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(11/12/2009 16:43:50)
SAP livre un outil de reporting pour piloter sa stratégie de développement durable
Engagé depuis plusieurs mois sur le terrain du développement durable, tant par des actions menées au sein de ses équipes que par la commercialisation de logiciels spécifiques, SAP vient de compléter son offre dans ce domaine. Après la solution EHS (Environment, Health and Safety), livrée en mars dernier pour suivre notamment les contraintes liées à la sécurité sanitaire et gérer les risques, et le logiciel Carbon Impact, proposé en ligne pour calculer ses émissions de gaz à effet de serre, l'éditeur livre cette fois une application de reporting. L'objectif de SAP BusinessObjects Sustainability Performance Management est de faciliter le suivi d'une politique de développement durable en élaborant et en surveillant une série d'indicateurs clés de performances sur les plans économique, social et environnemental. Le logiciel fournit des outils de reporting graphiques et de tableaux de bord. Il permet surtout de rassembler en un seul point toutes les données nécessaires à cette évaluation en s'intégrant avec les logiciels de gestion de SAP, ainsi qu'avec les autres applications. Il peut aussi s'utiliser de façon indépendante. Chaque entreprise adapte ses indicateurs à son activité Charles Zedlewski, responsable de la solution SAP GRC (Governance, Risk and Compliance), considère que le marché est désormais mûr pour aborder cette catégorie d'applications, alors que les entreprises sont amenées de plus en plus souvent à prouver à leurs clients et à leurs actionnaires qu'elles se sont véritablement engagées dans un processus d'amélioration de leurs pratiques. SAP a inclus un jeu d'indicateurs clés dans son logiciel, mais les utilisateurs peuvent également créer leurs propres métriques afin de disposer de mesures adaptées à leur activité (industrie, service...). Le prix de l'offre n'a pas encore été communiqué. Charles Zedlewski évoque néanmoins une tarification plutôt incitative pour favoriser l'adoption de l'outil. Le logiciel a obtenu la certification du GRI (Global reporting initiative), organisation créée à la fin des années 90 qui a jeté les bases d'un cadre pour communiquer sur les données de développement durable. Invité à témoigner lors de l'annonce du produit, un premier client, le fabricant d'imprimantes Lexmark, a notamment précisé qu'il avait pu développer des indicateurs correspondant aux informations qui lui étaient réclamées dans le cadre de projets d'évaluation de performances tels que celui du Dow Jones Sustainability Index. En mai dernier, SAP a lui-même publié son deuxième rapport de développement durable. (...)
(11/12/2009 16:41:31)Microsoft fusionne ses divisions Windows Azure et Windows Server
Azure est mature, et il représente le futur. Tel est le message que chacun peut entendre dans la dernière annonce de Microsoft concernant son offre de cloud : l'éditeur a décidé de fusionner ses divisions Windows Azure et Windows Server, formant la « Server & cloud division » (SCD). L'équipe Windows Azure était jusqu'à présent sous la responsabilité de l'architecte en chef, Ray Ozzie, qui dirige les projets en développement. Le fait que Microsoft en donne le contrôle à Bob Muglia, patron de la division Server & Tools, démontre qu'Azure est bien passé de la phase R&D à celle de produit commercial, prêt pour l'exploitation - son lancement officiel est d'ailleurs prévu le 1er janvier prochain. Le deuxième message contenu dans cette annonce, le plus important, concerne le positionnement de Windows Azure : l'intention de Microsoft est de proposer de déployer au choix les applications chez soi, sur Windows Server, et/ou dans le cloud, sur Azure, et/ou bien encore chez soi mais dans un cloud privé, conçu avec les technologies Azure. Microsoft est en effet dans une position unique sur le marché pour offrir ce type de déploiement hybride. D'ores et déjà, l'éditeur remodèle ses outils (l'atelier de développement Visual Studio, la console d'administration Systems Management Center...) pour tenir compte de cette évolution. Pour Hasan Alkhatib, architecte senior de l'équipe Azure, mettre en place un cloud privé n'apportera pas tous les bénéfices du cloud aux entreprises. Néanmoins, les technologies devraient être disponibles dans le courant de 2010. S'exprimant à l'occasion d'une conférence tenue dans le centre de R&D de Microsoft à Cambridge (Massachusetts), Hasan Alkhatib a aussi donné quelques détails sur 'Sydney', projet de sécurisation d'Azure à peine évoqué par Bob Muglia lors de la PDC (conférence des développeurs professionnels, à Los Angeles), le mois dernier. Le projet Sydney vise à renforcer l'isolation entre les ressources utilisées par plusieurs clients du Cloud, ainsi qu'à créer des liens sécurisés - une sorte de réseau privé virtuel, a expliqué Hasan Alkhatib - entre les datacenters des entreprises et ce qu'elles utilisent dans Azure. La bêta du projet devrait sortir elle aussi courant 2010. (...)
