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(22/12/2006 17:33:57)

Plus de 90% de Français ne font pas confiance à leur supérieur direct

Les Français ne se font aucune illusion sur leur hiérarchie. Cet aveu est l'une des grandes leçons du sondage en ligne réalisé par Monster auprès de 4 371 Français. A la question « envers qui faites-vous preuve de la plus grande loyauté au travail », seulement 8,77% des sondés répondent « à mon supérieur ». Ils sont un peu en deçà de la moyenne européenne (10,27%) et à égalité avec les Néerlandais. Quant au mythe de l'Allemand dévoué à sa hiérarchie, il est désormais définitivement relégué aux oubliettes : outre-Rhin, ils ne sont que 7,45% à ne pas se défier de leur boss, tandis que les grands vainqueurs de la loyauté envers leur supérieur direct sont les sujets de Sa Très Gracieuse Majesté (21%). Bon point en revanche pour les tricolores sur le collectif : à égalité avec les Espagnols et un peu au-dessus des Britanniques et des Allemands, ils sont 36,06% à faire preuve de la plus grande loyauté envers leur équipe et dépassent la moyenne européenne qui est de 32,31%. A noter encore que les Hongrois sont les champions de l'esprit d'équipe (40,16%) et que les Autrichiens remportent la palme de l'individualisme (41,95%) tandis que 30,36% des Français jouent leur carte personnelle (la moyenne européenne est à 32,31%). Mais n'y a-t-il pas contradiction entre les chiffres montrant de forts taux de loyauté envers soi-même et son équipe ? Responsable de la communication chez Monster France, Annabelle Maury répond : « Je pense que les chiffres auraient été différents il y a trois ou quatre ans. Mais la contradiction est apparente car nous sommes entrés dans une phase lourde de travail en mode-projet ». Dans ce mode de travail très présent en informatique, l'individualisme caractérisé par l'idée de « bonne personne à la bonne place », est compensé par l'interdépendance aux autres. Mais ces chiffres montrent avant tout une véritable préoccupation des Européens face au monde du travail. Quant à la défiance des uns et des autres à leur « n+1 », elle reste une variable importante que les DRH devront sérieusement prendre en compte s'ils veulent que le mode-projet gagne en efficacité. (...)

(22/12/2006 17:33:24)

Le congrès américain mandate l'EPA pour étudier la consommation

Le gouvernement fédéral vient de charger l'agence américaine pour la protection de l'environnement (EPA ou Environmental Protection Agency), notamment connue pour son label "Energy Star", d'une étude sur la croissance des besoins en énergie des grands datacenters informatiques. D'ici la fin du premier semestre 2007, l'agence devra faire le point sur la consommation des datacenters, analyser les bénéfices des dernières générations de puces et de serveurs en terme d'économies d'énergie et quantifier les gains que pourraient tirer les datacenters en adoptant ces dernières technologies. Parmi les points demandés par le congrès figurent ainsi l'intérêt de remplacer les générateurs de secours par des piles à combustibles, mais aussi une analyse de l'impact des datacenters sur la grille de distribution et de production d'énergie aux Etats-Unis. En fait, c'est un état des lieux complet de l'efficacité énergétique des serveurs mais aussi des datacenters que le congrès américain entend obtenir de l'EPA, avec comme but de déterminer quelles mesures prendre pour inciter les constructeurs et les exploitants à privilégier les économies d'énergies. Comme l'indique le texte de la loi HR5646, voté récemment par le congrès, "il semble évident au Congrès qu'il est dans l'intérêt des Etats-Unis que les acheteurs de serveurs considèrent l'efficacité énergétique comme un critère clé dans l'achat de leurs équipements". Aux Etats-Unis, les initiatives pour la réduction de la consommation des datacenters se sont multipliées ces derniers mois. L'EDF californien, PG&E, a ainsi lancé un programme d'encouragement pour inciter les entreprises à consolider leurs serveurs pour les remplacer par des modèles plus efficaces énergétiquement. Il propose 300$ pour chaque serveur retiré de la production et 1000$ de prime pour l'achat de serveurs T1000 à base de puces Sparc T1 de Sun (le tout plafonné à 4 M$ par client). Derrière ces offres, un raisonnement purement économique : il coûte moins cher pour PG&E d'inciter aux économies d'énergie que de mettre en place de nouvelles unités de production. (...)

