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(09/07/2010 13:54:48)

Le gouvernement dit non à la redevance sur les PC

Répondant à une question de Jean-Claude Flory, député UMP de l'Ardèche, le ministre du Budget a écarté l'idée d'une extension de la redevance aux ordinateurs. "Aucune étude ne permet en effet d'affirmer que les ménages français consomment désormais principalement les programmes de télévision sur ordinateur : on observe plutôt des phénomènes de duplication, l'ordinateur devenant "un second écran". C'est la raison pour laquelle le Gouvernement est défavorable à une extension du champ d'application de la taxe aux micro-ordinateurs", a-t-il expliqué. Toutefois, François Baroin juge nécessaire le "suivi de cette question, au travers notamment de l'examen récurrent des modes de consommation des foyers".

L'idée de taxer les ordinateurs de la redevance audiovisuelle avait refait surface ces derniers jours, suite à la remise d'un rapport au Sénat, dans lequel deux parlementaires préconisent de considérer les ordinateurs individuels comme des postes de télévision, et donc de les soumettre à la redevance audiovisuelle. Les deux rapporteurs estiment que les personnes possédant un ordinateur pour recevoir la télévision, mais ne possédant pas de téléviseur dans leur foyer, doivent être soumises à cette taxe.

En janvier 2009, le Sénat avait adopté, contre l'avis du gouvernement, un amendement qui étend la taxe des téléviseurs aux ordinateurs capables de recevoir les programmes des chaînes TV. Toutefois, cette extension n'a jamais été validée en commission mixte paritaire. (...)

(09/07/2010 11:56:35)

5 milliards d'abonnés à la téléphonie mobile dans le monde

Selon le rapport d'Ericsson, la 5 milliardième ligne de téléphonie mobile a été ouverte jeudi 8 juillet. En 2000, le nombre d'abonnés s'élevait à 720 millions, soit à peine le chiffre d'utilisateurs que compte la Chine actuellement. Les recrutements évoluent désormais à un rythme de 2 millions par jour, grâce à la forte croissance des pays émergents, notamment la Chine et l'Inde.

Sur les 5 milliards d'abonnements mobiles, la part des contrats 3G (réseau mobile de troisième génération) s'élèverait à 500 millions. Un chiffre qui devrait atteindre les 3,4 milliards en 2015, selon Ericsson. Avec 5 milliards d'utilisateurs, la téléphonie mobile représente l'une des technologies personnelles la plus adoptée dans le monde, avec le téléviseur (environ 5 milliards également), mais loin devant le PC (près de 2 milliards).

(...)

(09/07/2010 11:56:53)

La technologie sans contact entre réflexion et perspective

« Le défi que nous voulons relever est de faire de la France le leader mondial de la technologie sans contact. » Signée Christian Estrosi, ministre de l'industrie lors d'une conférence sur l'évolution du sans contact en France, cette citation montre l'ambition gouvernementale au sujet de la technologie NFC (Near Field Communication) et du sans contact en général. Un message similaire avait déjà été passé par Luc Chatel, il y a un an, alors au même poste.

Le voeu du ministre risque de ne pas aller bien loin. Force est de constater que depuis cinq ans toutes les expérimentations butent au final sur la question de la répartition des revenus entre les opérateurs télécoms et les banques, et du modèle économique au sens plus large. Une source proche d'un opérateur notait récemment que le niveau élevé d'endettement des opérateurs mobiles français auprès des banques ne favorise pas la négociation. Faudra-t-il en arriver à la solution japonaise portée par l'opérateur NTT Docomo qui possède un écosystème propriétaire avec son propre système de crédit ?  D'autres options sont aussi à trouver du côté de la grande distribution.

Tour de France des projets

Quoiqu'il en soit, la conférence du 6 juillet n'aura pas abordé cette question épineuse. Elle a commencé en faisant le point sur trois projets pilotes emblématiques du NFC en France, à savoir Caen, Bordeaux et Nice (Strasbourg ou Besançon n'étaient pas présentes). Le projet Caennais a démarré en 2005. Elle est la première ville au monde à avoir réalisé des paiements par mobile au travers de cas d'usage comme de la billettique sans contact installée dans les parkings Vinci dès 2005.

