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(30/06/2010 15:16:14)

Google Adwords sanctionné par l'Autorité de la concurrence

Le cas est spécifique, mais pourrait lors du jugement sur le fonds, avoir un impact sur Adwords de Google. La société Navx, qui commercialise par Internet des données indiquant la position des radars routiers (fixes et mobiles), ainsi que la localisation des stations-services et le prix des carburants, a saisi l'Autorité de la concurrence pour rupture de contrat et traitement discriminatoire de la part de Google. Elle demandait également des mesures conservatoires. Pour rappel, Google avait modifié en 2008 sa politique de contenus en matière de dispositifs de contournement des contrôles routiers (certains sont considérés comme légaux et d'autres non). Après plusieurs suspensions automatiques d'annonces de Navx qui avaient été rétablies par simple demande, Google a finalement en novembre 2009 décidé de suspendre définitivement le compte de Navx contraire aux exigences de la politique citée précédemment.

Absence de clareté

L'Autorité de la concurrence estime que « si en principe, Google reste libre de définir sa politique en ce qui concerne les contenus admis sur Adwords, il est important que sa mise en oeuvre de celle-ci se fasse dans des conditions objectives et transparentes et qu'elle ne conduise pas à des pratiques discriminatoires au détriment de certains acteurs du marché. »

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Le régulateur souligne par exemple que les produits concernés par la politique de contenus révisée par Google ne vise pas clairement ni les bases de données, ni les avertisseurs radars ; la portée de l'interdiction n'est pas précise (mots-clés, lien commercial ou page de renvoi) ; la procédure de suspension sans préavis. Ce flou entraîne des pratiques discriminatoires pour ceux qui ont une dépendance forte à la publicité via Adwords et les fournisseurs de GPS, qui proposent un service de base de données sans passer par Adwords. L'Autorité souligne également que le niveau d'information des annonceurs varie.

En conséquence, Google doit clarifier dans les quatre mois la portée du règlement Adwords applicables aux dispositifs de contournement des contrôles routiers. Par ailleurs, l'éditeur de Mountain View doit rétablir dans les cinq jours le compte Adwords de la société Navx. L'Autorité statuera sur le fonds de l'affaire plus tard.

(...)

(23/06/2010 13:51:40)

Gartner prévoit une accélération des dépenses de services Cloud

« Nous assistons à un fort développement de l'adoption du modèle et des services cloud au sein des entreprises et à une explosion des offres proposées par les fournisseurs de services » souligne Ben Pring, vice-président des études au Gartner et d'ajouter « les mentalités ont changé depuis un an avec l'ampleur des déploiements qui portent sur plusieurs milliers de contrats et avec une prise de conscience des décideurs IT considérant ces déploiements comme stratégiques ».

Dans les 5 prochaines années, les entreprises devraient dépenser 112 milliards de dollars, aussi bien sur le SaaS, le PaaS et le IaaS. « Après plusieurs années de gestation, le mode SaaS est au coeur de cloud computing, comme le paiement à l'acte,  la multi-location et l'externalisation des services ». Le responsable de Gartner indique « il y a des éléments macroéconomiques pour expliquer en partie cette évolution. Après avoir traversé des turbulences financières pendant 18 mois, les sociétés ont observé à la loupe leurs dépenses. Une solution informatique qui peut offrir des fonctionnalités à moindre coût et avec plus d'agilité a trouvé un écho favorable ».

Un essor d'abord américain


Sans surprise, les Etats-Unis sont en avance sur cette adoption, en représentant 60% du marché mondial des services cloud en 2009, 58% en 2010 et en 2014, ce taux atteindra 50% avec la montée en puissance d'autres régions du monde.

 

 

Crédit Photo: EMC

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Ainsi, l'Europe de l'Ouest devrait atteindre 23,8% en 2010 et le Japon 10%. Ben Pring indique par ailleurs « nous ne voyons pas dans nos prévisions une accélération des petits pays ou des régions en développement, au point de dépasser les marchés occidentaux ».

