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(24/02/2011 10:39:48)

Douleurs dorsales en hausse chez les jeunes à cause de leur ordinateur

Le 18 février, le site spécialisé dans la santé LiveScience a cité dans un article une récente étude, menée par des chercheurs à l'Université de Boston, sur les douleurs associées à l'utilisation d'un ordinateur portable et publiée ce mois-ci dans la revue Ergonomics. Selon l'étude, plus de 50% des étudiants à l'université souffraient déjà de douleurs liées à l'utilisation d'un ordinateur. Un étudiant sur sept affirme ressentir des douleurs après seulement une heure passée devant un ordinateur.

La principale cause de ces douleurs, selon les experts, est le fait que les utilisateurs d'ordinateurs, en particulier de portables, ne sont pas installés correctement. Les chercheurs conseillent par exemple d'utiliser une souris plutôt qu'un trackpad, qui peut être la cause de tension dans la main et le poignet. Il faut faire en sorte que la souris soit posée à la même hauteur que le coude et pas trop loin de l'ordinateur. Selon LiveScience, « les écrans d'ordinateur sont souvent positionnés trop bas, ce qui force la personne à se pencher en avant et peut causer des douleurs au dos et au cou ».

Selon la recherche, les personnes qui pratiquent une activité physique sont moins sujettes aux douleurs liées à l'utilisation d'un ordinateur que les personnes trop sédentaires. Dans tous les cas, il est bon de se lever et d'aller marcher toutes les deux ou trois heures. Il est aussi important de bien étirer ses poignets et son cou pendant la journée.

 

Crédit Photo: D.R

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(23/02/2011 12:43:19)

Les Français veulent la TV connectée mais gratuitement

Annoncée comme une nouvelle révolution, la TV connectée devrait représenter 70% des ventes de téléviseurs d'ici 2013/2014. Les Français s'avèrent encore peu au fait de la télévision connectée dont les ventes représentent pourtant un quart des ventes de téléviseurs à l'heure actuelle, selon GfK. Seuls 37% des sondés savent que la TV connectée dispose d'un accès à Internet.

Rattraper un programme s'impose comme le service le plus plébiscité par les personnes interrogés (70%), devant l'accès aux programmes TV (64%) et aux fichiers stockés dans l'ordinateur ou les ordinateurs familiaux (57%). L'accès aux informations météorologiques et de trafic sont aussi appréciés (56%), à l'instar des fiches de résumés sur les programmes (56,6%). Les Français entendent toutefois profiter gratuitement de ces services pour une grande majorité (74%). Seuls 13% d'entre eux estiment que payer 10 euros par mois, en plus de l'accès web, serait un bon compromis.

GroupM a réalisé son étude du 21 au 25 octobre 2010 et du 21 au 25 janvier derniers auprès de 604 internautes âgés de 16 à 65 ans redressé sur la population français du même âge en terme de sexe, âge, CSP et région UDA5.

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(23/02/2011 11:03:25)

L'utilisation du mobile a un impact physiologique sur le cerveau

Les scientifiques ont observé le cerveau de 47 personnes téléphone portable juché à l'oreille, éteint ou non. L'étude a révélé une poussée du métabolisme du glucose (+7%) dans les régions du cortex orbito-frontal et du pôle temporal en cas d'utilisation prolongée.

La démonstration des chercheurs pointe du doigt une augmentation de l'activité cérébrale en cas de contacts prolongés aux ondes magnétiques émises par les téléphones portables. Ils ont en revanche été incapables d'en percevoir d'éventuelles conséquences néfastes sur le cerveau à long terme, peur souvent associée à l'utilisation de portables. D'autres recherches seront nécessaires, préviennent-ils. En matière de prévention, la communauté scientifique et les autorités sanitaires appellent à privilégier l'utilisation d'oreillettes plutôt que de plaquer son terminal sur l'oreille.

