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(08/11/2006 17:38:32)

Rapport Hetzel : suivre le modèle des écoles d'ingénieurs

Après 6 mois d'enquête, Patrick Hetzel, recteur de l'académie de Limoges et président de la commission du débat national université-emploi, a rendu sa copie de 108 pages à Dominique de Villepin. Son rapport se décline en 6 chapitres qui devraient permettre de meilleures passerelles entre l'université et l'emploi : lutter contre l'échec à l'université ; repenser l'information et l'orientation ; améliorer la professionnalisation ; rapprocher durablement l'université du monde du travail ; créer un partenariat universités/employeurs pour la croissance et faire évoluer l'ensemble du système universitaire. Le maître-mot : professionnaliser Le rapport découvrirait-il une réalité déjà éprouvée par les écoles d'ingénieurs ? Celles-ci obligent en effet, depuis longtemps, leurs étudiants à s'initier aux réalités de l'entreprise notamment via le principe des stages. Dans le domaine de l'informatique, entre 80% et 100% (selon la cote de l'école) des jeunes diplômés sont intégrés au sein de l'entreprise où ils ont fait leurs 6 mois de stage de fin d'études. L'université pourrait être obligée de se conformer désormais à ce fonctionnement pour mieux relier l'université à l'emploi. Le traditionnel modèle universitaire français devra donc impérativement s'adapter aux contraintes de la professionnalisation. Ce devrait être une bonne nouvelle pour les élèves des filières scientifiques et informatiques, parfois taxés d'excellents théoriciens mais sans pratique concrète par les recruteurs qui leur préfèrent souvent de jeunes diplômés déjà aguerris au monde professionnel. (...)

(30/10/2006 14:44:41)

WiFi public : Charenton double Paris

Fin septembre, la ville de Paris lançait un appel d'offres pour s'équiper de 400 bornes WiFi. Charenton-le-Pont, petite ville de 30 000 habitants, lui a damé le pion. Depuis septembre, on peut s'y connecter gratuitement en WiFi, dans une dizaine d'établissements publics : deux bibliothèques, le Centre communal d'action sociale, le théâtre des Deux-Rives, le marché couvert, le conservatoire de musique, le pôle intercommunal de l'économie et de l'emploi, l'espace Toffoli, et l'Hôtel de ville. Pas besoin de s'identifier : l'accès n'est ni sécurisé, ni conditionné à une inscription. Il suffit d'activer la connexion WiFi de son ordinateur portable - ou de son téléphone mobile - pour surfer. Un système de filtrage interdit l'accès aux sites à « caractère illégal ». L'investissement, consenti à hauteur de 80% par la région Ile-de-France, est léger : 3500 € au total. Les établissements concernés étaient déjà reliés au réseau municipal par fibre optique, suite à un projet mené en 2004. (...)

(13/10/2006 17:26:42)

Unisys va développer l'observatoire de l'Open Source de la Commission européenne

La Commission européenne a retenu un consortium dirigé par Unisys Belgique, pour la création et la gestion du système OSOR (Open Source Observatory & Repository), qui viendra appuyer les efforts actuels de la Commission en matière d'interopérabilité et de mutualisation des systèmes d'e-gouvernement. Le consortium, sélectionné à l'issue d'un appel d'offres public, réunit Unisys Belgique, l'institut de recherche néerlandais MERIT (Maastricht Economic Research Institute on Innovation & Technology), GOPA Cartermill ainsi que l'Université espagnole Rey Juan Carlos. Ces organisations sont toutes des familières de Bruxelles et ont été impliquées à plusieurs reprises dans les travaux de la Commission sur le Libre. Elles interviendront d'ailleurs en commun le 28 novembre prochain à Bruxelles lors d'un atelier débat organisé par Eurocities et intitulé " Et si le secteur public publiait le code source de ses propres applications". Réduire les coûts en encourageant la mutualisation et la réutilisation des projets Le portail Internet OSOR a pour but de permettre aux administrations européennes de centraliser et de mutualiser le code logiciel de leurs applications Open Source, mais aussi d'échanger leurs connaissances en la matière. Ce référentiel rassemblera le code source des applications mais aussi des informations concernant l'utilisation des applications, les différentes versions des logiciels, les licences Open Source ou la documentation des contrats. Sur le portail Web OSOR, les administrations des Etats membres auront également la possibilité de partager leur savoir-faire relatif à leurs diverses applications Open Source. L'idée, au final, est d'encourager la mutualisation et la réutilisation des développements Open source menés par les différents Etats. La Commission européenne espère qu'à terme le système OSOR encouragera les administrations européennes à développer des projets communs, mais aussi qu'il permettra de réaliser des économies significatives. Comme l'explique Karel De Vriendt, chef de l'unité services européens de l'administration en ligne de l'UE, "l'intérêt des administrations pour les logiciels libres ne réside pas tant dans la substitution de ceux-ci à des produits propriétaires. Il s'agit de plus en plus de développer des applications sur mesure reposant sur des logiciels libres, sur des développements collaboratifs et sur l'utilisation de licences Open Source en vue de mutualiser les résultats de ces développements." (...)

