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(24/08/2009 15:32:35)

Mozilla organise une semaine solidaire autour du Web

La communauté Open Source Mozilla, à l'origine d'environnements tels que Firefox et Thunderbird, appelle les internautes à une semaine solidaire entre le 14 et le 21 septembre. Au travers de cette opération appelée « Mozilla à votre service », elle a décidé d'ouvrir le mode de fonctionnement du Libre à la société tout entière. Mozilla demande aux internautes, quel que soit leur niveau de technicité, de partager bénévolement et gratuitement avec d'autres leurs compétences sur le Web. Parmi les exemples donnés sur le site, on trouve la formation au Web des personnes âgées, l'installation d'un réseau sans fil dans une école et, même, le reconditionnement de matériel informatique pour une association. Pour expliquer sa démarche, Mozilla en explique l'esprit et l'objectif sur son site : « Mozilla pense que tout le monde devrait pouvoir accéder à Internet, savoir comment l'utiliser correctement et en avoir une expérience enrichissante. En tirant partie des compétences de notre communauté en ce qui concerne l'écriture, la conception, le développement et les nouvelles technologies, nous pensons que nous pouvons faire du Web un endroit meilleur pour tout le monde. » Un site par pays pour déposer sa promesse de projet Chaque pays dispose d'un site Web réservé à cette opération et d'un lieu pour déposer les promesses de projet. Pour participer, il suffit ainsi d'inscrire son projet ainsi que les heures que l'on compte y consacrer dans la « promessothèque ». Pour les internautes en mal d'imagination, Mozilla propose de consulter les missions de ceux qui participent déjà. Le principe est jusqu'au bout celui de l'Open Source. Mozilla compte ainsi sur les internautes pour utiliser leurs blogs, le micro-blogging ou les réseaux sociaux afin de relayer l'opération. Il propose des bannières pour communiquer sur les sites. Il s'appuie aussi sur les internautes pour traduire les instructions dans un maximum de langues différentes. (...)

(24/08/2009 14:52:15)

Les Etats-Unis injectent 1,2 Md$ dans l'informatisation du système de santé

Dans le cadre de la réforme qu'il souhaite engager pour son système de santé, le gouvernement américain a promis d'allouer 1,2 Md$ pour mettre sur pied un système de partage numérique des dossiers médicaux et de toutes les informations concernant les patients. Joe Biden, vice-président des Etats-Unis, et Kathleen Sebelius, secrétaire d'Etat à la Santé et aux Services sociaux, ont détaillé hier de quelle manière cette somme serait répartie. Quelque 598 M$ serviront à construire 70 centres informatiques régionaux qui accompagneront techniquement le déploiement du dossier médical informatisé et serviront également de point d'information pour les patients. Les 564 M$ restants, destinés aux différents états, accompagneront la mise en place de technologies de partage des informations dans le cadre plus large des réseaux numériques de santé. « Vous allez pouvoir sauver beaucoup de vies et économiser des dizaines de milliards de dollars », a déclaré Joe Biden lors de cette annonce face à une centaine de professionnels de la santé réunis dans un hôpital de Chicago, comme le rapporte le site de Bloomberg. Cette subvention fait partie du vaste plan de relance annoncé par Barack Obama en début d'année et adopté peu après par le Congrès. Le président américain souhaite que les dossiers médicaux de tous les citoyens américains soient informatisés d'ici à 2014. Ce programme de relance comprend également un volet d'extension des infrastructures à large bande, doté d'une enveloppe de 7,2 Md$. L'agence gouvernementale NTIA (National telecommunication and information administration) disposera à elle seule de 4,7 Md$ pour déployer le haut débit dans des zones rurales peu ou pas désservies. (...)