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(21/02/2011 15:09:54)

La Chine gêne les recherches sur les médias sociaux parlant de révolution de Jasmin

Les fonctions de recherche sur le contenu de Sina Weibo, le site de micro-blogging le plus populaire du pays, ont été réduites en Chine ce week-end. Cette décision visait, semble-t-il, à empêcher toute communication concernant une « Révolution de Jasmin » et à contenir des appels à manifester dimanche dans 13 villes chinoises, qui ont commencé à être diffusés sur le Web. Ainsi, dès dimanche après-midi, les recherches en chinois dans lesquelles apparaissait le mot « Jasmin » ont été bloquées sur le site géré Sina, qui propose un service équivalent à celui qu'offre Twitter. Dimanche soir, il semble aussi que Sina ait suspendu les recherches sur l'ensemble du contenu de son site de micro-blogging, limitant les requêtes à quelques noms, quelques événements et une série de mots-clés. Un autre site de micro-blogging exploité par Tencent a également bloqué les recherches dans lesquelles pouvaient apparaître le mot « Jasmin » ou l'expression « Révolution de Jasmin ».

Censure de l'Internet et arrestations

La référence à une « Révolution de Jasmin » semble avoir émergée sur le Web, appelant les utilisateurs chinois à manifester dans 13 villes du pays, dont la capitale Pékin. L'appel semble s'inspirer des manifestations anti-gouvernementales qui ont eu lieu en Tunisie et en Égypte. Il est difficile de savoir qui ou quel groupe a commencé à propager le mot d'ordre. Le site chinois Boxun.com aurait été le premier à relayer l'appel à manifester. Le blocage de l'Internet en Chine a été étendu à d'autres sites de réseaux sociaux. Par exemple, Renren.com, le Facebook chinois, très populaire, ne permettrait pas aux utilisateurs de publier des posts dans lesquels figurent les mots « Révolution de Jasmin ». Chaque fois que quelqu'un tente d'envoyer un message contenant l'un de ces termes,  un écran d'alerte l'invite à « ne pas poster du contenu politiquement sensible, du contenu injurieux, des publicités professionnelles ou tout autre contenu inapproprié ». Parallèlement à la censure appliquée sur l'Internet, la Chine aurait, dit-on, réagi à l'appel à manifester en arrêtant des militants et en déployant davantage de policiers. Il semble aussi que dimanche soir, aucune manifestation n'a pu avoir lieu.

Sous surveillance depuis les événements en Egypte

La censure des sites de micro-blogging chinois s'est beaucoup accentuée au cours de ces dernières semaines, et en particulier depuis le début des manifestations anti-gouvernementales en Égypte. Sina et d'autres sites avaient commencé à bloquer les recherches relatives à l'« Égypte ». La semaine dernière, on ne pouvait plus effectuer de recherches en chinois sur « Hillary » et « Hillary Clinton » sur le site de micro-blogging de Sina. Sans doute à la suite d'un discours  de la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton appelant des gouvernements comme la Chine à mettre fin à la censure de l'Internet.

Avec 457 millions d'utilisateurs, la Chine concentre la plus importante population de personnes connectées à Internet. Selon le China Internet Network Information Center, 63 millions d'entre elles sont abonnées à des sites de micro-blogging.

Illustration : le service de micro-blogging de Sina (crédit : D.R.)

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(21/02/2011 12:20:59)

Tribune de Caroline Sauvajol-Rialland : Objectif Zero email, Thierry Breton précurseur ?

Maître de conférences à Sciences Po Paris et chercheuse à l'Université Catholique de Louvain (UCL - LASCO), Caroline Sauvajol-Rialland revient sur l'objectif visé par Thierry Breton, PDG de la SSII Atos Origin.
L'intégralité de sa tribune libre est publiée sur le Blog Expert du Monde Informatique.
Elle y explique pourquoi l'accélération de la pollution informationnelle est un constat sous-évalué, avant de pointer l'impérieuse nécessité d'agir.

La généralisation et l'accélération de « l'infobésité » dans le monde du travail. 

L'annonce faite il y a quelques jours par la société Atos Origin de son ambition de « devenir une entreprise «zéro e-mail» d'ici trois ans » repose sur le constat suivant :  « Le volume d'e-mails que nous envoyons et recevons n'est pas soutenable dans le domaine professionnel. Les managers passent de 5 à 20 heures par semaine à lire et écrire des e-mails. Ils utilisent déjà les réseaux sociaux plus que les moteurs de recherche, et passent 25% de leur temps à rechercher de l'information ... Les cadres passent plus de 25% de leur temps à chercher de l'information. En 2010 : les usagers au sein des entreprises reçoivent en moyenne 200 mails par jour, dont 18% sont des spams. » (1)

Ce constat propre à la société Atos Origin (et au problème particulier des courriels) ne constitue en réalité que la partie émergée d'un phénomène bien plus général et plus massif : le sentiment de saturation d'information des collaborateurs de l'entreprise (5). La surinformation se définit par le fait pour un individu de recevoir plus d'informations qu'il ne lui est possible d'en traiter sans porter préjudice à l'activité.

