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(22/12/2009 15:33:02)

Twitter peut-être dans le vert grâce à ses accords avec Google et Microsoft

Twitter a été bien inspiré, cet automne, en scellant des accords avec Google et Microsoft pour indexer ses messages courts («tweets») dans leur moteur respectif de recherche sur le Web. Ces deux partenariats vont lui générer des revenus de plusieurs millions de dollars par mois, ce qui devrait conduire le site de micro-blogging à dégager un petit bénéfice cette année. Selon Bloomberg News, le contrat avec Google rapporterait 15 M$, tandis que celui signé avec Microsoft pour l'indexation dans Bing, permettrait au site de récupérer quelque 10 M$. De fait, la nouvelle fonction du moteur de Google permettant d'obtenir des réponses en temps réel remonte principalement des résultats venant de Twitter. En septembre dernier, Twitter a levé 100 M$ auprès de fonds d'investissement, ce qui a conduit à porter à 1 milliard de dollars la valorisation de la société californienne fondée en 2006. Le site compte désormais plus de 58 millions d'utilisateurs mensuels dans le monde, selon les évaluations de ComScore. (...)

(21/12/2009 18:38:55)

« Il faut développer la prise de risque vis-à-vis de l'innovation » (Interview de la députée Laure de la Raudière)

A l'initiative de l'éditeur de Blu-Age Netfective, une quinzaine de DSI et de dirigeants d'entreprises ont déjeuné avec Jacques Attali et Laure de la Raudière, Députée d'Eure-et-Loir, Vice-Présidente de la commission des affaires économiques à l'Assemblée Nationale, autour du sujet du financement des entreprises innovantes en général et des éditeurs de logiciels en particulier. Cette ingénieur télécoms et ancienne chef d'entreprise s'est récemment lancée en politique. Si elle constate la fracture entre le monde politique et celui des chefs d'entreprises, elle veut le combattre afin, notamment, de permettre aux entreprises françaises innovantes de réussir sur le marché national et international. Co-présidente du groupe d'étude UMP du Grand Emprunt, elle s'est réjouie que le Grand Emprunt apportera 4,5 milliards d'euros pour le numérique (dont deux milliards pour les infrastructures et 700 millions pour la numérisation du patrimoine culturel) et 6 milliards d'euros pour les PME innovantes, dont les PME du numérique. Elle nous a accordé une interview exclusive en vidéo. L'interview de Laure de la Raudière en vidéo La députée concède qu'il y a un risque à financer sur fonds publics des PME qui pourront, demain, être rachetées par des grands groupes internationaux mais précise qu'il y a des possibilités de contrôle. Surtout, il est aussi possible que des entreprises françaises rachètent des firmes étrangères, à condition qu'elles disposent des fonds propres nécessaires. L'un des problèmes majeurs rencontrés par les entreprises françaises, c'est de ne pas pouvoir se battre à armes égales avec les entreprises américaines. L'exemple le plus criant est celui des éditeurs de distributions Linux, comme Mandriva, qui se heurte à la vente liée PC-Microsoft Windows. Laure de la Raudière considère que le parlement est désormais davantage sensibilisé à ce genre de problèmes mais que ce n'est pas là le plus grave problème. Pour elle, le premier coupable est l'absence de la culture du risque en France : choisir une entreprise innovante française est rarement envisagé face à un mastodonte américain, même si les innovations sont porteuses de valeur ajoutée ou de moindre coût. L'Etat peut bien sûr jouer son rôle dans le soutien aux entreprises innovantes, comme cela a été dit lors du déjeuner Netfective. Même si les élus ne peuvent pas intervenir dans l'attribution de marchés publics, ils doivent agir pour que certaines mauvaises habitudes changent, par exemple le fait d'exiger les bilans de trois exercices comptables pour admettre un candidat à un marché public, ce qui est évidemment impossible pour une jeune entreprise innovante. Cette réflexion est très lente et l'Etat devrait montrer l'exemple aux collectivités locales, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. L'interview de Laure de la Raudière en vidéo (...)

(14/12/2009 17:12:37)

Grand emprunt : 4,5 Mds d'euros pour le numérique

Le rapport Rocard/Juppé avait suggéré 4 milliards d'euros pour le numérique. Ce sont 4,5 milliards qui lui seront finalement consacrés. La rallonge de 500 M€ est attribuée au développement des usages et des contenus innovants qui récolte 2,5 Md€. Deux autres milliards contribueront à équiper la France en infrastructures propres à déployer le très haut débit (correspondant à des débits d'environ 100 Mb/s avec un minimum de 50 Mb/s), soit un investissement équivalent à ce que proposaient les deux anciens premiers ministres.

