Flux RSS

Société

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

1898 documents trouvés, affichage des résultats 1681 à 1690.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(06/03/2007 17:11:40)

Le Syntec Informatique propose un pacte au futur président de la République

La lettre ouverte a été portée ce matin « à tous les candidats déclarés à la présidence de la République ». Le Syntec Informatique, chambre syndicale des SSII et éditeurs de logiciels français, a ensuite convoqué la presse ce midi pour lui présenter ce catalogue de mesures à inscrire dans un programme gouvernemental afin de « gagner un demi-point de croissance annuelle en plus » et de « créer 200 000 emplois dans les 5 ans à venir ». Pour faire ses comptes, Jean Mounet, président du Syntec, est parti de diverses estimations réalisées par des économistes, et a comparé la croissance européenne avec la croissance américaine. « Sur 1,5 point d'écart, on considère qu'il y a entre 0,7 et 1 point de croissance dû aux technologies de l'information. Dont un tiers dû au dynamisme du secteur lui-même, et deux tiers à l'usage de ces technologies. » Pour Catherine Gabay, directrice de l'innovation et de la recherche au Medef, qui assistait au déjeuner de présentation, le chiffre de 0,5 point de croissance supplémentaire avancé dans la lettre ouverte est même conservateur. Bien sûr, tout dépendra de l'accueil réservé aux mesures proposées. S'il a applaudi le travail de plusieurs ministres, tels François Loos ou Thierry Breton, Jean Mounet demande « une politique extrêmement volontariste, tel que cela s'est fait en Inde [...] qui est aujourd'hui une puissance considérable. » Cela passe d'une part par une prise de conscience « au plus haut niveau de l'Etat, alors que dans la campagne présidentielle, personne ou presque n'en parle », pouvant prendre la forme d'un ministre chargé de la coordination. Classiquement, le Syntec plaide aussi pour une plus grande souplesse accordée aux entreprises : relever la limite du nombre de jours travaillés au maximum (218 jours actuellement), abroger la loi sur le prêt illicite de main d'oeuvre (Eric Hayat, vice-président de Steria, a dénoncé les situations ubuesques, selon lui, provoquées par cette loi censée lutter contre le délit de marchandage, tandis que Jean Mounet, désignant Jean-François Pépin, délégué général du Cigref, soulignait : « nos clients ont la même demande »), relever les « plafonds sociaux » de façon à ce qu'une PME qui cherche à se développer n'ait pas peur du seuil des 50 employés à partir duquel elle devra composer avec un Comité d'entreprise... Afin de contrebalancer l'aspect libéral de ce programme, Jean Mounet a parsemé son discours de quelques informations sur l'emploi dans les entreprises que le Syntec représente : « dans notre monde, 97% des gens sont en CDI », « nous sommes de très loin le premier recruteur de cadres en France, avec 80% de cadres sur 300 000 personnes » ou encore « le taux de chômage sur notre segment est de seulement 2% ». L'Etat devrait montrer l'exemple Le document, sous-titré « Croissance et plein emploi : les entreprises du conseil, du logiciel, des services informatiques et du conseil en technologies s'engagent », demande surtout beaucoup d'efforts à l'Etat. Pour favoriser les PME et les éditeurs de logiciels (qui sont souvent les mêmes, en France), Jean Mounet demande à l'Etat de cofinancer les start-up, d'exonérer d'impôt sur le revenu pendant deux ans les ingénieurs de haut niveau recrutés par les PME, de transformer le crédit impôt recherche en crédit impôt innovation (à la définition plus large, permettant d'y inclure le logiciel) et de pouvoir appliquer nombre de mesures de type « loi Dutreil sur les gazelles » ou « jeunes entreprises innovantes » à l'ensemble des éditeurs de logiciels, regroupés sous un label particulier. Le Syntec demande également à l'Etat de montrer l'exemple, en accélérant son informatisation, en incitant les entreprises à faire de même, et en lançant de grands programmes industriels - qui feront largement appel aux nouvelles technologies. Christophe Stener, vice-président exécutif d'Alliance Tics (Union des syndicats de l'industrie des technologies de l'information, de la communication et des services associés), est venu appuyer le discours. Son propre catalogue de mesures, « un rapport d'une cinquantaine de pages », sera présenté dans quelques jours. Il reprend plusieurs des points développés par le Syntec, et souligne comme Jean Mounet la nécessité de ne pas rater le virage du très haut débit. (...)