Le développement s'est poursuivi dans la ville normande avec la mise en place du projet Pégasus/Payez mobile en associant 6 grandes banques et 4 opérateurs de téléphonie mobile. Une mobilisation dont l'intérêt a été souligné par Josette Travert, Maire adjointe de Caen et présidente de l'université de Caen : « le fait d'avoir plusieurs banques et opérateurs nous a permis d'avoir une expérience à grande échelle qui n'est pas limitée à 1 ou 2 acteurs. »

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Cette expérience de paiement mobile a eu des résultats positifs puisque 94% des utilisateurs souhaitaient une généralisation du procédé. La dernière phase d'expérimentations déployée actuellement sur la ville est un projet international réunissant 25 partenaires et se nommant Smart Urban Spaces. Ce dernier  vise à tester l'interopérabilité d'une carte de vie citoyenne basée sur le mobile. Elle est distribuée auprès de 2500 utilisateurs et 160 commerces du centre-ville de Caen et a pour cadre d'usage le paiement, la billettique, les programmes de fidélisation et la gestion des événements.

Autre projet présenté : celui de Bordeaux. La diffusion du sans contact y est orientée sur 4 axes majeurs de la politique municipale : l'éducation, la participation, l'internet pour tous et les services. Une carte ville à été lancée autour de ces orientations permettant l'accès à certaines infrastructures municipales. En 2007 cette carte a été simplifiée et a muté en carte sans contact multimodale. Aujourd'hui 35 000 bordelais possèdent une telle carte.

L'objectif de la municipalité est de dématérialiser cette carte sur d'autres supports comme le mobile ou sur une clé USB. Cette évolution va être installée en partenariat avec Applicam, Neowave, Orange Business Services et BNP Paribas.

Enfin, l'expérimentation la plus récente concerne la ville de Nice. Celle-ci a déployé un projet NFC. Nommé Cityzi, il repose sur des téléphones mobiles NFC (le Player One de Samsung, un des rares téléphones commercialisés embarquant du NFC) ou sur une carte bancaire sans contact. Il offre de services large avec des offres de billettique pour les transports, des informations culturelles, des infos contextuelles dans la ville et surtout depuis peu, le paiement. Environ 500 commerçants sont équipés de terminaux sans contact. 11 banques et les 3 opérateurs mobiles dominants sont partenaires.

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Florence Barale, élue en charge du développement du NFC sur la ville de Nice, insiste sur la nécessité d'une « implication forte des collectivités territoriales pour permettre une implantation efficace ».

Intermodalité et nouveaux projets

Lors de la conférence, Pierre Hérisson, député de la Haute-Savoie et président du groupe d'étude poste et communications électroniques a également tenu à rappeler qu'il restait « encore des marges d'amélioration au sujet de l'acceptation du sans contact par tous les publics et notamment les plus âgés ». Roland Ries, sénateur-maire de Strasbourg  et président du groupement des autorités responsables du transport (GART), a quant à lui mis en avant la nécessité de mettre en oeuvre l'intermodalité entre moyens de transports : « l'intermodalité permet de mieux organiser l'offre et d'optimiser les déplacements sur notre territoire ». Cette prise en compte va permettre, selon lui : « un essor mondial du sans contact ».

En conclusion,  Christian Estrosi, ministre l'industrie, a fait l'annonce des 12 lauréats de l'appel à projet « objets communicants et sans contact » qui se partageront une enveloppe de 4,5 millions d'euros sur un effort global en recherche et développement de 12,5 millions d'euros. Ces projets touchent des secteurs comme le commerce, le tourisme ou encore la santé. Pour pousser les territoires à l'innovation et à l'appropriation de nouvelles technologies, le ministre à  également confirmé la labellisation dès 2010 de 3 à 5 territoires « leaders du sans contact ». Bref, on continue d'avancer à petits pas sans progresser réellement tant que la répartition des revenus entre les banques et les opérateurs n'aura pas été clarifiée.

(...)

(09/07/2010 11:00:17)

L'audiovisuel s'interroge sur son futur modèle économique

(Source EuroTMT) Dans un premier temps, on serait tenté de se dire : « une étude de plus ! » Mais après avoir écouté les explications fournies par Gilles Fontaine, directeur général adjoint de l'Idate (Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe), la nouvelle étude sur l'avenir de la télévision, publiée par le cabinet situé à Montpellier, a, au moins, un mérite par rapport aux études précédentes. Il met les dirigeants de l'audiovisuel face à leurs responsabilités en décrivant très précisément la révolution en cours dans leur secteur.
Si depuis quelques années, la conséquence la plus visible de l'irruption d'internet dans l'audiovisuel, à savoir la dé-linéarisation de la consommation (autrement dit une diffusion à la demande), a déjà été diagnostiquée, l'étude de l'Idate analyse l'ensemble des bouleversements induits par le développement des services en ligne.