(21/08/2009 18:04:03)

Microsoft, Amazon et Yahoo s'allient contre Google Book Search

Amazon, Microsoft et Yahoo font front commun face à Google Book Search. Ils projettent de soutenir une coalition, provisoirement nommée Open Book Alliance. Elle s'oppose au projet d'accord collectif que Google cherche à passer avec des écrivains et des éditeurs pour commercialiser des versions numérisées de leurs livres. C'est ce que rapporte le New York Times en citant Gary L. Reback, un avocat de la Silicon Valley. C'est lui qui conduit l'offensive avec Internet Archive, une association à but non lucratif qui s'est créée en 1996 pour constituer une bibliothèque donnant accès aux chercheurs et historiens aux collections existant au format numérique. Dans un mouvement inverse, l'an dernier, Microsoft avait décidé de fermer son service Live Book Search. L'initiative de l'Open Book Alliance devrait être rendue publique dans les prochaines semaines. Des bibliothèques et des associations d'auteurs ont prévu de la rejoindre, précise le New York Times. La coalition compte saisir le département américain de la justice (DoJ) en invoquant le caractère anticoncurrentiel de l'accord collectif tenté par Google. Déjà sensibilisé, le DoJ avait indiqué dès février dernier qu'il avait prévu de se pencher sur ce dossier. Cette semaine, le quotidien La Tribune révélait que la Bibliothèque nationale de France (BNF) pourrait signer avec Google un accord pour numériser sa collection. L'an dernier, la Ville de Lyon s'était déjà engagée sur cette voie, confiant au Californien la numérisation du fonds de sa bibliothèque. (...)

(19/08/2009 12:15:05)

Fracture numérique : les élus locaux se mobilisent autour du haut débit

Les élus locaux connaissent bien la fracture numérique. Ils la retrouvent dans la téléphonie mobile, la télévision numérique terrestre (TNT), le haut débit par ADSL et bientôt par fibre optique. Elle représente pour eux un danger en éloignant de certaines zones géographiques les entreprises, les touristes, les propriétaires de résidences secondaires, ou plus simplement les autochtones et surtout les plus jeunes d'entre eux. Le plan numérique 2012 du gouvernement, qui prévoit pourtant le haut débit universel en 2010, n'a pas convaincu. Si l'ambition est louable, l'absence de financement laisse les élus locaux sur leur faim. Le lancement d'un projet d'emprunt national a réveillé leurs ardeurs. Impatients de voir leurs territoires désenclavés, ils souhaitent voir cet argent également utilisé pour le très haut débit. Quatre associations sont donc montées au créneau : l'AMF (Association des maires de France, qui représentent tous les maires, surtout ceux des petites communes), l'ADF (Association des départements de France), l'ARF (Association des régions de France) et l'Avicca (Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l'audiovisuel). Les adhérents de l'ADF et de l'ARF sont à l'origine de la plupart des RIP, réseaux d'initiative publique (voir encadré). L'Avicca regroupait initialement les collectivités locales développant des réseaux câblés. Elle rassemble aujourd'hui toutes celles lancées dans les réseaux à haut débit (à base de câble ou pas) et, surtout, elle organise une veille juridique et économique sur ces sujets. Bref, ces quatre associations regroupent bien le pouvoir local en matière de haut débit. Une proposition de loi du sénateur Xavier Pintat Le 10 juillet dernier, ces associations ont signé une plateforme commune. Elles avancent quatre propositions : la création d'un fonds de péréquation en faveur des collectivités locales moins favorisées, la création de schémas directeurs nationaux et régionaux, l'utilisation du dividende numérique pour les territoires qui ne seraient pas fibrés rapidement et, enfin, des mesures financières pour abaisser les taux d'emprunt. Les quatre insistent beaucoup sur l'aspect financier du sujet. Un précédent fonds d'investissement pour le haut débit avait vu le jour en 2003, avant que l'argent affecté lui soit en grande partie retiré un an après. Elus échaudés craignent l'Etat froid ! Une deuxième initiative a conduit le sénateur Xavier Pintat à déposer une proposition de loi reprenant les suggestions de cette plateforme. Proposition adoptée au Sénat. Si l'Assemblée nationale et le Gouvernement le décident, cette proposition, en étant adoptée, pourrait donner le vrai coup d'envoi d'un développement équitable du haut débit en France. Plusieurs collectivités locales ont également lancé des schémas directeurs régionaux pour le haut débit. C'est le cas du département du Loiret et des régions Auvergne et Aquitaine. Le poids du haut débit en France Fin 2008, 76 collectivités locales avaient déployé des réseaux par elle-même (en exploitation totale ou partielle), 20 avaient attribué leur marché, 15 en attendaient l'attribution. 50% de ces réseaux concernent des villes, 43% des départements et 7% des régions. Ils représentent 3 670 zones d'activité raccordées, 9 377 établissements publics raccordés, 3 062 NRA (noeuds de raccordement d'abonnés) dégroupables, 32 000 kilomètres de câbles optiques. En terme financier, ces réseaux représentent 2 613 milliards d'euros, 48% provenant de financement public (source Avicca). (...)

