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Société
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(06/09/2006 10:49:31)
La ville norvégienne de Bergen suspend son ambitieux projet Linux
La ville de Bergen vient de décider de suspendre la migration de ses postes de travail sous Linux. Il y a deux ans, cette ville de Norvège avait décidé de migrer l'intégralité de son informatique - serveurs et postes de travail - sous Linux, en s'appuyant sur la distribution SuSE. Linux est actuellement employé pour les serveurs. Mais il n'est plus question de supprimer Windows des postes de travail des quelque 15 000 employés municipaux et des 36 000 enseignants et étudiants locaux. Lars Tveit, directeur de la concurrence et du développement de la ville se veut circonspect : « une foi exagérée dans Linux peut faire perdre de vue l'essentiel et même nuire à des tâches importantes. » Selon lui, il serait « trop cher de former tous nos utilisateurs à un nouveau système. » (...)
(05/09/2006 18:12:18)Fibre optique : les Hauts-de-Seine agréent six candidats
Le déploiement d'un réseau en fibre optique dans les Hauts-de-Seine vient de franchir une étape décisive. Selon nos confrères des Echos, six opérateurs candidats* ont été agréés par le Conseil général. L'objectif du département est de permettre, à l'horizon 2013, un accès à très haut débit à l'ensemble de la population et des entreprises des Hauts-de-Seine. "Nous préparons l'après-ADSL, explique Martin de Mijolla, le directeur des systèmes d'information des Hauts-de-Seine. Les services nouveaux que demanderont les usagers dans un avenir proche nécessiteront une connexion très haut débit. La fibre optique constitue la solution technologique fondamentale, qui garantit en outre un débit symétrique". De la grande entreprise au particulier L'Assemblée départementale vise quatre types de clientèle susceptibles d'être raccordés au réseau très haut débit : les grandes entreprises, qui peuvent d'ores et déjà profiter d'une connexion en fibre si elles sont prêtes à en supporter le prix et pour lesquelles l'objectif est de parvenir à un tarif moindre ; les TPE, pour lesquelles le très haut débit permettra l'accès à une gamme de nouveaux services à moindre coût ; les services publics, notamment l'enseignement - toutes les salles de classes devraient être équipées d'une connexion en 2007 ; l'ensemble du public résidentiel du département - seule une partie de la population peut aujourd'hui profiter de l'ADSL2+, une inégalité théoriquement corrigée en 2013. Le Conseil général n'a pas vocation à être opérateur Pour le département, il ne s'agit pas de se poser en fournisseur de service : "nous ne prétendons pas être opérateur, note Martin de Mijolla. Le Conseil général se concentre sur ce qu'il est seul à pouvoir faire : mettre en place l'infrastructure qui permettra aux opérateurs d'offrir les services concurrentiels qu'ils sont prêts à offrir". Concrètement, l'appel d'offre lancé en avril 2006 vise à désigner un délégataire de service public. Celui-ci sera chargé de déployer et d'administrer le réseau pendant 20 ou 25 ans. Il sera donc l'investisseur et devra gérer son risque économique en agissant dans le cadre des contraintes de service public contenues dans la convention qu'il signera avec le Conseil général. Parmi ces contraintes se trouvent l'obligation de desservir l'ensemble du territoire départemental, la neutralité vis-à-vis des opérateurs télécoms clients, le respect d'une base tarifaire publique déposée et contrôlée, etc. Le délégataire qui sera désigné - probablement au cours du premier semestre 2007 - n'acheminera pas directement les flux vers les utilisateurs. Pour cela il s'appuiera sur des opérateurs télécoms ou autres FAI qui activeront la fibre préalablement installée. Le coût du déploiement du réseau sera donc entièrement à la charge du délégataire de service public, le Conseil général ne prenant en charge que le montant de la subvention qu'il accordera à ce dernier en fonction des contraintes qui lui incombent et du contenu du cahier des charges. Au total, la subvention accordée par l'Assemblée départementale pourra atteindre 25 ME au cours des trois premières années, et ne dépassera pas 70 ME sur six ans. *Les six candidats sont France Télécom, LDCollectivités, Vinci, MGP Contracting, Tutor et Axione.