(11/12/2009 14:30:40)LeWeb'09 : les start-up françaises à l'honneur
Le concours de start-up de la conférence LeWeb de Loïc et Géraldine Le Meur peut aisément voler chaque année la vedette à la conférence plénière. C'est l'un des grands mérites de cette manifestation hivernale que de proposer en effet un grand espace à ces jeunes entrepreneurs, qui ont ainsi l'occasion de séduire partenaires, investisseurs, journalistes... Et ce cru 2009 mérite un cocorico, puisque la compétition, coorganisée par TechCrunch Europe, a distingué deux start-up françaises, Stribe et TigerLily, devant une start-up américaine, CloudSplit. Numéro un du podium, Stribe donne la capacité aux sites Web de se parer d'un volet social, conservant son propre code couleur, pour inciter les internautes à communiquer entre eux, et bien sûr au sujet des produits présentés sur le site. En outre, l'application de Stribe permet au propriétaire du site de visualiser sur un tableau de bord l'ensemble des statistiques liées aux échanges sociaux. Tariq Krim fait son come-back avec JoliCloud TigerLily, numéro deux, propose de son côté des outils de personnalisation de Facebook, destinés aux grandes sociétés. Il s'agit de contrôler les pages Facebook de façon beaucoup plus fine que ce que permet normalement le site de réseau social, et d'y ajouter des outils de marketing pour inciter les gens à revenir. Troisième du podium, CloudSplit a développé un tableau de bord analytique pour « garder le coût du cloud sous contrôle ». L'outil propose un suivi en temps réel, des mécanismes d'alertes, voire de suspension de l'utilisation de ressources non utilisées. Invité à s'exprimer sur la scène principale, Tariq Krim, l'inventeur de Netvibes, a présenté lui aussi sa dernière start-up, Jolicloud, dont l'ambition est de fournir « le meilleur OS pour les netbooks ». Désormais en bêta publique, le système, qui mêle noyau Linux et services en ligne, est téléchargeable (600 Mo), et compatible avec un grand nombre de netbooks du marché. Lokad, la start-up exemplaire pour Windows Azure En sous-sol, d'autres start-up françaises présentaient leurs produits, notamment au sein de l'espace BizSpark (programme d'aide aux start-up conçu par Microsoft). Calinda Software offrait ainsi une démonstration de MindUp, son outil de cartographie d'échanges de courriels s'appuyant sur Sharepoint. Les principes de regroupement des conversations et d'échanges privés ressemble fort au système des « waves » de Google Wave, mais l'application de Calinda est, elle, en production, et compatible avec les messageries des différents utilisateurs (Outlook, Notes, Gmail...). Le créateur de Lokad était lui aussi de la partie. Cet ingénieur a développé une application en ligne donnant aux entreprises la possibilité de recevoir des prévisions statistiques à partir de leurs historiques de données. Originalité : l'offre est proposée en mode Saas, Lokad s'appuyant de son côté sur Azure, le cloud de Microsoft, pour réaliser les calculs et absorber les éventuels pics de charge. Distinguée par Microsoft, l'application de Lokad sert aujourd'hui de référence lorsqu'il s'agit de donner des idées sur la façon d'utiliser Azure. (...)
