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(14/09/2010 10:33:53)

Etude : L'e-commerce français a progressé de 29% cette année

On ne peut généralement apprécier la valeur d'un taux de croissance que si on le compare à d'autres taux. En l'occurrence, les derniers chiffres publiés par la FEVAD (Fédération du E-commerce et de la Vente A Distance) et Médiamétrie confirment la vigueur des sites marchands de l'Hexagone. La comparaison est en effet riche d'enseignement : alors que le commerce de détail français se satisfait légitimement d'un retour à la croissance avec une progression de 2% au 1er semestre 2010 (après une baisse de 1,4% pour la même période de 2009), le e-commerce a de son côté fait un nouveau bond de 29% (après une hausse de 25% pour l'ensemble de l'année 2009).

Plus que cette croissance des ventes, le fait marquant est, selon la FEVAD, la forte croissance du nombre se sites marchands : le cap des 70 000 a été franchi, alors que ce chiffre était de 54 200 il y a un an. Parmi les nouveaux entrants, on note certes la présence de « pure players » de la vente en ligne, mais l'information la plus forte est sans doute l'arrivée massive sur Internet des acteurs du commerce physique.

Le panier moyen repart à la hausse

Une bonne nouvelle n'arrivant pas seule, la FEVAD annonce que le montant du panier moyen est enfin reparti à la hausse (+ 4%), ce qui donne 93 euros TTC par achat en moyenne. Au final, on constate également que le taux d'adhésion au e-commerce progresse lui aussi dans des proportions impressionnantes : la France compte désormais plus de 25 millions de cyber-acheteurs, soit près de la moitié des habitants âgés de 11 ans et plus. Mieux : 70% des internautes français ont réalisé au moins un achat sur Internet.

Comme ce fut le cas pour la téléphonie mobile, il semble que la France rattrape à vitesse accélérée le retard accumulé au début de la décennie 2010, au point que c'est aujourd'hui le pays européen le plus dynamique en matière de e-commerce. Cette embellie est notamment le fait des plus de 65 ans, supposés être les plus réticents : par rapport au 1er trimestre 2009, le nombre de cybers-acheteurs de cette tranche d'âge a progressé de plus de 35%...

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(09/09/2010 17:43:23)

Jonathan Schwartz, l'ancien PDG de Sun, crée une entreprise de santé publique

Jonathan Schwartz, ancien patron de Sun Microsystems, a rompu un silence de six mois sur son compte Twitter par ces quelques mots « Started a new company ». Cette entreprise qu'il vient donc tout juste de lancer, Informed Biometry, a pour but d'améliorer la santé publique en développant un logiciel à interface web pour les consommateurs, tout simplement parce que « la plupart du temps, sur Terre, Internet est plus accessible que l'électricité, l'eau potable ou les soins élémentaires ». Ce logiciel utilisera largement des fichiers issus de données publiques pour fonctionner.

L'idée n'est pas spécialement neuve, quelques applications pour iPhone se basant déjà sur les données publiques pour améliorer la santé des utilisateurs. Mais Informed Biometry entend étendre cette approche à un public plus large. L'entreprise a un site Internet, www.pictureofhealth.com, et des bureaux à Seattle, San Francisco et là où ses futurs employés désireront travailler. En effet, la société, en pleine phase d'embauche, ne comporte pour l'heure que son PDG, Jonathan Schwartz, et son directeur technique, Walter Smith, ancien employé de Microsoft. Le message Twitter précise même qu'il y a une préférence pour les « geeks matheux ». Walter Smith avait travaillé au développement de Windows et d'Internet Explorer, et avant cela, il avait contribué à celui de l'OS Newton d'Apple. Plus récemment, il a été le cofondateur de Jackson Fish Market, petit éditeur de logiciel basé à Seattle.

Une entité autonome

Les deux responsables d'Informed Biometry souhaitent être contactés par des généralistes du logiciel, capables d'effectuer toute une gamme de tâches aussi diverses que variées dans ce domaine, et aussi par un directeur artistique orienté web. Néanmoins, d'après son profile LinkedIn, l'entreprise n'a absolument pas besoin d'investisseurs, étant déjà « très bien financée » et « possédée à 100% par ses employés ».