Changement de comportements

Selon l'Institut, il y en a deux principaux : le temps passé devant les chaînes de télévision pour regarder les programmes en temps réel se réduit. Cette période se concentre sur les événements à l'exemple des sports, de l'information, des émissions de télé-réalités. Deuxième enseignement, les chaînes télé ne sont plus les seuls prescripteurs de programmes vidéo. Elles sont maintenant concurrencées par les réseaux sociaux et les moteurs de recherche. Principale conséquence de ces bouleversements, on assiste à la fin d'une époque. Depuis le début de la télévision, cet univers était fermé, totalement contrôlé par les chaînes qui contrôlaient les contenus, le canal de distribution et le terminal.

Crédit photo France Télévisions

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Un monde qu'Internet fait voler en éclats, d'autant que le téléviseur devient lui aussi un terminal connecté, permettant à de nouveaux acteurs, comme les éditeurs ou les fabricants d'électronique grand public, d'entrer dans le jeu.

Revoir le modèle économique

La conclusion de l'étude est que les grands noms de l'audiovisuel doivent reconstruire leur modèle économique, sachant que cela  paraît plus facile pour les groupes américains dont les contenus sont consommés sur l'ensemble, ou presque de la planète, que pour les groupes européens. Pour ces derniers, la situation se complique du fait que les contenus d'origine américaine, grands pourvoyeurs d'audience, et donc de recettes publicitaires, sont maintenant disponibles sur des sites en ligne, plus ou moins légaux, avant même que les chaînes européennes n'aient acquis les droits de leur diffusion pour leurs marchés domestiques respectifs. Il existe un délai de six mois entre la diffusion d'une série aux Etats-Unis et en Europe.

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Symbole de cette nouvelle concurrence, le déplacement des pics de trafic sur internet. Selon l'Idate qui a exploité les données fournies par Cisco, le premier pic de trafic qui était jusqu'à présent compris entre 17 et 19h est en train de se rapprocher du prime-time de la télé, 20-22 h, en raison d'une croissance des connexions en début de soirée sur des sites de vidéos en streaming proposant de véritables services de télévision de rattrapage, comme le site www.megavideostreaming.com qui permet de voir les séries américaines deux jours après leur diffusion.

Des pistes de survie

Pour autant, l'Idate estime que tout n'est pas perdu pour les groupes audiovisuels et propose six pistes de travail permettant de s'adapter à la nouvelle donne :

- s'internationaliser pour réduire les coûts et trouver de nouveaux relais de croissance,

- sortir du modèle généraliste,

- s'intégrer verticalement avec les opérateurs télécoms,

- devenir le gestionnaire du foyer numérique vidéo pour garder l'accès aux consommateurs,

- se replier sur la production de contenus,

- reproduire le modèle de diffusion en broadcast sur internet.

Et c'est certainement la mise en oeuvre de plusieurs de ces pistes qui garantira à certains de survivre.

(...)

(07/07/2010 17:17:05)

Interpol chasse les fugitifs grâce aux Internautes

Il est assez rare que l'organisation internationale de police criminelle implique le grand public dans ses recherches. Avec le développement des réseaux sociaux et la vitesse de transmission des informations, Interpol a donc décidé d'utiliser ces canaux pour obtenir des informations sur des fugitifs. Cet appel au public s'inscrit dans le service, baptisé Infra-Red (International Fugitive Round-Up and Arrest - Red Notices), qui  visait 450 personnes en fuite. Tous ces individus ont été reconnus coupables, ou sont soupçonnés, d'infractions graves (meurtres, abus pédosexuels, viols et trafic de stupéfiants notamment). Inauguré en mai dernier, ce service a permis d'arrêter ou de localiser 107 personnes.

Pour Martin Cox, coordinateur de l'opération Infra-Red et Sous-directeur chargé du soutien aux enquêtes sur les malfaiteurs en fuite d'Interpol. « Il y a plus de chances que quelqu'un reconnaisse l'un de ces fugitifs sur un site de réseau social ou dans un espace de discussion qu'en le croisant dans la rue, mais quelle que soit l'origine des informations dont dispose le public, nous lui demandons de nous les transmettre ».