(22/12/2006 17:32:05)

8 ME pour un nouveau moteur de recherches européen : Pharos

La Commission Européenne a annoncé aujourd'hui l'octroi d'un financement de près de 8 M€ au projet Pharos (Platform for searcH of Audio-visual Resources across Online Spaces), qui vise à définir une plate-forme de recherche multimédia centrée sur l'indexation de contenus audio et vidéos. Le projet Pharos est mené par le norvégien FAST Search & Tranfer (la Norvège n'est pas un état membre de l'Union mais est associée aux programmes de recherche FP6 et FP7 de l'Union) et implique douze autres partenaires issus de neuf pays (Engineering Ingegneria Informatica SpA, France Telecom, Centre de recherche L3S de l'Université d'Hannovre, Fraunhofer Institute for Digital Media Technology, Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, Knowledge Media Institute of The Open University, Fundació Barcelona Media Universitat Pompeu Fabra, Le centre de recherche technique de Finlande, Circom Regional, Metaware SpA, Web Model, SAIL LABS Technology). Sa direction est confiée à Francesco Saverio Nucci d'Engineering - Ingegneria Informatica SpA, tandis que Bjørn Olstad, le CTO de Fast, assume la direction technique. S'il se veut généraliste, le moteur Pharos a surtout pour ambition de s'attaquer au problème de l'indexation des masses de données audiovisuelles qui sont en train de déferler sur le net. La plate-forme a pour but de faciliter le contrôle, la création et le partage de contenus multimédias riches mais aussi de s'intégrer à des services et applications existants au travers de mécanismes de fédération. Selon Fast, Pharos supportera aussi des fonctions comme la gestion des droits, la gestion de présence, le multilingue, la recherche par interactions vocales, la recherche contextuelle, etc. (...)

(22/12/2006 11:16:40)

Accès à Internet haut débit pour tous dans la Manche

Le syndicat mixte Manche numérique a inauguré le réseau Wifimax, un accès à Internet hybride ADSL+WiFi couvrant 99,6% de la population du département de la Manche. « Avec un débit minimum de 512 Kbp/s », précise Philippe Le Grand, directeur du syndicat mixte. Wifimax, nom commercial de la technologie, peut prêter à confusion. Il ne s'agit nullement d'une technologie Wimax, jugée trop coûteuse, mais bien d'un système WiFi à 11 mégabit par seconde complété d'un système d'administration sophistiquée. 139 stations WiFi sont aujourd'hui opérationnelles. Installées en hauteur (château d'eau, pylône électrique, clocher d'église...), ces antennes peuvent porter jusqu'à 10 kilomètres, à condition d'être en vision directe. Les abonnés doivent donc installer une antenne sur le pignon de leur maison. Le syndicat mixte Manche numérique passe par un délégataire de service public, Manche Télécom, qui à son tour signe des contrats avec des opérateurs. Plusieurs offres commerciales sont ainsi déjà disponibles. A côté des classiques (dégroupage total, téléphonie, etc.), West Telecom devrait proposer des formules à la carte, pour des accès d'une journée, d'une semaine ou d'un mois, particulièrement bien adaptées à une résidence secondaire. (...)

(21/12/2006 17:12:51)