(11/12/2009 14:23:01)LeWeb'09 : les réseaux sociaux, meilleurs amis des entrepreneurs
Loïc Le Meur avait donné rendez-vous à la planète Web mercredi et jeudi derniers à Paris, pour une nouvelle édition de sa conférence LeWeb. Si l'objectif de l'ambitieux patron de Seesmic de faire de son événement un Davos du numérique n'est pas atteinte, loin s'en faut, il peut toutefois se targuer d'avoir corrigé nombre de défauts des éditions passées, et d'avoir réussi à mettre sur pied un événement de grande ampleur, international, au contenu riche pour un public d'environ 2 000 entrepreneurs et spécialistes du Web. Placé sous le signe du Web temps réel (autrement dit, de Twitter, avec des 'tweets' sur LeWeb s'affichant sur les écrans géants), le programme de la conférence plénière sur les deux jours a été quelque peu inégal. Ce qui au final n'a pas gêné plus que cela les participants, qui en profitaient pour faire du 'networking' (ainsi qu'on appelle désormais le fait d'échanger autour d'un café) ou aller voir les stands des nombreuses start-up exposant dans les sous-sols du Cent-Quatre. @QueenRania et @garyvee soulèvent les foules Certains intervenants réussissaient en revanche à attirer et retenir l'attention de tous. Ce fut par exemple le cas de la reine Rania de Jordanie, venue plaider la cause de l'association 1Goal, dont le but est de scolariser les enfants des populations les plus démunies. Pour cette grande utilisatrice de Twitter (sous le pseudo @QueenRania), « le Web temps réel peut apporter des changements réels à l'humanité », il suffit pour cela que les internautes et entrepreneurs du Web se mobilisent, au besoin en faisant pression sur leurs gouvernements. Autre intervenant ayant remporté un franc succès, Gary Vaynerchuk (@garyvee sur Twitter), un self-made-man survolté de 34 ans, qui a fait fortune en publiant depuis sa boutique de vins un blog vidéo où il teste et critique les vins. Auteur d'un livre où il explique aux gens que chacun peut créer un business autour de sa passion, il a affiché tout son mépris pour les grosses structures qui n'arrivent pas à prendre en compte tout le potentiel des médias sociaux et exhorté les participants de la conférence à prendre leur destin professionnel en mains. Avec Internet et les réseaux sociaux, dit-il, « tout le monde a sa chance, et la mise de départ est zéro ! » Et foin de fausses excuses, sur le financement, par exemple. « Vos grands-parents créaient de vrais business, et il n'y avait pas de capitaux-risqueurs. » Nathalie Kosciusko-Morizet (@nk_m) explique en anglais les efforts de la France dans le numérique [[page]] Pour cet émigré russe vivant aux Etats-Unis, pas de doute, pour créer une entreprise, « nous vivons le meilleur moment ». Une intervention pleine de punch, motivante, qui faisait écho aux propos du business angel Timothy Ferriss, tenus un peu plus tôt. Pour cet Américain, lui aussi grand adepte de Twitter (@tferriss), il est aujourd'hui possible avec les réseaux sociaux de « créer un phénomène global avec moins de 6 797,44 € » (soit moins de 10 000 dollars, comme il l'a lui-même fait pour l'ouvrage qui l'a rendu célèbre). Le moment le plus intéressant de la conférence reste toutefois la présentation des meilleures start-up. Et parmi les gagnantes du concours cette année, celles qui occupent les deux premières marches du podium sont françaises : Stribe, qui gagne l'or, et TigerLily, l'argent. C'est Nathalie Kosciusko-Morizet qui était invitée à remettre leurs prix aux jeunes entrepreneurs. La secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique en a profité, au cours d'un échange en anglais avec Loïc Le Meur, pour rappeler les efforts du gouvernement français dans ce domaine. S'enorgueillissant du vote par le Sénat le matin même de la loi sur la réduction de la fracture numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet (@nk_m sur Twitter) a présenté ses projets pour le « serious gaming », regrettant que cette industrie soit surtout développée aux Etats-Unis alors que la France a des leaders dans le domaine du jeu, rappelé son Plan de relance consacré aux applications et aux usages innovants du Web, qui a notamment produit CultureClic, application mobile destinée à faire partager la culture, et a enfin insisté sur le fait que le Grand Emprunt ne serait pas simplement un emprunt, mais un investissement pour l'avenir, qui devrait servir à développer l'économie numérique tout en gardant à l'esprit les aspects sociaux. Et de confier qu'elle se voyait « davantage comme le ministre de la société numérique que de l'économie numérique ». Ceux dont l'Hadopi reste encore en travers de la gorge apprécieront. (...)
