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Société
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(27/05/2010 16:34:43)
Réseaux sociaux et données personnelles, inquiétude française
Plus des trois quarts (76,7%) des internautes français craignent pour leurs données personnelles publiées sur les réseaux sociaux. Selon l'étude "Vie privée et réseaux sociaux" du Groupe ETO et de Market Audit, publiée jeudi 27 mai, 56,8% des internautes trouvent même les réseaux sociaux intrusifs.
La défiance des internautes français vis-à-vis des réseaux sociaux est indéniablement installée sur la Toile. En plus de la crainte de voir leurs données personnelles facilement accessibles sur Internet sans leur accord, les internautes trouvent ces sites communautaires trop intrusifs.
Une résistance prononcée à la publicité ciblée
77,6% des personnes interrogées ne veulent pas de publicité ciblée sur leur page personnelle et autant ne sont pas fan d'une marque. Contrairement aux idées reçues, 60% des internautes affirment ne jamais recommander une marque ou un produit à leurs amis via leur page perso. Seul près d'un tiers des sondés accepteraient que leurs achats en ligne soient exploités par les marques et autres instituts marketing pour recevoir de la publicité ciblée et un peu plus d'un quart seraient d'accord pour recevoir de la pub en fonction des sites qu'ils visitent.
L'étude a été menée auprès de 694 internautes, du 19 au 26 mars 2010.
Panne informatique à la SNCF pour la réservation des billets
Une panne informatique à la SNCF empêche depuis vendredi matin 6h30 de réserver un billet, aussi bien sur Internet qu'en agence de voyages ou en gare, a expliqué le transporteur contacté par Relaxnews. Le problème devrait être résolu en début d'après-midi, a affirmé cette représentante. Seuls les billets à réservation, TGV et Teoz, sont concernés par cette impossibilité.
La SNCF précise qu'il est toujours possible d'acheter des billets pour Eurostar, Thalys ou pour les trains TER. Les clients qui ont pré-payé leurs billets peuvent les retirer en gare sans problème, a ajouté la porte-parole.
Licenciés suite à une discussion privée sur Facebook
Trois salariés de la société Alten, basée en région parisienne, ont librement commenté sur une page privée du célèbre réseau social l'ambiance qui règne au sein de leur SSII. Une conversation exclusivement réservée aux « amis » des trois protagonistes. Un quatrième salarié, considéré comme « un ami » sur le réseau et donc habilité à lire et à commenter le flux d'échanges sur le mur de discussion, a envoyé une copie des débats à sa direction générale. Toujours selon France Info, cette dernière a licencié les trois premiers salariés pour « incitation à la rébellion et dénigrement. »
Si l'un des trois a accepté de négocier à l'amiable son départ, les deux autres ont décidé de porter l'affaire devant les Prud'hommes. Selon l'avocat des deux employés, cette correspondance était exclusivement privée et ne causait pas de troubles à l'entreprise. Fait rare, la tentative de conciliation n'a pas fait avancer les choses et les quatre juges du tribunal n'ont pas réussi à s'accorder. Ce qui entraine de facto, l'intervention d'un magistrat professionnel pour départager les quatre juges issus des collèges employés et entreprises. Cette décision finale, la première du genre en France, pourrait faire jurisprudence.
(...)(19/05/2010 14:03:19)Mobile et cancer, une étude peuplée d'incertitudes
(Source EuroTMT) Après quelques 2 ans de retard, la désormais célèbre étude internationale Interphone a été finalement publiée mardi par l'International Journal of Epidemiology. Lancée en 2000 dans 13 pays, principalement en Europe mais aussi au Japon, au Canada et en Nouvelle Zélande, cette étude devait répondre à la question soulevée par tous les opposants à la téléphonie mobile, le mobile est-il cancérigène ? Mais voilà, alors qu'elle devait être publiée en 2008, l'étude avait disparu.
Les rumeurs expliquaient le report de sa publication à une date inconnue en raison de dissensions entre les auteurs sur le sens à donner aux résultats obtenus. Une thèse confirmée implicitement par la Dr Elisabeth Cardis, la coordinatrice de l'étude à l'AFP : « l'étude ne met pas en évidence un risque accru, mais on ne peut pas conclure qu'il n'y a pas de risque, car il y a suffisamment de résultats qui suggèrent un risque possible ». Autrement dit, « pt'être ben que oui, pt'être ben que non ! »
Des critères et des conclusions contestés
Une incertitude qui s'explique par la faiblesse de l'échantillon. Bien qu'étant l'étude la plus vaste menée à ce jour, elle ne portait que sur environ 6000 cas de cancers, répartis donc dans 13 pays, comparés à des témoins sains. Un échantillon par pays jugé insuffisant pour éviter les biais statistiques pouvant conduire à une marge d'erreur importante. C'était notamment le cas de la partie française de l'étude, publiée dès 2007, qui mettait en évidence « une possibilité d'une augmentation » du risque de gliome pour les forts utilisateurs, à savoir ceux qui téléphonent plus de 5 minutes par appel. La conclusion a été relativisée par une forte marge d'erreur en raison du faible échantillon.