La Cour des comptes dénonce : trop d'universités nuit à l'Université

Pas moins de 4368 cursus proposés par 17 universités sur 182 sites, auxquels s'ajoutent 40 grandes écoles publiques : au vu du foisonnement qui caractérise l'enseignement supérieur en Ile-de-France, la Cour des comptes appelle, dans un rapport publié ce 20 novembre, à la « recomposition nécessaire » de la carte universitaire de la région. Toutes les disciplines sont concernées. L'éclatement géographique, cause d'un surcoût pour l'Etat et pour les usagers-étudiants, se double d'une complexité de l'offre de formations qui dessert plus qu'elle n'aide à l'orientation des jeunes et aggrave l'effet de dispersion des moyens. Le développement des formations « professionnelles » illustre l'effet d'émiettement et de stratification que fustige le rapport de la Cour. Pour le second cycle (licence professionnelle, master, ingénieur), on en dénombre 314 en 2005 (200 de plus qu'en 1998)... « sans que disparaissent dans des proportions comparables les formations désuètes ou en sous-effectifs chroniques ». Sans compter la myriade d'écoles privées qui complique encore la compréhension du système éducatif (tant pour les Français que pour les étudiants et observateurs étrangers). Besoin d'une "politique explicite, dotée de moyens conséquents Face à cet état des lieux, la Cour préconise, pour renforcer l'attractivité des universités, « d'articuler leur offre de formation autour d'établissements forts et visibles, capables de se mesurer à leurs concurrents étrangers ». Plus facile à résumer qu'à réaliser. L'alignement européen sur le système LMD (trois niveaux de diplômes, licence, maîtrise, doctorat) engagé depuis quatre ans, selon la méthode non directive voulue par l'Etat, n'est pas suffisamment probant et se solde, pour l'instant, par une démultiplication des diplômes. La place des grandes écoles dans le dispositif LMD est abordée dans cet état des lieux avec l'exemple des Ecoles normales supérieures qui ont transformé leurs anciens magistères en masters cohabilités avec des universités partenaires. Justement : il y a bien des rapprochements amorcés (cohabilitation de diplômes, constitution de pôles Paris Universitas, UniverSud Paris, Paris Centre Universités, Polytechnicum de Marne-la-Vallée, ParisTech pour les grandes écoles d'ingénieurs) mais sans que l'Etat se soit pour l'instant prononcé à leur égard. D'où le signal tiré par la Cour des comptes : la prise de conscience du manque de régulation, responsable historiquement de la dispersion actuelle, doit rapidement se transformer en « politique explicite, dotée de moyens conséquents » qui devrait, du même coup, permettre aux universités d'assumer le « surcroît d'autonomie » indispensable pour une refonte efficace de l'offre universitaire. (...)

(21/12/2006 17:14:40)

Les sénateurs refusent de soutenir les éditeurs de jeux vidéo

L'industrie française du jeu vidéo se lamente depuis le rejet par le Sénat d'un amendement à la loi de finance 2007 qui prévoyait l'octroi un crédit d'impôt pour les éditeurs. Une mesure qui équivaut à "faire courir un marathon avec un sac à dos de quarante kilos", déplore Guillaume de Fondaumière, le président de l'Apom (association des producteurs d'oeuvres multimédia), par ailleurs directeur général de Quantic Dream. Selon lui, les 20% de crédit d'impôts (sur la partie artistique, ce qui exclut donc les coûts inhérents à la R&D) qu'aurait permis l'amendement étaient indispensables à la pérennité de l'édition française des jeux vidéos, sévèrement concurrencée par de nombreux pays bénéficiant déjà d'aides. Ainsi, "au Québec, les producteurs reçoivent automatiquement un crédit d'impôts de 37,7% sur la totalité de leur production ainsi que des aides fédérales. Ce qui leur permet de diviser par deux les coûts de conception". De fait, plaide Guillaume de Fondaumière, les effectifs des studios français ne cessent de diminuer : de 12 000 en 1995, ils seraient moins de 2000 aujourd'hui à travailler dans l'industrie vidéoludique. Dans le même temps, les revenus du jeu vidéo s'envolent - ils dépassent désormais ceux du cinéma - tout comme le nombre de salariés dans le monde. Le président de l'Apom est d'autant plus déçu qu'un accord semblait avoir été trouvé avec le gouvernement pour la mise en oeuvre d'un crédit d'impôts. "Une demande formelle avait été adressée à Bruxelles pour obtenir l'aval de la Commission de la concurrence. Il n'y avait pas d'objection à notre requête et l'accord devait intervenir dans les six prochains mois au maximum. En parallèle, le législateur français devait intégrer dans la loi de finances 2007 le crédit d'impôts ce qui permettait d'en faire bénéficier les éditeurs dès l'accord européen". Au lieu de ça, 184 sénateurs se sont opposés à l'amendement, contre 122 qui le soutenaient. Si une partie du gouvernement était favorable au texte, "il semblerait que ce soit Jean-François Copé [le ministre délégué au Budget, NDLR] qui ait décidé de faire en sorte que la mesure ne soit pas adoptée, explique Guillaume de Fondaumière. Deux arguments seraient avancés par Bercy pour justifier le rejet du crédit d'impôts : il ne profiterait qu'à un petit nombre d'entreprises et créerait une nouvelle niche fiscale, insupportable pour le budget de l'Etat. Deux arguments fallacieux, rétorque le président de l'Apom : "la mesure profiterait à 60% des développeurs français de jeux vidéos et ne coûterait que 15 ME par an, pas de quoi déséquilibrer le budget de la France". "Il faut savoir si on veut garder en France des emplois hautement qualifiés, des bac +5 ou +8, conclut Guillaume de Fondaumière. Si la réponse est oui, alors il faut aider le jeu vidéo. Si on préfère se spécialiser dans le textile ou l'extraction minière, il n'y a effectivement aucune nécessité à soutenir l'industrie vidéoludique". (...)