(11/12/2009 12:17:17)Top 10 des plus grosses acquisitions de 2009
Voici le top 10 des acquisitions de 2009 basé sur les valeurs de transaction divulguées au public, y compris certaines transactions qui sont toujours en cours et qui ne se termineront qu'en 2010. 1. Oracle-Sun: 7,4 milliards de dollars Il semble qu'il y a bien longtemps qu'Oracle a annoncé son rachat de Sun Microsystems. L'acquisition, toujours en cours, a été annoncée en avril et est bloquée car les régulateurs européens soutiennent que la combinaison de la technologie d'Oracle avec la base de données Open Source MySQL de Sun violerait les lois sur la concurrence. L'accord Oracle-Sun n'est pas un fait accompli, mais il donnerait à Larry Ellison, PDG d'Oracle de nouvelles munitions contre Microsoft (sur le marché des base de données) et contre les grands fournisseurs de matériel tels que IBM, HP et Dell. 2. Xerox et Affiliated Computer Services: 6,4 milliards de dollars D'un seul coup Xerox a été en mesure de tripler son chiffre d'affaires côté services en passant de 3,5 milliards à 10 milliards de dollars avec l'achat de Affiliated Computer Services (ACS), spécialiste du BPO (Business Process Outsourcer). L'accord, annoncé en septembre, combine 74.000 employés d'ACS avec les 54 000 employés de Xerox, spécialiste de la photocopieuse d'entreprise et de diverses technologies de gestion des documents et des services. Xerox estime qu'ACS l'aidera à pénétrer de nouveaux marchés, annonçant que seulement environ 20% des clients des deux compagnies sont communs. 3. Dell-Perot Systems: 3,9 milliards $ Quelques jours à peine avant le grand chambardement de Xerox, Dell avait annoncé un accord pour acheter Perot Systems, une autre grande société de services informatiques, fondée par Ross Perot. Dell fait le pari que Perot va l'aider à devenir un leader des services informatiques, et lui permettre de vendre plus de matériel à des clients de Perot, dont beaucoup sont dans la santé et les services gouvernementaux. L'achat de Dell peut aussi être perçu comme une réponse à l'acquisition pour 13,9 milliards de dollars d'EDS par HP l'année précédente - EDS une autre société de services créée par Perot. 4. Cisco-Tandberg: 3,4 milliards $ Cisco, déjà un acteur majeur dans les produits de la collaboration avec WebEx et la vidéoconférence en mode téléprésence, a signé un accord en Octobre afin d'acheter le vendeur de visioconférence Tandberg. L'usage accru de la vidéoconférence permettra d'augmenter le trafic réseau, entraînant de nouvelles ventes de commutateurs et de routeurs pour Cisco. 5. Cisco Networks Starent: 2,9 milliards $ L'achat de plusieurs milliards de dollars de Starent par Cisco, annoncé en Octobre, dopera les savoirs faire de Cisco en infrastructure mobile pour plusieurs types de réseaux sans fil, dont le LTE et le WiMAX. Cisco avait déjà fait un investissement dans le WiMAX avec l'achat de 330 millions de dollars de Navini Networks en 2007, et un contrat d'approvisionnement avec Clearwire en 2009. Mais le LTE gagne du terrain ainsi, à la fois avec Verizon et AT & T qui annoncent qu'ils vont utiliser le LTE pour leurs réseaux 4G. La technologie de Starent a été déployée par plus de 100 opérateurs mobiles dans 45 pays. [[page]] 6. HP-3Com: 2,7 milliards $ HP se lance à l'assaut de Cisco dans la mise en réseau des centres informatiques et la convergence des marchés avec l'achat de 3Com, fabricant de commutateurs, de routeurs et de produits de sécurité. L'opération a été annoncée en novembre. HP récupère un commutateur de base, le H3C 12500, apte à rivaliser avec le Nexus 7000 de Cisco ainsi qu'une présence significative en Chine. Mais l'acquisition, qui fait face à une action de la part des actionnaires, souffre également du chevauchement en entrée de gamme de lignes de commutateurs et des équipements de réseau sans fil. 7. EMC-Data Domain: 2,1 milliards $ EMC a fait le forcing pour acquérir Data Domain pour de la dé-duplication. La dé-duplication aide les entreprises à économiser de l'argent en réduisant les besoins en stockage de données, ce qui explique pourquoi tant EMC que NetApp croient qu'elle jouera un rôle majeur sur le marché du stockage dans les années à venir. NetApp avait initialement proposé 1,5 milliard de dollars pour l'achat de Data Domain, mais EMC a fait irruption et a fait monter les prix jusqu'à ce que NetApp ne puisse plus se permettre de rester dans l'enchère. Le plus étonnant c'est que NetApp était crédité de la meilleure technologie de dé-duplication du marché. Comme quoi, il ne faut jamais croire ce que l'on lit tant que l'on n'a pas testé un produit. 