Les informations relatives au lieu de séjour des personnes visées par l'opération Infra-Red ou de n'importe quelle autre personne recherchée au niveau international peuvent être envoyées à l'adresse fugitive@interpol.int. (...)

(07/07/2010 16:15:45)

E-commerce : la fraude a encore augmenté en 2009

Fia-Net, filiale du Crédit Agricole, spécialisée dans la labellisation des e-commerçants et l'analyse des transactions financières marchandes, publie son Livre Blanc pour 2010 concernant les fraudes bancaires en ligne observées sur l'année 2009. Le volume étudié représente plus de 3 milliards d'euros de chiffre d'affaire, répartis en 17 millions de transactions sur lesquelles la société a relevé 450 800 tentatives de fraude.

Une hausse globale, mais sur des paniers plus restreints

Les e-commerçants ont subi des tentatives de fraudes pour un montant de 86 millions d'euros, soit un taux de 2,82%, supérieur aux 2,69% de l'année précédente, sur la somme totale des transactions. Cela représente un taux d'impayés quant à lui stabilisé à 0,15% du chiffre d'affaire des marchands en ligne, sur des paniers moyens ayant statistiquement baissé de 435 € à 357 € par rapport à 2008. En somme, il y a plus de fraudes, mais sur des montants moins importants qu'auparavant et donc plus difficilement repérables. Fia-Net tente aussi d'extrapoler ces résultats par rapport à l'ensemble du marché français des transactions commerciales en ligne, identifié par la FEVAD (Fédération de l'e-commerce et de la vente à distance). L'entreprise estime alors, sur les 25 milliards d'euros de chiffre d'affaire relevés par la fédération, que le montant des tentatives de malversations s'élèverait à 705 millions d'euros, et que 36 millions auraient effectivement été détournés par ces attaques.

Des réseaux criminels bien organisés

Fia-Net constate que les fraudeurs, organisés en réseaux pour la plupart, rivalisent d'ingéniosité en développant des moyens sans cesse réinventés pour parvenir à leurs fins. La société relève que le nombre de tentatives effectuées par des personnes connues de ses services a augmenté de 47%, soit 140 064 sur les 450 800 relevées.

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Le chiffre est à corréler avec le nombre d'identifications estimé à 53 000, soit une hausse de 42%. D'après les analyses, ceux-ci effectueraient en moyenne 2,64 délits chacun, pour un montant moyen de 295 €. L'étude remarque aussi que le nombre de réseaux organisés a triplé, de 2394 en 2008 à 7009 en 2009. Ils sont désormais composés de moins d'individus, afin de limiter les risques de détection.

Le textile comme nouvelle cible de choix

Même si le matériel informatique reste le secteur le plus sujet aux malversations (panier moyen d'impayés de 614 €), un regain d'intérêt est observé pour les articles textiles et mode, avec 92% d'augmentation des impayés par rapport à l'année précédente. Le secteur représente même 51% du nombre de fraudes total relevé. Fia-Net note en effet qu'il s'agit de produits plus facilement et discrètement recelés que les produits informatiques.

Les fraudes à la carte bancaire restent donc un risque majeur pour le e-commerce, et ce malgré la mise en place de dispositifs de sécurité de plus en plus précis. Les capacités d'adaptation des criminels en ligne, que ce soit au niveau de leur structure, du mode opératoire ou de leurs outils font qu'il est bien difficile de diminuer le taux de tentatives, mais aussi celui d'impayés. La stabilité de ce dernier, relevée depuis trois années consécutives par l'agence de certification, démontre tout autant la faculté des solutions de sécurité e-commerce à résister à ces attaques, que leur incapacité à renverser notablement la tendance.

(...)

(06/07/2010 11:12:51)

La redevance sur les PC remis au goût du jour

L'idée de taxer les ordinateurs de la redevance audiovisuelle n'est pas neuve. En janvier 2009, le Sénat avait adopté, contre l'avis du gouvernement, un amendement qui étend la taxe des téléviseurs aux ordinateurs capables de recevoir les programmes des chaînes TV. Toutefois, cette extension n'a jamais été validée en commission mixte paritaire. Selon le quotidien, un rapport remis le 30 juin dernier par les sénateurs Claude Belot et Catherine Morin-Desailly préconise de considérer les ordinateurs individuels comme des postes de télévision, et donc de les soumettre à la redevance audiovisuelle.