(21/12/2006 17:15:25)

L'Allemagne se retire du projet européen de moteur de recherche Quaero

Le partenariat noué entre le gouvernement allemand et le gouvernement français autour du projet de moteur de recherche sémantique européen Quaero a vécu. Hartmut Schauerte, le secrétaire d'Etat allemand à l'économie et à la technologie, a ainsi confié à un auditorium rempli de responsables gouvernementaux allemands et de responsables d'entreprise que Berlin entendait se retirer du consortium Quaero pour se concentrer sur un projet national, baptisé Theseus. "Il y aura désormais des programmes séparés, l'Allemand Theseus et le Français Quaero" a confirmé le porte-parole du ministère, Hendrik Luchtmeier."Il devrait subsister des coopérations au sein de groupes de travail, mais le consortium entre les gouvernements allemand et français a vécu". De ce côté-ci du Rhin, les responsables gouvernementaux jouent la carte de la diplomatie et expliquent que le projet continue avec une implication allemande (l'Université d'Aix-la-chapelle continuerait à être partie prenante du projet Quaero). "Le dossier Quaero n'est pas clos" explique ainsi Armelle Ceglec, une porte-parole de l'agence française de l'innovation industrielle (AII) qui finance les projets de recherche labellisés par le ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie. "Il subsiste des partenaires allemands au sein du projet Quaero, mais la configuration de ces partenaires évolue. Lorsqu'on travaille sur un projet international, les choses sont toujours plus compliquées que pour les projets purement français". Le consortium Theseus est mené par Empolis GmbH, une filiale de Bertelsmann AG et il implique plusieurs géants allemands, dont Siemens, SAP et la Fraunhofer Gesellschaft. Lycos, qui est dirigé par Christoph Mohn, dont la famille détient la majorité de Bertelsmann, participe aussi au projet. Luchtmeier a refusé d'expliquer pourquoi le gouvernement fédéral allemand avait décidé de se retirer du projet Quaero. Il s'est borné à faire remarquer que l'objectif n'est pas de bâtir un rival de Google, mais plutôt d'aider les sociétés travaillant sur les technologies de recherche et sur les réseaux du futur. L'incertitude demeure aussi sur le financement des deux projets et notamment sur le sort de la quote-part allemande de Quaero. Notons pour terminer que la position pragmatique des Allemands détonne singulièrement avec l'ambition nationale affichée par le Président Jacques Chirac, qui avait récemment expliqué que le but de Quaero est de "répondre au défi posé par les géants américains comme Google et Yahoo". Une position qui avait immédiatement été moquée par les médias étrangers pour son caractère nationaliste. (...)

(21/12/2006 13:08:00)

Gestion prévisionnelle de l'emploi: l'Etat finance, les associations informent, les éditeurs préparent les outils

Une percée en 2007 pour la GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) ? Pour les PME, en tout cas, il ne manquera pas dès janvier d'occasions de se sensibiliser à cette démarche. D'autant plus que l'Etat finance celle-ci, par diverses possibilités de convention, jusqu'à 70% des actions de sensibilisation (PME de moins de 250 salariés), jusqu'à 15000 euros pour la mise en place de la démarche. Pour les entreprises de plus de 300 salariés, la loi Borloo en fait même un passage obligé (obligation triennale de négocier avec les partenaires sociaux un accord de GPEC). Dans ces années charnières du point de vue démographique (départ en retraite et pénurie de personnels qualifiés, réforme de la formation professionnelle prônant la formation tout au long de la vie), les motivations et les effets attendus de la GPEC suscitent une mobilisation de la part d'associations et de prestataires spécialisés. Deux exemples : -la CGPME (confédération des PME), dont certaines représentations locales (pour les PME des Yvelines, la CGPME78 avec le prestataire RHConseil PME) organisent une série de présentations sur ce thème ; -les mardis du club Stratégies (pour les entreprises de toutes tailles cette fois) qui dédie, au premier trimestre 2007, trois séances aux outillages et aux démarches de la GPEC (le mardi 9 janvier de 18 à 20 H), aux approches territoriales (le 6 février), et aux contributions de la GPEC aux branches et aux entreprises (le 6 mars). Sans compter que l'obligation légale (au delà de 300 salariés) ou l'importance prise par la gestion des compétences dans certains secteurs plus exposés au risque de pénurie de main d'oeuvre qualifiée (dont le secteur informatique) incitent les éditeurs de logiciels (ERP, SIRH) à adapter leur gamme (liens entre GPEC et gestion du recrutement, suivi des dotations d'équipement, etc.), offre de formation/sensibilisation à l'appui. (...)