En termes d'entreprises, les secteurs de la finance et des industries manufacturières sont les plus grands consommateurs de services cloud. Les activités de communications et High Tech sont appelées à devenir des leviers de croissance forts, tout comme le secteur public qui démontre un grand intérêt pour le potentiel du cloud. Néanmoins, Ben Pring constate que des interrogations constituent des freins, au premier rang desquelles, la sécurité, la disponibilité du service, la maturité et la viabilité du fournisseur.

(...)

(21/06/2010 15:49:01)

Watson, un superordinateur s'essaye au jeu TV

Après Deep Blue qui avait vaincu Gary Kasparov aux échecs en 1997, IBM relève un nouveau challenge en inscrivant son supercalculateur, Waston, à l'émission de télévision Jeopardy. Le concept est de retrouver la question qui correspond à la réponse donnée par l'animateur. L'ordinateur sera en compétition avec deux autres joueurs, qui ont été sélectionnés pour leurs bonnes prestations antérieures.

Depuis 3 ans, les ingénieurs d'IBM ont travaillé sur la mise en place d'un ordinateur, baptisé Watson, qui utilise les ressources du supercalculateur Blue Gene,  uniquement axé sur le  jeu télévisuel. La mission est double, comprendre la question posée en langage humain (et donc de prendre en considération élocution et accent du présentateur) et trouver la réponse (qui en l'occurrence est une question). Pour cette dernière partie, le superordinateur a compilé des millions de données (aucun accès à Internet n'est établi), mises en musique par des algorithmes pour comprendre et analyser les propos de l'animateur.

Plusieurs tests ont été réalisés et Watson gagne dans la plupart des cas contre des candidats de bons niveaux. Cependant, il a certaines faiblesses quand le jeu dérive sur des jeux de mots ou des expressions particulières. La vraie confrontation aura lieu à l'automne.

 

Crédit Photo: IBM

(...)

(04/06/2010 15:19:59)

L'Europe bloque sur le marché unique des télécommunications

(Source EuroTMT) Aboutir à la création d'un grand marché unique est, au moins dans le discours, un objectif poursuivi par la Commission européenne depuis l'ouverture du marché des télécoms à la concurrence.

A chaque réforme des directives européennes, cet objectif a ainsi abouti à mettre en tête des priorités, sans pour autant qu'elles puissent être atteintes. Ainsi, dans son dernier rapport annuel sur l'état de l'Europe des télécommunications, la Commission a bien été obligée de reconnaître que l'hétérogénéité des modalités d'applications des directives européennes dans les pays membres empêchait la création de ce marché unique.

Un régulateur européen très national

Pour remédier à cette difficulté chronique, la Commission européenne avait plaidé, lors de la préparation du Paquet Télécom, voté en fin d'année dernière, pour la création d'un régulateur européen, disposant de pouvoirs renforcés pour notamment contraindre les pays à harmoniser leurs pratiques.Une disposition combattue vigoureusement, et un compromis, jugé bancal à l'époque, avait été conclu, avec la création du Berec (Body of European Regulators of Electronic Communications), qui se substituait au Groupe des Régulateurs Européens, disposant de quelques pouvoirs supplémentaires.

Et comme on pouvait le penser lors de la présentation du texte, ce nouvel organisme semble tout aussi opposé que son prédécesseur à promouvoir le grand marché unique voulu par la Commission européenne. La preuve vient d'en être administrée par la position adoptée à l'occasion de l'examen du projet de recommandation de la Commission qui porte sur les réseaux de nouvelle génération (NGN). Comme le soulignent des analystes, les commentaires faits par le Berec montrent que la Commission a abandonné toute obligation un peu contraignante en matière d'ouverture à la concurrence de ces réseaux, construits pour l'essentiel par les opérateurs historiques.

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Le nouvel organisme se montre notamment très critique sur l'orientation systématique vers les coûts, un élément clé pourtant pour permettre à la concurrence de se développer dans des conditions économiques favorables. Dans ce contexte, comment croire au credo de la Commission qui promet de tout mettre en oeuvre pour aboutir à l'harmonisation des législations nationales et des pratiques des régulateurs ?

La Commission européenne impuissante


Ne disposant d'aucun pouvoir coercitif autre que celui de saisir la Cour européenne de justice sur des dossiers ponctuels, Bruxelles semble toujours désarmée face à des Etats, et non des moindres, toujours soucieux de protéger les intérêts de leur opérateur historique domestique.

Certes, la volonté affichée par la commissaire européenne Neelie Kroes de ramener à zéro les tarifs du roaming intra-européen constitue une avancée et elle devrait être soutenue dans son projet par des parlementaires européens indignés par le montant de leur facture télécoms. Mais pour le reste ? Ainsi, malgré des décisions prises par quelques régulateurs de diminuer significativement les tarifs de la terminaison d'appel mobile, la situation n'a guère évolué dans un certain nombre de pays, comme l'Allemagne, alors que le dossier a été lancé dès 2008. Une situation qui ne laisse guère l'espoir de voir l'Europe des télécoms travailler à la création du marché unique.

 

(...)

(03/06/2010 10:33:44)

La vision de l'éthique numérique selon l'UMP

Hadopi, Dadvsi, diatribes aberrantes et répétées du porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre... Le parti du Président de la République a bien besoin de se refaire une santé dans l'opinion des internautes et des informaticiens. Dans cette optique, des députés UMP ont constitué le groupe de travail « Ethique du Numérique » qui vient de publier un rapport.

L'angle de ce travail est clairement sécuritaire. Internet est avant tout une source de dangers et de menaces, en dehors de banalités dans l'introduction et d'un rapide paragraphe sur les « opportunités du monde numérique ». Il est vrai que le souci des députés UMP était de voir le rôle du législateur face au développement du numérique en général, de l'Internet en particulier.

On trouve dans le rapport beaucoup d'idées courantes sur la nécessité d'améliorer la gouvernance d'Internet. Les députés proposent, de façon plus originale, de créer une « CNIL européenne » qui émanerait des différentes autorités de protection des données personnelles et issue du fameux G29 qui coordonne déjà les travaux des organismes nationaux. Son rôle serait d'amener une harmonisation des règles (ce que fait déjà le Parlement Européen au travers des Directives et le G29) et de proposer des référentiels de bonnes pratiques pour les fournisseurs, ceux les suivant étant labellisés.

L'identité numérique et le droit à la vie privée est, à juste raison, considéré comme une source importante de problèmes.On notera ainsi un paragraphe (de rédaction prudente) fustigeant le pseudo-anonymat sur Internet qui déresponsabiliserait les internautes et les inciterait à commettre toutes sortes de délits (diffamation, contrefaçon...). La contradiction entre refus de l'anonymat et défense de la vie privée n'a pas effleuré les députés, même dans un dialogue à l'Assemblée Nationale entre l'un des auteurs et la secrétaire d'Etat à l'économie numérique.

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Mais le coeur du rapport est clairement sur l'un des thèmes chers à Nathalie Kosciusko-Morizet : le droit à l'oubli numérique. Les actions envisagées relèvent à la fois de la sensibilisation des internautes et autres usagers mais aussi par, encore une fois, des référentiels de bonnes pratiques pour les acteurs eux-mêmes (au premier rang desquels Google ou Facebook), la CNIL pouvant se charger de les labelliser (à leur frais).

La sensibilisation est clairement insuffisante

Au-delà de la sensibilisation, les députés sont conscients d'un manque de formation de la population. Ils désirent donc accroître la formation des enseignants et des étudiants du supérieur. Le développement des connexions haut débit des écoles est une nouvelle fois réclamé, avec un objectif de 100% de couverture. S'il n'est pas prévu de faire passer leur B2I aux députés, sénateurs et membres du gouvernement, le rapport mentionne enfin, page 25, la nécessité de former les élus.

Mais c'est pour aussitôt revenir à la marotte de l'UMP dès que l'on parle Internet ou numérique : la défense coûte que coûte de la propriété intellectuelle. Les errements sécuritaires autour de la DADVSI ou de l'Hadopi n'ont donc pas suffit. Cependant, il faut reconnaître que les députés prennent enfin conscience que l'approche adoptée jusqu'à présent est d'une part déjà techniquement obsolète, d'autre part favorisant une relation déséquilibrée entre vendeurs et consommateurs, avec faveur aux premiers.

LCEN : la remise en cause d'une distinction trop dichotomique

Autre marronnier des députés, la remise en cause de la distinction simple entre prestataire technique et responsable du contenu posée par la LCEN (loi sur la confiance dans l'économie numérique). Les députés UMP ne sont toujours pas convaincus que la jurisprudence ait bien fixé les limites de responsabilité et d'irresponsabilité... sans poser de cas concret de problème relevant du législateur.

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Il est vrai que plusieurs soucis sont soulignés : les sites de notation (restaurants, hôtels, médecins...) sont parfois aux limites de la diffamation, les procédures judiciaires sont souvent trop lourdes face à de nombreux petits litiges...

L'ogre Google face au gentil Microsoft

Le rapport contient également une partie au titre prometteur : « des abus de position dominante dans le monde numérique ». Mais l'UMP continue de soutenir Microsoft, seul éditeur de logiciels à avoir été consulté selon la liste fournie en annexe. Il n'est donc pas mentionné dans cette partie le problème des ventes liées logiciels-matériels (notamment l'installation de Windows sur presque tous les PC vendus en grande surface) ou celui du respect de formats vraiment ouverts. Par contre, la position dominante de Google dans la recherche et le domaine de la régie publicitaire en ligne est bien mentionnée. Les accords entre Yahoo et Microsoft ainsi que la sortie de Bing n'ont donc pas été suffisants pour abattre Google : l'UMP est appelée au secours.

Notons cependant que le rapport mentionne la faible contribution fiscale des acteurs du numérique au regard des chiffres d'affaires générés. Les députés songeraient-ils à des éditeurs installés en Irlande pour vendre leurs produits en France ? De même, le seul site d'éditeur mentionné dans les liens recommandés par Ethique du Numérique, c'est encore une fois Microsoft.

(...)

(02/06/2010 14:44:07)

Le CNLL cartographie les entreprises françaises du logiciel libre

Menée auprès des 200 sociétés membres des associations et groupements composant le CNLL, cette étude dresse le profil des entreprises françaises qui s'intéressent au logiciel libre et à l'Open Source. Plusieurs constats sont à souligner. En premier lieu, ces sociétés sont jeunes, elles ne sont que 15% à avoir été créées avant 2000, tandis qu'un tiers ont moins de 3 ans. Sur le plan des effectifs, les structures ne sont pas pléthoriques, elles sont 49% à ne comprendre que 1 à 5 salariés. En terme de chiffre d'affaires, plus de la moitié des sondés réalisent moins de 250 k€ de CA.

Petites mais orientées vers les grands comptes

Sans aucun complexe d'infériorité, les apôtres du Logiciel Libre et de l'Open Source travaillent beaucoup avec les grands comptes. Ils réalisent 51% de leur activité avec les grandes entreprises, alors que le secteur public arrive en deuxième position avec 36% de l'activité. L'intérêt des clients pour ces solutions est double, le coût mais également dans une même proportion l'ouverture et le respect des standards.

Une résistance à la crise, mais quelques inquiétudes


Si certaines structures ont été impactées par la crise, 73% des entreprises du secteur ont connu une croissance pendant l'année 2009. On peut souligner que 50% des sociétés ont connu une croissance supérieure à 15%. Les prévisions pour l'année 2010 montrent un optimisme accru aussi bien pour les petites et les grandes structures.

Une question a été posée sur la perception des menaces sur le logiciel libre et 84% des interrogés ont mis en avant l'oubli des valeurs fondatrice du libre. 81% s'inquiètent de la complexité des modèles économiques. Plus surprenant, le cloud et le Saas sont également perçus comme des menaces  à hauteur de 73%.

Le CNLL constate aussi que les 2/3 des sociétés contribuent à des projets libres, mais seules les plus grandes bénéficient de manière sérieuse d'aide à la R&D. Peut-être un cheval de bataille pour le Conseil dans les prochains mois ?

(...)

(02/06/2010 11:59:53)

Le Syntec Informatique rend hommage à Jean Mounet

Réuni en assemblée générale, le 1er juin, pour élire ses administrateurs, le Syntec Informatique a rendu hommage à son président arrivé en fin de mandat. Il l'avoue lui-même, il a traversé quelques tempêtes, mais en acceptant il y a 7 ans la responsabilité de l'association, Jean Mounet a également réussi à structurer, à renforcer un secteur qui « transforme le quotidien des gens ». Dans un discours introductif, il a rappelé la crise subie en 2009 par les différents membres du syndicat, mais a affiché un relatif optimisme pour l'année 2010 et sur les prochaines évolutions du secteur comme le cloud computing.

C'est en 2003, que Jean Mounet, devient président du Syntec Informatique, qu'il avait rejoint en 1998. Vice-président de Sopra Group, il se souvient en avoir discuté avec le dirigeant de l'entreprise, qui lui demanda combien de temps lui prendrait l'activité associative, à la réponse 30%, celui-ci lui proposa alors de travailler « 130% ». Ne comptant pas ses heures, Jean Mounet pris donc son bâton de pèlerin, pour faire entendre la voix de l'écosystème informatique. Auprès du gouvernement, il milite pour la création d'un ministère dédié à l'économie numérique, il défend la transformation du crédit impôt recherche en crédit d'impôt pour l'innovation, il soutient l'existence d'un volet numérique dans le Grand Emprunt. Mais son action est aussi interne, avec la structuration de groupe de travail sur des sujets d'avenir, l'informatique dans les hôpitaux, les infrastructures, les solutions embarquées, l'emploi.

Force de proposition à travers les livres blancs ou les participations au sein de différents comités consultatifs, le Syntec Informatique est devenu un acteur incontournable. Luc Rousseau, directeur général de la compétitivité, de l'industrie et des services auprès du ministre de l'économie a rappelé qu'une consultation publique serait lancée le 7 juin sur le volet cloud du Grand Emprunt, doté d'une enveloppe de 750 millions d'euros, avant des appels à projet prévus à la rentrée prochaine. Nul doute que les membres de l'association répondront présents.

Le successeur de Jean Mounet n'a pas encore été désigné, mais il trouvera une organisation prête pour affronter les grands défis du monde numérique de demain. L'ancien président, lui, ne quitte pas pour autant le Syntec, qui aura certainement encore besoin de son expérience.

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(01/06/2010 10:01:45)

Facture mobile : les français moins dépensiers grâce aux SMS

Selon l'observatoire économique de la téléphonie mobile, la dépense moyenne par carte SIM en 2009 était de 37,80 euros par mois, taxes comprises, soit 3% de moins qu'en 2008. Une baisse, selon l'AFOM, qui est liée à un phénomène de substitution, comme l'envoi de SMS plutôt que d'effectuer un appel vocal. Ainsi, la dépense moyenne pour les services voix a diminué de 6,3% l'an dernier (-18% entre 2004 et 2009), alors que sur la partie data (SMS, Internet mobile), le montant a augmenté de 8% pour représenter près d'un quart de la dépense totale des utilisateurs de mobiles.

