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(04/06/2008 11:36:08)

Le Conseil constitutionnel circonspect sur les machines à voter

Le Conseil constitutionnel profite de la remise de ses observations sur les élections législatives de 2007 pour souligner les errements potentiellement inhérents aux machines à voter. Sans se poser en adversaire de principe des ordinateurs de vote, le juge suprême rappelle qu'il a été saisi d'un certain nombre de réclamations portant, notamment, sur l'impossibilité d'effectuer des tests de bon fonctionnement et d'imprimer des procès-verbaux. Aucun de ces dysfonctionnements n'a été examiné plus avant par le gardien de la Constitution car les écarts de voix entre les candidats, dans les circonscriptions litigieuses, ne souffraient d'aucune contestation. Néanmoins, les Sages ne se privent pas de faire partager leur circonspection face à un mécanisme électoral pouvant donner lieu à des incidents risquant d'accroître « la réticence psychologique » des citoyens en raison de la rupture du lien symbolique entre ces derniers et l'acte électoral. Certes, il « n'appartient pas [au Conseil constitutionnel] de remettre en cause le choix fait par le législateur d'autoriser l'utilisation de telles machines », mais cela n'empêche pas l'institution présidée par Jean-Louis Debré d'encourager les pouvoirs publics à faire en sorte que « ces défaillances, même minimes, ne contribuent pas à altérer la confiance des citoyens envers la sincérité du vote. » Dans un rapport rédigé par le Forum des droits sur Internet en décembre 2007, il apparaissait que les collectivités ayant mis en place des ordinateurs de vote étaient globalement satisfaites. Le FDI concluait que les réclamations formulées étaient « le fait de quelques personnes particulièrement hostiles au vote électronique et en opposition ». D'aucuns n'ont pas manqué de faire montre de la plus grande incrédulité face à ces conclusions, rappelant qu'on peut légitimement s'interroger sur la sincérité du scrutin lorsque les machines à voter sont utilisées, sans pour autant être taxé de technophobe. Nos lecteurs se sont exprimés dans ce sens, en se déclarant très majoritairement réticents à l'égard des moyens de vote électronique, à travers notre sondage flash organisé en mai 2007. (...)

(03/06/2008 16:16:26)

Bruxelles veut harmoniser les titres d'identité électroniques dans l'UE

La Commission européenne vient de présenter un programme visant à créer un système de reconnaissance transfrontalier des titres d'identité électroniques. Pour l'heure utilisés dans 13 Etats membres, les 30 millions de systèmes électroniques - mots de passe, cartes d'identité, codes PIN, etc. -devraient permettre à leur titulaire de s'identifier dans n'importe quel pays de l'UE. L'idée n'est pas de remplacer les titres déjà existants mais de les harmoniser et les rendre interopérables. Baptisé Stork (pour secure identity across borders linked), le projet pilote bénéficiera d'une enveloppe de 10 M€ octroyée par Bruxelles, et de la même contribution financée par les 13 pays participants, dont la France*. Selon l'UE, ce système permettra aux ressortissants des pays engagés de s'identifier par voie électronique et sécurisée afin de traiter avec les administrations publiques, d'accéder à un service public, que ce soit en ligne ou par l'intermédiaire d'un mobile. La France est partie prenante au projet même si les titres d'identité électroniques n'y sont pas encore disponibles. Certes, les passeports contiennent des puces RFID depuis 2001 et un décret du 30 avril 2008 autorise l'ajout des empreintes dactyloscopiques. Il est donc plus juste de parler de titres d'identité biométriques plutôt qu'électroniques. Les premières cartes d'identité numériques devraient entrer en circulation début 2009, soit plusieurs années après nos voisins belges. Selon Viviane Reding, la Commissaire à la Société de l'information, le projet Stork, « en tirant parti de l'évolution des systèmes nationaux (...) et en promouvant la reconnaissance mutuelle des identités électroniques entre les Etats membres », contribue à rapprocher les Etats de l'UE « d'une mobilité sans entrave (...). Voilà ce que les citoyens européens attendent d'un marché unique sans frontières. » * Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Estonie, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Slovénie et Suède (...)

