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Société
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(14/12/2006 17:30:02)
Nîmes inaugure sa nouvelle université
Une nouvelle université vient d'être créée et a reçu la visite du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Gilles de Robien, il y a quelques jours. Elle sera opérationnelle à la rentrée prochaine et fera partie du futur Pres (Pôle de recherche et d'enseignement scientifique) du Languedoc Roussillon. Ce nouvel établissement se constituera à partir de l'actuel Centre universitaire de formation et de recherche de Nîmes (Unîmes), créé en 2002, et structuré autour de cinq pôles : sciences, droit-économie-gestion, lettres-langues, psychologie, arts. Son originalité est d'avoir intégré les enjeux d'emplois dans son enseignement et de proposer des licences et des masters professionnels, en vue de faciliter l'intégration des étudiants dans le monde du travail comme le préconise le rapport Hetzel. Gilles de Robien a signalé la signature d'une convention avec des entreprises pour proposer des stages aux étudiants, comme c'est déjà le cas dans les écoles d'ingénieurs. Le centre universitaire accueille actuellement plus de 3 300 étudiants et dépend de ses quatre universités de rattachement (les trois universités de Montpellier et l'université Paul Cézanne, Aix-Marseille III). La future université de Nîmes portera à 85 le nombre d'universités en France. (...)
(14/12/2006 10:29:15)Elections 2007 : Code de bonne conduite des e-citoyens
Le Forum des droits sur l'Internet, qui a publié en octobre une série de recommandations à destination des partis, s'adresse maintenant aux e-citoyens en publiant le guide « Politiquement Web ». Il s'agit d'un code de bonne conduite à adopter sur la Toile à la vieille du lancement officiel de campagne, le 1er janvier 2007. Le Forum rappelle par exemple les responsabilités du blogueur qui est à la fois l'éditeur et le responsable de publication. Parmi ses obligations, il doit se plier au droit de réponse qu'il devra publier sous trois jours et dans un format équivalent au message initial. Sur les forums, l'association précise que l'usurpation d'identité est interdite. Pour la prospection par courriel, elle explique que « l'auteur d'un message diffamatoire ou injurieux [...] peut être poursuivi pour diffamation ou injure ». Aux militants, il est recommandé de cesser de mettre en avant leur candidat par des procédés de publicité commerciale comme les liens sponsorisés dés le 1er janvier. Le Forum souligne également qu'en vertu de l'article 49 du code électorale les citoyens comme les partis doivent cesser tout activité sur le terrain de la Web campagne la veille du scrutin à minuit afin de ne pas influencer ou troubler le scrutin. Le Forum, qui fournit d'autres informations, donne enfin une série de liens utiles qui permettront aux e-citoyens de mesurer leur part de responsabilité dans ce sujet. Une manière pour le Forum d'anticiper les impairs mais aussi de montrer aux internautes que leur implication est soumise à des règles qui prouvent que leur e-activité a un poids. Le Forum des droits sur l'Internet est une association sans but lucratif qui a pour mission d'animer une réflexion collective, réunissant les professionnels, les pouvoirs publics et les particuliers, autour du Web. Ses recommandations n'ont pas valeur d'obligation. (...)
(13/12/2006 09:54:26)Conférence Le Web 3 : Bayrou, Sarkozy et les médias traditionnels gâchent la fête
Invités lundi pour le lendemain, François Bayrou et Nicolas Sarkozy ont répondu présent et sont passés chacun une petite demi-heure mardi sur la conférence « Le Web 3 », rendez-vous parisien d'un millier d'entrepreneurs du Net et de blogueurs influents (également invitée, Ségolène Royal a décliné). Les deux présidentiables ne se sont pas croisés, le fond et la forme étaient très différents, mais aucun n'a vraiment emporté l'adhésion du public, majoritairement international et venu ici discuter de l'avenir du Web et non de la campagne présidentielle française. Comme l'a cruellement remarqué un intervenant à un moment, on ne peut pas savoir qui, dans une salle de 1000 personnes, partage en même temps que vous l'envie d'aborder tel ou tel sujet. « Il y en a peut-être d'autres qui comme moi n'ont pas grand-chose à faire des politiciens français », a sorti Jonas Luster, goguenard, sous les applaudissements.