(18/12/2006 17:09:28)

Le tour de France de la diversité se termine avec un engagement accru des entreprises

A l'occasion du tour de France de la diversité organisé par le ministère délégué à la promotion de l'égalité des chances et qui s'est terminé le 14 décembre, Azouz Begag s'est félicité de cette prise de conscience de la nécessité d'une véritable lutte contre les inégalités. « La Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations) a été installée il y a plus d'un an. 45 % des plaintes déposées concernent les problèmes d'emploi. Aujourd'hui, l'inégalité des chances est avant tout celle de l'accès à l'emploi. Le tour de France de la diversité répond à une vaste campagne de sensibilisation des entreprises, qui sont les acteurs essentiels de l'égalité des chances. Il y avait 65 entreprises signataires de la Charte de la diversité quand je suis arrivé au gouvernement, 700 avant le tour de France lancé le 9 octobre dernier, et aujourd'hui on est à plus de 2 200 ! » La Charte de la diversité adoptée ces 2 200 entreprises a pour objet de témoigner de leur engagement en faveur de la diversité culturelle, ethnique et sociale. Microsoft France est également signataire de la Charte : « Des employés riches de cultures et d'expériences diverses, des compétences et des métiers variés, des actions de formation et de développement personnel, font de Microsoft un acteur économique et social responsable », a souligné Eric Boustouller, son président. Enfin, la lutte contre la discrimination, induite dans l'idée de diversité, passe également par l'égalité entre hommes et femmes : à l'occasion de la remise du premier rapport du Comité pour l'égalité professionnelle dans l'enseignement supérieur et la Recherche, François Goulard a annoncé que la bourse de thèse serait prolongée pendant la durée du congé de maternité ou d'adoption. Le ministre délégué à la recherche a également décidé l'allocation d'une enveloppe de 500 000 euros à un appel à projets visant à récompenser les initiatives de promotion des carrières scientifiques pour les femmes. (...)

(14/12/2006 18:23:59)

Le gouvernement alloue une enveloppe d'urgence de 300 000 euros à la CNIL

Le cri d'alarme de la CNIL a partiellement été entendu par le gouvernement qui vient d'allouer une enveloppe d'urgence de 300 000 euros à l'autorité pour lui permettre de boucler ses fins de mois. Le 22 novembre dernier, nous écrivions que la CNIL affichait un déficit de 522 000 €, notamment du fait de la hausse des coûts liée à l'extension de ses missions, mais aussi au gel de 300 000 € de crédits du fait de restrictions budgétaires imposées par son ministère de tutelle (la Justice). A l'époque, Alex Türk, son président, avait souhaité la "sanctuarisation" du budget de la CNIL afin de se prémunir d'amendements parlementaires visant à remettre en question son budget de fonctionnement et de ne plus dépendre d'un rattachement budgétaire au sein d'un programme ministériel. La CNIL avait aussi demandé une revue à la hausse de son budget pour tenir compte de l'accroissement de ses missions (augmentation de 570 % de l'activité, de 300 % des contrôles, doublement des sanctions en 2006). Sur ce point, la bataille est encore loin d'être gagnée. Tout d'abord, les cyniques constateront, que l'enveloppe de 300 000 € accordée par le gouvernement ne vient que compenser le gel de 300 000 € effectué précédemment. D'autre part, l'annonce par le premier Ministre de la mise en place d'une "mission de réflexion (...) pour faire toute proposition relative à la situation budgétaire des autorités administratives indépendantes" ne devrait pas produire de résultats rapidement. En attendant, la CNIL continue de fonctionner avec un budget d'environ 9 M€ alors qu'elle estime son besoin à environ 18 M€ pour accomplir efficacement sa mission. (...)

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