(30/05/2008 19:08:10)

LeMondeInformatique.fr offre un accès gratuit à la conférence « consumer software » de l'IE Club

Le 5 juin aura lieu une conférence parrainée par l'IE Club et Microsoft, sur le « consumer software », où viendront s'exprimer ceux qui vivent aujourd'hui en France de l'édition de logiciels pour le grand public. Quelles sont les spécificités de ce marché, quelles sont les recettes pour réussir, quel avenir a-t-il ? Autant de questions qui nous paraissent essentielles au regard de l'industrie du logiciel en France, et qui nous ont poussé à devenir partenaire de l'événement. Aussi, chaque inscrit à cette conférence venant de la part de LeMondeInformatique.fr pourra entrer gratuitement. Renseignements et inscriptions ici ou . (...)

(29/05/2008 15:59:57)

Assises du numérique : 27 pistes de travail pour un budget nul

La connexion WiFi de la salle de presse est capricieuse, lente et instable, les PC portables ne peuvent être rechargés faute de prise de courant, le décor est daté. Malgré les apparences, nous assistons bien au lancement des Assises du numérique, le grand raout organisé par Eric Besson, le secrétaire d'Etat à l'Economie numérique, pour faire de la France un géant de l'IT. Les annonceurs participent aux débats Réunis dans le grand amphithéâtre de l'Université Paris Dauphine, les représentants des exécutifs français et européen ont rappelé l'enjeu de cet événement, qui devra déboucher sur la remise au président de la République d'un plan de développement de l'économie numérique à la fin du mois de juillet. Avec 6% du PIB français issus des TIC, la France est en retard sur les Etats-Unis ou la Corée. Même constat pour le niveau d'investissement en R&D. Le but des 27 axes de travail qui seront abordés lors de ces Assises sera donc de doper les usages des technologies de l'information pour « faire de la France une très grande puissance numérique, à l'égal des économies les plus dynamiques de notre planète », explique Eric Besson. Environ 90 ateliers de travail couvrant « toutes les dimensions du numérique » seront ainsi organisés pendant le mois de juin dans toute la France et sur le Web. Ils réuniront politiques, citoyens, consommateurs, blogueurs et entreprises. Notamment les partenaires de la manifestation, classés Platinum et Gold en fonction de leur contribution, parmi lesquels on retrouve Microsoft, HP, IBM, etc. Les annonceurs seront donc également parties prenantes aux débats. [[page]] L'accès aux réseaux constitue la première piste de travail. Rappelons l'engagement pris par Nicolas Sarkozy de connecter 100% des ménages au haut débit avant la fin de son mandat (pour l'heure, d'après les chiffres de l'Arcep et de Médiamétrie, la moitié environ des ménages français serait connectée à Internet, essentiellement en haut débit). Pour y parvenir, Eric Besson suggère plusieurs pistes de travail, comme le développement du haut débit mobile et du très haut débit, ou l'équipement de 70% des foyers en ordinateurs à l'horizon 2010. Vers un Conseil national du numérique Parce que « le numérique représente une révolution de l'économie du savoir équivalente à celle de l'imprimerie », le secrétaire d'Etat suggère de mieux prendre en compte les contenus numériques dans les politiques publiques. Une idée partagée par Viviane Reding, selon laquelle « les contenus créatifs sont le moteur de la croissance des réseaux fixes et mobiles ». Dans cette optique, Eric Besson propose la création d'un Conseil national du numérique, pensé comme une « enceinte globale de concertation » regroupant tous les acteurs du Web et chargée d'élaborer des codes de bonne conduite ainsi que de les faire respecter. A la fois stratège et gendarme, cette institution remplacerait le Forum des droits sur Internet ainsi que d'autres organisations (Conseil supérieur de la télématique, Conseil stratégique des technologies de l'information, etc.) Les usages sont également au coeur des débats, avec pour objectif la multiplication des domaines dans lesquels le numérique intervient. C'est notamment le cas de l'éducation (objectif de 100% des documents pédagogiques disponibles en version numérique, enseignement à distance pour les salariés en activité...), de la santé, l'e-commerce et l'e-administration (unifier les services publiques en ligne, développer la dématérialisation, etc.) De grandes ambitions mais pas de budget [[page]] Si le programme peut sembler ambitieux, il ne pèsera pas sur les finances du pays. Eric Besson reconnaît en effet qu'il « ne dispose pas de budget. Ce plan ne devrait rien coûter à l'Etat, certaines mesures devraient même être accélératrices de croissance et rapporter ». On imagine cependant mal comment certaines des mesures soumises au débat pourraient être mises en place sans occasionner de dépense (numérisation des procédures pénales, déploiement de la carte d'identité électronique, formation en ligne pour les enseignants, etc.). Ce manque d'investissement de l'Etat n'est, à en croire les députés socialistes Patrick Bloch et Christian Paul, qu'un prolongement des travers d'aujourd'hui. Présents aux Assises du numériques, les deux édiles dénoncent « la mauvaise pente » prise par la France en matière d'IT. Ils regrettent notamment que « l'Etat ne mette pas un euro » dans le développement du haut et très haut débit et que la loi de modernisation de l'économie « ne donne pas l'impulsion nécessaire ». D'autres critiques fusent du côté de l'April. L'Association de promotion et de défense du logiciel libre dénonce la brièveté des Assises au regard du nombre de thèmes qui y seront abordés. Elle regrette aussi l'absence de certains acteurs, citant l'exemple de la table ronde sur les enjeux de la culture et du loisir numérique, qui se tiendra sans représentant des consommateurs et sans association. (...)