Passé le premier, François Bayrou s'est exprimé en français, sans discours écrit, désignant un malheureux volontaire pour traduire ses propos. Reprenant d'abord sa posture préférée de victime des médias traditionnels, le candidat de l'UDF a insisté sur l'importance de la blogosphère, « arme pour une candidature indépendante », et contre-pouvoir à « une prise de contrôle de l'opinion publique par des puissances économiques et médiatiques ». « Mais ce n'est pas la seule raison pour laquelle je suis présent », a-t-il continué. Reprenant l'expression de Thierry Crouzet, qui définit Internet comme le cinquième pouvoir, François Bayrou a évoqué le fait qu'avec Internet, les citoyens devenaient actifs, « acteurs du monde de l'information ». « Je suis très frappé par l'univers des logiciels libres et l'univers des wikis », a-t-il ensuite expliqué, disant qu'il voit cela comme « une manière de bâtir l'activité économique sur une démarche de partage et de coopération et non sur un mode strictement marchand ».
Après une tentative de Jean-Pierre Elkabbach, patron d'Europe 1 et partenaire de la conférence, de s'emparer du micro pour répondre - en français toujours - à la posture victimaire de François Bayrou, la salle a pu poser quelques questions, notamment sur l'apport des technologies à l'Education nationale. Le candidat UDF a alors rappelé l'intérêt qu'il porte à ce sujet depuis une quinzaine d'année, tout en précisant qu'il croit davantage à une relation de personne à personne, l'école étant « non seulement un lieu de transmission de connaissances mais aussi de transmission de l'humanité ».
Plus tard dans la journée, un essaim de journalistes des médias traditionnels venus spécialement pour l'occasion annonçait l'entrée en scène de Nicolas Sarkozy. Mieux préparée (ou avertie ?), l'équipe du candidat UMP avait mis en place un système de traduction simultanée par casque. Nicolas Sarkozy s'est ainsi lancé dans un discours, en français, d'une vingtaine de minutes, sur le retard français en matière d'Internet et sur la nécessité de réguler le Réseau. « Le retard est double, a-t-il asséné : étatique et culturel. » Mettant en cause la centralisation excessive, le retard dans l'administration électronique, l'incapacité des Français à « s'inspirer de modèles qui marchent » tels que les Etats-Unis peuvent en présenter, Nicolas Sarkozy a qualifié de miracle le fait « que toi, Loïc [Le Meur, organisateur de la conférence, patron de Six Apart Europe, NDLR], Tariq [Krim, fondateur de Netvibes, NDLR] et tant d'autres aient pu investir dans l'Internet ».
Evoquant lui aussi la transformation des internautes en citoyens actifs, grâce à Internet facteur « d'ouverture de citadelles », Nicolas Sarkozy s'est permis un « ouf » de soulagement en indiquant que désormais « chacun peut faire du journalisme à la place des journalistes ». Insistant ensuite sur la nécessité de veiller à ce qu'Internet véhicule des valeurs, et ne puisse servir des desseins mafieux ou colporter les thèses racistes ou antisémites, le présidentiable a appelé le public présent à « penser à la révolution que vous vivez, afin qu'elle ne se termine pas par l'exploitation de l'homme par la technique. [...] Une grande responsabilité pèse sur vous ».
Dépité, Loïc Le Meur a vu son candidat favori repartir illico presto sans avoir une chance de pouvoir lui poser une des questions qu'il avait préparées. Pour le retentissement médiatique, cette visite avait atteint son but. Mais ce happening franco-français, associé au militantisme revendiqué de Loïc Le Meur en faveur de Nicolas Sarkozy, avait un air franchement déplacé au sein de la conférence. (...)