(18/08/2009 15:31:38)

La BNF s'en remettrait finalement à Google pour numériser ses livres

Fontaine, je ne boirai pas de ton eau... La Bibliothèque Nationale de France (BNF) l'avait juré : elle n'aurait jamais recours à Google pour numériser ses ouvrages. Aujourd'hui pourtant, selon nos confrères de la Tribune, c'est bien ce qu'elle s'apprête à faire. Denis Bruckmann, directeur général adjoint et directeur des collections de la BNF, a confié au quotidien qu'il était en négociation avec le numéro un mondial des moteurs de recherche. En 2005, la BNF avait pourtant mis en branle le projet de bibliothèque numérique Europeana, finalement ouverte, non sans difficulté, fin 2008. Mais les coûts de la numérisation de livres souvent rares, précieux et difficiles à manipuler, auront sans doute raison de cette initiative d'irréductibles gaulois. Le budget annuel de 5 millions d'euros de la BNF ne suffira pas, loin de là, à une opération qui devrait représenter plusieurs dizaines, voire centaines de millions d'euros. Mais ce n'est pas tout. Dans le monde, 29 grandes bibliothèques ont déjà fait appel à Google. Et la polémique règne dans nombre de pays où le géant américain est intervenu pour transformer les livres en patrimoine numérique. Pour commencer, l'Américain a bel et bien l'intention de commercialiser les ouvrages une fois numérisés et non de les laisser en accès libre dans le seul but d'offrir la culture à tous. Aux Etats-Unis, des actions collectives en justice (class actions) ont déjà été menées contre Google qui se passe régulièrement de l'autorisation des auteurs (et du versement de droits, par la même occasion) avant de mettre en ligne leurs publications. Depuis, les différentes parties ont trouvé un accord. L'an dernier, la ville de Lyon avait, elle aussi, signé avec Google qui doit numériser le patrimoine de la bibliothèque municipale et verser quelque 60 millions d'euros en échange d'une autorisation de l'exploitation de la copie numérique des ouvrages. (...)

(03/08/2009 15:33:54)

Une carte Visa aux couleurs de Linux

Une carte de crédit pour soutenir le logiciel libre. Tel est le concept de la nouvelle carte de paiement Linux, du nom du système d'exploitation libre. Disponible uniquement aux Etats-Unis pour le moment, cette carte de crédit Visa Platinum permet aux consommateurs d'afficher leur soutien au logiciel libre, et à la Fondation Linux de collecter des fonds. "Cette carte de crédit est une réponse aux attentes de certaines personnes qui souhaitaient soutenir les activités de la Fondation Linux" explique Jim Zemlin, directeur de la Fondation Linux, association à but non lucratif qui regroupe diverses sociétés du secteur de l'informatique désireuses de soutenir l'OS Open Source. Alors que certaines personnes manifestent leur soutien en écrivant du code, ceux qui ne savent pas programmer peuvent ainsi facilement contribuer aussi au mouvement, explique Jim Zenlin. En plus de recevoir 50 dollars à chaque adhésion, l'association percevra également une partie des commissions sur chaque achat effectué avec la carte Linux. Cette carte à l'effigie du célèbre manchot Tux intègre un système de points qui permet aux détenteurs de les échanger contre des articles divers ou des billets d'avion par exemple. La "Linux Foundation Visa Platinum card" n'est pour le moment disponible qu'aux Etats-Unis, mais son développement sera étendu dans les prochains mois à d'autres pays, précise la Fondation Linux. (...)