Même si cette société sera extrêmement concernée par les données, Jonathan Schwartz veut clairement s'éloigner des bases de données d'Oracle pour la suite de sa carrière. La page de recrutement affiche rechercher des développeurs qui « savent quand et comment utiliser Postgresql » et qui sont « intrigués par NoSQL mais pensent que le nom est nul ». NoSQL est un terme décrivant des stockages non-relationnels de données qui n'ont pas d'interface SQL.

Pour l'anecdote, Jonathan Schwartz avait aussi annoncé son départ de Sun sur son fil Twitter.

Illustration : Jonathan Schwartz, PDG d'Informed Biometry
Crédit Photo : D.R.

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(09/09/2010 10:46:57)

Les Français achètent de plus en plus sur Internet

Sur les six premiers mois de l'année, les Français ont dépensé sur Internet un total de 14,5 milliards d'euros. Selon la Fevad, le chiffre global sur l'ensemble de l'année pourrait dépasser les 32 milliards d'euros, soit un montant supérieur aux prévisions et aux attentes du marché. « La France reste ainsi l'un des marchés les plus dynamiques en Europe en terme de croissance des ventes sur Internet », précise la Fédération dans un communiqué.

93 euros en moyenne

Au total, 156 millions de transactions ont été enregistrées par les sites de e-commerce au cours du premier semestre, contre 110 millions il y a un an. Le montant moyen de la transaction se maintient à 93 euros, alors qu'il était passé sous la barre des 90 euros au premier semestre 2009. Sur les six premiers mois de l'année, la dépense moyenne par cyberacheteur s'est élevée à 650 euros, soit sept transactions en moyenne par acheteur. Pour la Fevad, la bonne santé du e-commerce s'explique en partie par le dynamisme des professionnels sur la Toile. Le nombre de sites marchands actifs en France s'établit aujourd'hui à 70.000, contre 54.000 il y a un an. Le nombre de cyberacheteurs a lui aussi progressé : +17% en un an.

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(08/09/2010 16:52:52)

Au bureau, le travail des Français se fragmente

Selon cette étude, la plupart des Français au travail (93,3%) passent plus de quatre heures par jour devant leur écran d'ordinateur, et sept sur dix y passent au moins 6 heures durant leur journée au bureau. Cependant, il est devient de plus en plus difficile de se concentrer. En moyenne, les travailleurs ne restent pas plus de 12 minutes sur leur tâche sans être interrompus. La messagerie électronique est la première source de déconcentration. En moyenne, un Français reçoit au bureau 34 emails par jour, et 15,5% en reçoivent même plus de 60 quotidiennement. En y ajoutant les SMS, chacun déclare recevoir en moyenne 40 messages par jour, dont près d'un tiers revêt un caractère personnel.
De plus, 93% des personnes interrogées sont alertées immédiatement par l'arrivée d'un email, et 68% de la réception d'un SMS. Au final, ce sont trois Français sur quatre qui avouent interrompre leur travail en cours pour regarder le contenu du nouveau message.

Un usage très personnel d'Internet au bureau

Au bureau, les Français déclarent aussi consacrer du temps à s'informer, se cultiver ou se divertir. Près de 40% passent ainsi plus d'une heure par jour sur leur ordinateur pour s'informer, un tiers consacrent du temps à se cultiver, et 70% pour gérer leurs affaires personnelles (banque, factures, impôts, etc.). Enfin, plus d'une personne interrogée sur deux confie se connecter à des réseaux sociaux depuis leur lieu de travail. 
Les Français n'en demeurent pas moins bien organisés pour tenter de garder le cap. 91,4% déclarent ainsi établir une liste professionnelle de "choses à faire", et 82,5% disent savoir en arrivant le matin au bureau ce qu'ils doivent ou veulent réaliser comme tâches.

Crédit photo : Forster Forest

 

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(08/09/2010 11:45:24)

Tribune de François Delumeau : la brevetabilité des logiciels en question

La Grande Chambre de Recours de l'Office Européen des Brevets a rendu un avis intéressant. Selon elle, la saisine du 22 octobre 2008 portant sur plusieurs questions relatives à la brevetabilité des logiciels est irrecevable.