8. Emerson-Avocent: 1,2 milliard $ Le fabricant d'onduleurs Emerson étend ses opérations informatiques avec l'ajout d'Avocent, qui conçoit des logiciels, du matériel et des technologies intégrées destinées à simplifier la gestion de centres de données complexes. Emerson affirme qu'Avocent et les technologies de surveillance sont complémentaires à ses propres produits, la gestion énergétique et les systèmes de refroidissement, et donc peut aider les clients à résoudre le problème grandissant de l'inefficacité énergétique. L'acquisition, qui permettra également d'accroître les capacités d'Emerson sur le marché de la commutation KVM, devrait se conclure autour de janvier 2010. 9. IBM-SPSS: 1,2 milliard de dollars IBM a dépensé plus de 1 milliard de dollars pour développer ses capacités d'analyse, avec SPSS et ses outils d'analyse prédictive qui aident les entreprises à explorer des données métiers historiques et identifier les tendances futures. "IBM voit des applications potentielles pour les outils de SPSS afin d'aider les sociétés de services financiers à fidéliser leur clientèle, prévenir le crime et choisir l'emplacement optimal pour un nouveau magasin ou une usine ». L'achat n'est que la dernière étape dans la stratégie d'IBM de renforcer sa gamme d'outils d'analyse. Auparavant, Big Blue avait acquis la technologie de découverte de données de Exeros et payé 5 milliards pour Cognos, spécialiste de la Business Intelligence. 10. Ericsson-actifs sans fil de Nortel Networks: 1,13 milliard de dollars Le suédois Ericsson, équipementier leader dans les réseaux 3G et potentiellement 4G, a remporté une guerre des enchères sur les actifs sans fil de Nortel Networks, l'emportant aux enchères contre Nokia Siemens Networks, la société de capital investissement MatlinPatterson et Research in Motion (fabricant du BlackBerry). Plus précisément, Ericsson a remporté le CDMA et le LTE de Nortel, permettant à la société suédoise de renforcer sa présence en Amérique du Nord. « Les clients de Nortel en Amérique du Nord seront désormais fournis par Ericsson, ce qui inclut Verizon Wireless, Sprint, US Cellular, Bell Canada, Telus et Leap,". En raison de l'achat de Nortel et d'autres accords stratégiques, Ericsson aura 14.000 employés et 5 milliards de dollars en recettes en Amérique du Nord (...)
(11/12/2009 12:17:35)Année 2009 difficile pour les opérateurs mobiles européens
( Source EuroTMT ) Longtemps présentée comme un secteur résistant à la crise économique, la téléphonie mobile a, en fait, connu une année 2009 plutôt difficile. Tout au moins en Europe. Dans une étude consacrée au secteur dans les 30 pays de l'OCDE (dont Allemagne, Australie, Canada, Corée, Etats-Unis, France, Japon, Mexique, Norvège, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni, ...), le cabinet Wireless Intelligence souligne en effet que pour contrer les effets de la récession, les opérateurs ont massivement réduit leurs dépenses opérationnelles et leurs investissements. Premier enseignement de cette étude : les revenus de la téléphonie mobile devraient rester quasiment stables, dans les trente pays OCDE, en 2009 : ils s'établiraient à 408 milliards d'euros, contre 411 milliards en 2008. Cette stabilité cache pourtant des évolutions divergentes du secteur entre l'Europe et l'Amérique du Nord. Le marché se porte mieux en Amérique du Nord En Amérique du Nord, les opérateurs connaissent une situation florissante : le cabinet Wireless Intelligence estime qu'ils devraient enregistrer une croissance de 4,3 % à 135 milliards d'euros. En revanche, en Europe, la situation est toute autre : les revenus des opérateurs devraient diminuer de 4,3 %. Le recul pourrait atteindre 5 % dans certains pays, comme la Grande-Bretagne, l'Espagne ou l'Autriche, voire dépasser les 10 % en Europe centrale (Pologne, République tchèque). Cette baisse de revenus en Europe est un constat que partagent bon nombre d'analystes financiers. Ainsi, dans une étude récente sur la téléphonie mobile en Europe, la banque UBS soulignait que la décroissance des revenus du secteur s'accélérait : la baisse s'établissait à 0,9 % au premier trimestre, puis passait à 1,7 % au deuxième trimestre, et s'établissait