(...)(29/08/2006 12:24:07)Le PS en WiFi communautaire
L'idée d'un Internet communautaire et gratuit est une idée chère au Parti socialiste qui a conclu un partenariat avec le réseau WiFi FON. Le site de l'Université d'été, qui se tenait à la Rochelle le week end dernier, et le siège du parti rue de Solferino à Paris, ont été équipés en réseau FON afin de fournir du WiFi gratuit aux militants et aux journalistes. FON est un réseau WiFi communautaire qui repose sur le principe du partage. Ses membres, les Foneros, laissent en libre accès leur connexion personnelle et ont accès, en échange, aux hot spots des autres Foneros. Parti d'Espagne, le réseau compte aujourd'hui 80 928 bornes dans le monde dont plus de 5 700 en France. Pour FON, qui a déjà signé des accords avec des groupes comme Neuf Telecom, tous les moyens sont bons pour élargir sa communauté. Sur son blog , FON France précise même que l'université d'été de la Rochelle était une occasion pour proposer « aux représentants des sections, fédérations et aux élus, de s'équiper ». A l'heure des démonstrations numériques Un partenariat avec une formation politique n'est cependant pas anodin et certains foneros, sur le même blog, regrettent dans les commentaires un rapprochement assimilable à du militantisme politique. Alors que le taux de pénétration du haut-débit n'est que de 15% en France selon les chiffres de la Commission européenne, l'adhésion des partis socialistes français et espagnol (PSOE) au réseau FON a évidemment une portée politique. L'accès gratuit à Internet pourrait bien devenir un argument électoral. Pour le moment, le PS, comme l'UMP* n'en sont pas au stade des propositions mais simplement des démonstrations numériques. A la Rochelle, le PS a lancé sa plate-forme de blogs militants, comme l'UMP l'avait fait lors de son université d'été à Marseille. (...)
(28/08/2006 17:54:35)La DGCCRF enquête sur les comparateurs de prix
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) vient d'entamer une enquête sur les services de comparaison des prix sur Internet. Dans un communiqué, la DGCCRF relève que «les comparateurs de prix, censés apporter une information transparente aux consommateurs, jouent un rôle essentiel dans l'acte d'achat sur Internet». L'administration précise qu'elle attend notamment «apprécier la loyauté de l'information des consommateurs, l'indépendance des opérateurs vis-à-vis des sites comparés et le mode de rémunération de leurs services». Selon la DGCCRF, cette enquête s'inscrit dans le cadre de ses missions «de surveillance du commerce électronique et des nouvelles techniques de vente». L'état d'avancement de l'enquête et la date de publication de ses conclusions n'ont pas été précisés. (...)
(22/08/2006 17:56:50)L'Icann préserve la gouvernance technique d'Internet jusqu'en 2011
Le 15 août 2006, le ministère du Commerce américain (Department of Commerce - DoC) a reconduit jusqu'en 2011 le contrat qui le liait à l'Icann autour de la gestion technique d'Internet. L'Icann préserve ainsi le contrôle de la fonction IANA (Internet Assigned Numbers Authority), organisation abritée par l'organisme qui assure la gestion de la racine Internet - nerf central de l'Internet administrant notamment les noms de domaines de niveau supérieur (TLD) et l'adressage IP d'Internet. Selon les modalités du contrat (réévalué tous les ans), le DoC a renouvelé son accord "pour maintenir la continuité et la stabilité des services liés au fonctionnement technique de l'Internet". "Cela n'est pas surprenant, confie Loïc Damilaville, adjoint au directeur général de l'Afnic. D'abord d'un point de vue pragmatique, changer un dispositif peut prendre un certain temps. Puis d'un point de vue politique, les Etats-Unis confirment qu'ils veulent préserver le contrôle de la racine Internet. La logique est donc qu'ils ne changent rien". L'Icann assurait déjà cette tâche depuis 2000 et était source de conflit chez la plupart des registrars nationaux. Ces derniers reprochant à l'Icann d'être étroitement lié au gouvernement américain. En juillet dernier, le conflit semblait toutefois s'apaiser, après que plusieurs registres d'extensions nationaux, dont l'Afnic, ont décidé de rejoindre le groupe de concertation ccNSO (Country code Names Supporting Organisation). (...)
