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(02/10/2006 18:19:27)

Icann / DoC : divorce programmé en 2009 ?

Un grand pas vers l'autonomie. C'est en ces termes que Paul Twomey, président de l'Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), a qualifié le nouvel accord signé avec le gouvernement américain sur la gouvernance d'Internet. Le très décrié moratoire qui liait les deux organismes depuis 1998 est prolongé de trois ans, mais en une version révisée qui semble délier un peu plus les mains de l'Icann. Pour la première fois, on entend officiellement parler d'indépendance et de modèle à intérêts multiples. Les liens étroits entre l'Icann et le DoC (Department of Commerce, ministère du commerce américain ) sont à l'origine très critiqués par les registres de nom de domaines nationaux (comme l'Afnic) de par leur caractère centralisé. Rappelons que l'Icann -et donc le DoC- a la main-mise sur la gestion de DNS ainsi que sur les treize serveurs racines disséminés à travers le monde. Un de leurs arguments est que cette organisation ne prendrait que partiellement en compte leurs intérêts. Leur solution, transférer le contrôle sur un terrain plus international, comme l'ONU. Finalement, l'Icann pourrait jouer ce rôle. Une prise en compte d'une gestion à intérêts multiples Dans un communiqué, Paul Twomey garantit que le DoC a finalement validé "le système de gestion à intérêts multiples des DNS, et que l'Icann est l'organisation la mieux à même d'assumer cette responsabilité". Cet accord valide la collaboration des registres nationaux dans la gestion de l'Internet. Et permet de désormais parler de "communauté de l'Icann". Une première. Parmi les autres avancées, l'accord prévoit que le gouvernement américain n'intervienne plus en amont des prises de décisions de l'Icann. En clair, l'organisme décidera seule de sa politique, sans intervention préalable du gouvernement américain. L'Icann ne doit également plus rendre compte au DoC comme il était de coutume, tous les six mois. Mais travaillera à partager ses travaux avec la "communauté Internet". Cet accord reste toutefois sujet à une période d'essai de 18 mois, durant laquelle la ré-organisation devra faire la preuve qu'elle peut "rendre l'Icann plus stable, transparente et responsable", indique le gouvernement américain. De son côté, il s'engage à accompagner l'Icann dans sa démarche. Le DoC, comme l'indique une clause de l'accord (voir encadré), préserve son droit de surveillance de la sécurité des serveurs racines. La Commission Européenne, qui a salué cette initiative, estime que "cet accord de trois ans entre l'Icann et le gouvernement américain pourrait bien être le dernier". Réponse en 2009. (...)

(27/09/2006 17:20:30)

Le W3C s'intéresse à l'accessibilité des RIA

Vu sur le blog de Fred Cavazza, le W3C présente une feuille de routepour les applications Internet riches accessibles. Cette initiative adresse les problèmes d'accessibilité des contenus Web dynamiques aux personnes à handicap. Jusqu'à présent, le W3C avait déconseillé d'utiliser JavaScript pour l'accès au contenu Web dynamique. Puis il s'est intéressé de près à Ajax et notamment au composant XMLHttpRequest et aux interfaces riches. Pour répondre au problème de l'accessibilité des RIA, le W3C propose l'introduction de balises déclaratives et l'utilisation de XForms et XHTML2. Avec l'essor du Web 2.0 et des RIA, l'accessibilité avait marqué un recul. Cette initiative arrive donc à point nommé. (...)

(22/09/2006 17:13:36)