(05/03/2007 17:00:18)

L'Estonie inaugure le vote par Internet

Pour la première fois, des électeurs ont pu, ce 4 mars, élire leurs députés par un vote électronique sur Internet. L'événement se déroulait en Estonie, un pays qui avait déjà tenté une expérience similaire en 2005, lors d'élections municipales. Alors que la France tente timidement quelques expériences de vote électronique, qui requièrent malgré tout un déplacement des citoyens le jour de l'élection, l'Etat balte offrait à ses administrés la possibilité de choisir leurs représentants sans quitter leur domicile. Il leur suffisait d'être munis d'une carte d'identité à puce électronique - ce qui est le cas d'une grande majorité de la population -, d'acquérir un lecteur idoine pour l'équivalent de quelques euros et de le connecter à un ordinateur. Après avoir inséré la carte dans le lecteur, il n'y avait plus qu'à s'identifier au moyen d'un mot de passe pour procéder au vote. Le système, qui autorisait un choix en ligne jusqu'au 28 février, permettait ensuite aux électeurs de corriger une éventuelle erreur en se présentant, le jour de l'élection, dans un bureau de vote pour déposer un bulletin dans l'urne. Au total, plus de 30 000 Estoniens ont procédé à l'élection par voie électronique, soit un peu plus de 3% des électeurs. Plus de huit citoyens sur dix déclarent leurs impôts en ligne L'Estonie tend à s'imposer comme un pays pionnier en matière d'usage des nouvelles technologies, une volonté de développement exprimée au lendemain de son indépendance, en 1991. Plus de huit citoyens sur dix y déclarent leurs impôts en ligne, les Estoniens peuvent accéder à Internet sans fil depuis la presque totalité du territoire ou payer le stationnement de leurs véhicules par téléphone mobile. Autant de signes apparents de modernité qui illustrent le rapide développement économique du pays tout en contrastant avec des données moins flatteuses comme l'espérance de vie des hommes, inférieure de quatre ans à celle des Chinois, ou l'inflation qui stagne à 4%. Au-delà du progrès technologique que représente le vote en ligne, et de son effet potentiel sur la baisse de l'abstention, il convient de relever deux limites à ce type d'initiatives. D'une part, le recours à Internet dans le choix d'un élu participe de la désacralisation du vote. L'acte citoyen ne repose pas seulement sur la simple désignation d'un homme ou d'un parti mais sur un ensemble de règles formelles qui entourent le suffrage. Le passage par l'isoloir, le mode de dépôt de l'enveloppe dans l'urne sont des exemples du caractère sacré que doit revêtir l'élection pour qu'elle conserve toute sa gravité et son importance. D'autre part, il est légitime de s'interroger sur la sécurité et l'anonymat entourant le vote par Internet. L'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) était chargée de surveiller le bon déroulement des opérations. Son bilan fournira quelques éléments permettant de savoir si le procédé est aussi sûr que l'affirment les autorités estoniennes qui s'appuient sur le succès de banques en ligne pour défendre le système électoral : pourquoi craindre pour un e-vote quand on gère son argent online sans peur ? (...)

(05/03/2007 12:22:08)

Publicité : cap sur les supports numériques pour Microsoft en 2010

D'ici à 2010, la presque totalité des dépenses publicitaires de Microsoft sera consacrée aux supports numériques. C'est ce qu'a indiqué Mich Mathews, vice-présidente du géant du logiciel en charge du marketing, à l'occasion d'une conférence tenue par l'AAAA (American Association of Advertising Agencies). Si Microsoft ne précise par quel sera le montant de ses investissements en termes de réclame à la fin de la décennie, on peut imaginer qu'ils dépasseront les 945 M$ dépensés en 2005. Selon Mich Mathews, le monde entre dans « l'ère de la consommation participative », un changement symbolisé par le succès des Wikis, blogs et autres éléments constitutifs de la notion, très en vogue, de Web 2.0. L'idée de Microsoft est donc de suivre cette tendance des consommateurs-prescriteurs de tendance en se focalisant sur le Web, mais aussi sur une panoplie d'autres supports comme les radios satellites, la télévision sur IP ou les flux RSS. La patronne du marketing de Microsoft cite l'exemple du clip publicitaire pour Gears of War, le blockbuster pour Xbox 360 : les internautes se sont appropriés le spot et multiplient les déclinaisons qu'ils mettent en ligne, sur YouTube notamment, contribuant ainsi à relayer les efforts de l'éditeur. Le groupe de Redmond n'envisage cependant pas d'abandonner totalement les médias dits traditionnels : la télévision et la presse papier continueront de revêtir une importance stratégique, explique en effet Mich Mathews. (...)