Ainsi les cadres en particulier expriment de plus en plus le sentiment d'être confrontés à une surabondance d'informations qu'ils ne parviennent plus à absorber, traiter, hiérarchiser et qui est génératrice de stress : 74% d'entre eux déclarent souffrir de surinformation et 94% pensent que la situation ne peut que se détériorer. 90% disent recevoir trop de courriers inutiles, lesquels représentent 25% des courriels reçus. Et 30% du temps de travail d'un cadre est déjà consacrée au traitement de l'information (7).
La surcharge est donc informationnelle et communicationnelle. « Au milieu du XXe siècle, on a commencé à produire de l'information plus rapidement qu'on ne peut la digérer. Jamais cela ne s'était produit auparavant ... » (8).

Les causes de « l'infobésité »

La cause principale de la surcharge informationnelle tient au développement exponentiel de la production d'informations depuis les années 1980 : « l'humanité a produit au cours des 30 dernières années plus d'informations qu'en 2000 ans d'histoire et ce volume d'informations double tous les 4 ans » (9).

Les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) ont également contribué à la surcharge informationnelle en réduisant les temps de traitement, en accélérant la vitesse de circulation et en autorisant la disponibilité permanente (10). « Les nouvelles technologies renforcent la culture de l'urgence, elle-même encouragée par les nouvelles organisations du travail. On passe alors de l'urgence à l'instantanéité et à l'immédiateté. » (5). Le courrier électronique, les agendas partagés, les téléphones et ordinateurs mobiles, les téléavertisseurs ou encore MSN sont les nouveaux outils de l'instantanéité en entreprise. Et les communications synchrones (portable, MSN...) exposent leurs correspondants à encore plus de vulnérabilité que les communications asynchrones (courrier électronique notamment). Enfin, les temps professionnels et personnels sont de plus en plus enchevêtrés.

Paradoxalement, les NTIC, sensées améliorer la gestion des flux d'information, leur diffusion et fluidifier les processus décisionnels conduisent par le développement de leur usage à la situation inverse... (10). L'utilisation du courrier électronique en entreprise constitue l'éclatante illustration du phénomène. En 10 ans, il s'est imposé comme l'outil de travail dominant en entreprise. A la fois principal outil communicationnel de l'entreprise (avant les réunions), il est pourtant devenu l'ingrédient central de la surcharge informationnelle... Comme l'explique David Shenk, « nous ne pouvons  nous débarrasser de la sensation étrange d'être en train de perdre le contrôle sur ces machines  qui étaient sensées nous servir. Nous nous propulsons à des vitesses au-delà desquelles nous étions incapables de vivre » (8).

Lire la suite de la tribune de Caroline Sauvajol-Rialland sur le Blog Expert du Monde Informatique.fr :

L'impérieuse nécessité d'agir : les effets pervers de la surinformation

- Les risques sur les personnes : le développement des pathologies liées à la surinformation

- Les risques pour les entreprises : la décision et la performance

Sur le même sujet :

- Le 15 février 2011 : Atos Origin se fixe un objectif "Zero emails" pour 2014

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(15/02/2011 10:09:02)

Syntec Numérique se dote d'un lobbyiste en la personne de Damien Louvet

Fidèle à son programme, la nouvelle direction du Syntec  Numérique renforce son approche des pouvoirs publics. Son Président et le conseil ont déjà sollicité ministres, parlementaires et responsables politiques. Avec des bonheurs divers. Le Syntec Numérique passe aujourd'hui à la vitesse supérieure en créant un poste de « délégué aux affaires publiques ». C'est Damien Louvet venu de Sage qui va développer cette fonction de « lobbying ». Le poste sera créé au 1er mars prochain. Damien Louvet était délégué général de l'Institut Sage depuis deux ans et demi, auparavant il avait passé le même  temps, toujours chez Sage, comme responsable des relations institutionnelles. 

L'Institut Sage, créé en septembre 2008 par Pascal Houillon (ancien PDG de Sage France promu patron de l'Amérique du nord au mois de décembre dernier), a pour mission de créer un réseau communautaire de chefs d'entreprises (PME , mid market) autour de thématiques qui leur sont propres (la succession des dirigeants par exemple) et à l'aide d'observatoires.