(12/10/2006 18:13:10)

Les débats sur l'EPLA pourraient relancer la guerre sur les brevets logiciels

Le parlement européen, qui avait réussi à faire échouer les plan des pro-brevets logiciels en Europe, est reparti en guerre aujourd'hui contre la proposition de la Commission de souscrire à l'Accord sur le règlement des litiges en matière de brevets européens (EPLA ou European Patent Litigation Agreement), un projet avancé et soutenu par l'Office Européen des brevets (OEB). L'OEB est très critiqué par une partie du Parlement européen pour sa gestion du dossier de la brevetabilité des logiciels. Selon les Verts, le PS et les communistes européens, le nombre de demandes de brevets déposées chaque année à l'Office européen des brevets a augmenté de quelque 60% au cours des sept dernières années. Ceux-ci notent que "ce n'est pas le résultat d'un accroissement correspondant de l'activité innovante et, partant, soulève des préoccupations quant à l'extension du champ des matières susceptibles de faire l'objet d'un brevet, quant aux normes de qualité inférieures, à la création de maquis de brevets, à une utilisation stratégique accrue des brevets en tant que substitution à des innovations réelles". L'une des inquiétudes des parlementaires reste le fait que l'OEB a déjà approuvé des brevets sur le logiciel alors qu'en théorie il n'en a pas le pouvoir. Autant dire que l'EPLA était attendu de pied ferme par lesdits députés, certains y voyant une nouvelle tentative de l'OEB d'ouvrir la porte à la brevetabilité du logiciel en Europe. Pour Alain Pompidou, le président de l'OEB, "la proportion des inventions implémentées au travers de l'informatique va croissante, du fait que l'innovation repose de plus en plus sur les technologies de l'information incorporées dans un nombre croissant d'équipements allant des voitures aux machines à laver en passant par les téléphones mobiles". Il ajoute toutefois que l'OEB n'a pas son propre agenda sur la question des brevets logiciels. En accord avec la convention européenne sur les brevets de 1973, l'OEB ne valide pas de brevets sur les logiciels en soi, mais il en accorde pour les inventions liées à des ordinateurs qui sont nouvelles, inventives et ont un caractère technique". Mais cette analyse est combattue par Florian Mueller de la campagne NoSoftwarePatents qui note que " ces inventions liées à l'informatique incluent des concepts comme les menus contextuels ou la vérification anti-virus d'un ordinateur et sont essentiellement la même chose que les brevets logiciels accordés par l'USPTO américain à ceci près que les descriptions sont formulées différemment de ce côté de l'Atlantique". Le parlement préconise une approche prudente vis à vis de l'EPLA Texte controversé, l'EPLA propose la création d'une unique Cour européenne pour juger des différends sur les brevets entre sociétés des 31 Etats membres de OEB (dont les 25 pays de l'Union). Cette proposition a l'appui du Commissaire européen en charge du marché intérieur, Charlie McCreevy, qui préconise que l'Union signe l'EPLA afin de réduire les coûts juridiques pour les PME mais aussi afin d'harmoniser un peu plus le système de brevet européen. Dans sa résolution votée aujourd'hui par 494 voix contre 109, le Parlement européen souligne le manque de contrôle démocratique sur le système de brevet de l'OEB mais aussi les doutes persistants sur sa politique d'attribution de brevets. Dans sa version française, le texte invite la Commission à exploiter toutes les voies pour améliorer l'actuel système de brevets et à étudier avec prudence l'adhésion de l'UE à la convention de Münich - un texte qui a servi de base à l'interprétation de l'OEB pour l'octroi de certains brevets sur des technologies logicielles. Du côté de la FFII (Foundation for a Free Information Infrastructure ) qui a activement milité contre l'EPLA, on se félicite d'avoir évité le pire : "Le compromis adopté par le parlement est très loin de la proposition initiale qui supportait activement l'EPLA" explique ainsi Gérald Sédrati-Dinet, le président de la FFI France. Ce dernier rappelle que la FFII continuera ses efforts de sensibilisation "pour rappeler que le système des brevets reste géré en cercle fermé par des administrateurs qui ont intérêt aux brevets logiciels". Les PME victimes du système Il est à noter que la position officielle du gouvernement français était nettement contre l'EPLA. Il en va de même des groupes Verts, PC et PS au Parlement européen. Dans un projet de rapport abandonné au profit du compromis, ceux-ci rappelaient que " les intérêts économiques de l'Europe, et en particulier de l'Europe du SME, ne sont pas servis par certaines décisions récentes de l'instance d'appel de l'OEB en faveur d'un champ extrêmement large des matières susceptibles de faire l'objet d'un brevet, comme la décision T 0424/03 - 3.5.01 du 23 février 2006 de maintenir un brevet sur les formats de données [de Microsoft, NDLA]". Ils se déclaraient aussi préoccupés du fait que l'EPLA pourrait "consolider une jurisprudence qui n'est pas dans la ligne des positions exprimées à différentes occasions par des majorités parlementaires sur le droit substantiel des brevets" et du fait que l'EPLA "ne réduirait les coûts de contentieux, que dans le petit nombre de cas (...), alors que le coût moyen de la plupart des poursuites en matière de brevet augmenterait, ce qui exposerait les PME à des risques accrus". Selon leur évaluation, le coût total d'un litige d'importance moyenne dans le cadre de l'EPLA serait de l'ordre de 97 000 euros à 415 000 euros, rien qu'en première instance. Des tarifs qui placent les PME en position de faiblesse par rapport aux grands groupes... (...)