(05/03/2007 12:22:23)

Un quotidien gratuit exclusivement sur Internet

Deux mois après son lancement, PlusNews.fr annonce 60 000 visiteurs uniques. Ce quotidien multimédia gratuit en ligne, qui revendique le titre de « première initiative éditoriale tout-électronique indépendante en français », cible les cadres de 30 à 50 ans. Le but est d'explorer tous les angles d'un grand sujet par jour. PluNews.fr a été fondé par Vincent Giolito, ancien rédacteur en chef adjoint du Figaro. L'équipe est composée de jeunes journalistes diplômés de l'IPJ. Lemondeinformatique.fr souhaite longue vie à ce nouveau confrère. (...)

(01/03/2007 17:46:42)

J-7 : le 8 mars, les femmes-cadres et ingénieurs montent le ton et préparent la relève

Au dernier pointage effectué parmi les équipes études et développement informatique, moins d'un développeur sur six (chefs de projets inclus) est une informaticienne (étude de l'Opiiec, observatoire des métiers de la branche Syntec). Le regain de tension manifeste sur le marché de l'emploi informatique incite la profession à prendre plus au sérieux que jamais ce manque d'attractivité spécifique. De quoi s'intéresser aux multiples échos donnés, durant la journée du 8 mars, aux initiatives de réseaux de femmes qui agissent concrètement pour promouvoir la mixité dans l'entreprise. A ce titre, le programme du colloque « Réussir au féminin : une chance pour l'entreprise », organisé à Paris (Cité Universitaire) par le cercle InterElles est particulièrement révélateur du chemin déjà parcouru, et de celui qu'il reste à faire en matière d'égalité de traitement. Un intérêt managérial mais aussi économique Né en 2001 à l'initiative de cadres dirigeantes de France Telecom, IBM, EdF, Schlumberger, GE Healthcare et Capgemini, Air Liquide, ce réseau de 250 femmes est à l'origine d'une forme de coaching (interne au réseau) destiné à diffuser auprès des générations montantes « les apprentissages que les femmes doivent réaliser pour exister en entreprise », en tenant compte des différences d'approche hommes/femmes. Une prise de conscience que certaines entreprises (IBM avec le programme Women in Technology, Cisco avec le réseau Women Access Network et son initiative Connected Women, HP avec son programme Diversité, Lenovo en tant que partenaire du Women'Forum à Davos et d'Essec au féminin) n'hésitent pas à décliner dans un contexte « business ». Car l'enjeu, pour les employeurs concernés, est aussi économique. Non seulement la mixité est source d'innovation managériale, mais elle permet aussi de faire valoir auprès de la clientèle une prise en compte de la différenciation, selon le sexe, des usages liés aux technologies, aux produits ou aux services que vendent les entreprises. Les entreprises représentées par les membres du cercle InterElles comptent autour de 20% de cadres dirigeants femmes. Au delà du point quantitatif et qualitatif qui sera fait (le 8 mars) de l'avancée des pratiques des entreprises pour favoriser la mixité à tous niveaux de l'organisation et notamment pour l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée, l'attractivité des métiers dits scientifiques ou techniques étant mise en cause, un atelier de ce colloque, durant l'après-midi, vise à mettre l'accent sur cette différentiation qui « commence à l'école ». Et qui explique, encore aujourd'hui, la faible proportion de jeunes filles dans les cursus et, par la suite, dans les métiers à connotation technique. L'INT (Institut national des télécommunications) et son réseau d'anciennes élèves contribuent à l'animation de cette table ronde. Par ailleurs, à Sophia Antipolis, le réseau "Femmes 3000 Côte d'Azur » préfère axer la discussion, le 8 mars, sur l'innovation et le développement durable avec ce slogan (inspiré par le Mahatma Gandhi) : « Soyons le changement que nous voulons voir dans le monde ». Pour sa part, le syndicat de cadres CFE-CGC oriente le débat sur les conditions de l'égalité professionnelle et la conciliation des temps de vie des deux sexes lors d'une table ronde, le lundi 5 mars en soirée. Où sera fait large part à l'expérience du réseau Equilibre lancé en 2004 (au sein de Schneider Electric) et à l'ouverture de négociations sur ce thème au sein de la fédération UIMM (dont relèvent historiquement les constructeurs informatiques). (...)