Les deux rapporteurs estiment que les personnes possédant un ordinateur pour recevoir la télévision, mains ne possédant pas de téléviseur dans leur foyer, doivent être soumises à cette taxe. Même si les revenus tirés de cette extension s'avèrent minimes (15 millions d'euros par an), ils considèrent « que le message envoyé aux propriétaires d'un terminal leur permettant de recevoir la télévision qui ne paient pas la contribution à l'audiovisuel public est néfaste ».

La volonté d'élargir la redevance aux ordinateurs s'appuie également sur la multiplication des services de catch-up TV, accessibles sur Internet, et qui permettent de profiter de certains programmes des chaînes sur son ordinateur. Le montant annuel de la redevance audiovisuelle s'élève à 121 euros par an. Le rapport préconise également de soumettre les résidences secondaires à la redevance, ce qui permettrait d'engranger 200 millions d'euros supplémentaires pour l'audiovisuel public.

(...)

(05/07/2010 17:54:08)

Réforme de l'Etat, François Baroin promeut une logique de services

Le 5 juillet 2010, la DGME (Direction Générale à la Modernisation de l'Etat) a réuni la presse ainsi que des représentants des associations d'usagers de l'administration, des collectivités locales et de son panel d'usagers pour présenter un bilan d'étape et les futures évolutions de la réforme administrative. Ces troisièmes rencontres « Ensemble, simplifions » se sont déroulées en partie en présence de François Baroin, le ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'Etat, ayant succédé à Eric Woerth. Les TIC sont aux premières loges, y compris l'iPad.

Tout ce qui peut se faire par courrier pourra se faire en ligne

« Il faut que l'administration passe d'une logique de procédures à une logique de services » a exhorté le ministre qui a volontiers convenu que la réforme en cours bouleversait la culture des administrations. Cette mutation passe par de multiples mesures pragmatiques qui ne remettent pas en cause les grands fonctionnements institutionnels mais changent cependant les habitudes. Le principe martelé par François Baroin a été que « toute démarche faisable par courrier sera faisable par Internet d'ici 2012 ».

Ce développement de la e-administration va aller de pair avec une plus grande rigueur dans la gestion des sites web. La multiplication de sites amène de nombreux sites à n'être qu'une vitrine bien vite oubliée et devenir obsolètes quand ils ne sont pas simplement obsolète. L'objectif est de diviser par dix le nombre de sites.

Mon-Service-Public.fr 2.0 en ligne le 12 juillet

Cette réduction s'accompagne logiquement d'une concentration des services, notamment autour du fameux portail Service-Public.fr et de sa déclinaison personnalisée. Cette déclinaison personnalisée, Mon-Service-Public, voit son nombre d'inscrits monter de manière continue. De la même manière, le nombre d'administration le rejoignant pour que le bouquet de services soit de plus en plus complet. Les prochains à basculer, d'ici la fin du mois, comprennent le Ministère de la justice et celui des finances (la déclaration de revenus 2010 se fera ainsi via ce portail). Quelque soit le service utilisé, la connexion au portail est unique, avec partage d'informations renseignées une fois pour toutes.

700 000 usagers sont d'ores et déjà inscrits et la DGME revendique deux nouveaux abonnés à la minute. La FNTC (Fédération Nationale des Tiers de Confiance), lors de la phase de questions-réponses, a une nouvelle fois rappelé que la connexion par le couple identifiant/mot de passe n'étant pas satisfaisante. L'identification par certificat électronique est cependant envisagée... à terme.

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La nouvelle version de Mon-Service-Publique sera en ligne le 12 juillet. Elle est davantage ergonomique et adaptée tant aux publics handicapés qu'aux nouveaux outils comme les tablettes du type iPad voire des terminaux de poche. Une prochaine étape est l'ouverture d'un service équivalent pour les entreprises de type « MonEntreprise-service-public.fr ».

Un baromètre pour mesurer le progrès de la satisfaction usagers

Pour évaluer l'efficacité des mesures adoptées, la DGME a mis en place un baromètre de la qualité des services publics. Ce baromètre est réalisé par enquête au sein du panel géré par la DGME et traite les trois étapes d'une relation entre une administration et un usager : l'accueil, le traitement de la demande, le traitement de la réclamation quand c'est utile.

