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SSII
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(13/10/2005 17:59:08)
Externalisation : Infosys et Tata au zénith
Les deux premiers groupes mondiaux spécialistes de l'externalisation, Tata Consultancy Services et Infosys Technologies, ont réalisé de bonnes performances au cours du trimestre et ont recruté plus de 10 000 personnes. Les groupes, tous deux indiens et basés à Bangalore, voient leurs indicateurs progresser et procèdent à des recrutements massifs. A l'image d'Infosys et de Tata, les entreprises spécialisées dans l'externalisation ont su faire évoluer leur coeur de métier, le développement logiciel, pour offrir davantage de services à leurs clients comme le conseil IT, la délégation d'activité métier, l'intégration de système, la gestion d'infrastructure, etc.
Infosys a réalisé un chiffre d'affaires de 524 M$, en hausse de 38,8 % sur un an. Le bénéfice net bondit de 42,3 %, à 138 M$. Tata, de son côté, enregistre des revenus atteignant 670 M$, en progression de 21,4 % et un bénéfice net en croissance de 15,5 %, à 152,2 M$. Les deux groupes ont largement augmenté le nombre de leurs salariés pour répondre à une forte demande, essentiellement en provenance d'Europe et d'Amérique du Nord. Tata a ainsi procédé au recrutement de 4224 personnes supplémentaires, portant le total de ses employés à 53 329. Quant à Infosys, ce sont 6390 personnes qui sont venues grossir les rangs, le groupe compte désormais 46 196 salariés. (...)
Devoteam étend son implantation aux Pays-Bas
La SSII Devoteam vient d'annoncer l'acquisition de la petite société hollandaise TopFicie, forte d'une soixantaine de salariés, et spécialisée dans l'expertise du système d'information. Elle compte parmi ses clients plusieurs banques et compagnies d'assurance, et ce depuis ses débuts en 1997.
Devoteam, à travers cet achat, illustre sa volonté de miser sur son point fort :l'international. Après des années délicates, la SSII française renoue avec les bénéfices en 2004 et voit son résultat d'exploitation progresser de 191 % et son chiffre d'affaires de 19 %. Surtout, la croissance à l'étranger est supérieure à celle observée dans l'Hexagone, notamment grâce à la bonne santé des filiales espagnoles et du Moyen-Orient. Au final, 24 % des revenus proviennent de l'international. Le premier semestre 2005 confirme ces tendances, avec un résultat d'exploitation doublé, et une activité internationale toujours importante, dynamique et rentable.
En signant, pour un montant non communiqué, l'achat de TopFicie, Devoteam veut renforcer ses atouts et continuer de jouer la carte de l'international. La filiale hollandaise pourra se rapprocher d'une indispensable taille critique et verra son expertise dans le domaine de la finance améliorée. (...)
Capgemini débarque Pierre Danon
Pierre Danon n'est plus directeur général adjoint de Capgemini. Après seulement six mois passés dans le groupe, Danon a été remercié par la direction. Il paye sa candidature à la présidence d'Accor, qui a échoué en raison de la volonté de Gérard Pélisson, le cofondateur du groupe hôtelier avec Paul Dubrule, de voir son neveu Gilles lui succéder. La pression exercée par Pélisson et Dubrule a conduit au retrait de trois institutions financières du processus de recrutement. BNP Paribas, la Société Générale et la Caisse des Dépôts, qui soutenaient la candidature de Pierre Danon, ont ainsi préféré jeter l'éponge, hypothéquant du même coup les chances de succès de leur poulain.
Comble de malchance pour l'ambitieux Danon, ses appétences hôtelières se sont ébruitées et furent bientôt reprises par la presse. C'était, dès lors, son maintien au sein de Capgemini qui devenait incertain. Le 9 octobre, la direction du groupe officialisait la rumeur : Pierre Danon ne fait plus partie de la société, « en dépit du souhait exprimé par ce dernier de poursuivre sa mission. »
Capgemini explique que « les conditions nécessaires à son maintien à un poste d'autorité dans le groupe ne pourront plus être réunies ». Danon, de son côté, déplore le manque de confidentialité ayant entouré cette affaire. (...)
TIC et PME : objectif 2010
Le ministère de l'économie, des finances et de l'industrie vient de mettre en place le plan d'action « TIC-PME 2010 » qui a pour objectif de renforcer la compétitivité des PME par un meilleur usage des technologies de l'information et de la communication. Ce plan vise à la mise en oeuvre, dans les entreprises d'une même filière, d'outils permettant la création d'une « chaîne numérique », sur le modèle de celles mises en place dans les secteurs de l'automobile ou de l'aéronautique. Bien que le plan d'action se place sur une perspective de plusieurs années, le ministère marque sa volonté de démarrer rapidement. L'appel à projet a été lancé le 27 septembre et mis en ligne le 3 octobre. Et les déclarations doivent être présentées selon le modèle de déclaration d'intention de candidature (un formulaire simplifié de quatre pages seulement) avant le 2 novembre. Les candidats retenus recevront un dossier complet de candidature. L'appel à projet précise bien que « ne seront retenus que les projets à vocation collective dans lesquels sont impliqués, dans des flux d'échange d'informations, des entreprises dans le cadre d'un partenariat et non d'une simple relation de sous-traitance ».
http://www.telecom.gouv.fr/programmes/tic-pme2010/index.htm (...)