Bruxelles finance vingt-trois nouveaux projets de grid

La Commission européenne vient de lancer officiellement 23 nouveaux projets de recherche sur le calcul en grille (grid). Ces projets bénéficient d'un financement communautaire global de 78 ME. Dans une allocution, Viviane Reding, commissaire européenne à la société de l'information et aux médias, a expliqué ce soutien financier : « le grid et les architectures orientées services constituent des technologies cruciales pour la croissance et la productivité à l'échelle globale de l'économie. Elles vont rendre les infrastructures actuelles d'information et de communication plus souples et plus réactives, permettant aux entreprises de s'adapter et d'innover plus rapidement. » Sur les 23 projets retenus, trois se démarquent, captant à eux seul la moitié des subventions accordées par l'Union. Le premier, BEinGRID, financé à hauteur de 15,7 ME par Bruxelles, prévoit la mise en ?uvre de 18 expérimentations visant à vérifier la pertinence et à accélérer le déploiement des architectures en grille dans différents secteurs économiques : loisirs, finance, industrie, chimie, commerce de détail, textile, etc. Dans le cadre de ce projet, British Telecom va expérimenter l'utilisation d'une architecture de calcul en grille dans le domaine du jeu vidéo multi-joueurs en ligne. Le second projet, XtreemOS, reçoit quant à lui un financement de 14,2 ME. Ce projet vise à développer une distribution Linux dédiée au calcul en grille. Le troisième projet majeur, Brein, financé par Bruxelles à hauteur de 6,6 ME, a pour but d'adapter des technologies de grid du monde universitaire au support d'applications critiques de logistique aéroportuaire. Le calcul en grille très soutenu par la Commission La Commission européenne soutient les projets de recherche sur le grid depuis plusieurs années. Les projets lancés cette semaine font partie de la seconde vague du programme européen de recherche FP6. La première vague de ce programme a été l'occasion de lancer 12 projets de recherche sur le calcul en grille à l'été 2004 pour un financement de 58 ME. L'un de ces projets, SIMDAT, est utilisé par le constructeur automobile Audi à l'état de prototype pour la conception de véhicules assistée par ordinateur. Le programme FP6 avait été précédé par le programme FP5 qui avait été l'occasion de financer une vingtaine de programmes de recherche sur le grid dès 2001. Globalement, la Commission européenne assure avoir déjà investi 130 ME dans la recherche pour le calcul en grille et 250 ME dans le déploiement de ce type d'architecture. Le programme FP7 a été validé sur le plan politique en juillet dernier. Il doit être lancé à la fin de cette année. Les premiers appels à propositions devraient survenir début 2007. Le programme FP7 devrait être doté d'un budget global maximal de 50,5 MdE pour la période 2007-2013, dont 9,1 MdE pour les technologies de l'information et de la communication. Ces dernières sont particulièrement gâtées conformément à l'Agenda de Lisbonne, le programme de l'UE pour instituer "une économie de la connaissance". (...)

(22/09/2006 13:02:11)

LiMux/ Munich: les premiers PC ont enfin migré

La ville de Munich démarre enfin la migration Linux de ses 14 000 postes de travail Windows, trois ans après avoir annoncé le projet de chantier. Limux, nom du projet qui comprend également le passage d'Office à OpenOffice, accuse un an de retard par rapport au calendrier fixé initialement. Un décalage qui avait attiré l'attention du Sénat allemand en juillet dernier. Depuis mardi, cent PC ont migré vers l'OS Open Source dédié, bâti sur une distribution Debian 3.1, l'interface KDE 3.5 et OpenOffice 2.x. Pour aider les utilisateurs, les équipes de développeurs ont notamment publié un guide de conversion de formats bureautiques, d'Office vers OpenOffice. Au total, ce sont près de 200 postes de travail qui devraient basculer, "ceux utilisés pour des tâches basiques" nuance le chef du projet, d'ici à la fin de l'année. Avant d'entamer le gros du chantier: la migration des départements tenus par les processus métiers complexes. L'objectif est toujours de réaliser 80% du projet en 2008, rappelle le chef de projet. Rappelons que Limux ne couvre qu'une partie de l'infrastructure de la Mairie. Certaines applications resteront équipées en Windows et une petite partie du parc restera sur Apple. (...)

(20/09/2006 12:37:19)

Antitrust : Bruxelles "ne mène pas de vendetta" contre Microsoft

La Commissaire européenne à la concurrence, Neelie Kroes, « ne mène pas une vendetta contre Microsoft ». Une réflexion qui tombe comme une réponse qui vient faire enfler un peu plus l'opposition Redmond/Bruxelles. "Loin de poursuivre une vendetta contre Microsoft, les actions de la Commissions sont guidées par le désir de créer le climat économique le plus propice à l'innovation au bénéfice ultime du consommateur européen" a écrit la Commissaire dans une tribune au Financial Times. Au début du mois de septembre, Microsoft avait mis en cause la Commission européenne, laquelle participait prétendument au retard de Vista par son action antitrust intentée à l'encontre de l'éditeur. Selon ce dernier, l'exécutif communautaire ne donne pas suffisamment d'indication sur la capacité de Vista à satisfaire aux règles antitrust européennes. Microsoft a également présenté les résultats d'une étude montrant que des centaines d'emplois dans l'industrie IT pourraient dans le cas d'un lancement tardif du futur OS. Autant d'arguments qui concourent à brosser un portrait négatif de la Commission selon Neelie Kroes. "Par exemple il est dit que la Commission chercherait à empêcher Microsoft d'améliorer la sécurité de son système d'exploitation, écrit la Commissaire. Catégoriquement, ce n'est pas le cas". (...)