Si cette initiative a le mérite de mettre des chiffres sur des indicateurs de qualité basiques, certains surprennent... Ainsi, les objectifs annoncés sont par exemple d'une réponse aux courriers postaux sous quinze jours et aux courriers électroniques sous cinq jours, objectifs qui ne sont pas même atteints dans la totalité des cas mais entre 50% et 60%. Et 78% seulement des usagers bénéficient d'un accueil courtois ! Côté réclamations, 26,3% seulement des organismes ont mis en place une procédure. On est loin, dans la plupart des cas, des niveaux minimums de service de n'importe quel service de relations clients dans le secteur privé. La démarche est celle d'une amélioration continue. Par exemple, au niveau de la gestion des réclamations, quatre paliers de maturité ont été définis avec, comme objectif pour chaque administration, de progresser au fil des paliers.

La dématérialisation comme voie de progrès

Les TIC constituent l'une des bases essentielles de la démarche d'amélioration du service. Par exemple, la gestion des réclamations doit s'effectuer au travers d'un service en ligne.
Les rencontres « Ensemble Simplifions » sont ainsi l'occasion de tirer le bilan des mesures annoncées auparavant mais aussi d'annoncer les futures réformes. Chaque mesure est très concrète comme une nouvelle démarche en ligne précise ou un nouveau regroupement selon une logique de « guichet unique » par circonstance (création d'entreprise, déclaration de perte de papiers et demande de remplacement, etc.).

Les 15 dernières mesures ont toutes été mises en oeuvre même si le déploiement n'est pas toujours général. A chaque fois, la DGME réalise ou co-réalise le projet et en réalise le suivi, en soutien au ministère support concerné. Certaines mesures bénéficient autant aux citoyens qu'aux collectivités locales. Ainsi, par exemple, les inscriptions sur les listes électorales ou aux Journées Défense et Citoyenneté (ex-JAPD, Journées d'appel de préparation à la défense) qui se font en ligne délivrent des fichiers récupérables dans les logiciels métier dédiés des collectivités locales. Cette récupération est cependant largement théorique, les éditeurs trainant les pieds pour la prévoir dans leurs produits. A ce jour, 84 communes utilisent ces services et 500 se sont déclarées intéressées, la DGME ayant un objectif de déploiement de 30 commune/semaine.
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(02/07/2010 12:21:41)

Les dépenses mondiales IT 2010 s'ajustent à la sortie de crise

Une sortie de crise, sans conteste, mais l'ampleur de la reprise reste en discussion. C'est le signal donné par Gartner qui a revu à la baisse la croissance des investissements mondiaux dans le secteur IT. Au mois d'avril dernier, le cabinet d'études prévoyait une progression de 5,3% en 2010 des dépenses informatiques. Aujourd'hui, cette prévision est ramenée à 3,9% pour un montant estimée à 3 350 milliards de dollars.

L'explication de cette correction provient en premier lieu de la baisse de l'euro par rapport au dollar. La plupart des contrats dans les nouvelles technologies sont réalisés en monnaie américaine. Par ailleurs, Richard Gordon, vice-président de Gartner confirme que « les problèmes de dettes souveraines des Etats vont avoir un impact sur les dépenses IT ». Les politiques de rigueur présentées par les différents gouvernements pour réduire les déficits budgétaires pourraient arrêter ou décaler certains projets informatiques. « Le secteur privé sera également touché par ces politiques d'austérité notamment pour les fournisseurs importants des administrations ».

Les ventes de PC en forme


Structurellement, les dépenses spécifiques sur le matériel informatique représenteront 365 milliards de dollars en 2010 soit une hausse de 9,1%. Richard Gordon constate que « ce secteur continue de bénéficier de la bonne santé des ventes de PC , qui représentent les deux tiers du montant des investissements » et d'ajouter « nous pensons que les ventes de PC seront robustes en 2010 et 2011 ». Cet optimisme s'explique par une demande soutenue de la part du grand public, mais également par le phénomène de remplacement des ordinateurs au sein de l'entreprise et par la migration vers Windows 7. Les autres dépenses progressent doucement, entre 2,9 % pour les services informatiques, 3,1% pour les logiciels et 3,4% pour les télécoms.

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