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Société

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(29/11/2006 17:25:56)

L'intercommunalité en ligne, le sans-fil et le web 2.0 au menu des mairies et collectivités

Sous la bannière des "interconnectés" dressée par l'association Lyon Infocité, l'intercommunalité et ses diverses thématiques (e-administration, développement économique, e-citoyenneté, e-santé/social, e-tourisme) font l'objet d'un intense "réseautage", dont la journée des "3èmes rencontres Intercommunalité et TIC", organisée ce 5 décembre au centre des congrès de Lyon, est témoin. Sur fond de retour d'expériences (couverture de zones blanches, guide de la mobilité et des bonnes pratiques). A Paris, le 11 décembre, ce sont les premières avancées du web 2.0 dans le monde des espaces publics numériques, au service du citoyen, qui catalyseront les échanges entre acteurs concernés. Du centre social de Belleville au service jeunesse d'Orsay, en passant par la communauté virtuelle de Peuplade (soutenu par la ville de Paris), l'accent est mis sur la personnalisation de l'usage et de l'accompagnement des personnes. L'Agence Artesi dédiée aux technologies de l'information pour le conseil régional d'Ile de France a recensé quelques 600 espaces du genre, en s'en tenant à ceux qui donnent accès à Internet au public avec accompagnement. Un projet de portail (rEPrN) est lancé pour le partage de ressources entre ces espaces publics numériques, non limité à ceux d'Ile-de-France (l'Adae, agence nationale de l'administration électronique en aurait repéré plus de 3000 dans l'Hexagone). A Cannes, ce jeudi 30 novembre et vendredi 1er décembre, c'est l'e-administration à l'échelle de l'Europe qui passe au crible de la confrontation d'expérience des représentants des villes numériques (Wireless Cities, un club qui compte quelques 130 villes membres). (...)

(28/11/2006 17:47:21)

Bercy prescrit quinze mesures pour le succès de la fibre optique

Atteindre quatre millions d'internautes reliés en fibre optique d'ici à 2012. Tel est l'objectif qu'a fixé le ministre délégué à l'Industrie, François Loos, en lançant, ce 27 novembre, le Forum du très haut débit. Au-delà des débats entre les principaux acteurs du secteur - pouvoirs publics, équipementiers, l'Arcep ((le gendarme des télécoms, ex-ART), opérateurs et collectivités publiques - l'objectif est de déterminer le cadre susceptible d'offrir les meilleures conditions au développement du très haut débit et de "lever un certain nombre de verrous" freinant l'investissement. Concrètement, Bercy a présenté quinze mesures visant à encourager les chantiers dans la fibre optique pour atteindre les quatre millions de connectés en 2012. Ces mesures ambitionnent essentiellement de réduire les coûts de déploiement et de soutenir les initiatives des collectivités. Parmi les principales dispositions, on peut notamment citer le pré-câblage en fibre des logements et des bureaux neufs - une initiative pilotée par la Direction générale de l'entreprise (DGE) - ou l'accès facilité aux gaines (dans lesquelles transitent la fibre) dans les immeubles existants. Dans le même ordre d'idée, le plan d'actions prévoit de rendre plus aisée la mise à disposition des éléments de génie civil existants pour y installer la fibre optique. Ce sera le cas pour les conduites de gaz ou d'électricité, les réseaux télécoms ou d'eaux usées. Les collectivités locales devraient être particulièrement consultées sur cette partie du plan prévue pour le deuxième trimestre 2007. Les opérateurs devraient par ailleurs voir leur tâche facilitée et leurs frais réduits. En premier lieu par la possibilité qui leur sera offerte de louer des fourreaux de France Télécom, ou d'autres opérateurs, sous le contrôle de l'Arcep. Toujours en ce qui concerne les fourreaux, la DGE pilotera un projet visant à faire pratiquer des montants de redevance moindres pour les gaines vides et qui seront dégressifs en fonction de leur taux de partage. François Loos a également dévoilé une modification du niveau de régulation. Là où, jusqu'alors, le marché était régulé nationalement, le ministre préconise une approche locale lors de l'analyse des marchés du très haut débit, tenant ainsi compte des spécificités propres à chaque partie du territoire. Enfin, si toutes ces mesures devraient, théoriquement, rendre plus aisé le déploiement de la fibre optique, le plan présenté par François Loos n'aborde pas l'épineuse question de leur financement. Bercy prescrit, mais ne paie pas. Et le ministre de préciser qu'il ne pourra pas se substituer aux investissements des acteurs économiques. (...)

