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Société

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(28/01/2011 12:32:22)
Le régime égyptien coupe l'Internet pour étouffer la protestation (MAJ)
La coupure s'est produite juste après minuit, heure locale, selon Renesys, une entreprise de surveillance de l'Internet, au moment où le plus grand fournisseur de services Internet opérant à partir du pays a cessé de fournir les informations de routage de type Border Gateway Protocol (BGP) utilisées pour connecter le reste du monde avec les ordinateurs égyptiens. Voilà 30 ans que le pays n'avait pas connu une telle période de troubles. Les citoyens sont descendus dans la rue pour demander le départ du gouvernement et de son président Hosni Moubarak. « On a déjà vu ce genre de pannes dans le passé, dont la cause était liée au sectionnement de câbles de fibre optique sous-marins, mais cette fois, l'interruption est de nature différente, » a déclaré Paul Ferguson, chercheur pour l'entreprise de sécurité informatique Trend Micro. « Si la panne provenait d'un problème de câble, c'est toute l'Afrique subsaharienne qui serait touchée et pas seulement l'Égypte, » a-t-il ajouté. « Il semble plutôt que, cette fois, le blackout est volontaire. »
Seule la bourse égyptienne reste connectée
Renesys s'accorde également pour dire que « le gouvernement égyptien semble avoir ordonné aux fournisseurs de services de fermer toutes les liaisons internationales de l'Internet. » Le veilleur du net ajoute que la portion critique « du câble à fibre optique eurasiatique qui transite par l'Égypte semble intacte à l'heure actuelle. Mais tous les FAI égyptiens, toutes les entreprises, les banques, les cafés Internet, les sites web, les écoles, les ambassades, et les administrations gouvernementales abonnés à l'un des quatre grands fournisseurs de services Internet égyptiens pour accéder au web sont désormais isolés du reste du monde. » Ainsi, les FAI Link Egypt, Vodafone/Raya, Telecom Egypt, et Etisalat Misr, ont coupé leur connexion Internet. La plupart des sites web égyptiens sont actuellement inaccessibles et à l'intérieur du pays la plupart des personnes sont dans l'impossibilité de communiquer avec le monde extérieur par mail ou par messagerie instantanée, et d'accéder au réseau. Mais l'isolement de l'Égypte n'est pas total. Le fournisseur de services Noor Data Networks, utilisé par la bourse égyptienne, n'est pas affecté.
88% du réseau bloqués
Selon BGPmon, un éditeur d'outils pour la surveillance Internet, au final, la coupure concerne environ 88 % des réseaux en Égypte. Arbor Network, une autre société de surveillance du réseau, a de son côté publié un graphique qui illustre le spectaculaire blackout du trafic entrant et sortant d'Égypte. Il est arrivé que certains pays bloquent systématiquement l'accès à des sites web, mais c'est la première fois qu'un pays interrompt volontairement ses propres connexions Internet. « C'est une situation très différente de celle qui s'est produite en Tunisie, où seules certaines lignes de routage ont été bloquées, ou celle de l'Iran, où les autorités ont considérablement ralenti la vitesse du réseau pour rendre l'accès au web extrêmement lent et impraticable. L'interruption opérée cette nuit par le gouvernement égyptien a fait disparaître le pays de la carte mondiale numérique», a déclaré Renesys. En début de semaine, le gouvernement égyptien avait bloqué l'accès à Facebook et à Twitter, comme l'indiquent certains rapports, mais en prévision des grandes manifestations d'aujourd'hui, celui-ci a semble-t-il pris de nouvelles mesures pour empêcher les gens de communiquer. « En ordonnant aux FAI de cesser d'acheminer tous les réseaux, le gouvernement égyptien semble avoir adopté une attitude très coercitive, » a déclaré BGPmon.
MAJ : Il semble que certaines associations viennent au secours des internautes Egyptiens. En France, l'association FDN propose un numéro de téléphone en Francepour se connecter en bas débit (via le réseau commuté classique) pour transmettre les informations. Il faudra donc repasser par les anciens modems pour avoir accès à Internet. De plus, il n'est pas sur que le gouvernement ne filtre pas ce genre de communication.
Illustration principale : Cybercafé au Caire, crédit D.R.