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Cette étude ne va donc pas mettre fin aux débats. Au contraire. En fonction, des intérêts des uns et des autres, on peut parier sur le fait que les uns et les autres vont justifier leurs positions en fonction de leur lecture de cette étude. Ainsi, la GSM Association, le lobby des opérateurs mobiles, s'est déjà félicité des conclusions de l'étude soulignant que « l'absence de risque concordait avec les études existantes qui concluent à l'absence de risque pour la santé des signaux radio, qui respectent les recommandations sanitaires internationales ».
A l'inverse, les associations qui dénoncent les risques liés aux ondes radio vont y voir une confirmation de leurs positions. D'autant que d'autres études moins médiatisées, comme Bioinitiative, faisaient état de conclusions plus fermes sur l'impact des ondes radios sur la santé. Et si les gouvernements européens réagissaient comme ils l'ont fait pour la grippe H1N1, le principe de précaution s'appliquerait avec la même vigueur pour la téléphonie mobile.
Mais voilà, ce secteur est devenu un secteur économique majeur. Et prendre des mesures supplémentaires comme l'abaissement des seuils d'émission aurait des impacts financiers importants pour les opérateurs mobiles, comme le déploiement supplémentaire d'antennes relais. On peut donc s'attendre à ce que le statu quo demeure, les pouvoirs publics continuant à communiquer sur le sujet de façon « soft » et recommandant l'utilisation des oreillettes.
Le marché des netbooks dynamisé par les tablettes
Le nombre de netbooks vendus dans le monde en 2010 pourraient atteindre aux alentours de 58 millions cette année, contre 36,3 millions en 2009. Cette estimation publiée par l'analyste ABIresearch, serait en grande partie due à la commercialisation des tablettes numériques, avec comme figure de proue, l'iPad. ABIresearch pense que les tablettes numériques vont littéralement faire exploser le marché des netbooks en 2010, avec une prévision de 10 millions d'exemplaires vendus. Et de rappeler qu'Apple avec son seul iPad a vendu en un mois un million d'exemplaires de sa tablette.
Les netbooks participeront aussi à cette croissance, mais de manière moins soutenue et plus ciblée géographiquement, notamment vers les pays émergent en forte demande d'ordinateur à faible coût.
L'étude intègre aussi bien, les tablettes, les MID (Mobile Internet Device), les UMPC, etc.
Smartphones et PC portent la demande hi-tech
En France, au premier trimestre 2010, les ventes de téléphones mobiles ont progressé de 7% en volume, dopées par celles des smartphones. Selon l'étude GfK TEMAX, ce marché est le seul à montrer une progression aussi net dans le secteur de la high-tech.
Avec la téléphonie mobile et la micro-informatique ; la bureautique et consommables sont les seuls segments à être en hausse au cours du dernier trimestre, selon GfK, respectivement +0,9% et +1%. Le cabinet d'études note que pour une fois les ventes d'ordinateurs portables et de bureau sont en hausse, respectivement de 5% et de 1% en valeur.
Les produits dédiés à la bureautique et les consommables sont portés vers le haut par les consommables d'impression (+3%), les imprimantes multifonctions (+5%) et les vidéoprojecteurs (+16%). L'électronique grand public, dans sa globalité connaît une baisse de ses ventes de 2,6% en valeur, tout comme le marché de la photo numérique, de l'ordre de 2,1%. Parmi les produits phares, GfK note les téléviseurs LCD, la Hi-Fi, les DVD Blu-Ray (qui repartent fortement à la hausse avec +200% par mois), les adaptateurs TNT et les accessoires.
Adobe aime avec réserve Apple
Les américains sont assez friands de ces « private » jokes. Adobe a répondu de manière originale et drôle à la polémique lancée par Steve Jobs, PDG d'Apple, sur la non utilisation de la technologie Flash pour développer des applications sur l'iPhone et iPod. Ce dernier avait publié une lettre ouverte revenant sur les raisons de ce choix. Pour Adobe, ces propos n'étaient qu'un « écran de fumée » et l'éditeur avait dans un premier temps décidé de ne pas répondre à la provocation.