(10/10/2006 17:54:01)

Internet prend le pas sur la presse papier

Les Européens passent plus de temps sur Internet qu'à lire la presse papier. C'est ce qu'indique une enquête Jupiter Research réalisée auprès de 5000 personnes en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie et en Espagne. Les résultats coïncident avec le nombre sans cesse croissant d'internautes : alors que le temps hebdomadaire passé à lire la presse papier - trois heures - n'a pas évolué depuis deux ans, celui consacré à Internet - quatre heures - a doublé dans le même intervalle. Si ce constat illustre le formidable succès du web, il montre également que celui-ci ne se construit pas aux dépends de la presse papier. Internet ne cannibalise donc pas le papier. L'enquête montre également - mais ce n'est qu'une demi-surprise - que le temps passé en ligne augmente proportionnellement au nombre d'internautes connectés en haut débit. Dans l'ensemble des pays examinés, les foyers équipés en bas débit passent deux heures par semaine à surfer, contre sept pour ceux qui disposent d'une liaison large bande. En France, où le taux d'équipement en haut débit est le plus élevé d'Europe - 79% des connectés le sont en DSL ou câble - la moyenne hebdomadaire de temps passé en ligne atteint cinq heures. A titre de comparaison, les Allemands consacrent trois heures par semaine au web, et sont 42% à être équipés en haut débit. Mais le média véritablement gagnant, largement au-delà du web ou de la presse écrite, est et reste la télévision. Tous pays confondus, les Européens y consacrent une demi-journée par semaine. Un temps en progression de deux heures sur les deux dernières années. Malgré ce chiffre impressionnant, les habitants du Vieux continent sont distancés par les Américains : ils passent 14 heures par semaine devant leur télévision. Et autant sur le web. (...)

(09/10/2006 17:44:21)

Des failles dans des machines à voter électroniques européennes

Des chercheurs néerlandais ont trouvé plusieurs séries de failles dans des systèmes de vote électronique utilisés notamment aux Pays-Bas, en Allemagne et en France. Publiée vendredi 6 octobre, leur analyse technique des machines du constructeur Nedap pointe du doigt des failles déjà mises en avant sur des machines à voter américaines de Diebold par des chercheurs comme Edward Felten, le directeur du centre pour les politiques sur les technologies de l'information de l'Université de Princeton. En l'occurrence, les machines à voter ES3B développées en commun par Nederlandsche Apparatenfabriek NV (Nedap) et par l'éditeur Groenendaal pourraient être ouvertes simplement par une même clé. Elles seraient aussi susceptibles d'écoutes électromagnétiques et pourraient de ce fait être manipulées à distance. Felten et des chercheurs de Princeton avaient déjà publié un rapport similaire le mois dernier sur des machines à voter AccuVote-TS de Diebold indiquant qu'il leur fallait moins d'une minute pour y installer un logiciel de trafic de votes. Nedap a depuis publié une FAQ sur son site web, qui note qu'aucun système n'est inviolable, mais qu'il reste bien plus difficile de manipuler un vote électronique qu'un vote papier. Une maigre consolation... (...)