Crédit photo : Institut Sage (...)

(14/02/2011 13:43:39)

Algérie : L'analyse du trafic Internet n'atteste pas des coupures

Des informations contradictoires ont circulé sur l'évolution de la situation en Algérie et plus précisément sur le fait que gouvernement aurait cherché à couper l'accès au web et à supprimer les comptes Facebook. Un article du Telegraph de Londres titre sur une coupure d'Internet en Algérie. Trente mille policiers anti-émeutes ont été mobilisés pour disperser la foule à Alger ce week-end et des journalistes, pris pour cibles par des agitateurs soutenus par l'État. Selon certaines sources, un groupe international de hackers anonymes aurait par ailleurs bloqué le site web du gouvernement algérien.

Mais Renesys a apporté un son de cloche différent samedi soir dans un billet de blog. Cette société britannique spécialisée dans la veille et l'analyse des données de routage sur Internet explique n'avoir rien constaté de tel et n'avoir pas noté d'arrêt d'Internet en Algérie. Elle avait précédemment suivi de près la coupure  Internet égyptienne. « L'Algérie dispose d'environ 135 allocations dans la table de routage globale, et nos données montrent qu'elles ont toutes été routées et relativement stables », a ainsi écrit Renesys.

Les Etats-Unis reparlent d'un «Internet Kill Switch» pour Obama

Les opposants au régime du président Abdelaziz Boutifleka en Algérie ont été encouragés par le succès des mouvements anti-gouvernementaux en Egypte et en Tunisie diffusés, dans une grande mesure, sur Internet et relayés par des médias sociaux. En bloquant l'accès au Web, l'économie égyptienne aurait perdu 90 millions de dollars. Dans ces pays, les manifestations et la répression d'Internet ont ranimé le débat aux États-Unis sur l'opportunité d'accorder de nouveau au président Obama la possibilité et le droit de couper Internet (« Kill switch ») en cas cyber-attaque.

Illustration : Le blog de Renesys

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(10/02/2011 13:18:51)

Les femmes et les seniors de plus en plus connectés

Les femmes représentent désormais 49% des Internautes français, selon la dernière vague de l'étude Observatoire des usages Internet de l'institut Médiamétrie livrée mercredi 9 février. En 2010, 66% des femmes s'étaient connectées au web les mois précédents contre seulement 24% en 2001. La population française globale d'internautes est passée, elle, de 16 à 38 millions dans le même temps.

Les seniors font également une entrée remarquée sur Internet. Le nombre de personnes âgées de 65 ans et plus qui se sont connectées durant les derniers mois a été multiplé par huit entre 2001 et 2010. La proportion des moins de 25 ans, qui représentaient 40% des Internautes français en 2001, chute pour atteindre 25%.

La messagerie électronique demeure l'activité principale des internautes français (86%). La messagerie instantanée représente, elle, 47% du temps passé sur le web. 59% des personnes connectées à Internet sont par ailleurs inscrites sur un réseau social alors que 73% des internautes achètent en ligne. Le taux de confiance pour le shopping sur Internet affiche 66%.

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(09/02/2011 16:04:09)

Facebook va déménager chez Sun dans la Silicon Valley

Une page se tourne ou comme le dit l'adage rien ne se perd, tout se crée. Facebook a annoncé sa volonté de déménager ses locaux de Palo Alto où les 1 400 employés étaient un peu à l'étroit pour s'installer dans neuf bâtiments de Menlo Park. Ceux-ci appartenaient à Sun Microsystem, mais lors de l'acquisition de la société par Oracle, ce dernier en a profité pour faire migrer les employés dans ses propres locaux.

Facebook hérite donc d'une surface de 93 000 m² dans la Silicon Valley. Les rumeurs parlent d'une transaction estimée à 100 millions de dollars. Facebook devra néamoins faire quelques travaux, mais comme le montre l'illustration, il a déjà des idées sur la conception architecturale du lieu.

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(07/02/2011 15:30:58)

Le fondateur de Wikileaks pourrait être extradé à Guantanamo

L'audience portant sur l'extradition de Julian Assange a débuté ce lundi à Londres. Les avocats du fondateur de WikiLeaks ont préparé leurs arguments sur un risque   d'extradition vers la base de Guantanamo, s'il était d'abord extradé en Suède. L'Australien est recherché par un procureur suédois suite à une affaire de viol, de contrainte et d'agression sexuelle. Il a toujours soutenu que les deux femmes qui avaient porté plainte contre lui en août dernier étaient consentantes. Après que les autorités suédoises aient demandé qu'un mandat d'arrêt européen soit délivré à son encontre, Julian Assange s'était rendu à la police du Royaume-Uni le 7 décembre dernier. Après une semaine de détention, il avait été libéré sous caution à la condition qu'il remette son passeport, porte un dispositif de surveillance électronique et se rende régulièrement auprès de la police pour vérification. Ses avocats envisagent de faire valoir que le mandat d'arrêt a été délivré « aux fins de poursuivre ou de punir Julian Assange pour ses opinions politiques», selon un document de 35 pages décrivant leurs arguments juridiques. Rappelons que les problèmes juridiques de Julian Assange se sont intensifiés lorsque Wikileaks avait dévoilé, fin novembre, 250 000 câbles diplomatiques américains.

Eviter les pressions exercées par les Etats-Unis

L'annonce avait provoqué la fureur des politiciens des États-Unis, parmi lesquels l'ancien gouverneur de l'Arkansas Mike Huckabee, qui avait demandé la peine de mort pour ceux qui avaient émis ces câbles, ou l'ancienne vice-candidate à la présidence, Sarah Palin, qui était allée jusqu'à déclarer qu'Assange devait être pourchassé avec le même degré d'urgence qu'Al-Qaïda et les chefs talibans. Ces observations alimentent les arguments des avocats de Julian Assange, qui soutiennent que, si ce dernier était extradé vers la Suède, le pays pourrait céder aux pressions des États-Unis. Le bureau du procureur américain avait enquêté sur le fondateur de WikiLeaks, mais aucune charge n'avait été retenue. « Le risque est sans doute réel, que si il est extradé vers la Suède, les Etats-Unis chercheront alors à obtenir son extradition et/ou son transfert vers les États-Unis, où il pourrait être détenu, que ce soit dans la base de Guantanamo ou ailleurs», indique le document.

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Situé à Cuba, le centre de détention de Guantanamo a été créé en 2002 sous  le mandat de George W. Bush pour tenir les prisonniers de guerre issus des conflits en Afghanistan et en Irak. Il a été conçu pour placer en détention les personnes qui devaient être jugées par des tribunaux militaires. Le président américain Barack Obama s'est engagé à fermer Guantanamo, quand il a pris ses fonctions en Janvier 2009, mais la controverse politique a entravé cet effort.

Un interrogatoire non conforme au droit britannique

La défense de Julian Assange semble similaire à celle de Gary McKinnon, le hacker britannique qui est en attente d'une décision du Home Office sur son extradition vers les États-Unis, suite à des accusations de piratage informatique. À un moment donné au cours de son appel, les avocats du hacker avancèrent qu'il pouvait être classé comme terroriste dans la mesure où les États-Unis pourraient l'accuser d'avoir interrompu des réseaux militaires après les attentats terroristes du 11 septembre 2001.
Les avocats de Julian Assange ont également l'intention de faire valoir plusieurs arguments juridiques et techniques sur la façon dont la Suède a poursuivi ce dernier. Ils vont arguer que le procureur suédois Marianne Ny n'était pas autorisé à délivrer un mandat d'arrêt européen, et que l'extradition dans le  seul but de l'interrogatoire d'un suspect n'était pas en conformité avec le droit britannique. Le fondateur de WikiLeaks a soutenu qu'il s'était rendu disponible pour être interrogé par la justice suédoise, mais qu'il n'avait pas été contacté. L'audience, qui a débuté à 10 h ce lundi au tribunal de Belmarsh, autorisera la diffusion de news via Twitter. Au cours de l'audience du 14 décembre dernier, la Cour de Westminster avait permis aux journalistes d'utiliser Twitter dans la salle, alors qu'en général, les huissiers demandent aux auditeurs d'éteindre leur téléphone portable. Reste que deux jours après la caution interjetée lors de l'appel, un juge de la Haute Cour de Londres n'avait pas permis d'utiliser le service de microblogging pour diffuser des mises à jour en temps réel.

Illustration: Crédit photo: D.R

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