(01/03/2007 16:41:12)

Le ministère de l'Agriculture consulte le public sur les OGM

Le ministère de l'Agriculture organise sa troisième consultation publique sur les projets d'expérimentation de cultures d'OGM (organismes génétiquement modifiés) en plein champ. Les essais sur champ « visent à observer le comportement en condition réelle d'une nouvelle variété et à évaluer comment il interagit sur l'environnement qui l'entoure », explique le site gouvernemental sur les OGM. Le public a jusqu'au 13 mars pour exprimer son avis sur 14 dossiers prévoyant la mise en culture d'OGM, dont 12 portant sur l'ensemencement de maïs. Les commentaires exprimés serviront aux pouvoirs publics à décider d'autoriser, ou non, les mises en place des essais. Des décisions qui se fonderont également sur les avis émis par la Commission du génie biomoléculaire et les enquêtes de terrain menées par les Directions régionales de l'agriculture et de la forêt et les Services régionaux de la protection des végétaux. Lors d'une précédente consultation, menée en 2005, le public avait émis 2 451 avis sur les projets qui lui étaient soumis. Sur ces avis, 2 097 étaient défavorables aux OGM, contre seulement 101 en faveur des projets présentés. Rappelons que, comme l'indique le site mis en place par le ministère, « parmi les risques que sont susceptibles de présenter les OGM, figurent notamment des risques pour la santé humaine par toxicité ou allergénicité et des risques pour l'environnement comme la déstabilisation de certains écosystèmes ». (...)

(28/02/2007 15:35:54)

DADVSI : la sanction graduée revient par la petite porte

Alors que le Conseil constitutionnel avait annulé l'été dernier le principe de sanctions graduées prévu par le projet de loi Dadvsi (Droits d'auteurs et droits voisins dans la société de l'information), cette disposition pourrait bien refaire surface d'une autre façon. Legalis.Net rapporte ainsi que « le ministère de la Justice a diffusé une circulaire auprès des procureurs généraux et des magistrats afin de préciser la manière d'appliquer les sanctions pénales prévues par la loi DADVSI ». Le gouvernement demande aux magistrats de juger plus sévèrement ceux qui offrent des logiciels permettant l'échange illicite de fichiers. Doivent encore être sévèrement sanctionnés ceux qui proposent en téléchargement des ?uvres avant même leur diffusion officielle. Pour les internautes s'adonnant au téléchargement, la circulaire demande de simples sanctions pécuniaires, aggravées le cas échéant en cas de récidive ou en fonction de la quantité d'oeuvres échangées. Mais une telle circulaire n'a aucune valeur contraignante. Les auteurs de téléchargement de contenus soumis au droit d'auteur encourent toujours une peine de trois ans d'emprisonnement et 300 000 E d'amende. (...)

(27/02/2007 17:45:42)

Le Web, source privilégiée sur les thèmes de l'emploi et de la formation

« Communication Corporate sur Internet : les attentes des publics de l'entreprise » est une étude que viennent de publier Publicis Consultants, Netintelligenz et Crmmetrix dont les trois conclusions sont sans appel : « le Web, canal plébiscité ; l'entreprise, plus légitime qu'on ne le pense et une posture de communication à réinventer. » Ainsi, la grande leçon de cette enquête est qu'Internet est devenu le média le plus utilisé pour la recherche d'emploi. « Quelles sont les sources d'information que vous consultez, ne serait-ce qu'occasionnellement ? », sur le thème emploi/orientation, 74% des réponses indiquent le Web. Les articles de presse ne recueillent que 50% des suffrages, suivis par les reportages TV (39%) et radio (24%). Mais la question de l'emploi n'est pas une exception : sur tous les autres thèmes, Internet remporte la palme, flirtant ou dépassant la barre des 70%, largement en tête de tous autres médias : pour l'innovation/ R&D (69%) où l'on constate que les reportages audiovisuels battent la presse écrite (respectivement 59% et 54%), dans le domaine du management et des stratégies d'entreprise (67%) ou dans celui de l'actionnariat, de l'économie et des finances (70%). 57% des sites corporate visités pour l'emploi et le recrutement, 38% des sites professionnels Autre intérêt de l'étude, la multiplication et la répartition des sources : dans le secteur emploi/recrutement, 57% d'internautes visitent les sites corporate, 38% les sites « médias et professionnels ». Les blogs et forums de discussions ne recueillent que 17% et 20% des suffrages. Cette répartition est commune à la plupart des thèmes (innovation, management, économie) étudiés par Publicis Consultants, Netintelligenz et Crmmetrix. D'ailleurs, 83% des personnes consultées estiment que les « valeurs » de l'entreprise doivent apparaître sur le site de celle-ci, et les commentaires et analyses d'experts et dirigeants de l'entreprise sont le premier contenu attendu par les internautes. Enfin, sur la question de la « crédibilité » quant à la question « management, organisation, stratégie », 26% des internautes répondent qu'ils consultent le site corporate de l'entreprise, contre 11% seulement les sites médias et professionnels. Mais cette réponse est différente lorsque sont abordées les questions sociales et environnementales : selon l'enquête, les sites les plus crédibles sont ceux des associations spécialisées (29%), les moteurs de recherche (24%) et les sites de média et professionnels (16%), les sites corporate n'atteignant que 4%. (...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >