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(06/05/2010 16:19:48)

Mega, giga, tera et après ?

L'information peut apparaître anecdotique, mais un étudiant en physique Austin Sendek a lancé une campagne pour promouvoir le terme « hella » comme future unité de mesure. Et cette initiative commence à devenir populaire.

Le système international d'unités, autrement connu comme le système métrique, dispose d'une série de préfixes pour désigner l'échelle mathématique de l'unité qui est mesuré. C'est là que nous obtenons le méga, giga, téra et le préfixe peta. Aujourd'hui, l'organisme international indique que la plus grande unité de mesure est le yotta, soit 10 puissance 24.  Le prochain préfixe devrait être naturellement 10 puissance 27, mais il n'y a actuellement aucune appellation pour cette unité. Etymologiquement, hella signifie « très » ou « beaucoup ». De plus, le préfixe doit être applicable aussi bien à l'infiniment grand qu'à l'infiniment petit. Traditionnellement, le premier se termine en a et l'autre en o.

Cette problématique doit être prise au sérieux, puisque cette semaine, le cabinet IDC, dans une étude réalisée pour le compte d'EMC, a prédit que la quantité d'informations numériques stockées en 2010 sera de 1,2 zettabytes (cette unité correspond à 10 puissance 21), et en 2020 il sera de 35 zettabytes. Pour la mise en perspective la quantité de données, cela représente pour l'année en cours, 75 milliards d'iPad de 16 Go pleins, ce qui remplirait complètement 84 fois le tunnel du Mont Blanc.

Ce qui peut apparaître comme une blague d'étudiant a pris de l'ampleur, car la page Facebook relative à cette campagne a conquis 60 000 personnes et le jeune étudiant a eu des contacts avec des universitaires qui collaborent avec le Bureau des poids et mesures en France, qui décide en dernier ressort l'affectation des préfixes. Le chemin est donc long pour Austin Sendek, mais les grands idées ont souvent mis du temps à être reconnues.

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(05/05/2010 15:31:25)

55% des utilisateurs de Facebook se méfient du réseau social

Plus de la moitié des internautes français qui utilisent le réseau social Facebook s'en méfient et seulement 16% ont confiance. A contrario, selon une étude mondiale menée par l'analyste InSites Consulting, 32% des personnes interrogées font plus confiance aux réseaux sociaux professionnels comme LinkedIn. Cette méfiance plus ou moins grande des internautes vis-à-vis des réseaux sociaux se caractérise par une hésitation à mettre ou non certaines informations sur leur profil. 82% des personnes interrogés réfléchissent longuement avant de publier une information sur eux, 74% font de même pour les photos publiées et 79% sélectionnent plus leurs "amis" ou contacts.

Pour une large majorité, le réseau social est un moyen d'exprimer ce qu'ils sont. 87% admettent que leur profil en ligne correspond à ce qu'ils sont dans la "vraie" vie et 23% se servent de ces réseaux pour exprimer plus facilement leurs émotions que la vie réelle.


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(03/05/2010 09:45:23)

Une étude pointe le stress généré par les outils informatiques

Selon cette étude, qui a été menée auprès d'un millier de Nord-Américains, 64% des personnes interrogées déclarent être devenues anxieuses suite à un problème d'ordinateur : pannes à répétition, redémarrage, ralentissement, etc. Ces problèmes d'informatique ont, dans 42% des cas, accru le niveau de stress des utilisateurs. 39% déclarent avoir perdu un temps précieux, 21% ont perdu des données privées ou professionnelles importantes, et 7% disent même avoir vécu un traumatisme émotionnel.
La très grande majorité (94%) des répondants avoue cependant être dépendante de l'ordinateur au quotidien. 62% ont même une haute, voire une très haute dépendance à l'outil informatique. Mais les trois-quarts (74%) déclarent avoir rencontré un temps d'arrêt de leur ordinateur durant l'année précédant l'enquête. Dans 35% des cas, la durée d'immobilisation de la machine n'a pas excédé une journée, mais pour 34% des utilisateurs, l'avarie a duré entre 1 et 10 jours.

Parmi les problèmes informatiques les plus fréquemment rencontrés figurent le ralentissement de l'ordinateur (51%), la lenteur au démarrage (36%), les virus (16%), l'accès à Internet indisponible (15%) ou l'échec à une connexion sans fil (14%). Pourtant, en cas de problèmes, 37% des utilisateurs tentent de résoudre le problème eux-mêmes, 18% font appel à un ami ou un parent. Seulement 8% contactent leur fournisseur d'accès à Internet, et 7% le fabricant de l'ordinateur. En fait, les victimes du "syndrome du stress informatique" ne sont généralement pas tendres avec les services d'assistance technique, qui génèrent aussi une dose d'anxiété supplémentaire (40%). L'attente est la première cause (14%) de stress et de frustration lors d'un contact avec un support technique. Suivent le coût du service (11%), les limites linguistiques de l'interlocuteur pour les services décentralisés (10%), l'incapacité à résoudre le problème (9%) et les services vocaux préenregistrés (7%). En conclusion, cette étude, qui a également sollicité le point de vue de six spécialistes du service informatique, invite les professionnels en informatique à davantage prendre en compte le niveau de satisfaction des consommateurs, et à mettre en place des services innovants, plus réactifs, et disponibles 24 heures sur 24.

Cette enquête a été réalisée le CMOC en partenariat avec iYogi, entreprise spécialisée dans le support informatique, auprès de 1.000 personnes âgées de 16 ans et plus.


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(30/04/2010 10:10:31)

Vers une agence européenne de la cybercriminalité ?

Le conseil de l'Union européenne, comprenant les ministres des 27 pays membres, ont publié un document sur une action concertée contre la cybercriminalité. Plusieurs conclusions ont été annoncées. La première concerne la ratification par les Etats membres de la convention sur les cybercrimes du Conseil de l'Europe du 23 novembre 2001. Ce traité prévoit l'adoption de cadre réglementaire spécifique dans les Etats membres en assurant une veille continue pour accélérer les procédures d'enquête.

Un objectif à court-terme est aussi l'interdiction de certains noms de domaine et adresses IP. Le document ne donne aucune indication sur la mise en oeuvre de cette mesure. Nonobstant, plusieurs FAI disposent déjà de procédure pour effectuer ces révocations.

Sur la prochaine agence, le Conseil  souhaite coordonner les efforts des différents organismes, EMSI, CEPOL, Eurojust, Europol, ENISA, etc. Il a demandé à la Commission européenne une étude de faisabilité pour la création d'un centre dédié à la cybercriminalité. Cet établissement serait en charge de l'évaluation et de la surveillance des mesures de prévention et des enquêtes à réaliser. L'étude devra aussi examiner, en particulier, l'objectif, la portée et le financement possible du centre, s'il doit être situé au sein d'Europol. L'accent est également mis sur l'aide à apporter par les juges, la Police pour ces problématiques technologiques, ainsi que sur la formation des enquêteurs.

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(29/04/2010 09:36:33)

Wikipédia propose une encyclopédie papier

Après les ordinateurs et les téléphones portables, Wikipédia est désormais accessible en livre papier. L'encyclopédie libre et collaborative propose un "Créateur de livres" qui permet à un utilisateur de sélectionner, au fil de sa navigation sur le site, ses articles favoris. Les passionnés d'Histoire qui préfèrent le papier à l'écran peuvent par exemple se constituer une petite encyclopédie Wikipédia sur différentes périodes historiques (l'Empire romain, le siècle des Lumières, la Seconde Guerre mondiale, etc.).

Une fois la sélection terminée, cet outil propose de commander les articles choisis sous la forme d'un ouvrage imprimé en format A5, relié et livré à domicile. L'impression nécessite deux à trois jours, et la livraison prend deux à dix jours supplémentaires. La commande du livre, qui s'effectue via le service PediaPress, le "Créateur de livres" propose à l'internaute de choisir un titre ainsi qu'un sous-titre à son ouvrage. Un aperçu montre la couverture et les premières pages du livre.

Le paiement s'effectue par carte bancaire ou compte PayPal. Plus le nombre de pages est important, et plus le tarif est intéressant : 8 euros pour 100 pages, 11 euros pour 200 pages, et jusqu'à 26 euros pour 700 pages. La Wikimedia Foundation, à l'origine du site Wikipédia, touche 10% du total brut sur chaque livre vendu.


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(28/04/2010 14:49:39)

Les réseaux sociaux, source potentielle d'insécurité en entreprise

Selon une enquête menée par le fournisseur de solutions de sécurité, nCircle auprès de 257 professionnels de la sécurité, 59% d'entre eux souhaitent maintenir l'utilisation des réseaux sociaux (les plus populaires comme Facebook, Viadeo, etc.) dans l'entreprise. Toutefois, ils sont près de 40 % à en interdire l'usage, et 46% à  ne pas savoir comment se comportent leurs employés face à ces solutions communautaires.  « Cette attitude peut être assimilée à une réaction instinctive face à des risques graves pour la sécurité, liés aux réseaux sociaux et n'est pas nécessairement efficace », a déclaré Andrew Storms, responsable des opérations de sécurité chez nCircle.

Reste que le réel problème réside dans la divulgation, par les employés, d'informations via ce type d'outils et c'est en cela que cela peut affecter la sécurité de l'entreprise.  Pour preuve, l'étude de Webroot, fournisseur de solutions de sécurité Internet, menée auprès de 1 000 utilisateurs de réseaux sociaux, est loin d'être réconfortante. Elle montre ainsi que 61% des sondés  mentionnent leur date de naissance, 62%, leur ville natale, 17%, leur numéro de téléphone portable. L'enquête montre également que les trois quart des personnes interrogées ne restreignent pas l'accès à leurs albums photos, et que 81%  n'ont placé aucune limitation sur la visualisation de leur activité récente.

Certes, ces informations ne peuvent conduire directement à des violations de données ou compromettre la sécurité, mais ajoutées, ensemble, elles  peuvent contribuer aux prémices de l'élaboration d'une attaque. En effet, des données sensibles, telles que la date de naissance, la ville natale et le numéro de téléphone cellulaire, combinées avec le nom, peuvent  permettre à un pirate de mettre un pied dans l'entreprise afin de recueillir d'autres éléments.

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(20/04/2010 16:23:12)

Plusieurs régulateurs interpellent Google sur la vie privée

Cette lettre, envoyée en France par la CNIL, mais aussi par les régulateurs allemand, canadien, espagnol, irlandais, israëlien, italien, britannique, néerlandais et néo-zélandais, a été adressée prioritairement à Eric Schmidt, PDG de Google. Ses expéditeurs orientent leurs critiques principalement sur le service Buzz du géant de l'Internet. « Nous nous inquiétons de voir que trop souvent, le droit à la vie privée des citoyens du monde est laissé de côté lors du lancement de nouvelles applications technologiques. Nous avons été troublés par votre lancement récent de l'application de réseau social Buzz, qui a été fait dans le mépris des normes et des lois fondamentales en matière de protection de la vie privée. En outre, ce n'était pas la première fois que votre entreprise omettait de tenir compte du respect de la vie privée en lançant de nouveaux services », peut-on lire sur le site de la CNIL.

Les autorités en charge de la protection des données modèrent néanmoins leur propos en reconnaissant que Google n'est pas la seule entreprise à avoir mis en place des services aux mesures de protection de la vie privée inadéquates » et d'ajouter toutefois qu'elles exhortent Google à montrer l'exemple, au « titre de chef de file du monde virtuel ».

Les régulateurs proposent des recommandations pour éviter ces travers :
-collecter et conserver un minimum d'informations nécessaires à l'objectif du service,
-fournir une information claire et sans ambiguïté sur la façon dont les renseignements sont utilisés,
-créer des paramètres par défaut de protection des données,
-veiller à ce que les données soient protégées, 
-donner la possibilité aux personnes de détruire leur compte, dans un délai raisonnable.

Illustration : site de la CNIL (crédit : DR)

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(20/04/2010 09:42:18)

Neutralité du net et tarif, un couple qui se cherche

Renvoyant dos à dos les opérateurs télécoms et les acteurs de l'internet, Benjamin Bayart, le président de French Data Network, un FAI du « troisième type » étant donné que c'est une association, a en effet ravivé le débat en rappelant que la seule net neutralité qui pouvait être appliquée à internet était la règle qui avait fondé le réseau mondial. C'est à dire qu'en tout point du réseau, tous les services et tous les contenus présents sur la toile doivent être accessibles. Cette règle renvoie au principe politique de la liberté d'expression, un droit fondamental inscrit dans la déclaration des droits de l'homme, comme l'a rappelé le Conseil Constitutionnel dans sa décision censurant la première version de la loi Hadopi et qui estimait qu'Internet participait à l'exercice de ce droit fondamental.

Malheureusement, Patrick Raude, membre du collège de l'Arcep et modérateur de la table ronde, a écourté, trop rapidement, l'intervention de Benjamin Bayart et n'a pas demandé aux deux opérateurs présents de répondre à l'interpellation du président de French Data Network, c'est à dire Stéphane Richard, le directeur général de France Télécom, et Emmanuel Forest, le vice-président et directeur général délégué de Bouygues Telecom.

De fait, la liberté d'accès à internet n'est pas toujours claire à la lecture des  offres commerciales des opérateurs. L'exemple le plus frappant se trouve dans la téléphonie mobile où les fameuses offres d'internet mobile illimité ne proposent, comme l'a rappelé Benjamin Bayart, ni Internet puisque les contenus et les services disponibles sont choisis par l'opérateur, ni l'illimité, étant donné que la consommation est en fait « capée » (plafonnée). Une critique qui avait déjà été émise par l'UFC Que Choisir, il y a quelques mois à la suite de plusieurs cas où des abonnés aux clés 3G de France Télécom avec abonnement illimité s'étaient retrouvés avec des factures prohibitives. La consommation étant en fait limitée non en durée mais en volume.

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Un financement vertueux

Poursuivant sa démonstration, le président de French Data Networks a aussi rappelé quelques principes de base. Tout d'abord, contrairement à ce qu'affirment trop souvent des opérateurs télécoms, certains grands acteurs d'internet participent aussi au financement des réseaux par les infrastructures. C'est notamment vrai pour les sites de vidéos en ligne qui investissent dans des réseaux de serveurs (de type serveurs de cache de contenu) placés au plus près des utilisateurs pour réduire les temps de téléchargement ou encore afin de leur permettre d'accéder à du streaming de qualité. Il a également insisté sur le fait que les opérateurs télécoms doivent, eux, se préoccuper d'investir dans la boucle locale, sachant qu'un investissement est financé par l'abonnement payé par les clients.

Si la fibre optique coûte plus chère que le xDSL, il est donc normal et logique, que les opérateurs fassent payer plus cher les abonnements. A ce titre, Benjamin Bayart estime qu'un Mo de vidéo coûte le même prix pour l'opérateur qu'un Mo de mail. Il affirme impensable que les opérateurs tarifent ces deux services différemment. S'il reconnaît que les réseaux câblés ou mobiles connaissent une situation différente de celle des réseaux filaires, leur débit étant partagé entre l'ensemble des utilisateurs et non dédié, la seule différenciation tarifaire dont il pense qu'elle peut être mise en place porte sur le volume consommé et non sur le type de services ou de contenus consultés par l'internaute.

Ce rappel permet de préciser que les pouvoirs publics doivent s'assurer que les opérateurs n'abusent pas de leur position sur l'accès. Pourtant la situation en Europe est certainement moins difficile qu'aux Etats-Unis où la très forte concentration des acteurs a abouti à la création de duopoles locaux dont un opérateur télécom et un opérateur du câble. L'association de ces deux opérateurs peut effectivement faire peser des menaces sur le libre accès à internet, surtout quand l'un de ces acteurs, dans le cas américain Comcast, devient aussi un acteur de poids sur le marché des contenus, notamment par l'acquisition de NBC Universal.

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