(19/09/2006 17:45:01)

83 technologies clés pour la compétitivité de demain

Le ministre de l'Industrie, François Loos, a présenté hier le rapport "Technologies clés 2010", concentrant les domaines sur lesquels la France doit miser pour assurer son développement et son excellence économique. Parce que "les pays occidentaux, et la France en particulier, ne peuvent rester compétitifs qu'à la condition de mettre en avant leur maîtrise des systèmes complexes", une centaine d'experts a planché sur les technologies porteuses d'avenir et censées répondre aux besoins des acteurs locaux du développement économique et technologique. Au total, ils ont dégagé 83 technologies clés répondant aux huit grands enjeux des prochaines années : sécurité, changement climatique, ressources en eau, chocs énergétiques, ressources minérales et minières, vieillissement démographique, emploi et compétitivité économique. Parmi elles, 17 entrent dans la catégorie des TIC pour laquelle " la France doit intensifier ses efforts pour rester compétitive par rapport à des pays tels que les Etats-Unis" (l'effort de R&D ramené au PIB est de seulement 0,31%), note le rapport. Troisième rapport de ce genre, après ceux de 1995 et 2000, "Technologies clés 2010" n'est pas un programme politique ni un engagement de dépenses de l'Etat. Il constitue plutôt une feuille de route, un éclairage lancé aux décideurs : "il appartient maintenant aux responsables locaux, s'ils le souhaitent, de se saisir de ce rapport pour en faire un outil au service du développement économique local et construire des actions tant de soutien à l'innovation que de diffusion des technologies les plus modernes dans les entreprises pour en accroître la compétitivité et la création d'emploi", indique le ministre. (...)

(18/09/2006 18:04:40)

Mobile et santé : les rapports inter-ministériels mis en cause

Suite à des plaintes émanant d'associations, une enquête inter-ministérielle a été ordonnée visant l'AFSSE. Cet organisme, devenu depuis AFSSET - l'Agence Française de la Sécurité Sanitaire de l'Environnement et du Travail - a publié plusieurs rapports entre 2001 et 2003 concernant les risques sanitaires liés à l'utilisation des téléphones mobiles. Le verdict est sans appel. L'AFSSE a remis ces rapports alors que trois experts sur dix étaient liés plus ou moins directement à des opérateurs. De plus, des erreurs de procédures ainsi que de communication ont émaillé le travail de l'agence. Les conclusions de l'enquête sont sévères : « il est apparu que les travaux de l'AFSSE en matière de téléphonie mobile se sont déroulés avec des défaillances relatives à la méthode suivie sur les procédures [...] leur impact a été amplifié par d'autres erreurs, concernant cette fois la communication. » Outre le recrutement contestable des experts, l'AFSSE s'est retrouvé dotée de moyens financiers insuffisants en regard de sa mission. L'enquête souligne ce fait en insistant sur la difficulté à rester indépendant face à cette pénurie : « du fait de la modestie de son effectif et de son budget, l'agence a peu de poids face à nombre de ses partenaires institutionnels. » Les associations Agir pour l'Environnement et Priartem - qui militent pour une règlementation des antennes relais - sont satisfaites de la publication de ce rapport d'enquête. Elles espèrent l'ouverture d'une nouvelle enquête concernant les risques sanitaires liés aux téléphones mobiles. L'AFSSET ne l'exclut pas. L'agence précise que l'époque citée par le rapport est révolue et que son organisation interne est de nouveau conforme aux exigences attendues. Concernant la téléphonie mobile, des études expérimentales et épidémiologiques sur les effets à long terme de l'exposition aux ondes de téléphonie mobiles sont en cours. (...)