(28/11/2006 17:50:17)

Fuite des cerveaux : les ingénieurs interpellent les candidats à la présidentielle

Nouvellement créée à l'Ecole Centrale d'Electronique, l'association « Débats at ECE » organise son premier débat le 29 novembre. Pour la première, une rencontre politique réunira 2 personnalités : Jean Glavany pour le Parti Socialiste (député PS) et Fabien de Sans Nicolas (président des jeunes de l'UMP). Ils devront répondre à deux interrogations : la France a-t-elle encore sa place dans le monde ? La fuite des cerveaux : fatalité ou avenir du diplômé français ? A ce sujet, l'ambassade de France aux Etats-Unis indiquait en 1998, que 46 % des thèses en sciences et ingénierie étaient soutenues par des étrangers et que 55 % des post-doctorants en sciences et ingénierie n'étaient pas Américains. Combien de Français parmi eux ? « Un phénomène difficilement mesurable mais justifiant l'inquiétude », répondait l'Assemblée nationale dans un rapport en 2004. De fait, cette réalité murmurée est bien présente dans les préoccupations des jeunes diplômés qui veulent mettre les politiciens en face de leurs responsabilités et s'interrogent sur l'opportunité de tenter l'aventure en dehors de nos frontières ou non. « Ces sujets suscitent beaucoup de discussions et d'interrogations au sein de notre génération. Nous verrons si les critiques sont justifiées et nous ferons une analyse de la situation actuelle. Cette perte de confiance est souvent associée au départ des jeunes diplômés à l'étranger. Nous tâcherons d'établir si cette fuite des cerveaux à l'étranger est nécessaire pour réussir une carrière », indique Filip Bourée, président de « Débats at ECE » qui montre la tonalité de la rencontre qui s'ouvrira dans les locaux de l'ECE (53, rue de Grenelle 75007 Paris) à 18 h. (...)

(27/11/2006 17:44:31)

L'UE étudie l'extension des fréquences allouées à la 3G

La Commissaire européenne à la société de l'information, Viviane Reeding, poursuit son combat pour une libéralisation accrue des marchés et ressources télécoms à travers l'Union. Après s'être attaquée aux charges de Roaming, elle vise désormais la gestion du spectre des fréquences radio. L'un des enjeux de la bataille est la façon dont les différents Etats membres entendent redistribuer les fréquences libérées par la migration vers la TV numérique terrestre (TNT). L'autre est de savoir comment allouer plus de ressources aux fournisseurs de services de télécommunications mobiles et notamment les opérateurs 3G. Alors que les opérateurs militent dans de nombreux pays pour la réutilisation des fréquences GSM en 900 MHz pour la fourniture de services 3G (une voie dans laquelle l'Arcep vient de s'engager), la Commission s'intéresse aussi à la question des fréquences entre 2,5 et 2,69 GHz. Cette bande est notamment utilisable par les services 3G mais la commission souhaiterait éventuellement l'ouvrir à d'autres services, tels que des services Wi-Max. Pour la Commission la bande de fréquences des 2,5GHz a le mérite de ne pas introduire de distorsion de concurrence entre opérateurs 2G et opérateurs 3G et la commission pousse donc pour un régime d'allocation unifié à l'échelle de l'union dans cette bande. Cet effort s'effectue dans un cadre plus général d'affrontement entre la commission et les régulateurs nationaux pour le contrôle de l'allocation des fréquences. Afin de créer un marché européen cohérent et unifié, la commission aimerait bien, à terme, contrôler l'allocation de certaines fréquences. Elle se heurte bien sûr aux régulateurs nationaux, soucieux de préserver leurs prérogatives. La France a déjà fait connaître son opposition à toute décision communautaire imposant la neutralité technologique dans la bande 2500-2690 MHz, en indiquant sa préférence pour une réservation de ce spectre aux seuls opérateurs de services IMT-2000 (UMTS ou 3G). Elle milite pour que des fréquences soient réservées aux applications WiMax, iBurst ou Flash-OFDM dans des bandes inférieures à 6 GHz (vraisemblablement autour des 3,5 GHz). (...)