Bruxelles dit oui à l'UltraWideBand
L'UWB en Europe, c'est pour bientôt. Bruxelles vient ainsi, par la voix du Comité du spectre radio (RCS), de donner le feu vert à l'UltraWideBand, une technologie de transmission de données sans fil pouvant atteindre des débits de 400 à 500 Mbit/s dans un court rayon. Un super Bluetooth en somme, permettant des applications comme le transfert de vidéo HD d'un ordinateur vers une télévision ou de photo depuis un appareil numérique vers un PC. Le Comité européen a donné une "opinion de régulation positive", ce qui ouvre la porte à une adoption prochaine par la Commission de la décision. Mona Lund, une porte-parole de l'exécutif européen n'a pas précisé la nature des restrictions qui entoureront l'usage de l'UWB dans le Vieux Continent - des mesures censées éviter les interférences avec les périphériques sans fil existants - , mais a indiqué que la Commission devrait rendre publiques les spécifications entourant cette technologie dans les prochains jours. Le RCS s'est montré conscient des restrictions d'ores et déjà adoptées dans les autres régions du monde : "Une harmonisation mondiale des produits devrait bien entendu profiter aux consommateurs, et nous estimons qu'il y a suffisamment de points communs entre les régulations de l'UWB américaine et européenne pour encourager les fabricants à produire des équipements qui pourront être utilisés dans différentes régions". De fait, en dépit des objections sur les éventuelles interférences, les 70% des voix requis pour l'adoption de la décision par le RCS ont été largement atteints. L'usage de l'UWB aux Etats-Unis a été approuvé en 2002 par la Federal Communications Commission (FCC) mais aucun produit n'a encore été commercialisé à ce jour. En septembre, Intel a présenté sa puce UWB Link 1480 MAC à l'occasion de l'IDF. Le constructeur supporte les spécifications de la WiMedia Alliance, un consortium de sociétés ayant pris le pas en début d'année sur l'IEEE pour la définition d'un standard unifié. (...)
(11/12/2006 23:36:32)Le Web 3 déplace médias généralistes et politiques
Le patron de Six Apart Europe (éditeur de la plate-forme de blogs Typepad), Loïc Le Meur, a donné lundi matin à Paris le coup d'envoi de la conférence Le Web 3, rendez-vous d'un millier de blogueurs et entrepreneurs de l'Internet du monde entier. Le ballet médiatique avait même commencé avant, les médias généralistes s'étant jetés férocement dans la bataille : dossier « Internet, le cinquième pouvoir » dans L'Express, page portrait de Libération consacrée à Loïc Le Meur, programmes en amont puis en direct de la conférence pour LCI, BFM TV, Europe 1... Mardi, deuxième et dernier jour de la conférence, ce sera au tour des politiques. Shimon Peres, prix Nobel de la paix, est attendu le matin, tandis que Nicolas Sarkozy, dont Loïc Le Meur est un partisan déclaré, devrait venir s'exprimer l'après-midi. Le programme sera donc un peu bousculé, certains intervenants étant d'ailleurs apparemment difficiles à joindre. Mais, a indiqué Loïc Le Meur, dans la mesure où il s'agit d'une réunion de blogueurs (« donc cools », forcément, pour le patron de Typepad) et d'entrepreneurs (donc débrouillards), « nous devrons y arriver ». Le but en effet est surtout d'écouter les stars du Web 2.0 raconter leur parcours, leurs idées, leur conception d'Internet et de l'entreprenariat. Le panel réunissant des nouveaux venus comme Tariq Krim, fondateur de Netvibes, et un patron expérimenté tel que Bernard Liautaud, fondateur de Business Objects, était à cet égard plutôt éclairant : pour réussir dans le milieu informatique, il vaut mieux dès le début omettre ses origines françaises et apparaître sur le marché américain comme un acteur local. L'autre but de la manifestation est de rencontrer, en vrai, les autres participants. Netvibes, justement, a sponsorisé une soirée dans un lieu branché parisien. Il ne s'agissait pas d'aller y faire la fête, nous a précisé une organisatrice, mais bien d'y « networker ». Autrement dit, tisser des liens, parler de ses projets, glisser l'adresse de son blog, avec l'espoir de tomber sur un business angel ou au minimum de faire parler de soi. (De gauche à droite sur la photo : Bernard Liautaud, fondateur de Business Objects, Alexander Straub, cofondateur de Pixsta, Cédric Maloux, créateur d'Allpeers, Tariq Krim, fondateur de Netvibes, et Rodrigo Sepulveda, fondateur de vpod.tv) (...)