(13/09/2006 17:56:16)

Bisbille Microsoft/Bruxelles sur les fonctions de sécurité de Vista

Nouvel avertissement lancé par Bruxelles à destination de Microsoft : l'exécutif européen estime que les outils de sécurité contenus dans Vista pourraient être de nature anti-concurrentielle. Par la voix de son porte-parole, Jonathan Todd, la Commission européenne a indiqué le 12 septembre que l'innovation et l'offre sur le marché des logiciels de sécurité pourraient être mises en péril si le géant de Redmond ne permettait pas à des éditeurs tiers d'être en situation de véritable concurrence. Du côté de l'éditeur, on se défend de toute malice : "nous faisons ce que tout le monde nous a demandé de faire et rendons Vista plus sûr, a expliqué Stephen Toulouse, responsable de la division Security Technology. Nous avons rehaussé le niveau de sécurité dans Vista et ne voulons pas l'appauvrir". Des arguments qui n'émeuvent pas Bruxelles : pour elle, Microsoft devra rendre une copie en conformité avec les exigences communautaires...ou risquer un nouveau procès antitrust. Le cabinet d'analystes Ovum soulève toutefois un point intéressant : des milliers de copies de Vista dans la nature dépourvues de fonctions de sécurité pourrait s'avérer dangereux. Il y a quelques jours, Microsoft, appuyé par une poignée d'euro-députés, reprochait à la Commission de concourir au retard du lancement de Vista. Les bisbilles Redmond/Bruxelles ont encore de beaux jours devant elles. (...)

(08/09/2006 17:48:18)

Bruxelles critiqué pour retarder le lancement européen de Vista

Quatre députés européens estiment que les dispositions prises par la Commission européenne à l'encontre de Microsoft « mettent en danger la capacité des entreprises européennes à être concurrentielles à l'échelle mondiale. » Les députés britanniques Chris Heaton-Harris, Sharon Bowles, et Peter Skinner, rejoints par le Polonais Michal Kaminsli, s'inquiètent du retard que les contraintes posées à Microsoft par Bruxelles pourraient causer au lancement du successeur de Windows XP, Vista, en Europe. Ces parlementaires se font notamment l'écho de récentes déclarations de Microsoft au gendarme des bourses américain, la Securities and Exchange Commission (SEC). Selon celle-ci, l'appel déposé par l'éditeur contre la décision de la Commission européenne de mars 2004 de sanctionner un abus de position dominante rend incertain le contexte légal du vieux continent. Et de conclure que « ces incertitudes pourraient conduire au report du lancement de Windows et d'autres produits. » De son côté, la Commission ne voit pas la moindre incertitude. Selon elle, les règles européennes de la concurrence sont claires. C'est à Microsoft de les respecter, pas à Bruxelles de donner son « feu vert » au lancement de Vista ou d'un autre produit de l'éditeur de Redmond. Réagissez sur notre blog. (...)

(06/09/2006 12:26:00)

La Cnil inaugure son pouvoir de sanctions à l'encontre de LCL

La Cnil a prononcé cet été une sanction pécuniaire à l'encontre de LCL (ex-Crédit Lyonnais) pour entrave à l'action de la Commission et inscription abusive de plusieurs clients dans les fichiers centraux de la Banque de France. Une information qui pourrait paraître banale s'il ne s'agissait pas de la première condamnation infligée par la Commission nationale de l'informatique et des libertés depuis que la loi l'y autorise. Il aura fallu attendre une loi du 6 août 2004 pour que l'autorité administrative indépendante, créée en 1978, dispose du pouvoir de sanctions. Et deux années supplémentaires pour qu'elle use de cette prérogative. En l'espèce, plusieurs plaintes ont été adressées à l'institution par des clients de LCL mécontents d'apparaître à tort dans les fichiers de la Banque de France recensant les incidents liés à l'utilisation de cartes bancaires. L'un des plaignants avait pourtant épongé sa dette mais figurait toujours dans le fichier des incidents de remboursement. D'autres avaient été inscrits sur les listes des auteurs d'incidents sans qu'aucune erreur ne leur soit imputable. En guise de réponse à ses demandes d'éclaircissement, la Cnil ne reçut de LCL qu'un long silence. "En conséquence, estimant qu'il y avait eu entrave à son action et inscription abusive dans des fichiers, la Cnil a décidé de sanctionner ces manquements à la loi par une amende de 45 000 euros"», explique la commission dans un communiqué. L'ex-Crédit Lyonnais jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus. La banque a ainsi mis en place un service chargé des relations avec la Cnil, censé réfléchir à une batterie de mesures visant à empêcher le renouvellement de tels dysfonctionnements. (...)

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