Capgemini : les jours de Danon seraient comptés
L'avenir de Pierre Danon en tant que numéro deux de Capgemini est, pour le moins, incertain.
Arrivé dans le groupe en novembre 2004, en provenance de BT, Danon a souvent été présenté comme l'un des dauphins du PDG Paul Hermelin. Il s'est illustré en appliquant avec succès à Capgemini les principes de réduction des coûts qu'il avait mis en place naguère pour l'opérateur britannique. Après moins d'un an passé au sein de Capgemini, Danon paraît avoir eu soif de promotion et s'est porté candidat au poste de numéro un du groupe hôtelier Accor, en remplacement de Jean-Marc Espalioux.
L'affaire semblait bien engagée pour le prétendant, dont le grand oral devant le conseil de surveillance d'Accor avait séduit les pontes. Mais Pierre Danon a subi la farouche volonté du fondateur Gérard Pélisson de voir son neveu occuper le poste d'Espalioux, au risque de faire passer le processus de recrutement pour une pantalonnade aux yeux des observateurs. Selon le journal Le Monde, Pélisson aurait téléphoné à Serge Kampf, le fondateur de Capgemini, afin de l'informer de la candidature de Danon. Si ce dernier a finalement mis un terme à ses ambitions hôtelières, il doit maintenant subir les conséquences de son escapade, qui aurait fortement déplu à Hermelin et Kampf. Le retour au bercail risque d'être délicat à négocier.
D'après une dépêche Reuters citant un proche du dossier, « Paul Hermelin est déterminé à se séparer de Pierre Danon. La décision pourrait être prise dès cette semaine ». Le quotidien du soir va dans le même sens en révélant que Danon a été reçu par Kampf « pour négocier son départ de la société ». (...)
Idealx élargit son offre grâce à Arafox
Après avoir levé 3 M€ en avril dernier, La SSLL Idealx, spécialisée dans l'infrastructure Linux et la sécurisation des transactions électroniques, rachète (pour un montant non communiqué) sa consoeur belge et partenaire technologique Arafox (dix salariés). Outre le fait de le doter d'une implantation en Belgique, cette opération permet à l'acquéreur d'enrichir son portefeuille d'outils collaboratifs et de gestion documentaire. Arafox reste dirigé par Gregory Berthet, son actuel Pdg. Pour Olivier Guilbert, Pdg d'Idealx, ce rachat rime d'abord avec internationalisation. Ce rachat ouvre à la SSLL non seulement le marché belge mais aussi celui du Luxembourg. Pour autant, il ne s'agit que d'une première étape. L'objectif d'Olivier Guilbert étant d'" accélérer le développement vers l'international ". Dans cette optique, Idealx souhaite se reposer sur ses partenaires actuels (notamment HP, Atos et Novell) et mener " quelques opérations de croissance externe " pour gagner du terrain à l'étranger.
Pour réussir le rapprochement d'Idealx et d'Arafox, Olivier Guilbert mise sur la complémentarité des offres et des compétences. " Il n'y a aucun chevauchement dans l'offre des deux entités mais une complémentarité dans la clientèle, les services et les applications ". " L'offre d'Arafox est basée sur les services [Ndlr : par opposition à l'ingénierie applicative] de par son faible effectif. Mais elle bénéficie d'un vrai savoir-faire et a contribué historiquement au développement de l'open source et des standards ouverts ", indique le Pdg d'Idealx. La SSLL entend notamment exploiter les offres d'Arafox CheckDocSQL, pour ses fonctions liées à la dématérialisation, et EasySpace, pour son offre de services hébergés. (...)
Semestriels Unilog : la France solide, l'Europe fragile
La SSII française Unilog, en voie de rapprochement avec Logica CMG , a publié des résultats conformes à ses prévisions pour le premier semestre 2005.
Le chiffre d'affaires atteint 373,8 M€, en progression de 20,1 % par rapport à la même période de l'année précédente. Le résultat opérationnel croît de 29,7 %, à 29,8 M€ et le résultat net s'établit à 17,8 M€, en hausse de 28,1 %. La marge, enfin, s'élève timidement, passant de 4,5 à 4,8 %.
La SSII n'a pas détaillé la répartition de ses revenus par zones géographiques. Nul doute cependant que l'activité réalisée en France n'atteigne pas 80 % du CA total, comme au cours des périodes précédentes. Unilog a néanmoins précisé que les revenus hexagonaux ont progressé de 16 % pendant le semestre et que la marge s'est élevée légèrement, passant de 10,2 à 10,8 %. Le groupe explique cette performance par un niveau d'activité élevé et une part importante du conseil dans le chiffre d'affaires.