(24/11/2006 17:20:45)

La France, pays du blog selon Forrester

Selon Forrester, 3% des internautes européens tiennent un journal personnel en ligne, un blog, soit environ 4 millions de personnes. La France serait en tête du phénomène avec, pour elle seule, près d'un million de blogueurs actifs (merci Skyblog). Globalement, c'est l'Europe du sud qui peut se targuer de la « blogosphère » la plus active : la France, l'Italie et l'Espagne regroupent à elles seules 57 % des blogueurs européens. L'Allemagne arrive en quatrième position avec 13 % des internautes européens tenant un blog. Selon Forrester, les blogueurs sont adeptes des nouvelles technologies : 21 % d'entre eux utilisent les flux RSS, contre 5 % des internautes en général; 80 % des blogueurs se connectent quotidiennement pour relever leur courrier électronique, publier ou lire des messages. En moyenne, ils passent 16 heures par semaine sur Internet, soit 5 heures de plus que l'internaute européen moyen. Et cela se fait au détriment de leur consommation d'autres médias : décrits comme « multi-tâches » par Forrester, les animateurs de blogs européens regardent moins la télévision que les autres internautes et lisent majoritairement la presse en ligne. Enfin, les blogueurs seraient des internautes à « l'esprit plus ouvert » et afficheraient une plus grande confiance dans les critiques d'autres internautes consommateurs que la moyenne. A 70 %, ils partageraient l'expérience de leurs nouveaux achats avec leurs amis. 41 % des blogueurs apprécieraient la publicité ciblée, contre 37 % des internautes. (...)

(23/11/2006 12:47:52)

L'Europe consacrera 12,7 Md d'euros aux entreprises innovantes des TIC d'ici à 2013