Et puis hier, dans certains journaux économiques américains, ainsi que sur des sites spécialisés, une publicité est apparue : « Nous aimons Apple ». S'ensuit une déclinaison des appréciations, la créativité, le HTML 5, etc... L'éditeur termine son propos par une mise en garde « Nous n'aimons pas les personnes qui vous privent de votre liberté de choisir ce que vous créez, comment vous le créez et l'expérience que vous ressentez sur Internet ». L'éditeur en a profité également pour publier une lettre ouverte rédigée par les fondateurs d'Adobe, Chuck Geschke et John Warnock, qui défendent la technologie Flash. A suivre...
Le PDG de l'Inria Michel Cosnard reconduit pour quatre ans
Michel Cosnard vient d'être reconduit dans ses fonctions de président directeur général de l'Inria (Institut national de recherche en informatique et en automatique) par un décret du Président de la République, Nicolas Sarkozy, signé le 7 mai 2010 et publié ce jour au Journal Officiel. C'est un poste qu'il occupe depuis mai 2006. Son mandat est renouvelé pour quatre années de plus.
La semaine dernière, Michel Cosnard a signé un accord de partenariat avec François Drouin, PDG d'Oseo, visant à mettre en oeuvre des actions conjointes pour renforcer l'innovation dans les PME du secteur des sciences et technologies de l'information et de la communication, et tout particulièrement du logiciel.
Rappelons que le PDG de l'Inria a été sollicité par Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat à l'économie numérique, pour intervenir dans le groupe d'experts sur la « neutralité du Net » qui a été mis en place le 24 février dernier. Le Gouvernement doit rendre, d'ici la fin du mois de juin 2010, un rapport au Parlement sur ce thème, pour faire suite à la loi sur la fracture numérique votée en décembre 2009.
Au début de cette année, l'Inria a inauguré son showroom consacré aux NTIC au sein du site Euratechnologies de Lille. Par ailleurs, en octobre dernier, Microsoft Research et l'Inria ont reconduit pour 4 ans leur partenariat de recherche signé il y a 4 ans.
Illustration : Michel Cosnard, PDG de l'Inria (crédit photo : Inria)
35% des français consultent leur compte bancaire via leurs mobiles
La consultation des comptes bancaires n'est plus aujourd'hui une habitude marginale puisque 93% des internautes français se connectent à la Toile pour consulter le solde de leur compte courant, un chiffre en hausse de deux points par rapport à 2009. En matière de services financiers, les virements pour le compte de tiers sont effectués par 65% de sondés (+6 points) et 39% prennent même rendez-vous avec leur conseiller (+9 points). Par ailleurs, ce baromètre révèle que 36% des internautes français se servent aussi de la Toile pour effectuer des recherches concernant des informations bancaires.
Néanmoins, si l'utilisation d'Internet devient communément admise dans l'univers bancaire, les internautes français disent être attachés à la complémentarité Internet/réseau physique. 79% des personnes interrogées préfèrent par exemple souscrire auprès d'une agence physique.
Le Baromètre Banque, Finance, Assurance et Crédit en Ligne a été mené en mars 2010 auprès d'un échantillon de 2.633 internautes français.
Hadopi, un décret hors la loi devant le Conseil d'Etat ?
Ce recours pour vice de forme, émis par FDN et auquel s'est associé La Quadrature du Net, porte sur le décret du 5 mars 2010 relatif au « système de gestion des mesures pour la protection des oeuvres sur Internet », c'est-à-dire sur le recoupement des données collectées par les ayants droit avec celles des fournisseurs d'accès pour identifier l'auteur du téléchargement illégal. Le FAI reproche au gouvernement de ne pas avoir respecté un article du Code des postes et communications électroniques qui impose la consultation de l'Arcep, le régulateur français des télécoms, pour tout décret relatif à l'activité des fournisseurs d'accès à Internet.
En conséquence, il est demandé l'annulation pure et simple de ce décret. Si le Conseil d'Etat, la plus haute juridiction administrative de France, donne raison à la demande des requérants, le décret devra alors être soumis à la consultation de l'Arcep, avant une nouvelle publication. En cas d'annulation, cela pourrait aussi retarder la mise en marche de la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi). Cet organisme est chargé d'envoyer des messages d'avertissement aux internautes identifiés comme ayant téléchargé des contenus de manière illégale. L'Hadopi a indiqué en début de semaine que les premiers messages seraient envoyés vers la fin juin.
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