernier en vertu d'un mandat délivré par le DOJ (Department of Justice) américain. Vladislav Anatolievich Horohorin, âgé de 27 ans, a été intercepté par les autorités françaises alors qu'il tentait d'embarquer sur un vol en partance pour Moscou. Sur Internet, il se faisait appeler BadB, se présentant comme l'un des plus importants vendeurs mondiaux de cartes de crédit. Dans une des publicités pour ses « services » frauduleux datée d'avril 2009, il affirmait qu'il avait vendu des numéros de cartes bancaires compromis depuis environ 8 ans via des sites comme cardplanet.com, aujourd'hui fermé.
Il est accusé de fraude bancaire et d'usurpation aggravée d'identité, et risque une peine maximale totale de douze ans d'emprisonnement et d'une amende de 250 000 dollars par chef d'accusation. Il faisait sa promotion au travers de forums, et faisait créer des comptes aux acheteurs sur dumps.name, site web vendant ces numéros de manière automatisée et hébergé en dehors des Etats-Unis. Celui-ci était conçu pour accompagner les transferts de fonds issus des transactions frauduleuses effectuées avec les numéros volés en les faisant passer par des services comme Webmoney, service monétaire hébergé quant à lui en Russie.
Une enquête sous couverture
C'est en utilisant une fausse identité que les agents des services secrets américains sont parvenus à entrer en contact avec le malfaiteur en passant par le service de messagerie instantanée ICQ en mai 2009. Entre mai et juin de la même année, les agents sous couverture ont acheté plus de 70 numéros de cartes bancaires, affirme l'U.S. District Court. « Les cybercriminels ciblant les citoyens américains ne devraient pas croire qu'ils peuvent échapper à la justice simplement en opérant en dehors de nos frontières », met en garde Lanny Breuer, assistant procureur général à la Criminal Division du DOJ. « Comme de nombreuses affaires, dont celle-ci, ont pu le démontrer, en travaillant à l'unisson avec nos partenaires internationaux nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour amener ces criminels aux Etats-Unis afin qu'ils répondent de leurs actes ».
Illustration : Aéroport de Nice, Crédit Photo : Office du tourisme de Nice
Marketing multicanal : IBM rachète Unica pour 480 M$
C'est sur un spécialiste des solutions de gestion du marketing qu'IBM vient de jeter son dévolu. En rachetant l'éditeur Unica, il ajoute à son catalogue applicatif deux suites logicielles, Unica Entreprise et Unica OnDemand, pour créer et suivre des campagnes de marketing multicanale, prendre en charge les interactions avec les clients de façon personnalisée, analyser le parcours des visiteurs sur un site web, prévoir et gérer ses budgets marketing, modéliser le comportement et les évolutions de ses clients, segmenter ses offres en fonction de ses canaux, etc.
La société a été co-fondée en 1992 par Yuchun Lee, toujours à sa tête aujourd'hui. Basée à Waltham (Massachussetts), elle compte plus de 1 500 clients, parmi lesquels la chaîne spécialisée Best Buy ou encore un opérateur de télécommunications comme US Cellular. IBM l'acquiert pour 480 M$ environ.
Pour IBM, cette acquisition succède à celle de Coremetrics, un éditeur spécialisé sur l'analyse des comportements web, dont la technologie pourra être exploitée avec les logiciels d'Unica et la plateforme de commerce électronique WebSphere Commerce. IBM confirme qu'il souhaite proposer aux entreprises des solutions cohérentes leur permettant de renforcer la fidélité de leur clientèle dans des environnements multicanaux.
CA Technologies s'offre la firme de consultants cloud 4Base
Pariant que le passage dans le cloud n'est pas aussi aisé que ce que les fournisseurs peuvent laisser penser, CA Technologies a acquis 4Base, firme de consulting aidant les entreprises à adopter le cloud computing. « Bien que beaucoup de gens semblent croire aveuglément qu'il suffit d'un clic pour tout résoudre, l'essor du nombre de cabinets de consultants en virtualisation est un signe suffisamment clair qu'un besoin existe en la matière », a écrit sur un blog Jay Fry, vice-président de l'unité stratégie business pour CA Technologies. Les entreprises n'ont dévoilé aucun des termes du contrat.
4Base, basée à Sunnyvale en Californie, a par le passé pris en charge plus de 300 dossiers incluant notamment eBay, T-Mobile et Visa. La firme deviendra le noyau dur d'un groupe que CA a appelé la Global Virtualization and Cloud Consulting Team, qui fournira des estimations des capacités de virtualisation ainsi qu'une préparation opérationnelle au passage au cloud. « La complexité est partout dans l'univers IT, et je ne pense pas que nous ayons vraiment le choix : celle-ci va suivre les systèmes d'information même dans le cloud », conclut Jay Fry.
Crédit Photo : 4Base Technology
Micron livre son disque SSD pour serveurs et baies de stockage
Avec le RealSSD P300, Micron Technology annonce la livraison d'un disque SSD (solid state drive) pour applications d'entreprise qui est, selon lui, le plus rapide du marché. Disponible dans des capacités de 50 Go, 100 Go et 200 Go, celui-ci est destiné à équiper les serveurs, les baies de stockage et les stations de travail haut de gamme.