L'Europe prévoit d'investir 9,1 Md€ dans les TIC (Technologies de l'information et de la communication) jusqu'en 2013, dans le cadre du 7e programme cadre de recherche et développement (PCRD). En comptant les 3,6 Md€ du programme cadre pour l'innovation et la compétitivité (CIP), lui aussi établi de 2007 à 2013, ce sont donc 12,7 Md€ que l'Union européenne prévoit d'investir pendant les six prochaines années dans les technologies et services innovants. Un montant en forte hausse par rapport aux programmes précédents : le 6e PCRD s'élevait à 3,6 Md€ (il est vrai pour la période 2003-2006). « Les deux programmes sont nettement mieux dotés que leurs prédécesseurs », commente Edith Launey-Heymann, responsable de l'Euro Info Centre d'Ubifrance, l'agence française pour le développement international des entreprises. Explication de cette emphase mise sur les TIC : il s'agit de se conformer à l'agenda de Lisbonne, signé en 2000, qui prévoit de faire de l'Europe « l'économie la plus compétitive et la plus dynamique au monde » à l'horizon 2010. « Ces deux programmes sont faits pour aider les entreprises européennes à relever ce défi », indique Edith Launey-Heymann. Le 7e PCRD sera axé plus particulièrement sur des secteurs où l'Europe dispose d'un avantage concurrentiel tel que les systèmes et architectures logicielles, les solutions de communications électroniques, et autres secteurs de pointe. Il s'appuiera en partie sur les JTI (Joint Technology Initiative) ou initiatives technologiques conjointes. Il s'agit d'entreprises communes financées par des ressources à la fois publiques et privées. D'ores et déjà, on peut mentionner Artemis sur les systèmes embarqués, ISI sur la communication par satellite, Europ sur la robotique ou encore Eniac sur la nanoélectronique. Au nombre de neuf, ces plates-formes technologiques européennes spécialisées dans les TIC auront un double objectif : capter de nouveaux investissements supplémentaires pour la recherche et soutenir le lancement de nouvelles technologies. Une part importante pour les PME et petites structures Une partie des investissements du PCRD sera consacrée aux TIC capables d'améliorer les soins médicaux. « D'ici 2050, 40% de la population de l'UE aura plus de 65 ans », indique dans sa présentation Khalil Rouhana, chef de l'Unité pour la stratégie de la recherche et le développement dans les TIC à la Direction générale de la société de l'information et médias à la Commission européenne. L'objectif de l'UE avec ce PCRD est de voir les TIC pour les dépenses de santé atteindre « jusqu'à 5% du budget total de santé de l'UE » en 2010, contre 1% en 2000. Les objectifs sont notamment de faciliter l'accès aux « quantités énormes d'informations sur la santé », de développer des produits communicants de surveillance de la santé des gens, de modéliser un « homme physiologique virtuel », et d'aider les entreprises européennes à « devenir des opérateurs mondiaux principaux dans les nouvelles TIC pour l'industrie de santé ». Une part du budget PCRD sera également consacrée à l'amélioration de la sécurité physique et énergétique. Par exemple, un des objectifs est de développer des « véhicules intelligents » afin d'éviter les « 40 000 morts sur les routes de l'UE chaque année ». Le CIP, quant à lui, se place en aval, notamment afin d'aider les PME à commercialiser des produits et services innovants. Cet aspect services est important, souligne Edith Launey-Heymann : il n'existait pas dans les versions précédentes de ces programmes, qui ne voyaient que l'aspect technologie. Le CIP viendra aussi en aide à des programmes répondant à la thématique des « éco-technologies », en sus de l'instrument financier dédié à ce secteur, Life+. Cela ouvre de nouvelles perspectives, surtout dans la mesure où les programmes du CIP sont aussi ouverts aux petites structures, qui n'ont pas forcément un statut d'entreprise, indique Edith Launey-Heymann, qui désigne par exemple les artisans ou les associations universitaires. En revanche, la multitude de programmes d'aide peut aussi amener les structures en recherche de financement à se fourvoyer ou à abandonner. « Attention de ne pas se tromper de programme, avertit Edith Launey-Heymann. Il ne faut pas hésiter à frapper à plusieurs portes, avoir toute la panoplie des instruments financiers à l'esprit avant de s'embarquer. » (...)

(22/11/2006 18:27:23)

La Cnil échappe à une ponction de son budget

Déjà alarmiste sur ses moyens financiers l'an passé, le président de la Cnil, le sénateur Alex Türk, a réagi avec colère à un amendement parlementaire (amendement 204 au projet de loi de finance 2006 proposé par le député UMP Pierre Albertini), qui aurait eu pour effet indirect de diviser par deux le budget de la Commission nationale informatique et libertés pour l'année 2007. Par un curieux jeu de vases communicants, dont l'administration a le secret, l'amendement aurait ponctionné des fonds dans le budget des organismes rattachés au ministère de la Justice (dont la Cnil) pour les affecter à l'aide juridictionnelle. L'amendement a finalement été retiré, après un échange surréaliste entre Pierre Albertini et le député UMP Georges Fenech. Ce dernier commentant le retrait de l'amendement a ainsi déclaré : "Comment faire comprendre aux avocats que les engagements pris en 2004 par votre prédécesseur, Monsieur le Garde des Sceaux, ne seront pas tenus ? Le budget de la Cnil, c'est important, certes, mais une défense de qualité pour tous l'est tout autant !" (voir à ce propos le compte rendu des débats du 16 novembre) Doper le budget de la Cnil pour lui permettre de faire face à ses missions Depuis l'an passé, Alex Türk cherche à obtenir un budget renforcé pour la Cnil afin de lui donner les moyens de remplir ses fonctions à l'ère du tout numérique. Actuellement, la Commission emploie près de 80 personnes et son budget 2005 était de 7 ME (9ME prévus pour 2006). A titre de comparaison, ses homologues allemandes et anglaises emploient respectivement 400 personnes et 240 personnes. Même la commission roumaine dispose de 90 salariés... Cette situation amenait l'an passé Alex Türk à demander un doublement de son budget afin de faire face à ses nouvelles missions. Pour l'instant il est loin d'avoir été écouté. Selon lui, la Cnil afficherait un déficit de 532 000 E en partie du fait du gel de 300 000 E de crédits par le ministère des Finances. Alex Türk estime pourtant qu'il lui faudrait près de 200 employés et un budget de 18 ME pour continuer à assurer sa mission de protection des données personnelles à l'heure de l'Internet... En savoir plus: Billet : "il faut sauver le Soldat Cnil" sur le blog de Bertrand Lemaire (...)