(29/05/2008 11:18:24)

Grandes villes industrielles ou pays d'Afrique, les TIC sont au coeur des démarches de développement durable

Le 27 mai dernier s'est tenu à Bruxelles le forum européen « TIC pour une ville verte et connectée. » L'Acidd (Association communication et information pour le développement durable) a organisé cette manifestation afin d'identifier les acteurs des mondes des TIC et des autorités locales qui tentent d'agir ensemble pour enrayer le changement climatique. Le lendemain 28 mai, deux des intervenants de Bruxelles sont venus faire partager leur expérience à quelques auditeurs parisiens dans les locaux de l'Echangeur au coeur du quartier du Marais. L'Américain Warren Karlenzig, ancien conseiller de Bill Clinton, a fondé la société californienne Common Current qui conseille les organisations publiques comme privées dans la pratique du développement durable. La firme a publié cette année une impressionnante étude qui mesure le niveau de préparation des 50 plus grandes villes américaines face à une éventuelle crise du pétrole. Est-il utile de rappeler le prix du baril et le probabilité que se réalise très vite cette éventualité ? Les cités sont jugées sur la qualité de leur air, leur réseau de circulation des personnes, la mise en oeuvre du covoiturage ou du télétravail... Le trio gagnant classe dans l'ordre San Francisco, New York puis Chicago. Louisville, Tulsa et Oklahoma City ferment la marche. Les TIC au coeur d'une bonne gestion durable des villes Warren Karlenzig est convaincu que les TIC sont la clé pour une bonne gestion durable des villes sur le long terme. A commencer, sans surprise, par Internet. « Les villes qui gèrent seules et efficacement leur développement durable le font sur Internet et surtout avec le Web 2.0, insiste-t-il. Qui plus est, ce sont celles qui s'améliorent le plus en continu. » [[page]]L'Américain rappelle combien il serait utile pour chacun d'avoir des informations à jour en ligne, sur son mobile, sur le train, le bus ou le métro que l'on doit prendre. Il évoque le contrôle et la surveillance des immeubles par les réseaux, des outils qui pourraient aussi permettre de mieux gérer la température, l'électricité voire l'arrosage chez soi. Enfin, son entreprise a participé à la constitution d'une base de bonnes pratiques environnementales alimentée collaborativement par plus de 700 villes dans le monde. Beki Nkala, lui, est le directeur de la recherche et de la connaissance pour l'école de gestion Link Centre de Johannesburg en Afrique du Sud. Avec ses équipes de Research ICT Africa, il parcourt le continent africain pour connaître le niveau d'équipement et d'usage des TIC. Il ne s'agit pas pour eux d'identifier uniquement dans les TIC les moyens de mieux gérer les villes. Mais il s'agit bien de démontrer le lien entre un bon niveau d'utilisation de l'informatique et des télécoms, et la croissance de l'économie locale, au sens large du terme. L'étude analyse ainsi l'impact des TIC sur la vie quotidienne, l'éducation, l'emploi, etc. [[page]]Ce travail exposé en ligne a abouti entre autres à l'ouvrage « towards an african e-index ». Pour respecter leurs convictions jusqu'au bout, les enquêteurs de Research ICT Africa ont adopté le zéro papier et n'utilisent plus pour leurs entretiens que des formulaires électroniques sur des PDA. En Afrique, difficile d'expliquer que l'informatique et les télécoms sont une priorité Bien entendu, Beki Nkala rappelle tous les freins rencontrés par les TIC sur le continent africain. Il explique déjà combien il est difficile de sensibiliser ce dernier au développement durable en général. Même dans son propre pays, considéré comme le plus développé d'Afrique, quasiment personne ne se sent concerné par les émissions de carbone. « On considère que c'est le problème des pays industrialisés. Et puis, il est difficile pour des gens qui ont l'électricité depuis quelques années seulement, parce qu'on les a poussés à l'avoir, de comprendre qu'il faut en consommer moins... Qui plus est, si nous avons des problèmes d'accès à l'énergie, nous en avons bien sûr aussi pour le haut débit, l'infrastructure informatique et télécoms, etc. » Sans oublier qu'il est encore plus dur de convaincre de l'intérêt prioritaire de la connectivité dans des contrées où règnent bien souvent la pauvreté et la faim. (...)