(06/10/2006 17:18:53)

La France autorise l'usage des technologies RFID dans la bande 865-868 Mhz

Le ministère de l'Industrie vient d'homologuer la décision prise par l'Autorité de réglementation des communications électroniques et postales (Arcep) d'autoriser l'usage des applications d'identification par radiofréquences ou RFID (Radio-Frequency Identification) dans la bande des 865 à 868 MHz. Cette décision, qui s'aligne sur les positions déjà prises par la plupart des pays mondiaux, dont nos principaux voisins, ouvre la voie à la banalisation dans l'hexagone des étiquettes RFID utilisant la bande UHF. Elle assure aussi l'interopérabilité en France des systèmes et puces utilisées au niveau mondial. Quatre types de technologies RFID Il existe aujourd'hui quatre grands types de fréquences pour les applications RFID, chacune plus ou moins adaptée à un contexte d'utilisation. Les deux premières étaient déjà libres d'utilisation en France : les tags basses fréquences (BF) fonctionnent dans la bande des 120 à 150 KHz et il peuvent être lus à une distance de l'ordre d'un mètre avec des vitesses de transferts de l'ordre de 10 Kbit/s. Les puces hautes fréquences (HF) fonctionnent dans la bande des 13,56 MHz et peuvent être lues jusqu'à une distance de 1 mètre. Ce sont aujourd'hui les puces RFID les plus déployées, notamment dans le domaine du marquage d'objets (livres, textiles, pièces détachées, médicaments...). Elles procurent des débits de lecture de l'ordre de 100 Kbit/s. La troisième catégorie, jusqu'alors réglementée en France, est celle des étiquettes ultra hautes fréquences (UHF) généralement utilisables dans la bande des 868 à 950 MHz. Avec des lecteurs adaptés, ces puces peuvent être lues à plusieurs mètres de distance et procurent des débits de transfert de l'ordre de 200 Kbit/s. Ce sont elles qui devraient connaître la plus forte croissance dans les années à venir du fait de leur normalisation par l'ISO (18000-6), mais surtout de leur utilisation par le consortium EPCglobal pour sa seconde génération de puces. Selon Otto Kilb, de Printronics, les tags ISO 18006 (ou EPCglobal Gen 2) sont bien plus robustes d'un point de vue radio que ceux de la première génération et leur lisibilité et rapidité de lecture ont été considérablement améliorées. Elles en font aujourd'hui les puces idéales pour les applications de logistique (suivi de containers et de colis). Notons enfin qu'il existe une dernière catégorie de puces utilisant la bande des 2,45 GHz (Hyperfréquences). Elles sont pour l'essentielles utilisées aux Etats-Unis. En savoir plus Réglementation et standards Le rapport du CGTI sur les technologies RFID Le site d'EPC Global France Quelques acteurs de la RFID : Tagsys RFID Systèmes Ask nxp Semiconductors Printronics (...)

(03/10/2006 17:39:41)

Antitrust : Bruxelles étendrait son enquête sur Vista

Selon le quotidien économique Financial Times, la Commission européenne a décidé d'enquêter sur les fonctions de chiffrement de données et de reconnaissance d'écriture que Microsoft prévoit d'intégrer aux éditions haut de gamme de Vista, la prochaine mouture de son système d'exploitation. Cette enquête serait motivée par les inquiétudes d'éditeurs européens préoccupés de voir leur activité compromise par une telle intégration. Dans le cadre du procès antitrust qui l'oppose à Microsoft, Bruxelles enquête déjà sur des pratiques qu'elle estime "anti-concurrentielles", notamment l'intégration native du Media Player. Une enquête qui a déjà conduit la Commission européenne à sanctionner l'éditeur de Redmond d'une première amende de 497 ME en 2004, puis d'une seconde de 280,5 ME en juillet dernier (voir encadré). Par ailleurs, McAfee s'est fendu d'une pleine page de publicité dans le quotidien économique pour dénoncer la logique adoptée par Microsoft pour assurer la sécurité de Vista contre les logiciels malveillants. Dans un document présenté comme une lettre aux utilisateurs d'ordinateurs, George Samenuk, PDG de McAfee, relève que « depuis des années, les défenses les plus sûres contre les nombreuses, nombreuses failles des systèmes d'exploitation de Microsoft ont été des éditeurs indépendants tels que McAfee. » Et de reprocher à Microsoft d'adopter la « logique défaillante selon laquelle les ordinateurs seront plus sûrs s'ils cessent de coopérer avec des logiciels de sécurité tiers. » De fait, Microsoft a purement et simplement verrouillé l'accès au noyau de Vista. En outre, l'éditeur a rendu impossible la suppression de son Windows Security Center, comme celle d'Internet Explorer sur Windows XP, une source de « confusion pour le consommateur » et qui le « prive d'une authentique liberté de choix », selon George Samenuk. Et d'encourager les utilisateurs d'ordinateurs à prendre conscience du fait que « Microsoft est complètement irréaliste en pensant qu'en privant les éditeurs de logiciels de sécurité d'accès au noyau, il empêche les pirates de s'y introduire. En fait, ils l'ont déjà fait. » Fin septembre, Symantec a déjà évoqué le caractère anticoncurrentiel de l'intégration de fonctions de sécurité au sein de Vista, reprochant à Microsoft de contrarier le jeu du marché et de chasser sur les terres des éditeurs spécialisés. (...)