(...)(28/01/2011 10:48:10)Des « Anonymous » Pro-Wikileaks arrêtés en France et dans le monde
Hier, cinq personnes ont été arrêtées au Royaume-Uni et les autorités américaines ont affirmé avoir mené plus de 40 mandats de perquisition relatifs aux attaques le mois dernier contre des sociétés qui avaient rompu leur contrat avec Wikileaks.
Des enquêtes sont également en cours aux Pays-Bas, en Allemagne et en France, a précisé le FBI. Le mois dernier, la police française a arrêté un jeune auvergnat de 15 ans, selon les informations d'Europe 1, qui aurait participé à des attaques pour bloquer trois sites en ligne. Les actions menées par les « Anonymous » ont ciblé les sites de MasterCard, Visa et brièvement déconnecté d'autres sites. Cette opération a été menée par des bénévoles équipés d'un outil de piratage appelé LOIC (Low Orbit Ion Cannon). Ce programme avait pour but de lancer des attaques par déni de services (DDOS). Les Anonymous ont également visé PayPal, Amazon et les sites Internet de Sarah Palin et du bureau du procureur suédois qui demandait l'extradition de Julian Assange. Ces attaques, connues sous le nom opération Payback étaient une réponse aux actions « liberticides » de plusieurs sociétés contre le site Wikileaks.
Des peines de prison prévisibles
« Aider ou mener une attaque DDoS est illégale, passible de 10 ans de prison » souligne le FBI dans un communiqué de presse. Les actions des membres Anonymous sont des représailles contre les entreprises qui ont abandonné Wikileaks et donc porté atteinte à la liberté d'expression. Ces types d'attaques DDoS politiques sont devenus monnaie courante ces derniers mois. Les Anonymous s'étaient déjà fait connaître pour des agressions concernant les sites Internet de la Recording Industry Association of America (qui menait une bataille contre le téléchargement) et contre la scientologie. Plusieurs utilisateurs pro-russes avaient également utilisé ce mode opératoire informatique pour bloquer une grande partie de l'infrastructure Internet Estonienne en 2007.
Hier, une page web utilisé pour coordonner les dernières séries d'attaques DDoS a été désactivée ainsi que le fil Twitter du groupe et certains blogs.
Internet et mobile, un tarif social qui mécontente
Dans un communiqué, l'UFC tacle la proposition des membres du gouvernement pour un forfait mobile de 30 minutes et 30 SMS à 10 euros par mois. Elle estime que ce type d'offres existe déjà chez les opérateurs mobiles virtuels (MVNO) et que ces forfaits manquent de souplesse.
« Ce type d'offre doit ouvrir la possibilité de ne pas faire le même effort financier chaque mois, alors que le dispositif proposé -bien que sans engagement- implique un paiement mensuel pour maintenir une continuité de service. De ce point de vue, améliorer le prépayé en déplafonnant les durées de validité des crédits de consommation aurait été plus utile », explique l'UFC, qui souhaite par exemple étendre la validité des formules prépayées à 2 mois au lieu de 10 jours actuellement, tout en proposant des cartes de petit montant à bas prix (15 centimes la minute de communication).
Internet même combat
Autre point de discorde avec les mesures des deux ministres, l'offre de 20 euros concernant l'Internet fixe par le biais d'un subventionnement du fonds universel. Pour être accessible, ce forfait devrait être proposé à 10 euros maximum, indique l'UFC. L'association demande au gouvernement de « revoir sa copie ».
A l'issue d'une réunion avec les opérateurs, Eric Besson et Frédéric Lefebvre ont annoncé jeudi 27 janvier la signature, fin février, d'une convention pour la mise en place d'un tarif social de téléphonie mobile pour les plus démunis, dont les bénéficiaires du RSA.
