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Société
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(27/02/2007 16:10:57)
L'Insee propose aux internautes de calculer leur propre indice des prix
Prendre en compte les particularités des budgets de chaque ménage français. C'est pour répondre à cette problématique que l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) publie une version personnalisable de son indice des prix à la consommation. Ce dernier calcule "l'évolution des prix d'un ensemble de biens et services représentant la consommation de l'ensemble des ménages " en se basant sur une structure de consommation moyenne. "Mais le consommateur moyen n'existe pas", déplore l'Insee. Le simulateur d'indice, de son côté, permettra de calculer son indice des prix en fonction de sa propre structure de dépenses. Pour en fin de compte déterminer un taux d'inflation davantage proche de son propre mode de vie. Par exemple, explique l'Insee, "le loyer absorbe une part plus importante du budget des ménages locataires, les dépenses de santé pèsent en général plus lourd dans celui des personnes âgées et les dépenses de tabac dépendent de la présence de fumeurs dans le ménage". Le nouveau service en ligne permet de paramétrer sa structure de consommation en ajustant la part des dépenses liées notamment au tabac, aux carburants, au transport, mais également aux biens durables de loisir, à l'alimentation ainsi qu'à l'habillement. Et ce en faisant varier l'indice de base, alors proposé par défaut. Au total, douze critères peuvent être configurés, par simple manipulation de curseurs. (...)
(26/02/2007 18:10:25)L'informatique pour simplifier la mobilité urbaine
Entre la Lorraine et la région de Stuttgart, l'une des villes-sièges de l'industrie automobile européenne (avec Bosch, Daimler-Chrysler), s'esquisse une réflexion assez poussée sur la mobilité urbaine dans une optique de "smarter city" à laquelle est associée l'évolution des technologies réseaux et informatique. C'est l'objet du colloque organisé le 1er et 2 mars par le département du groupe ICN (Sup de Co Nancy) dédié à la formation de managers pour l'industrie automobile (Institut du Management Automotive) et par son équivalent germanique, l'Akademie Schloss Solitude de Stuttgart. "Même si le point d'entrée de cette réflexion sur la mobilité n'est pas le numérique, les opérateurs du secteur du numérique, autant que ceux des transports, sont de fait parties prenantes à ce que nous, sociologues, voyons venir, derrière la fin de l'étalement urbain, avec une représentation dite des trois hubs", résume Bruno Marzloff, sociologue fondateur du groupe Chronos et intervenant-coorganisateur de ce colloque. Extension des "Hubs and Spokes" A la manière de la resdistribution du transport aérien, passant par des "hubs and spokes" dès les années 90, l'évolution de la mobilité urbaine se confond avec celle de la multimodalité (conjugaison à divers niveaux des divers modes de transport, de l'avion jusqu'au vélo ou même l'organisation de quartier piétonnier dans la ville). Un maillage qui, selon les sociologues, s'oriente de même vers ce modèle à base de concentrateurs (hubs) et d'extensions (rayons). D'où, en simplifiant, la constitution d'un deuxième niveau de "hubs and spokes". Le troisième niveau étant, alors, celui de l'information et des services associés à l'information utile au voyageur, en temps réel, là où il se trouve: le "hub sur soi" ou le "hub media", selon Bruno Marzloff. Ce "hub media" regroupe l'ensemble des composantes nécessaires à la gestion de cette information, des services, des transactions, y compris la monétique et les aspects sécuritaires sur des moyens (supports) eux-mêmes mobiles et intelligents (smart). Autant dire que la réflexion sur la mobilité physique ne s'envisage plus qu'en conjonction et avec l'implication pleine et entière des acteurs de la mobilité numérique. C'est tout l'intérêt du rendez-vous de cette fin de semaine à Stuttgart, "Moving in a smarter city", qui confrontera les expériences de divers continents (avec des représentants du Japon et du Brésil, du MIT de Cambridge Massachusetts). La Fing (Fédération pour l'internet nouvelle génération), par ailleurs à l'initiative de l'opération ville 2.0, contribue à ce colloque. (...)
(26/02/2007 17:07:38)Microsoft pourrait perdre l'usage de la marque Office Live
Microsoft va devoir se battre pour conserver la marque Office Live après qu'une société californienne, Office Live LLC, a déposé un recours contre l'éditeur de Redmond. L'objet du litige porte sur l'usage que fait ce dernier de la dénomination Office Live pour son pack de services en ligne à destination des PME. Dans un communiqué, le porte-parole de Microsoft doute que la plainte d'Office Live LLC soit légitime et indique que le géant du logiciel défendra vigoureusement son droit à conserver le nom incriminé pour son service. « Clairement, si quelqu'un cherche à profiter du nom d'une autre société, dans cette affaire c'est le plaignant ». Selon les documents déposés auprès de la cour, Office Live LLC réclame des indemnités et l'arrêt, par Microsoft, de l'utilisation de la marque Office Live. Une marque que le requérant a déposé en 2002 pour proposer des services de campagnes marketing en ligne et de bureau virtuel. Le plaignant gère également les sites lawofficelive.com, autoofficelive.com ou autre doctorsofficelive.com. Office Live avait déposé une première plainte contre Microsoft en décembre 2006 mais la procédure avait été interrompue pour que les deux parties puissent négocier une issue amiable. Devant l'échec d'une telle conciliation, le requérant est donc passé à l'étape suivante en poursuivant le groupe de Steve Ballmer. (...)