Cet organe considère en effet, après avoir reconnu l'importance du sujet, que les décisions fondamentales en la matière ne présentent pas le caractère « divergent » nécessaire à la recevabilité de ladite saisine. Cependant, même s'il n'apporte pas de réponse directe aux questions posées, cet avis présente l'intérêt de fixer clairement la jurisprudence d'une part sur l'exclusion des programmes d'ordinateurs et d'autre part sur l'appréciation de la nouveauté et l'activité inventive de ces programmes. Il apporte aussi des précisions quant à la forme des revendications.

On rappelle de façon liminaire que selon le paragraphe 1 de l'article 52 de la CBE, des brevets européens sont délivrés pour toute invention, dans tous les domaines technologiques, à condition qu'elle soit nouvelle, qu'elle implique une activité inventive, et qu'elle soit susceptible d'application industrielle. Cependant, le second paragraphe de cet article contient une liste d'objets qui ne sont pas considérés comme des inventions au sens du premier paragraphe.

La vérification du premier critère visant à déterminer si l'objet revendiqué est une invention au sens cité précédemment ou s'il fait partie des exclusions est un prérequis pour l'examen des critères de brevetabilité.

Lire la suite


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(07/09/2010 16:02:17)

Les associations de consommateurs dénoncent le prix des compteurs intelligents

L'intelligence a-t-elle un coût, probablement, mais qui va payer, telle est la question essentielle que soulèvent deux associations de consommateurs, après la parution d'un décret rendant obligatoire le déploiement des compteurs intelligents. Ces derniers sont actuellement en phase d'expérimentation pendant une période qui s'achève le 31 décembre 2010. Or le flou est total sur qui va financer le déploiement. La FNCCR ( Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies) a été une des premières à réagir en s'interrogeant sur le prix du Linky qui selon ERDF oscille entre 120 et 240 euros, soit entre 4 et 8 milliards d'euros pour 35 millions de compteurs. Par ailleurs, cette organisation rapporte quelques dysfonctionnements et juge la période d'expérimentation peu probante pour dégager des résultats définitifs. Elle demande donc une prolongation de cette expérimentation, avec d'autres types de compteurs intelligents que celui proposé par ERDF.

Les associations de consommateurs sceptiques


UFC-Que Choisir et la CLCV ont publié des communiqués soulignant l'incertitude sur le coût de l'opération. Ils indiquent  que « les coûts semblent encore méconnus. De 120 à 240 € par usager selon le gestionnaire de réseau (ERDF) [l'UFC-Que Choisir donne 80 euros en Italie pour Enel]. Selon le distributeur, le coût serait supporté par l'usager en raison de 1 à 2 € par mois et ce durant 10 ans ». Des questions cependant demeurent comme « y aura-t-il des frais d'entretien? Quelle sera la durée de vie des compteurs? » et d'ajouter  « qui va bénéficier de ces nouveaux compteurs? Si l'intérêt théorique pour le consommateur existe, il reste dans la pratique à démontrer car aujourd'hui rien ne garantit que le compteur dit intelligent soit accessible dans les lieux de vie. De plus, c'est oublier bien vite tous les avantages financiers qu'en tireront les gestionnaires de réseaux, voire les fournisseurs, qui n'auront plus à envoyer leurs agents sur le terrain pour relever les compteurs et pourront moduler à distance de nouvelles offres ».

En conséquence, les deux associations demandent également la prolongation de l'expérimentation au 31 décembre 2011, voir 2012 pour la CLCV. On note également que la CNIL s'est récemment penchée sur la question des compteurs intelligents, en soulignant les risques de « traçabilité des usages ».

 

Illustration: Photo Linky, crédit photo: D.R

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(07/09/2010 12:23:47)

Les outils grand public s'invitent discrètement dans l'entreprise

Les travailleurs sur informatique sont de plus en plus nombreux à utiliser des outils issus du grand public dans leur entreprise pour accroitre leur productivité. Cette tendance sert la performance de l'entreprise mais demeure invisible pour la direction dans la plupart des cas. De ce fait, cette tendance n'est ni optimisée ni soutenue. C'est du moins l'enseignement essentiel de la dernière étude réalisée pour le compte d'Unisys sur le sujet (voir fiche technique).