(08/12/2006 12:20:04)Espionnage : HP enterre les poursuites civiles avec un gros chèque
Un des volets judiciaires consécutifs au scandale d'espionnage découvert chez HP vient de prendre fin. Si les personnes mises en cause - deux ex-dirigeants et trois détectives privés - encourent toujours des poursuites pénales, le groupe a éteint l'action civile ouverte à son encontre en Californie avec un gros chèque. Il s'est ainsi délesté de 14,5 M$. Sur cette somme, 13,5 M$ iront à la création d'un fonds "Privacy and Piracy", censé aider la justice californienne à lutter contre le piratage et à garantir le respect de la vie privée. Le million de dollars restant couvre les pénalités civiles et les frais de justice. Cet accord "devrait aider les entreprises à mieux agir pour protéger leurs informations confidentielles sans violer les règles d'éthique ou les libertés individuelles", a commenté le procureur général de Californie, Bill Lockyer. Pour Mark Hurd, le PDG du groupe, miraculeusement tenu à l'écart du scandale, les efforts nécessaires pour faire de HP le numéro un de l'éthique seront entrepris. Si le volet civil de l'affaire est réglé, l'ancienne présidente du conseil d'administration Patricia Dunn et l'ex-responsable de l'éthique de HP Kevin Hunsacker sont toujours en passe de comparaître au pénal. Ils ont, pour l'heure, plaidé non coupable et encourent jusqu'à trois ans d'emprisonnement. (...)
(05/12/2006 17:40:02)Thierry Breton plaide pour un pôle de compétitivité "Logiciels Libres"
L'Open Source se faufile partout. La France a sa filière "Logiciels Libres", qui compte près de 400 sociétés, des petites entreprises pour la plupart, prestataires de services et éditeurs, dont 250 en Ile-de-France. De là à revendiquer une reconnaissance formelle pour figurer au nombre des pôles de compétitivité labellisés (et soutenus financièrement) par l'Etat. C'est en tout cas le pas que souhaite franchir une poignée de chefs de file reconnus, avec -c'est officiel- le soutien du ministre Thierry Breton, qui en a fait un point d'accroche de sa déclaration lors de la présentation, ce lundi 4 décembre, du rapport sur "l'économie de l'immatériel" en tant que vecteur de croissance. L'argumentation des promoteurs de ce pôle encore virtuel est rodée. "La France a donné des contributions majeures à la recherche et au développement en informatique, à l'avant-garde du mouvement du logiciel libre", souligne Roberto di Cosmo, professeur d'informatique à Paris-7. Il ne manque pas non plus de patrons de jeunes pousses pour soutenir, comme le fait Stéfane Fermigier, PDG de Nuxeo (logiciels de gestion de contenu), que 30 à 40% de leur chiffre d'affaires vont à la R&D. Quant à Alexandre Zapolsky, président de l'ASS2L (association de sociétés de services dédiés aux logiciels libres) et PDG de Linagora, "la phase d'industrialisation et les perspectives de croissance" face auxquelles se trouvent la filière du logiciel libre, forte déjà, selon lui, de 6000 emplois en Ile-de-France, suffisent à justifier cette candidature au statut de pôle de compétitivité. Enseignement, recherche appliquée, débouchés porteurs... le tryptique habituel qui a justifié la constitution des 66 pôles de compétitivité déjà labellisés est bel et bien représenté dans cette candidature. Et Alexandre Zapolsky, principal initiateur de ce projet, l'assure: les universitaires d'Ile-de-France concernés, de même que certains représentants de l'Inria déjà approchés, apporteraient volontiers leur soutien au dossier. Un regroupement de PME Il reste que l'Ile-de-France a déjà son lot de "pôles", de "réseaux thématiques" et autres structures de soutien à la R&D, dont certaines d'envergure nationale, notamment en informatique et télécoms (Systematic, Cap Digital, Digiteo, RNTL, RIAM, RNRT), avec une ambition de rayonnement hors frontière. Comment ne pas voir, dans cette superposition de structures, toutes ayant vocation de support au développement économique, et surtout de développement territorial rattaché à la notion de pôle, un risque de dispersion, de "saupoudrage", des moyens et des énergies? Les industriels prenant part aux pôles existants en savent quelque chose. Pour autant, le pôle Logiciels Libres, tout comme Cap Digital dans le domaine du contenu, se positionnerait, comme le décrit Alexandre Zapolsky, comme un regroupement de PME à forte perspective de croissance. Avec le soutien du monde de la recherche? Et celui des pouvoirs publics, au delà du ministre Thierry Breton? Cela reste à voir... avec la prochaine fournée de pôles labellisés qui devrait être publiée dés janvier prochain. (...)