à 2,7 % à fin septembre. [[page]] Dans cette descente, l'étude confirme cependant l'exception française. Le rythme de la croissance s'est affaibli cette année mais le secteur progressait néanmoins de 2 % (en rythme annuel) à l'issue du premier semestre, selon l'Arcep. Et à l'issue du troisième trimestre, France Télécom annonçait une croissance de 3,9 % de ses revenus mobiles en France et le chiffre d'affaires de Bouygues Télécoms grimpait de 5 %. Seul SFR enregistrait une légère baisse (- 0,5 %). Qui dit environnement difficile, dit serrage de ceinture chez les opérateurs mobiles. Toujours selon Wireless Intelligence, leurs coûts opérationnels sont passés en un an de 63% à 60% de leurs revenus au troisième trimestre 2009. Même évolution pour les dépenses d'investissement : elles sont tombées à 10 %, contre 14 % un an plus tôt. Ces gestions serrées ont eu pour effet de maintenir la marge d'Ebitda à 33 %, et se sont traduites par un effet positif sur le niveau des cash-flows opérationnels : ils représentaient 22 % des revenus, contre 20 % l'an dernier. Mais le cabinet Wireless Intelligence s'inquiète aussi des effets à moyen terme de ces politiques restrictives. Les investissements ne suivent pas les besoins des clients En effet, les opérateurs doivent investir dans leurs réseaux pour améliorer la couverture 3G et supporter le développement des nouveaux services gros consommateurs de bande passante. Or, dans de nombreux pays européens, ces investissements ont été réduits, cette année, au strict minimum et de nombreux opérateurs (comme O2 UK) reconnaissent être confrontés à un problème de saturation dû à l'explosion du trafic de données. Ces investissements, ils ne vont plus pouvoir les reporter longtemps. Seul problème : les opérateurs, notamment européens, sont confrontés à une chute de leurs revenus voix, alors que les pressions réglementaires s'accroissent. Et personne n'est capable, aujourd'hui, d'affirmer que la donnée sera, un jour, rentable. Si l'année 2009 a été difficile, l'année 2010 recèle donc de nombreux dangers pour les opérateurs, leur modèle économique étant manifestement en bout de course. (...)
(11/12/2009 12:17:25)La crise pénalise davantage les grandes SSII
En moyenne, les SSII françaises ont connu une baisse de 1,5% de leur chiffre d'affaires au second semestre. Pour les 20 premières, cette baisse d'activité est encore plus marquée, avec - 3 %. Les petites SSII ont une activité étale d'une année à l'autre. « Cet écart entre grandes et petites SSII, s'observe depuis le deuxième trimestre » nous explique Franck Nassah, consulting manager chez IDC France, qui a dirigé cet indicateur. Au 1er trimestre 2009, les SSII ont livré leurs clients en fonction des commandes reçues au 4ème trimestre 2008. Ces commandes étaient à un niveau élevé. La crise ne s'est donc pas fait sentir sur le début de l'année. Ensuite, à partir du deuxième trimestre 2009 et au troisième, la crise a eu des effets très contraignants. Particulièrement pour les grandes SSII, victimes des politiques des grands comptes qui ont, soit annulé ou repoussé des projets, soit imposé des réductions de tarifs draconiennes. Les petites SSII facturent moins d'intégration Les dix SSII les plus importantes réalisant 50% du marché des logiciels et services, l'impact est pour elles très fort. Cap Gemini annonce une chute de 9% de son CA au troisième trimestre 2009, Atos est au même niveau, -9%, Groupe Stéria affiche -9,1%, GFI Informatique baisse de 6,3%. Les petites SSII régionales en revanche travaillent en vendant des soft « plug and play », donc avec moins d'intégration, moins de discussions et de négociations avec des directions informatiques, elles traverseraient mieux la crise, du moins sans baisse spectaculaire. Dans son indicateur, IDC France affine son analyse en suivant douze segments de marché : conseil en management, conseil informatique, services réseaux, intégration, développement logiciels, infogérance applicative, hébergement, infogérance systèmes distribués, infogérance infrastructure et solution, support et déploiement matériel, support et déploiement logiciels, formation. Selon Franck Nassah, deux secteurs, le consulting et l'intégration, sont fortement touchés par la crise. L'infogérance et la TMA, avec des contrats pluri-annuels semblent à l'inverse sortir la tête de l'eau. (...)
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