Parmi les outils concernés, on trouve aussi bien du matériel (tablettes, netbooks, smartphones...) que du logiciel (messageries instantanées...) et du service (médias sociaux...). Les matériels sont souvent la propriété des salariés concernés, les comptes sur les logiciels et services également personnels. Tout cela se fait généralement en dehors de toute politique d'entreprise et est largement sous-estimé.

Des acquisitions discrètes

Ainsi, 99% (sic !) des travailleurs interrogés déclarent utiliser « au moins un appareil personnel qu'ils ont acheté eux-mêmes à des fins professionnelles ». Cette tendance est mal voire pas perçue, avec des écarts importants selon les pays. Pour prendre l'exemple du smartphone (dont le plus populaire pour cet usage reste le Blackberry), 24% des travailleurs interrogés en utile alors que seuls 6% des employeurs pensent que tel est le cas. En Grande Bretagne, les chiffres sont respectivement de 38% et 14%.

La moitié des biens de cette catégorie seraient acquis à la fois à titre privé et avec un objectif professionnel. Cela concoure à entretenir plus de confusion entre la vie privée et la vie professionnelle.

Mais certains employeurs acceptent de financer les achats

Si ces produits sont en principe achetés par les salariés à titre privé, donc avec leur argent, certains employeurs commencent à aider au financement de ces acquisitions. France et Grande Bretagne sont en avance sur de telles pratiques puisque respectivement 76% et 71% des entreprises interrogées déclarent « offrir des moyens d'achats plus flexibles à leurs employés » pour acquérir de tels outils, contre 41% aux Pays Bas et 35% en Belgique.

A l'inverse, la France est plus méfiante vis-à-vis des outils web 2.0 que les autres pays : 34% des entreprises permettent aux employés de les utiliser sur le lieu de travail contre 64% aux Pays Bas et 54% en Allemagne.

Le développement de ces pratiques devrait cependant, sous réserve d'un bon encadrement, contribuer au développement de la productivité des entreprises.

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(03/09/2010 10:45:09)

Cisco et Itron s'allient sur les smart grid

Cisco va travailler avec Itron, entreprise concevant des technologies de mesure des services publics, comme eau, gaz et électricité, afin de développer un système de communication IP sécurisé pour son activité smart grid. Cisco prévoit par ailleurs d'intégrer un tel système dans ses cartes d'interface réseau et autres équipements du même ordre. Selon le constructeur, cette technologie sera basée sur le protocole IPv6, au lieu de l'actuel IPv4. Il devrait aussi s'aligner sur les normes en vigueur dans les services publics. Itron en sera le premier client, même si Cisco espère vendre ce système à d'autres entreprises fournissant des compteurs intelligents, admet Paul de Martini, directeur technique de l'unité smart grid de Cisco, signalant que l'alliance avec Itron n'est pas exclusive.

Un réseau ouvert et interopérable

Les smart grid ont pour but de fournir de manière fiable et précise l'électricité aux abonnés, mais aussi d'assurer le retour sur la consommation effective en temps réel aux distributeurs et producteurs d'énergie. « C'est un grand pas en avant vers la réalisation d'une infrastructure énergétique plus moderne et intelligente » affirme Laura Ipsen de l'unité smart grid de Cisco. Le design conjoint avec Itron devrait aider à transformer les compteurs intelligents actuels en un réseau ouvert et interopérable pour les autres services en plus de l'électricité. Itron prévoit de l'intégrer à ses compteurs OpenWay, et devrait aussi distribuer les équipements réseau et logiciels Cisco lorsqu'il déploiera ces compteurs intelligents.

En France, pour rappel, ces équipements sont encore en phase de test, et la CNIL étudie encore des moyens de protéger les informations personnelles récoltées par de tels dispositifs. Atos envisage même de regrouper les informations de consommation électrique dans une « box » domestiques capable de communiquer avec les distributeurs.

Crédit Photo : Cisco

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