(05/12/2006 17:27:08)IDN et kiting au menu du sommet brésilien de l'Icann
L'Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) profite de son 27e rassemblement international, tenu à Sao Paulo (Brésil) du 2 au 8 décembre, pour mettre sur la table des discussions des projets fondamentaux parmi lesquels figurent en bonne place l'internationalisation des DNS (Domain Name System, permettant d'associer une adresse IP à un nom de domaine) et une pratique d'enregistrement des sites Web davantage lucrative. Les participants aux ateliers et autres tables rondes auront également l'occasion de s'intéresser à la vision stratégique de l'Icann pour la période 2007-2009 et de se pencher sur IPv6, d'en connaître la justification et la façon dont ce protocole sera mis en place. En tout, une trentaine de tutoriaux et de séminaires seront proposés à destination d'un public varié - ingénieurs, représentants des entreprises et des gouvernements, etc. - venus de tous les pays. Les IDN au coeur des débats L'un des temps forts de la semaine devrait concerner l'initiative IDN (noms de domaine internationaux), un projet courant depuis plusieurs années, qui vise à modifier les DNS de manière à supporter une plus large variété de langages et d'alphabets ne pouvant être représentés par le standard ASCII, à l'image du chinois ou de l'arabe. Le sujet avait été abordé au début du mois de novembre lors du Forum d'Athènes sur la gourvernance d'Internet, et largement soutenu par la Commission européenne, via la commissaire à la Société de l'information Viviane Reding. Le meeting de Sao Paulo devrait aboutir à la rédaction d'un rapport sur le projet IDN et offrir au public le loisir de prendre part à un tutoriel sur le sujet. Mais, en dépit des bonnes volontés affichées et au-delà des ateliers organisés par l'Icann, l'organisation estime que la mise en place des IDN s'avèrera plus difficile que les plans originaux ne le laissaient prévoir. Le Président de l'Icann, Paul Twoney, indiquait ainsi ce lundi qu'il faut que "cela soit fait prudemment pour que ça fonctionne pour le monde entier", ajoutant que l'institution espère mettre en place une solution technique avant la fin de 2007. Combattre ou non "kiting" et "tasting" ? Autre sujet de discussion, les pratiques d'enregistrement des noms de domaines récemment apparues sur le devant de la scène dites du "kiting" et du "tasting", génératrice de moult controverses. Le concept consiste à acheter en gros des noms de domaine arrivés à expiration et à profiter des cinq jours pendant lesquels aucun paiement n'est dû pour en tirer des revenus publicitaires. A l'issue de ce délai, l'acquéreur peut annuler la transaction - et alors ne rien payer tout en ayant profité des revenus du site - ou conserver la propriété du nom de domaine. Selon Bob Parsons, l'inventeur du terme kiting, sur 32 millions de noms de domaine enregistrés en avril 2006, seuls deux millions donnaient lieu à paiement. "Il s'agit d'un sujet de discussion impliquant toute la communauté : doit-on intervenir sur ce sujet ?", se demande le président de l'Icann. "Certaines personnes estiment que c'est une pratique condamnable. D'autres pensent que c'est simplement la loi du marché", poursuit-il. Pour les opposants au kiting, l'Icann devrait imposer le paiement d'un droit d'enregistrement dans tous les cas de figure, et même si le dépôt du nom de domaine est annulé avant la période de cinq jours. Verisign reconduit Enfin, signalons, en marge du congrès de Sao Paulo, la reconduction de Verisign par le ministère américain du Commerce, pour l'attribution des .com et .net. Une décision qui met un terme à un long conflit entre l'Icann et Verisign, né de la mise en place en 2003 par ce dernier du SiteFinder, chargé de rediriger les URL mal orthographiées. Un premier pas vers la détente avait été effectué en février 2006 avant que l'Icann n'approuve, en mars, l'accord passé avec Verisign. Il ne restait plus qu'à recueillir l'aval du DoC (Department of Commerce) pour valider la reconduction de Verisign. C'est désormais chose faite : Verisign gèrera les .com et les .net jusqu'en 2012. (...)