(29/05/2008 09:35:50)

La gendarmerie de Dijon démantèle un réseau de "jeunes hackers"

Selon l'AFP, un réseau national de jeunes pirates informatiques a été démantelé par la section de recherches (SR) de la gendarmerie de Dijon. Elle a interpelé 22 "hackers" soupçonnés de s'être introduit "frauduleusement dans les sites de 34 sociétés, en France mais aussi en Russie et en Islande, avec la volonté d'y créer des dommages", comme l'a annoncé mercredi Jean-Pierre Alacchi, procureur de la République de Dijon. Toujours selon l'Agence, les pirates ont été arrêtés dans plusieurs régions de France et placés en garde à vue, à l'issue d'une enquête de quatre mois mobilisant quelque 90 gendarmes. Ces faits "sont reconnus" par les intéressés et punis de peines "de 2 ans de prison et de 30 000 euros d'amende" pour une simple intrusion, et de "5 ans de prison et d'une amende supérieure en cas de dégradations", a précisé le magistrat. Certains de ces "hackers" auraient introduit de fausses données sur des sites, et commis des escroqueries par le biais de faux sites pour obtenir les coordonnées bancaires de personnes et vider leurs comptes. (...)

(28/05/2008 18:13:42)

Une solution domotique réunissant Microsoft et Hager

Marier la domotique et l'informatique, Microsoft caresse ce rêve depuis plusieurs années. Après son prototype de foyer futuriste, situé en plein coeur de son centre de recherche de Richmond, une solution de pilotage domestique développée par des élèves ingénieurs de l'Epita (lauréat de l'Imagine Cup) et enfin une association avec Legrand (In One), Microsoft revient dans la course avec Domovea, un produit développé par Hager. Piloter une centrale électrodomotique Spécialiste des équipements électriques pour la maison, Hager s'intéresse depuis plusieurs années au marché de la domotique. Son produit phare, Tébis, est une centrale électrodomotique exploitant le protocole KNX, une sorte de réseau IP du Home Control permettant un retour d'état entre les périphériques et l'armoire électrique intelligente. Avec les équipements électroniques adéquats (bouton poussoir, télécommande, prises...), cette dernière centralise toutes les commandes, allume les lampes, ferme les volets, gère le chauffage et pilote les services de sécurité (alarme, camera IP, interphone...). Un superviseur reposant sur des technologies Microsoft De son côté, Microsoft apporte ses outils Micro Framework présentés en novembre 2007 lors de la dernière Microsoft Tech'Ed. Il s'agit d'une implémentation du socle applicatif de Microsoft destinée à être intégrée à des appareils domestiques, comme un boîtier de contrôle à brancher sur le réseau électrique pour piloter à distance les équipements de sa maison. [[page]] Et pour interfacer les deux technologies, Tebis et les briques Micro Framework, Hager commercialise donc Domovea une suite logicielle et un module USB permettant de piloter l'ensemble des boitiers de commande Tébis. Vendu 475 € environ, le logiciel Domovea se compose d'une application