(27/07/2009 16:17:17)

La Cnil émet des réserves sur le projet de loi Loppsi II

Le projet de loi Loppsi II n'inquiète pas seulement les tenants des libertés individuelles, il pousse également la Cnil à faire part de ses réserves. La loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure devrait être débattue au Parlement à la fin de l'automne et prévoit de compléter le code pénal afin de mieux encadrer la lutte contre la criminalité. Parmi les mesures envisagées pour endiguer la diffusion des contenus pédopornographiques sur le Web et, plus généralement, la cybercriminalité, Loppsi II mise sur le recours à des logiciels espions. Il s'agit, de fait, de mouchards « ayant pour objet, sans le consentement des intéressés, d'accéder à des données informatiques, de les observer, les collecter, les enregistrer, les conserver et les transmettre, telles qu'elles s'affichent pour l'utilisateur d'un système de traitement automatisé de données ou telles qu'il les y introduit par saisie de caractères ». Traduite par la Cnil, cette mesure instaure un dispositif visant « à capter en continu des données informatiques utilisées ou saisies sur un ordinateur, que ces données soient ou non destinées à être émises, et qu'elles empruntent ou non un réseau de communications électroniques ». L'autorité administrative indépendante s'inquiète du caractère dérogatoire à la loi de 1978 sur le traitement des données qui entoure ce projet de logiciels espions, évoque une « importante exception », et rappelle qu'en Allemagne leur utilisation n'est autorisée que dans des cas strictement définis et exceptionnels. Des mouchards des PC personnels jusqu'aux cybercafés Le projet examiné par la Cnil semble être d'application plus large et permet aux forces de l'ordre de, notamment, « collecter des données transitant sur des systèmes utilisés par des personnes protégées par le législateur en raison de secrets particuliers liés à l'exercice de leur profession ». La Commission informatique et libertés exhorte donc le gouvernement à revoir sa copie « de façon à ce que les objectifs poursuivis par le dispositif soient mieux définis ». En d'autres termes, qu'il ne soit pas permis de faire n'importe quoi (surveiller les communications des médecins, avocats, journalistes, etc.) sous couvert de lutte contre la criminalité. De même, la Cnil fait part de sa plus grande réserve à propos de la disposition du projet Loppsi permettant, selon l'autorité indépendante, « l'enregistrement pendant une durée d'au plus huit mois de tous les caractères saisis au clavier et de toutes les images affichées sur l'écran de tous les ordinateurs d'un point d'accès public à Internet, et ce à l'insu des utilisateurs ». Cette mesure autoriserait les services de police et de gendarmerie à fliquer les machines installées dans les cybercafés et tous les ordinateurs offrant un accès public au Web. Si ce mécanisme d'investigation a pu prouver son efficacité - l'arrestation de Youssouf Fofana en est un récent exemple - sa mise en place doit rester exceptionnelle tant les abus susceptibles d'en découler sont graves. Cela conduit la Cnil à souligner la nécessité « d'une vigilance particulière, afin de garantir la proportionnalité de la mesure de surveillance aux objectifs poursuivis ». A demi-mot, la Commission rappelle que le risque de censure par le Conseil constitutionnel est proche. (...)

(21/07/2009 15:34:15)

Hadopi II : l'Assemblée nationale rendra sa copie en septembre

L'Assemblée nationale devait examiner aujourd'hui le nouveau projet de loi instaurant la Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet, autrement dit Hadopi II, version remaniée d'Hapodi après la censure du Conseil constitutionnel. Les députés ne devront finalement pas digérer avant les vacances le gros pavé validé par le Sénat et agrémenté des 894 amendements déposés par l'opposition. Le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer, a en effet décidé ce matin de reporter le vote à la rentrée prochaine. Officiellement, l'Assemblée manque de temps pour examiner correctement le texte, le bâtiment étant en travaux de réfection à partir de la semaine prochaine. Dans les faits, les députés de la majorité comme de l'opposition étaient très peu nombreux. Les débats ont donc d'abord été repoussés à cet après-midi avant d'être définitivement ajournés. « Ce projet de loi commence sous de mauvaises auspices, a ironiquement commenté le socialiste Patrick Bloche. Le Président de la République a dit qu'il irait jusqu'au bout. Visiblement sa majorité a du mal à le suivre. » La prochaine session extraordinaire est prévue pour le 14 septembre prochain. (...)

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