(22/02/2007 18:15:25)SFR et Alcatel retenus pour déployer le WiFi parisien
En attribuant à SFR et Alcatel-Lucent la réalisation de ses points d'accès WiFi, Paris jette les fondations de ce que Bertrand Delanoë a baptisé la capitale numérique. En mars 2006, le premier édile rendait visite à son homologue de San Francisco et observait avec intérêt le partenariat noué avec Google et Earthlink pour couvrir la ville en haut débit sans fil. L'élu parisien confiait à cette occasion que l'objet de son voyage était non seulement d'apprendre, « mais aussi d'imiter ». De fait, avec la mise en place de ses hotspots, « Paris n'a pas à rougir de la comparaison avec les autres grandes métropoles », confie Danièle Auffray, l'adjointe aux nouvelles technologies. D'ici le mois de juin, Alcatel-Lucent déploiera 200 points d'accès dans les mairies d'arrondissement, les bibliothèques municipales et les jardins publics de la capitale. Ils seront accessibles gratuitement pendant les heures d'ouverture au public des lieux dans lesquels ils sont implantés. En août, la ville en comptera deux fois plus. SFR, de son côté, aura en charge l'exploitation et la maintenance des hotspots. L'idée, explique Danièle Auffray, est de « maximiser le confort de connexion pour les usagers, un point qui faisait partie du cahier des charges ». Ainsi, si le nombre d'accès simultanés à un même point d'accès n'est pas précisé, l'élue indique qu'il sera « significatif ». De même, SFR mettra en place un numéro d'appel pour aider les Parisiens dans leur utilisation. Au total, la Ville de Paris devrait débourser entre 5 et 6 M$ sur trois ans, dont 2,5 M€ la première année. Le montant inclut les frais d'installation et de mise en service ainsi que l'accès, payé par la municipalité au duo SFR-Alcaltel. Un budget somme toute raisonnable pour « un service qu'il paraissait logique d'offrir », selon l'adjointe au Maire. Si le projet parisien n'a rien à envier à ceux déployer par les grandes métropoles mondiales, il convient toutefois d'apporter une nuance. Là où San Francisco met en place un véritable réseau, Paris se refuse d'employer ce terme et insiste sur la notion de points d'accès, une notion qui exclut de fait l'unité de l'ensemble ainsi constitué. La raison de cette différence tient au code général des collectivités territoriales qui, dans son article 1425-1, interdit à ces dernières la fourniture de services de télécommunications à moins d'avoir constaté « une insuffisance d'initiatives privées propres à satisfaire les besoins des utilisateurs finals ». En d'autres termes, une collectivité ne peut créer son propre réseau s'il entre en concurrence avec les offres des opérateurs. La carence des offres n'existant pas à Paris, la Ville ne peut que proposer des points d'accès, gratuits et nombreux certes, mais dénués de liens les uns avec les autres. Un réseau WiFi à Paris n'est cependant pas une vue chimérique. Parallèlement à la mise en place des 400 hotspots, la Ville met en effet à la disposition des opérateurs une partie de ses lampadaires pour qu'y soient installés des bornes. D'ores et déjà, la mairie peut recueillir les demandes et proposer son mobilier urbain contre une redevance raisonnable conduisant à un accord gagnant-gagnant. (...)
(21/02/2007 17:43:49)Internet, miroir de la société selon Vinton Cerf
Internet n'est qu'un reflet de la population qui l'utilise, selon Vinton Cerf, considéré comme l'un des fondateurs du Web et, depuis 1996, chef évangéliste chez Google. Le créateur du protocole TCP/IP estime ainsi que les maux dont souffre Internet - vol d'identité, escroquerie, épidémies virales, etc. - sont simplement liés à la nature de la société, et ne dépendent pas de la technologie sur laquelle ils reposent. « Si vous vous placez en face d'un miroir et que vous n'aimez pas ce que vous y voyez, ça ne vous aidera pas à corriger le miroir », a-t-il expliqué lors d'une conférence tenue à Bangalore. Selon Vinton Cerf, les entreprises oeuvrant sur Internet déploient maints efforts pour prévenir les dérives du Web, mais ces problèmes relèvent davantage des sphères sociales et économiques que de la seule technologie. Et de citer l'exemple d'Orkut, le site de réseau social de Google, mis en cause en Inde après que des utilisateurs eurent critiqué le sous-continent et des personnages historiques vénérés. De même, le système des castes se retrouverait sur ce même Orkut. Autant de phénomènes illustrant la reproduction sur le Web des faits sociaux. Le spam est un autre exemple, explique Vinton Cerf. Il n'est qu'un effet de la gratuité prégnante, en l'occurrence celle des services d'emails. Par ailleurs, le concepteur du TCP/IP, également président du directoire de l'Icann, estime que la prochaine vague de croissance du nombre d'internautes sera issue des applications mobiles. Les téléphones portables, explique-t-il, constituent un vecteur important de la révolution Internet. Aujourd'hui, 2,5 milliards de personnes utilisent un mobile, un chiffre en augmentation permanente en grande partie en raison de la croissance rapide observable dans les pays émergents comme l'Inde et la Chine. Pour le seul sous-continent, ce sont sept millions d'utilisateurs supplémentaires qu'il faut compter chaque mois. (...)