Le prix moyen de la minute d'appel mobile a légèrement diminué, passant à 18 centimes TTC en 2009, contre 18,2 centimes l'année précédente, et 25,6 centimes en 2001. Un chiffre qui est inférieur à ceux observés en Allemagne (19,6 centimes à parité de pouvoir d'achat) ou en Espagne (21,5 centimes), mais plus élevés qu'en Italie et au Royaume-Uni (16,5 centimes).

Moins bavard, mais plus littéraire

La baisse du prix moyen du SMS/MMS a de son côté été plus importante. Le « texto » coûtait en moyenne 4,2 centimes TTC en 2009, contre 12,4 centimes en 2005. Le SMS est ainsi moins coûteux qu'en Espagne (17,9 centimes) ou qu'au Royaume-Uni (4,6 centimes). En moyenne, les Français ont envoyé l'année dernière 88 SMS/MMS par mois (contre 51 en 2008), avec un pic à 110 SMS/MMS au quatrième trimestre.

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Ce chiffre, qui s'explique par le succès rencontré des offres SMS illimités, fait de la France l'un des plus gros consommateurs de SMS en Europe, juste derrière le Royaume-Uni (96).

Le parc français de téléphonie mobile comptait en 2009 pas moins de 61,5 millions de cartes SIM en service (+6% sur un an), soit un taux de pénétration de 96% au sein de la population. Les MVNO (Virgin Mobile, Auchan Mobile, etc.) ont recruté quelque 3,2 millions de clients sur les quatre dernières années, soit 25% de la croissance du parc français.

Autre enseignement, le nombre d'utilisateurs de smartphones en France a doublé en 2009 pour atteindre les 7,3 millions (12% du parc mobile).

Cette étude de l'AFOM s'appuie sur l'analyse par l'IDATE (Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe) de plusieurs études issues de l'Arcep, l'Insee et la Commission européenne.

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(28/05/2010 17:03:57)

Facebook devient le site le plus visité au monde

Ce classement ne reflète pas nécessairement la réalité du trafic sur Internet, car la sphère Google (Youtube, Gmail, Actualités, etc) n'y est pas représentée. Cependant, ce palmarès, réalisé par Google AdPlanner, donne un instantané sur l'audience de certains sites. Facebook arrive en tête sur les deux critères, 540 millions de visiteurs uniques et 570 milliards de pages vues. Sur ce dernier point, le site dépasse largement le second sur ce critère, un réseau social russe !

On notera que dans le top 10, deux sites, Wikipedia et Mozilla ne sont pas financés par la publicité. Parmi les autres sites consultés, on retrouve Yahoo, MSN, Microsoft, mais également le service Blogspot et Wordpress (qui se place en 12ème position). Twitter est en devenir à travers sa 18ème place et ses 96 millions de visiteurs uniques.

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(28/05/2010 10:28:59)

Un opérateur répondra aux problèmes des sourds et malentendants

En juillet prochain, un opérateur proposera un dispositif d'accueil avec des vidéo-conseillers sourds qui traiteront les demandes des clients sourds et malentendants, indique un communiqué commun de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), du Secrétariat d'Etat à la prospective et au développement de l'économie numérique et de l'Association française des opérateurs mobiles, sur le bilan 2009 et perspectives 2010 de la Charte d'accès des personnes handicapées à la téléphonie mobile.
Le service Guide Caro Mobile (voir illustration) permet déjà aux sourds de bénéficier de ce type d'aide.

Le Secrétariat d'Etat à la prospective et au développement de l'économie numérique dévoilera prochainement pour sa part des applications dédiées aux personnes handicapées sur son portail européen de services aux citoyens sur les terminaux mobiles, Proxima mobile.Pour 2010, les autorités compétentes souhaitent que les fabricants de téléphone mobile proposent plus de terminaux tactiles plus adaptés aux personnes handicapées. Et de rappeler que la France compte 5,5 millions de personnes handicapées. A fin mai 2010, 193 boutiques labellisées avec des vendeurs experts formés à l'accueil de ces personnes étaient dénombrées en France. (...)

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