(20/11/2006 17:58:47)

« L'ANPE allemande » veut favoriser la recherche d'emploi via Internet

Les informaticiens allemands au chômage (comme l'ensemble des 10,4% Allemands en recherche d'emploi), vont pouvoir multiplier leurs recherches par Internet. La loi Hartz IV, en vigueur depuis 2005 (voir l'encadré ci-dessous), préconise la valorisation du marché de l'emploi virtuel sur Internet. Or, le parc informatique de l'agence fédérale est complexe : chaque mois, le volume moyen des communications internes et externes est de 75 000 transferts de fichiers, 5,25 millions de courriers électroniques, 42 millions d'accès Internet, 17 millions de virements pour un total de 11 milliards d'euros environ. Axway perce le marché allemand avec les technologies Synchrony Pour refondre le parc de l'agence allemande pour l'emploi, centraliser et exploiter les données tout en permettant une meilleure exploitation de l'outil par l'ensemble des utilisateurs, un appel d'offres a donc été lancé. Il a été remporté par l'intégrateur français Axway, filiale de Sopra. Si son bureau en Allemagne et l'accompagnement total du projet ont plaidé en sa faveur, c'est surtout la prise en charge complète de la plate-forme que ses concurrents (Sterling Commerce, Coconet Multicom et Systematik Datentechnik) n'étaient pas en mesure de proposer, qui lui a permis de faire la différence. Pour l'intégration, la technologie Synchrony Integrator a été choisie. La compression complète des données est faite via Synchrony MFT (le volume des fichiers texte peut être réduit jusqu'à 80%). Enfin, Synchrony Transfer se charge de la communication interne et du marché de l'emploi virtuel. « Les transferts vers nos partenaires externes s'effectuent par le biais de la solution Synchrony Gateway qui utilise les protocoles standard FTP (file transfer protocol) ou http (hypertext transfer protocol) », indique Peter Neuhauser, chef d'équipe chargé de la sécurité auprès de BA-IT-Systemhaus, fournisseur de services informatiques de l'agence fédérale pour l'emploi. Mission accomplie : la migration vers la plate-forme Axway s'est faite en 4 mois. (...)

(14/11/2006 09:54:03)

Désaccord Arcep-France Télécom sur la fibre optique

Le gouvernement s'est donné comme objectif d'amener le haut débit à 4 millions de foyers en France. La question de la régulation de la fibre optique commence à agiter les esprits. Selon notre confrère Les Echos, deux visions s'affrontent. Celle de France Télécom qui estime qu'il n'est pas nécessaire de réguler de suite le marché mais qu'il faudra apporter une réponse claire d'ici à 2008, et celle de l'Arcep qui souhaite de suite mettre en place des outils de régulation afin d'éviter que ne se bâtisse rapidement un monopole de fait. Le quotidien relate le point de vue de Jacques Champeaux, qui pense qu' « avant de réguler, il faut laisser le marché agir et voir ce qui se passe ». Le directeur exécutif de France Télécom estime ainsi qu'il faut laisser une marge de manoeuvre aux câblo-opérateurs. Gabrielle Gauthey, membre de l'Arcep, souhaite quant à elle éviter « d'avoir un seul réseau de fibres sur 80% du territoire ». Elle enchaîne : « Là, l'opérateur devra donner accès à ce réseau, mais dans des conditions raisonnables afin de ne pas décourager l'investissement. Nous disposons d'outils de régulation gradués. Il n'a jamais été question d'imposer une location à prix coûtant comme pour le dégroupage ». L'Arcep propose donc une série de mesures afin de mutualiser le génie civil, mesures applicables avant 2007. Selon les textes, la location devra se faire pourtant à prix coûtant. France Télécom semble « raisonnablement coopératif ». Des tests sont en cours sur certaines zones d'activités, afin d'évaluer la faisabilité et la bonne volonté de l'opérateur historique. (...)