Comment Facebook a résisté aux intrusions du régime tunisien
Les détails de cette incroyable opération, qui consistait à intercepter les communications à l'insu du réseau social et de ses utilisateurs, menée par le régime tunisien contre sa propre population ne sont pas clairs. Mais il semble que le gouvernement ait tenté d'exploiter les FAI tunisiens pour diriger les utilisateurs vers de fausses pages Facebook et éventuellement d'autres sites de médias sociaux. Depuis ces pages, les autorités auraient essayé d'infecter les ordinateurs des personnes connectées avec un code Javascript malveillant chargé d'enregistrer les frappes effectuées au clavier au moment de la connexion. Ces précisions sur les modalités de l'attaque ont été fournies par Facebook lui-même. Réalisant ce qui se passait, le réseau social a riposté en forçant les connexions effectuées depuis la Tunisie à utiliser le protocole sécurisé https, afin de protéger les sessions. Mais ce n'est pas tout : en cas de blocage des adresses https par les FAI, Facebook demandait aux utilisateurs de s'authentifier aussi au moment de quitter leur session, étape où ils pouvaient être vulnérables, en identifiant des amis pour contrecarrer l'opération d'espionnage.
La défense de Facebook semble avoir fonctionné, même si un nombre inconnu d'utilisateurs tunisiens se sont fait voler leurs identifiants de connexion les jours qui ont précédé la mise en oeuvre de cette contre-attaque. « Quand vous prenez du recul et vous réfléchissez à la manière dont le trafic Internet est acheminé à travers le monde, vous vous rendez compte qu'une quantité surprenante de données est susceptible d'être mise sous contrôle d'un gouvernement, » peut-on lire dans l'article qui cite les propos de Joe Sullivan, le chef de la sécurité de Facebook.
Un outil de liberté qui inquiète
La remarque est importante. La Tunisie n'est pas une exception et de nombreux régimes de pays arabes et d'Afrique du Nord restreignent autant qu'ils le peuvent la dissidence sur Internet, même si ce n'est pas toujours avec le niveau de sophistication dont a fait preuve le régime tunisien. Aujourd'hui, l'Egypte a purement et simplement bloqué l'accès à Facebook et Twitter.
De manière générale, le rôle des médias sociaux dans la dissidence politique est sous-estimé. On leur reconnaît surtout d'avoir joué un rôle important dans l'échec du soulèvement contre le régime extrémiste en Iran et qu'ils sont étroitement contrôlés en Chine. Cette semaine, l'Iran a annoncé la mise en place d'une force spéciale dont l'action est destinée à combattre l'utilisation des médias sociaux pour organiser des manifestations anti-gouvernementales. Quant à Facebook, les évènements vont lui offrir un peu de répit : l'année passée, la communauté Internet lui a souvent fait le reproche de ne pas suffisamment protéger la vie privée de ses utilisateurs.
Crédit Photo : D.R
(...)(26/01/2011 14:44:19)L'e-marketing décerne ses awards
Le grand gagnant des E-marketing Awards 2011 est la société Buzzman pour avoir réalisé la campagne Tipp-Ex (le fameux outil qui corrige les fautes d'écriture sur papier). Cette dernière invite l'internaute à décider de la chute de l'histoire (un chasseur en pleine forêt découvre un ours) en personnalisant le titre de vidéo effacée au préalable avec Tipp-Ex. Cette réalisation a recensé dès les premiers jours, 1 million de visiteurs uniques sur YouTube, 100 000 partagée sur Facebook, 7500 twitts.
Parmi les autres lauréats, on notera que la création et la gestion de deux applications iPhone ont été primées. La première dans la catégorie application mobile a été développée par Pure Agency pour Disneyland Paris. Il s'agit de la première application iPhone d'un parc Disney dans le monde. La même agence s'est aussi distinguée dans la catégorie stratégie d'acquisition sur l'application développée pour les hôtels Accor.
Au total, 9 récompenses ont été attribuées par le jury, présidé cette année par Marie-Laure Sauty de Chalon, PDG d'AuFéminin.com
(...)(25/01/2011 16:16:12)Paris, finaliste pour accueillir le Mobile World Congress
La France pourrait donc à nouveau accueillir la grand-messe de la téléphonie mobile. Jusqu'en 2006, le World Mobile Congress se tenait à Cannes, avant de déménager un an plus tard à Barcelone. En 2013, et jusqu'en 2017, le salon se déroulera dans une autre ville européenne. Outre Paris, les autres villes candidates sont Milan, Munich et Barcelone, la cité catalane étant candidate à sa propre succession. Les candidatures de Cologne et Amsterdam, toujours en lice en août dernier, n'ont finalement pas été retenues.
La GSMA, association qui fédère près de 800 opérateurs mobiles, fabricants et équipementiers à travers le monde, devrait annoncer la ville officiellement retenue vers la mi-2011.