L'Allemagne, qui représentait 15 % du CA total en 2004, affiche une perte opérationnelle de 2,37 M€. Cette filiale connaît historiquement les plus grandes difficultés à atteindre l'équilibre, principalement en raison de la santé défaillante de la branche training : elle terminait l'année 2004 sur une perte de 3,4 M€ et clôt le S1 2005 à -2,37 M€. L'activité conseil et intégration de système réalise en revanche un résultat positif, à 941 K€.
La filiale britannique affichait également une perte à l'issue de l'exercice 2004 ; le résultat opérationnel y recule encore un peu plus, à -9,2 %.
Unilog prévoit, pour la suite de l'exercice 2005, la poursuite des tendances observées au S1. Par ailleurs, le groupe a profité de la présentation de ses résultats pour revenir sur son acquisition par Logica CMG. Ainsi, pour Gérard Philippot, le président d'Unilog, « il est essentiel de considérer que cette opération est amicale et qu'elle s'inscrit dans une logique stratégique et industrielle résolument offensive de deux Groupes qui partagent une vision européenne commune. » Soucieuse de démontrer l'union sacrée entre les deux entités, le nouvel ensemble s'est doté de l'actuel vice-président d'Unilog, Didier Herrmann, comme responsable des régions France, Allemagne et Suisse. (...)
Bercy choisit Steria pour développer l'OCFI-Interface
Steria a été choisi par le Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie pour mener à bien le projet de compte fiscal simplifié OCFI-Interface, l'une des composantes du programme COPERNIC. L'objectif de l'administration fiscale est de simplifier les démarches des usagers auprès de l'Administration, en leur fournissant une vision globale et individualisée de leur situation fiscale. Le projet, d'une durée de trois ans, regroupera sur une base de données nationale l'ensemble des obligations fiscales (occurrences fiscales) des contribuables.
Selon Steria le marché est évalué à un minimum de 3,6 M€ et il produira ses premiers fruits en février 2006. Steria contribue déjà aux programmes de modernisation du Ministère des Finances. La SSII a notamment participé à la réalisation du projet de télé-déclaration de l'impôt sur le revenu dont il assure l'infogérance de l'exploitation depuis 2 ans. Par ailleurs, le traitement des données des 3,720 millions de personnes ayant effectué leur déclaration des revenus par le biais d'internet en 2005 est effectué avec Profiles, l'offre de Data Quality Management de Steria. (...)
Steria prévoit 200 embauches dans son centre de Nantes d'ici 2006
Le réseau de services européens de Steria transitera désormais par Nantes. La SSII française vient en effet d'annoncer l'ouverture de son plus important centre de services de 3eme génération dans la préfecture de Loire-Atlantique.
Implanté sur 1000 m², le centre vient étoffer le réseau Steria de TMA (Tierce Maintenance Applicative) en France, réparti notamment entre Paris, Toulouse, Bordeaux et Lille.
En outre, la SSII entend embaucher quelque 200 salariés d'ici 2006. D'abord une première centaine fin 2005, puis cent autres fin 2006. Les candidats seront recrutés « du jeune diplômé au consultants expérimenté , au poste de chef de projet et de développeurs senior ou junior ».
L'objectif de la SSII : offrir à la région une plus grande expertise en s'appuyant sur le réseau européen Steria, et obtenir l'homologation CCMi5.
Steria avait récemment revu à la hausse sa politique d'embauche sur 2005. Et vient de publier des résultats en net progression pour son premier semestre 2005. (...)
Steria boucle son premier semestre, tous les indicateurs en hausse
La SSII Steria a présenté ses résultats pour le premier semestre 2005. Des chiffres qui illustrent l'embellie du secteur sur le marché français. Ainsi, tous les indicateurs sont à la hausse.
Le chiffre d'affaires pour les six premiers mois de l'année atteint 583,6 M€. Comparé aux revenus engrangés sur la même période en 2004, la progression est de 21 %. Steria ne manque pas de faire remarquer que la croissance organique, qui s'élève à 6 %, est bien supérieure à la moyenne du marché, estimée à 3 % par les analystes. Le résultat opérationnel s'élève à 23,7 M€, soit une croissance de 22 % sur un an. Même constat en ce qui concerne le résultat net part du groupe : il gagne 27,8 %, à 16,2 M€. Enfin, la marge opérationnelle s'affiche à 5,3 %, c'est à dire 1,5 point de plus qu'au premier semestre 2004. Pour les activités réalisées en France, la marge est encore supérieure et s'élève à 8,5 %.
Le groupe a profité de la présentation de ses résultats pour revenir sur l'intégration de la filiale allemande Mummert, une fusion annoncée en octobre 2004. L'opération semble être un succès : l'activité outre-rhin a ainsi dégagé une croissance organique de 4,2 % et une marge de 6,5 %.
Fort de ces bons chiffres, le groupe a rappelé l'un de ses buts pour le prochain exercice : « les résultats sont en ligne avec l'objectif prioritaire d'une marge opérationnelle supérieure à 7 % en 2006 ». (...)
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