(13/11/2006 17:01:53)

Les élections US illustrent le problème des machines à voter

Les élections américaines, qui se sont tenues le 7 novembre dernier, sont loin d'avoir levé toutes les incertitudes planant sur le vote électronique. Pour la première fois, l'usage des machines à voter électroniques s'est effectué à grande échelle et le moins que l'on puisse dire est que cela ne s'est pas fait sans souci. Pannes au démarrage et problèmes de "vote flipping" [le candidat sélectionné n'est pas celui que valide la machine] ont causé des problèmes dans de nombreux districts. Les questions sur l'audit des résultats restent de plus largement sans réponse. Selon les experts, environ 39% des votes se sont effectués sur des machines électroniques, pour la plupart des systèmes à écrans tactiles. Un certain nombre de problèmes sont apparus dès les premières heures du vote dans le Colorado, au Texas, en Floride, dans l'Utah et en Pennsylvanie. Les comtés de Broward et Miami-Dade, qui avaient connu leur heure de honte lors de l'élection qui a porté George Bush au pouvoir, ont rapporté un curieux fonctionnement de leurs machines, connu sous le nom de vote-flipping. Dans certains cas, les électeurs ont eu à sélectionner jusqu'à 4 fois le candidat démocrate avant que la machine n'accepte leur vote au lieu d'afficher le candidat républicain. Officiellement, un problème de calibration d'écran lié à une mauvaise manipulation des opérateurs des bureaux de vote. Dans plusieurs comtés de l'Ohio et de l'Indiana, les machines ont tout simplement refusé de démarrer, obligeant dans certains cas des juges à retarder l'heure de clôture des bureaux pour permettre aux électeurs de voter. Dans un des comtés de l'Indiana, les cartes d'activation des machines avaient été mal programmées. A Denver, dans le Colorado, les électeurs ont dû patienter parfois plus de deux heures du fait de problèmes de performance avec la base de données des électeurs. Le gros point noir : l'absence de trace papier Malgré ces problèmes, aucun effondrement généralisé n'a été noté et aucune preuve d'un piratage d'une machine n'a été mise en avant. Mais pour Bruce Schneier, un expert en sécurité, CTO de Counterpane Internet Security, là n'est pas la question. Pour lui, le problème principal des machines à voter est qu'elles rendent impossible tout recomptage en cas de doute du fait de l'absence de trace papier. La solution pour Schneier : maintenir le vote papier mais recourir à des machines à lecture optique pour accélérer le comptage des votes. En cas de doute, il reste ainsi possible de procéder à un décompte manuel. Cela ne sera pas possible en Virginie, l'état pivot de l'élection sénatoriale, ou le candidat démocrate a devancé son prédécesseur républicain de 7000 voix, assurant le contrôle du Sénat aux Démocrates. Dans cet Etat, deux tiers des votes ont été enregistrés par des machines électroniques sans aucune trace papier. De ce fait, tout recomptage sera impossible alors que la loi prévoit la possibilité d'un recomptage si l'écart entre les deux candidats est inférieur à 1% du nombre de votants (ce qui est le cas). A moins d'être convaincu de l'infaillibilité et de l'inviolabilité des machines, le doute pourra donc subsister. (...)

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