Prévu à l'origine pour le mois de juin, le produit a subi des tests supplémentaires qui ont décalé la date de lancement, a indiqué un porte-parole de Micron, en précisant que les fabricants de matériel disposaient déjà de quelques exemplaires du P300. A la différence de l'actuelle version grand public, le SSD C300, qui utilise une mémoire flash NAND sur des cellules multi-niveaux (MLC), le SSD P300 utilise une cellule NAND haut de gamme en couche unique (SLC), ce qui a pour effet d'augmenter le débit et la longévité.
Jusqu'à 360 Mo/sec en lecture et 275 Mo/sec en écriture
Micron fait remarquer que l'association d'une cellule NAND SLC, d'un firmware spécifique et d'une interface Serial ATA (SATA) à 6 Bits/sec -une première pour le marché du disque SSD de classe entreprise- permet à son disque d'atteindre une vitesse de lecture pouvant aller jusqu'à 360 Mo/sec et une vitesse d'écriture allant jusqu'à 275 Mo/sec, soit les plus rapides du marché. Comparativement, le RealSSD C300 de Micron construit sur huit canaux parallèles internes sur lesquels sont répartis des puces à mémoire flash entrelacées, affiche des vitesses de lecture/écriture en mode séquentiel de 355Mo/sec et de 215Mo/sec respectivement. Selon Dean Klein, vice-président du développement des systèmes mémoire chez Micron, « le RealSSD P300 est le plus rapide des disques SATA du marché. Il est capable de faire le travail de plusieurs disques durs, surpassant même dans certains cas un RAID de 12 disques durs. »
Robb Mankin, directeur senior des produits SSD Enterprise chez Micron, a ajouté que le P300 pouvait soutenir un taux d'entrée-sortie par seconde (IOPS) de 44 000 en lecture et de 16 000 en écriture. Selon les tests de performance réalisés par Calypso Systems, le P300 est 15 fois plus rapide que certains disques SSD de classe entreprise concurrents comme le X25-E d'Intel et le SS805 de Samsung. Les benchmarks de Calypso montrent que le P300 est de deux à seize fois plus rapide en lecture séquentielle que les disques SSD d'Intel et de Samsung.
1,9 To chaque jour pendant cinq ans
Toujours selon Calypso, le disque de Micron a effectué 19 561 IOPS, contre 1 182 et 7 556 pour les disques d'Intel et de Samsung. Calypso a également établi que le P300 était plus de trois fois plus rapide en temps de réponse moyen que les deux disques SSD concurrents. Robb Mankin insiste sur le fait que ces chiffres « ne résultent pas de mesures brutes ou instantanées, mais reflètent ce que le lecteur est capable de faire en état d'équilibre, quand il est soumis à des charges de travail élevées ». Selon le directeur produit de Micron, « c'est ce que les utilisateurs pourront observer dans leurs systèmes, sur une base de travail fiable et constante ».
En raison de la mémoire SLC NAND et du logiciel qui augmente la capacité en écriture en répartissant les données de manière à ne saturer aucun secteur du disque, le P300 est capable de supporter un taux de plus de 3,5 Po de données sur une période de cinq ans, « soit l'équivalent de 1,9 To de données en écriture tous les jours pendant cinq ans », a estimé Robb Mankin. Aujourd'hui, tous les disques SSD disposent d'un logiciel de gestion du mode d'écriture, mais les fabricants mettent surtout en avant la qualité de leurs algorithmes pour valoriser ces tâches qui optimisent la répartition en écriture.
Sans vouloir révéler le prix final du produit - celui-ci ne devrait pas être disponible avant le mois d'octobre - Robb Mankin a indiqué que Micron vendra son P300 « à un tarif compétitif ».
Oracle poursuit Google pour l'utilisation de Java sur Android
Oracle a annoncé jeudi avoir porté plainte contre Google, accusant le système d'exploitation mobile Android de violer des brevets et copyrights liés à Java. « En développant Android, Google a volontairement et directement enfreint la propriété intellectuelle de Java détenue par Oracle », indique Karen Tillman, porte-parole de l'éditeur de bases de données.
Lorsque Google a développé Android, il a inclus une technologie compatible avec Java, appelée Dalvik. Or, cette dernière a été créée comme une version « clean room » de Java, c'est-à-dire que la firme de Mountain View l'a programmée en partant de rien et sans utiliser de technologie Sun, affirme Ken Dulaney, analyste chez Gartner. « Vous ne pouvez pas juste prendre une application Java issue d'un environnement Sun, dans lequel elle est licenciée, et la faire tourner sous Android. Il faut d'abord la compiler avec Dalvik ». Pour Oracle, Dalvik est un concurrent de Java et viole de nombreux brevets. Il est probable que la motivation d'une telle plainte provienne du succès de l'OS mobile sur le marché du smartphone. « Ils possèdent Sun et maintenant ils veulent récupérer les royalties sur le langage », déclare Ken Dulaney. Google aurait d'ailleurs embauché certains des ingénieurs Java de chez Sun, d'où la motivation d'Oracle à bloquer ces infractions et évidemment à toucher des dommages et intérêts.
Une plainte un peu faible
Ken Dulaney estime que l'affaire sera difficile à prouver pour la société de Larry Ellison, et que la bataille juridique pourrait tendre à s'éterniser. Surtout si l'on se réfère au récent jugement SPSS contre WPS qui risquerait de faire jurisprudence dans le domaine : « le copyright des programmes informatiques ne protège pas les langages de la copie ».
Illustration : Ken Dulaney, analyste chez Gartner (crédit Photo : D.R.)
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