Ces sommes vont être investies dans un fonds national pour la société numérique, établissement public qui relèvera du Premier ministre, via le secrétariat d'Etat chargé de l'Economie numérique. Plusieurs autres ministères seront associés à la gouvernance de ce fonds, parmi lesquels, en particulier, l'Industrie, l'Aménagement du territoire, la Culture et la Santé.

750 M€ pour numériser le patrimoine culturel

Comme à son habitude, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'état chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique, a très vite propagé ces informations sur Twitter ce matin, dans le sillage de la conférence sur l'emprunt national donnée par Nicolas Sarkozy, président de la République. NKM a précisé un peu plus tard, par communiqué, que l'essor des usages et des contenus passerait, notamment, par la numérisation du patrimoine culturel, à laquelle 750 M€ seront dévolus, et par la réalisation d'infrastructures numériques 'en nuage', plus couramment nommées 'cloud computing'. Il est prévu que ces initiatives s'appuient sur des partenariats public-privé comme le réclamaient notamment les opérateurs. Le fonds servira aussi à financer, sous formes d'avances remboursables, des projets de recherche (associant là aussi public et privé) portant sur l'e-santé et sur les réseaux intelligents pour le transport et l'énergie.

Dans le cadre du déploiement du très haut débit, une partie des 2 Md€ sera réservée à des prêts ou garanties d'emprunt aux opérateurs, ainsi qu'à des subventions aux projets de couverture dans les zones peu denses (prenant appui sur les collectivités locales). Il est également prévu de bâtir un partenariat public/privé pour déployer un satellite qui doit apporter ce service d'ici 5 ans à 750 000 foyers en zone rurale.

19 Md€ pour l'enseignement supérieur, la formation et la recherche

Le numérique arrive en cinquième place derrière les quatre autres priorités de l'emprunt national : l'enseignement supérieur et la formation, qui se voient attribuer une enveloppe de 11 Md€, la recherche (8 Md€), les filières industrielles et les PME (6,5 Md€) et le développement durable (5 Md€). Au total, le montant de l'emprunt atteint 35 Md€, ce qui correspondrait à 1,8% du PIB estimé pour 2010 dans le projet de loi de finances.
Pour le financer, l'Etat fera appel au marché à hauteur de 22 Md€ par l'intermédiaire de l'Agence France Trésor. Les 13 Md€ restants viendront du remboursement des fonds propres prêtés par l'Etat aux banques lors de la crise financière, montant 'sanctuarisé' à la Banque de France.

Une dotation de 5 Md€ répartie entre 10 campus

Le financement attribué à l'enseignement supérieur doit doter 5 à 10 campus d'excellence. L'opération Campus bénéficiera de 5 Md€ répartis entre dix projets de remise aux normes à Aix/Marseille, Bordeaux, Condorcet (Paris Aubervilliers), Grenoble, Lyon, Montpellier, Paris, Saclay, Strasbourg et Toulouse. Les signatures de contrats de partenariats public-privé devraient intervenir d'ici un an, précise l'Elysée. Les premiers travaux devraient commencer dans la foulée. Saclay, qualifié de plus important campus scientifique et technologique européen, est particulièrement mis en avant. Le réseau de recherche Digiteo qui s'y est installé, a récemment fait un bilan. Il regroupe 1 300 chercheurs permanents et 500 doctorants et a co-financé 50 projets depuis sa création, en 2006.

Entre 2001 et 2005, l'investissement dans les technologies numériques aurait contribué à 60% de la croissance française, selon le dossier publié ce matin par l'Elysée sur les priorités de l'emprunt national. L'effort est resté cependant bien en deça des investissements réalisés dans les pays « les plus avancés de l'OCDE », et aurait conduit à un manque à gagner de 300 000 emplois sur les 800 000 recensés dans le secteur. (...)