(22/08/2006 17:55:54)Nortel, premier membre télécom du comité directeur de l'Oasis
Le secteur des réseaux et des télécoms entre dans le comité directeur de l'Oasis (Organization for the Advancement of Structured Information Standards), organisme en charge de la définition des standards liés aux services web. Nouvel arrivant, Paul Knight, en charge des standards chez l'équipementier Nortel, qui siège également dans le groupe de travail du W3C travaillant sur la spécification WS-Addressing. Il rejoint Ed Cobb (BEA), Robert Glushkode (Université de Californie Berkeley), Frederick Hirsch (Nokia), et Jeff Mischkinsky (Oracle), Eduardo Gutentag (Sun Microsystems), John Jackson (General Motors), Chris Kurt (Microsoft), Claus von Riegen (SAP) et enfin Michael Winters (IBM), réélus quant à eux. Patrick Gannon conserve son titre de président du comité directeur. (...)
(18/08/2006 10:45:43)SecureID Coalition : le comité de soutien aux cartes à puce et à la RFID
Les fabricants de cartes Gemalto et Oberthur Card Systems, ainsi que les fabricants de puces Infineon Technologies, Philips Semiconductors et Texas Instrument viennent de créer la SecureID Coalition. La mission de ce groupe est de sensibiliser les utilisateurs à l'aspect sécurisé de leurs produits. Elle a également pour but de promouvoir l'utilisation de la carte puce comme un moyen intègre de protection de la vie privée. Enfin, ses membres veulent faire comprendre la différence qu'il y a entre une puce RFID (Radio Frequency Identification) et une carte à puce. Lors de l'événement Black Hat de Las Vegas, il y a un mois, Lukas Grunwald, un chercheur allemand dans le domaine de la sécurité, a copié des informations contenues sur la puce RFID de son passeport vers une autre carte à puce. Pourtant, selon les membres de la SecureID Coalition le battage qui existe autour du manque de sécurité sur carte à puce est inutile. Ils précisent que même si un pirate s'emparait de telles informations, il ne pourrait en aucun cas les modifier. En effet, elles sont codées, assure le groupe. Quand bien même, le simple fait d'extorquer des informations à caractère privé ne constitue-t-il pas un acte de piraterie ? Chaque membre de la coalition vient d'approuver une série de droits permettant aux utilisateurs de s'assurer que les documents d'identification sont sécurisés de façon appropriée. De plus, ils peuvent connaître les données contenues sur les documents électroniques, les moyens utilisés pour lire ces informations, la façon dont elles sont transmises ainsi que le lieu et la date où la carte est lue. Reste désormais à convaincre les législateurs, entre autres personnes. (...)
(11/08/2006 10:53:18)Haut débit : Ces initiatives locales qui gomment les zones d'ombre
L'Internet haut débit n'est toujours pas une généralité et aujourd'hui entre 5 000 et 10 000 communes en sont toujours privées en France. Les fournisseurs d'accès à Internet (FAI), peu entreprenants dans les communes peu peuplées, délaissent une importante partie du territoire et alimentent la fracture numérique. Depuis la loi du 21 juin 2004 "pour la confiance dans l'économie numérique", les collectivités locales peuvent pallier cette carence et équiper eux-mêmes leur territoire. Des départements comme celui de l'Oise, en Picardie, ont donc décidé de s'engager dans l'aménagement du haut débit. En février 2004, il a ainsi confié à l'opérateur LDCollectivités la tâche de tisser et d'exploiter un réseau baptisé « teloise ». L'objectif est de donner accès à prés de 330 000 foyers à l'Internet haut débit avant la fin de l'année. Le chantier n'est pas des moindres et en chiffres, il représente notamment 350 km de constructions nouvelles, près de 50 km de fibre optique sur support aérien et 8 stations WiFi. Teloise envisage ensuite de louer aux FAI ces équipements afin que les habitants du département aient accès, sans surcoût, aux offres des prestataires. Un fournisseur d'accès sur mesure Cette initiative n'est pas isolée et d'autres sociétés s'intéressent aux zones délaissées. Territoires sans Fil, déployé notamment sur sept communes en Seine et Marne, va lui un peu plus loin que teloise car, s'il équipe le territoire, il est aussi un FAI. Soit en WiFi, bientôt en WiMax, soit en courant porteur en ligne - l'accès à Internet par le réseau électrique- RSF propose directement aux foyers des offres haut débit. La note est salée mais légitime : RSF est une petite structure qui fait de l'Internet sur mesure. Ainsi à Crisenoy, Grez sur Loing, Boissy aux Cailles, Jacqueville/Amponville, toutes quatre en Seine-et-Marne, il propose du WiFi 64 kb/s à 420€ par an. Les frais de mise en service sont facturés 99€. Alors que les grands FAI font dans le tout commercial, ces actions locales rappellent que l'accès à Internet, avant d'être un produit est un besoin que les autorités doivent s'efforcer de combler. (...)