(02/10/2006 18:20:24)

Brevets logiciels, le retour

La question de la brevetabilité des inventions mises en oeuvre à l'aide de l'outil informatique - dont notamment les logiciels - semble en passe de revenir dans les débats. Le commissaire européen Charlie McCreevy vient en effet de présenter son projet d'accord européen pour le règlement des litiges sur les brevets (European Patent Litigation Agreement, EPLA). Pour mémoire, le parlement européen a rejeté le projet de directive portant sur la brevetabilité des inventions mises en oeuvre par ordinateur en juillet 2005, après quatre ans de procédure. Pour l'heure, ce sont donc les offices nationaux et le bureau européen des brevets (European Patent Office, EPO) qui délivrent les brevets. Les logiciels purs sont actuellement exclus expressément du champ des brevets délivrés par l'EPO, mais pas les composants logiciels comme ceux utilisés, par exemple, pour faire fonctionner les téléphones mobiles. L'EPLA doit fournir un cadre européen au règlement des litiges. Pour les opposants au brevet logiciel comme la FFII, l'EPLA constitue une véritable porte dérobée pour l'introduction de ce type de brevet. Le projet de Charlie McCreevy découle de la consultation publique lancée fin février par la Commission européenne sur le droit européen des brevets. Le projet n'a pas été détaillé mais Charlie McCreevy a indiqué être sensible aux inquiétudes des opposants aux brevets logiciels : « je reconnais qu'il y a des inquiétudes et des doutes légitimes - le coût de procédure, l'impact des règles de procédure et l'indépendance des juges de l'EPLA ». Florian Mueller, fondateur de la campagne NoSoftwarePatent a salué, sur son blog, cette ouverture d'esprit : « durant le long débat sur la directive relative aux brevets logiciels, nos préoccupations étaient systématiquement ridiculisées par la Commission, nous faisant passer pour des paranoïaques. Les temps semblent avoir changé. » Selon Florian Mueller, Charlie McCreevy estime en outre que l'EPLA laisse grandement à désirer, en l'état. Pour autant, le fondateur de la campagne NoSoftwarePatent reste prudent et relève que Charlie McCreevy a souligné l'importance de l'EPLA dans son discours. Le groupe parlementaire européen des Verts a exprimé ses craintes vis à vis du projet de Charlie McCreevy, soulignant que la « Commission ne doit pas introduit le brevet européen par la porte de derrière. » De son côté, l'association patronale des petites et moyennes entreprises européennes, l'UEAPME, a également exprimé son inquiétude de voir réintroduit le brevet logiciel par le biais de l'EPLA. Le projet de Charlie McCreevy sera soumis au vote du parlement européen le 12 octobre prochain. (...)

(02/10/2006 18:21:26)

Le cadastre français numérisé par Thalès d'ici à 2007

La direction générale des impôts mettra en ligne, à partir du dernier trimestre 2007, un service de consultation des plans cadastraux. L'Administration a choisi Thalès pour numériser et mettre en place ce service qui s'inscrit dans la suite logique du projet PCI (plan cadastral informatisé) lancé en 2002. L'outil sera mis à disposition gratuite des administrés sur impots.gouv.fr, mais l'achat et l'impression des relevés seront payants. Thalès assure que le service, qui "s'inscrit dans la logique du développement de la relation à distance avec les citoyens" assurera un "temps de réponse record et une lisibilité optimisée". Dans un premier temps, 600 000 documents seront numérisés - soit 220 Go de données - puis, chaque année, un million de plans supplémentaires rejoindront la base. (...)

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