serveur disponible pour les environnements Windows XP, Windows Vista, Windows Home Server et même xBox 360 et pilotable depuis un PC (logiciel client ou Gadget pour Vista), la console de jeux Microsoft, la télécommande Névo ou un smartphone Windows Mobile. Le boitier USb se raccorde d'un coté au PC faisant office de serveur et de l'autre à la centrale Tébis. Mètres carrés à vivre ou confort domotique ? En pratique, pour utiliser la solution Domovea il est nécessaire d'installer un système de contrôle domotique Tébis : de 10 à 13 000 euros en moyenne pour une maison neuve selon Jérôme Laulan, directeur marketing chez Hager. Ajouter un supplément de 20 à 50% pour une installation haut de gamme avec tous les modules de commandes (alarme, camera de surveillance IP,volets, lampes, arrosage...). Pour une maison ancienne, l'installation des équipements Tébis coutera 20 % plus cher que pour le neuf. Précisons toutefois que lors de la construction d'une maison, les installateurs ont un discours commercial bien rodé. Leur calcul est simple : au lieu de construire une maison de 180 m², limitez-vous à 170 m² et la différence paiera le prix de l'installation domotique ! Plusieurs scénarios possibles[[page]] Véritable superviseur, la suite Domovea surveille et paramètre tous les équipements de la maison depuis son PC, un smartphone, une télécommande ou une ardoise électronique encastrée dans un mur. S'il est bien sûr possible de commander un par un les équipements reliés à la centrale électrique Tébis, plusieurs scénarios regroupant des séquences sont programmables. Scénario sommeil avec extinction des lampes, des volets, mise en route de l'alarme; scénario intrusion avec allumage de toutes les lampes intérieurs et extérieurs, envoie d'un email ou d'un SMS à une personne ou une société de gardiennage (avec abonnement), scénario réveil avec allumage progressif des lampes, ouverture des volets. Mieux encore, il est également possible d'enchainer des scénarios pour couper tous les appareils électriques avant de partir en vacances ou mettre sa maison en hibernation avec remise en route programmée. Une interface réussie Très "Vista look and feel", l'interface de contrôle se présente sous la forme d'un tableau de bord avec plusieurs onglets : supervision avec l'état des appareils (actif/inactif), les prochaines séquences planifiés, lumières, camera, favoris pour composer son écran de contrôle... Il est même possible de superviser le bon déroulement d'une commande grâce au gestionnaire de caméra IP. Impossible par contre d'accéder à sa centrale domotique depuis un simple navigateur Web, il est nécessaire d'avoir l'application cliente sur son poste. Séduisante, cette solution arrive sur marché encore confidentielle (15 000 installations par an en France) et essentiellement réservée aux maisons haut de gamme. La pose d'un simple réseau domestique bon marché de type Ethernet RJ45 n'est pas encore courante en France, alors une installation domotique à 20 000 euros... (...)