(01/12/2006 17:15:31)11,8 millions d'abonnés à l'Internet haut débit
L'Arcep (autorité de régulation des communications électroniques et des postes) publie son observatoire trimestriel de l'Internet haut débit. Au 30 septembre, la France compte 11,8 millions d'abonnés haut débit, en progression de 6% par rapport au deuxième trimestre. Avec 11,1 millions d'abonnés, l'ADSL s'octroie la part du lion, ne laissant que quelques miettes au câble, à la BLR (boucle locale radio) et à la fibre optique. Sur un an, le nombre d'abonnés ADSL a bondi de 39,6%. Ces résultats sont provisoires. Les résultats définitifs seront publiés dans l'Observatoire des communications électroniques, le 31 janvier 2007. (...)
(01/12/2006 16:21:07)Soissons récompense le Libre international
Le Logiciel Libre a brillé lors de la 3e édition des Trophées du Libre qui avait lieu hier jeudi 30 novembre, à Soissons, placée sous le signe de la diversité. Sous le patronage de Michel Rocard et présidée par Mark Shuttleworth, président de la fondation Ubuntu, l'édition 2006 a récompensé 18 projets dans 6 catégories (voir palmarès). Organisé par le Cetril (Centre européen de transfert de recherche en informatique libre), l'événement a rassemblé quelque 120 projets, issus de 15 nationalités différentes (dont 97 français, 7 belges, 3 suisses et 3 hollandais). Une soumission de projets en légère baisse toutefois: en 2005, 149 projets de 25 pays avaient été collectés. Parmi les primés, notons l'apparition remarquée de Pentaho et SpagoBI, deux plateformes décisionnelles récompensées d'un trophée d'argent (décerné aux deux dauphins), dans la catégorie Gestion d'entreprise. Open Mobile IS, framework pour le développement d'applications mobiles d'entreprises, reçoit quant à lui le trophée d'or dans cette catégorie. Avec JasperSoft, l'Américain Pentaho et l'Italien SpagoBI forment le triumvirat du décisionnel Open Source, face aux ténors du secteur -propriétaires- que sont notamment Business Object ou Cognos. Une récompense décernée par 34 experts internationaux, qui marque aisni la progression de l'Open Source sur ce marché bouillonnant. Notons également la belle prestation du "petit" logiciel français alternc, ensemble de logiciels de gestion d'hébergement mutualisé, récompensé d'un trophée d'or dans la catégorie PHP. Devant phpMyVisites, mesure d'audience et surtout le célèbre phpMyAdmin, gestionnaire de la base de données MySQL. Un prix qui récompense, outre la qualité du logiciel, le principe de développement collaboratif et contributif cher au Libre. Les hébergeurs utilisant alternc doivent en effet donner de leur temps et de leur compétence dans le développement du logiciel, et ce à intervalle régulier. Le palmarès complet :
- Trophée d'argent pour GPLI, outil de gestion de parc et de helpdesk sous licence GPL
- Trophée d'argent pour M0n0wall, firewall multifonctionnel
- Trophée d'argent pour Gcstar, gestionnaire personnel multimédia
- Trophée d'argent pour Azureus, client pair-à-pair pour fichiers numériques volumineux
- Trophée d'argent pour SpagoBI, plate-forme intégrée d'informatique décisionnelle
- Trophée d'argent pour Pentaho, plate-forme de décisionnel et de gestion des flux en entreprise
- Trophée d'argent pour Iconito, portail dédié au monde de l'éducation
- Trophée d'argent pour Prométhée, intranet-extranet pédagogique et administratif pour les établissements scolaires
- Trophée d'argent pour demexp, système serveur de vote sur ordinateur
- Trophée d'argent pour OpenJUMP, système d'information géographique
- Trophée d'argent pour phpMyVisites, mesure d'audience et de statistique pour les sites web
- Trophée d'argent pour phpMyAdmin, gestionnaire web pour les bases de données SQL
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