De multiples évènements
La ville désignée Mobile World Capital de 2013 à 2017 devra donc accueillir le Mobile World Congress durant cette période, mais également un « festival mondial du mobile », des programmes culturels (musique, cinéma, etc.), ainsi que la création d'un centre dédié à la téléphonie mobile. Ce « Mobile World Centre », situé au coeur de la ville, inclura des expositions technologiques, une zone de revente, des bureaux, ainsi qu'un café mobile.
« Paris est très fière d'être considérée comme hôte éventuel pour la nouvelle capitale mondiale du mobile par la GSMA », a commenté Bertrand Delanoë, maire de Paris et d'ajouter « avec l'aide de notre communauté mobile et de nos entreprises innovantes, nous nous engageons à élargir l'attractivité de notre ville liée à l'avenir fantastique du monde mobile. »
Le Mobile World Congress est l'un des événements les plus attendus au monde par l'industrie des télécoms, les fabricants électroniques et les éditeurs de contenus. Les grandes marques du secteur, comme Sony Ericsson, Samsung, Orange, Vodafone ou encore Microsoft profite de cette occasion pour annoncer leurs stratégies et dévoiler leurs nouvelles gammes de portables et smartphones. Plus de 50.000 visiteurs (professionnels et journalistes essentiellement) sont attendus lors de la prochaine édition, qui se tiendra du 14 au 17 février 2011 à Barcelone.
Illustration : Entrée de la Fira à Barcelone lors du Mobile World Congress
(...)(25/01/2011 10:16:41)Le e-commerce français progresse en 2010
Croissance à deux chiffres pour le secteur français du e-commerce. En 2010, et dans un contexte économique plus favorable, la population de cyberacheteurs a grimpé de 12% à 27,3 millions d'internautes (soit 3 millions d'acheteurs supplémentaires). La Fevad fait remarquer que le nombre de cyberacheteurs progresse plus vite que le nombre d'internautes (+9%). Conséquence, les achats en ligne ont représenté 31 milliards d'euros l'an dernier (+24%), contre un chiffre d'affaires global de 25 milliards en 2009, et 20 milliards en 2008. En tout, pas moins de 340 millions de transactions en ligne ont été enregistrées en 2010, soit 60 millions de plus que l'année précédente.
Le montant moyen d'une transaction s'est élevé à 91 euros en 2010, soit son niveau d'avant crise. En moyenne, un cyberacheteur réalise 12 transactions par an, pour un montant total estimé à 1 100 euros. Ces bons résultats s'expliquent par un « très bon premier semestre 2010 (+27%) et des ventes de Noël record avec plus de 6 milliards d'euros dépensés sur les sites de e-commerce français » indique la Fevad dans un communiqué.
100 000 sites marchands cette année
Le secteur a également profité d'une confiance en hausse des Français pour les commandes en ligne. En 2010, 65% des internautes ont été confiants dans le paiement sur Internet (+17%). Autres facteurs d'explication, l' « afflux massif d'internautes âgés de 65 ans et plus », qui sont 73% de plus à avoir déjà acheté en ligne par rapport à 2009. En 2010, la Fevad recensait 81 900 sites marchands actifs, soit une augmentation de 28% par rapport à 2009. En douze mois, pas moins de 17 800 nouveaux sites de e-commerce ont fleuri sur la Toile. Le cap des 100 000 sites devrait être franchi en cours d'année. A noter enfin, la catégorie tourisme signe la meilleure performance du e-commerce en 2010, avec une hausse des ventes de 20% sur un an.
Le bilan e-commerce 2010 a été réalisé à partir du panel iCE 40 composé de 40 sites marchands majeurs (3 Suisses, Alapage, Fnac, Nouvelles Frontières, Pixmania, Rue du Commerce, Surcouf, Voyages-sncf.com, etc.) et du panel des plateformes de paiement totalisant près de 80.000 sites (Atos Worldline, SP-Plus, Crédit Mutuel-CIC, Monext, Ogone, PayBox et PayPal).