(28/05/2008 12:43:52)

Le Web gratuit menace la presse papier, selon Nicolas Sarkozy

Le Président de la République aurait-il une dent contre Internet ? Lui qui s'était vanté d'être « le premier à avoir mené une vraie cyber-campagne en 2007 », pointe désormais du doigt les sites gratuits d'information en ligne, dangereux écueils pour le frêle esquif qu'est la presse papier. L'équation du locataire de l'Elysée est simple, le Web non payant menace la pérennité des titres en kiosque : « Comment voulez-vous que les gens achètent leurs journaux en kiosque s'ils sont gratuits sur Internet ? » Le chef de l'Etat fait allusion « aux versions Web des journaux payants », estime Pascal Riché, rédacteur en chef de Rue89.com. « Aujourd'hui, on est au milieu du gué, poursuit-il. Les journaux papier sont en crise et perdent de l'argent ; la terre promise - les nouveaux médias en ligne - ne rapportent pas encore. Il existe un moyen pour passer ce gué : investir. » [[page]] De fait, si l'analyse du Président de la République met en exergue les évidentes difficultés de la presse, elle peut sembler parcellaire en ce qu'elle se base essentiellement sur ce qu'il nomme « le considérable problème Internet ». Il ne fait ainsi pas mention de la concurrence créée par les journaux gratuits, ni, comme le précise Pascal Riché, « des problèmes de qualité des titres papier ou de l'indépendance de la presse ». Alors que Nicolas Sarkozy promet des Etats généraux de la presse et avance des pistes - multiplier les points de vente, aider le portage à domicile, etc. - il ne prend pas en considération la nécessaire mutation que la presse devra entreprendre pour survivre. « Le Web secoue les journaux et les journalistes, explique le rédacteur en chef de Rue89.com. Ceux qui survivront sont ceux qui s'adapteront. Un quotidien aujourd'hui ne peut pas se développer sans Internet. Et la question de la gratuité est un faux problème : la plupart des radios et télés le fait depuis longtemps. » (...)

(27/05/2008 09:45:02)

La standardisation des applications sans contact préoccupe Luc Chatel

Le secrétaire d'Etat chargé de l'Industrie et de la Consommation, Luc Chatel, annonce la création d'un forum des services mobiles sans contact. L'objectif principal est de réunir autour de la table tous les acteurs du domaine des applications sans contact créées grâce aux technologies de type NFC (Near Field Communication). "Un tiers des téléphones mobiles vendus dans le monde sera équipé d'une puce sans contact en 2011," a souligné Luc Chatel, lors d'une conférence de presse. Il s'agit dès lors de faire coopérer, "des acteurs qui n'ont pas l'habitude de travailler ensemble," a-t-il poursuivi. La répartition des revenus issus des applications sans contact Sont notamment concernés les opérateurs mobiles, les banques, la grande distribution, les opérateurs de transport (SNCF, ...) et les industriels (cartes SIM, composants NFC, téléphones mobiles, ...) afin de définir des standards d'intéropérabilité. Les questions à résoudre seront tant techniques qu'économiques. Il s'agit d'éviter la situation japonaise dans laquelle il y a autant de solutions que d'acteurs. Tous les sujets doivent être abordés dans le cadre de ce forum, y compris la répartition de la fameuse création de valeur, c'est-à-dire les modèles économiques de répartition des revenus entre les opérateurs mobiles et les banques en particulier, chacun ayant tendance à tirer la couverture à lui. Des accords bi-latéraux La démarche du ministre montre une volonté d'accélérer les déploiements d'applications sans contact même s'il ne débloque qu'un très modeste million d'euros pour inciter à l'arrivée d'une application en île de France en 2009. Reste que les vrais enjeux se résoudront par des accords spécifiques entre chaque opérateur et chaque banque, par exemple, en ce qui concerne les applications de paiement sans contact, telles qu'elles sont expérimentées déjà depuis plusieurs mois dans le cadre du projet Pegasus. Par ailleurs, le Forum devra estimer les coûts d'investissements et les bénéfices pour les consommateurs. Les opérateurs mobiles et les banques devront définir une charte de déploiement rapide des services mobiles sans contact. (...)

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