(09/08/2006 12:54:21)Recherche : Des dangers de la téléphonie mobile
Un danger peut en cacher un autre. On craignait les cancers du cerveau mais c'est peut-être le staphylocoque doré qui nous attend au détour d'une conversation. Une récente étude de la Manchester Metropolitan University explique en effet que les téléphones portables sont un nid à bactéries. Entre les manipulations à répétition, la chaleur que dégage l'appareil et son enfouissement dans une poche ou autre sac à main, votre portable deviendrait plus dangereux d'un point de vue sanitaire qu'une cuvette de WC ou la semelle d'une chaussure au point de favoriser le développement du staphylocoque doré ! Pour rappel, cette bactérie engendre pustules, méningites et autres infections sympathiques. On a moins envie de prêter son téléphone d'un coup... En réaction, certains constructeurs conseillent l'utilisation de lingettes anti-bactériennes. La santé et la téléphonie mobile, deux thèmes décidément indissociables comme le prouve le docteur Kerry Kirwan. Mais pour ce chercheur anglais, c'est la santé de la planète qui est en danger avec l'évolution technologique : les utilisateurs sont amenés à changer régulièrement leur portable et la multiplication des modèles usagés n'est pas prise en compte. En partenariat avec PVAXX Research et Motorola, Kerry Kirwan et toute son équipe ont donc développé dans l' université de Warwick le premier téléphone mobile « écologique ». L'appareil est composé de polymères biodégradables qui, une fois enterré, se transforme en compost. Poussant leurs travaux un peu plus loin, les chercheurs ont également intégré une petite graine de tournesol à l'intérieur du téléphone. Visible grâce à une petite fenêtre, elle ne pourra germer qu'une fois l'appareil « planté » dans la terre. Si l'invention du docteur Kirwan séduit, on verra peut être bientôt des chants entiers de tournesols, comme un mémorial pour une technologie dépassée. (...)
(09/08/2006 12:53:20)Législation : La gratuité des temps d'attente en ligne de mire
Initié en 2005 par le Ministère de l'Industrie, le projet relatif à la gratuité des temps d'attente sur les hotlines pourrait s'appliquer dès la fin d'année... ou en 2008 ! La complexité d'une telle mesure a fait l'objet d'un rapport du Conseil général des technologies de l'information* dont les conclusions sont pour le moins mesurées. Les auteurs indiquent en effet que si des solutions alternatives pourraient être appliquées dès la fin de l'année, « il est nécessaire de fixer par avance et de façon réaliste la durée transitoire pour que les acteurs disposent d'une bonne visibilité; il est en conséquence proposé de la fixer à deux ans à compter de la mise en place de l'obligation de gratuité du temps d'attente. ». Une précaution prise du fait des différentes architectures des centres d'appels faisant parfois appel à plusieurs intervenants. L'homogénéisation souhaitable ne pourrait donc être effective qu'en 2008. L'AFA - Association des Fournisseurs d'Accès et de Services Internet - indique ainsi que les charges actuelles qui pèsent sur ses centres de relation clients (CRC) engendreraient une perte de 14 à 23 millions d'euros par an si la gratuité totale était adoptée. Il faut donc trouver et expérimenter différentes solutions. Il est par exemple envisagé de faire payer le coût de la communication mais pas celui du service rendu ou encore de comprendre dans le prix de l'abonnement une part correspondant à l'activité de SAV. Toutefois, le document stipule que les centres de services après-vente (les plus mis en cause) doivent y être obligés car ils n'ont aucun risque à perdre des clients. Malgré les réticences (légitimes d'un point de vue économique) de certains opérateurs, Alice, Club-Internet et Orange ont déjà adopté cette mesure. Un atout non négligeable... (...)
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