Près de la moitié des internautes français téléchargent illégalement
Mise en place en octobre dernier, la Haute autorité, en charge du dispositif de la riposte graduée (envoi d'avertissements aux internautes téléchargeant de manière illicite), dresse un premier panorama réalisé auprès de deux larges échantillons d'internautes français (2 687 personnes au total). Selon cette enquête, 49% des personnes interrogées reconnaissent télécharger illégalement, contre 51% qui déclarent n'avoir jamais consommé sur Internet des produits culturels (musique, vidéos, etc.) de manière illicite.
Toutefois, seuls 13% des sondés avouent télécharger illégalement de manière régulière (4% « toujours », et 9% « souvent »), tandis que 36% ne le font qu'occasionnellement voire exceptionnellement (15% « quelquefois », et 21% « rarement »). Parmi ces « fraudeurs » du Web, les hommes sont majoritaires (58%, contre 42% de femmes), alors que les internautes qui téléchargent légalement sont avant tout des femmes (55% contre 45% d'hommes). Autres éléments de ce portrait-robot, l'âge précoce du téléchargeur (18% ont entre 15 et 17 ans, 21% entre 18 et 24 ans, et 33% entre 25 et 39%), ainsi qu'une origine géographique de province (82%) plutôt que francilienne (18%). Ils appartiennent le plus souvent à une catégorie socio-professionnelle supérieure (34%) ou sont inactifs (38%).
Un regain de téléchargement et un changement de comportement post Hadopi
Le rapport souligne par ailleurs que les personnes qui téléchargent illégalement sont bien équipées en matériel électronique : disques durs externes, smartphones, baladeurs audio/vidéo, etc. Ils dépensent également plus d'argent pour l'achat de biens culturels que ceux qui téléchargent légalement. Cette pratique ne ralentit pas, souligne l'Hadopi, mais elle tend à se diversifier. Ainsi, un quart des internautes qui téléchargent de manière illicite le font depuis plus de cinq ans, mais près du tiers (29%) déclarent avoir commencé depuis moins de 6 mois, soit après l'entrée en vigueur de la loi contre le téléchargement illégal.
Le prix constitue le premier frein au téléchargement licite (37%), devant la diversité de l'offre (21%), l'habitude de consommation licite (13%) et le paiement en ligne (12%). Interrogés sur l'impact de l'Hadopi vis à vis de leurs comportements face au téléchargement, un internaute sur quatre (25%) reconnait que la Haute autorité l'incite à changer ses habitudes de consommation en ligne. Mais la peur du gendarme reste sans effet sur plus de la moitié du panel (52%).
Cette enquête a été menée par la société Toluna pour l'Hadopi, du 25 octobre au 4 novembre 2010, auprès de deux échantillons représentatifs d'internautes français âgés de 15 ans et plus (respectivement 1.624 et 1.063 internautes).
Les Français férus de la vidéo en ligne
Les internautes Français ont été 6,5 millions à consulter chaque jour un site de vidéos ou de cinéma en novembre 2010, soit une progression de 34% par rapport au même mois en 2009. Cette catégorie de sites affiche la plus forte croissance d'audience sur Internet, selon le baromètre Médiamétrie/NetRatings. Autres sites en forte progression, les moteurs de recherche (17,5 millions d'internautes, +16%), les blogs et sites communautaires (11,8 millions, +24%), les portails généralistes (16,4 millions, +13%) et les sites de jeux en ligne (6,6 millions, +27%). En novembre dernier, 37,51 millions de personnes âgées de 11 ans et plus se sont connectées à Internet, soit une hausse de 8% sur un an. 33,5 millions d'internautes se sont connectés à domicile et en haut débit (+11%). Le nombre de foyers français ayant un accès à Internet au 3ème trimestre 2010 est estimé à 18,36 millions (+11%), soit plus de deux foyers sur trois (67,7%).
Google superstar
Au classement des sites les plus visités de France, Google domine toujours largement les débats, avec 36,35 millions de connexions en novembre 2010 sur ses différentes déclinaisons (moteur de recherche, Google Maps, Gmail, etc.). Suivent le portail MSN/Windows Live de Microsoft (28,32 millions), Facebook (27,27 millions), les sites classiques de Microsoft (site officiel, Hotmail, etc.) avec une audience de 24,3 millions, Orange (21,8 millions), le site de vidéos YouTube (20,9 millions), l'encyclopédie Wikipédia (19 millions), le site de Free (18,4 millions), le portail Yahoo! (18 millions) et le site des Pages Jaunes (17,34 millions).
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