(20/02/2007 12:39:35)Cuba et le Venezuela entament la révolution du Libre
Fuir l'hégémonie capitaliste de Microsoft au profit de l'Open Source : c'est le but affiché par Cuba et le Venezuela, deux pays qui partagent des idéologies proches et qui viennent de s'engager à équiper les ordinateurs de leurs administrations en logiciels libres. Deux raisons principales justifient cette orientation, selon les gouvernements des deux Etats. D'un côté, « c'est fondamentalement une question de souveraineté technologique, un problème idéologique », comme l'a expliqué Hector Rodriguez, responsable d'un département universitaire cubain spécialisé en développement Open Source. De l'autre, c'est l'éternelle crainte des Etats-Unis qui motive les deux pays. Selon eux, la menace américaine est une réalité, tout comme l'est la coopération entre Microsoft et les forces militaires. Le ministre cubain de la Communication parle ainsi des systèmes d'informations mondiaux comme d'un champ de bataille sur lequel Cuba lutte contre l'impérialisme américain. Pour appuyer ces prises de position, les dignitaires cubains ont convié le très dogmatique Richard Stallman, le créateur de la Free Software Foundation, à une conférence au cours de laquelle il a souligné les risques qu'impliquent les logiciels propriétaires qui interdisent l'accès au code source et la détection de backdoor. Il a également pointé du doigt le manque de moralité des lois sur les droits d'auteurs. Des sorties couronnées des applaudissements d'une assemblée conquise. (...)
(19/02/2007 18:08:35)AMD mise sur Second Life pour former ses développeurs
Après Sun, IBM et son rival Intel, AMD a décidé, à son tour, de s'afficher sur le monde virtuel Second Life. Le constructeur entend ouvrir un espace baptisé "Dev Central Pavilion", dédié, selon lui, à étendre les perspective de son programme pour développeurs. Et devrait ainsi représenter le centre virtuel pour des cours et des programmes de formations. Il doit enfin symboliser l'espace de partage et de connexion entre les membres de la communauté. Situé dans une partie du monde virtuel réservé aux développeurs (Second Life Dev Archipelago), le "Dev Central Pavilion" sera construit autour d'un auditorium ainsi que d'un hall d'exposition. (...)
(15/02/2007 17:08:11)Alcatel-Lucent : au débrayage prévu, succède la grève
Suite à l'annonce de la suppression d'emplois chez Alcatel-Lucent, avec la fermeture de ses deux sites de Rennes et des activités regroupées à Orvault et Lannion, l'intersyndicale (5 syndicats) qui avait prévu un débrayage de deux heures, a transformé ce mouvement en grève sur plusieurs sites. « Ce ne sont pas 1 468 postes qui vont être supprimés, mais au moins 1 800 car il ne faut pas oublier les intérimaires, CDD et sous-traitants. La direction ne prend pas en compte les emplois indirects », indique Jean-Pierre Clavaud, délégué CGT sur le site d'Orvault. Les raisons de cette colère sont multiples. Mais la principale est « cette politique de suppression d'emploi financière, car le secteur n'est absolument pas menacé. Le groupe veut procéder à des transferts dans des pays à bas coûts, c'est scandaleux », poursuit Jean-Pierre Clavaud. Ironie tragique de ce bras de fer : à l'heure où, sous le choc, les salariés réfléchissaient à leur avenir et aux suites à donner à leur mouvement, un communiqué de presse était publié sur le site de l'opérateur, annonçant un important contrat : « Barcelone, le 15 février 2007 - Alcatel-Lucent a signé un contrat avec T-Mobile, la branche mobile de Deutsche Telekom, un des plus grands fournisseurs de services au niveau mondial, pour moderniser son réseau GSM avec les dernières technologies radio GSM/Edge et améliorer de manière spectaculaire sa vitesse. (...) Selon les termes de l'accord, Alcatel-Lucent remplacera plusieurs milliers de stations de base GSM installées dans le réseau de T-Mobile par ses dernières stations de base multistandards 9100 MBS. » (...)
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