(11/12/2009 14:30:40)

LeWeb'09 : les start-up françaises à l'honneur

Le concours de start-up de la conférence LeWeb de Loïc et Géraldine Le Meur peut aisément voler chaque année la vedette à la conférence plénière. C'est l'un des grands mérites de cette manifestation hivernale que de proposer en effet un grand espace à ces jeunes entrepreneurs, qui ont ainsi l'occasion de séduire partenaires, investisseurs, journalistes... Et ce cru 2009 mérite un cocorico, puisque la compétition, coorganisée par TechCrunch Europe, a distingué deux start-up françaises, Stribe et TigerLily, devant une start-up américaine, CloudSplit. Numéro un du podium, Stribe donne la capacité aux sites Web de se parer d'un volet social, conservant son propre code couleur, pour inciter les internautes à communiquer entre eux, et bien sûr au sujet des produits présentés sur le site. En outre, l'application de Stribe permet au propriétaire du site de visualiser sur un tableau de bord l'ensemble des statistiques liées aux échanges sociaux. Tariq Krim fait son come-back avec JoliCloud TigerLily, numéro deux, propose de son côté des outils de personnalisation de Facebook, destinés aux grandes sociétés. Il s'agit de contrôler les pages Facebook de façon beaucoup plus fine que ce que permet normalement le site de réseau social, et d'y ajouter des outils de marketing pour inciter les gens à revenir. Troisième du podium, CloudSplit a développé un tableau de bord analytique pour « garder le coût du cloud sous contrôle ». L'outil propose un suivi en temps réel, des mécanismes d'alertes, voire de suspension de l'utilisation de ressources non utilisées. Invité à s'exprimer sur la scène principale, Tariq Krim, l'inventeur de Netvibes, a présenté lui aussi sa dernière start-up, Jolicloud, dont l'ambition est de fournir « le meilleur OS pour les netbooks ». Désormais en bêta publique, le système, qui mêle noyau Linux et services en ligne, est téléchargeable (600 Mo), et compatible avec un grand nombre de netbooks du marché. Lokad, la start-up exemplaire pour Windows Azure En sous-sol, d'autres start-up françaises présentaient leurs produits, notamment au sein de l'espace BizSpark (programme d'aide aux start-up conçu par Microsoft). Calinda Software offrait ainsi une démonstration de MindUp, son outil de cartographie d'échanges de courriels s'appuyant sur Sharepoint. Les principes de regroupement des conversations et d'échanges privés ressemble fort au système des « waves » de Google Wave, mais l'application de Calinda est, elle, en production, et compatible avec les messageries des différents utilisateurs (Outlook, Notes, Gmail...). Le créateur de Lokad était lui aussi de la partie. Cet ingénieur a développé une application en ligne donnant aux entreprises la possibilité de recevoir des prévisions statistiques à partir de leurs historiques de données. Originalité : l'offre est proposée en mode Saas, Lokad s'appuyant de son côté sur Azure, le cloud de Microsoft, pour réaliser les calculs et absorber les éventuels pics de charge. Distinguée par Microsoft, l'application de Lokad sert aujourd'hui de référence lorsqu'il s'agit de donner des idées sur la façon d'utiliser Azure. (...)

(11/12/2009 14:23:01)

LeWeb'09 : les réseaux sociaux, meilleurs amis des entrepreneurs

Loïc Le Meur avait donné rendez-vous à la planète Web mercredi et jeudi derniers à Paris, pour une nouvelle édition de sa conférence LeWeb. Si l'objectif de l'ambitieux patron de Seesmic de faire de son événement un Davos du numérique n'est pas atteinte, loin s'en faut, il peut toutefois se targuer d'avoir corrigé nombre de défauts des éditions passées, et d'avoir réussi à mettre sur pied un événement de grande ampleur, international, au contenu riche pour un public d'environ 2 000 entrepreneurs et spécialistes du Web. Placé sous le signe du Web temps réel (autrement dit, de Twitter, avec des 'tweets' sur LeWeb s'affichant sur les écrans géants), le programme de la conférence plénière sur les deux jours a été quelque peu inégal. Ce qui au final n'a pas gêné plus que cela les participants, qui en profitaient pour faire du 'networking' (ainsi qu'on appelle désormais le fait d'échanger autour d'un café) ou aller voir les stands des nombreuses start-up exposant dans les sous-sols du Cent-Quatre. @QueenRania et @garyvee soulèvent les foules Certains intervenants réussissaient en revanche à attirer et retenir l'attention de tous. Ce fut par exemple le cas de la reine Rania de Jordanie, venue plaider la cause de l'association 1Goal, dont le but est de scolariser les enfants des populations les plus démunies. Pour cette grande utilisatrice de Twitter (sous le pseudo @QueenRania), « le Web temps réel peut apporter des changements réels à l'humanité », il suffit pour cela que les internautes et entrepreneurs du Web se mobilisent, au besoin en faisant pression sur leurs gouvernements. Autre intervenant ayant remporté un franc succès, Gary Vaynerchuk (@garyvee sur Twitter), un self-made-man survolté de 34 ans, qui a fait fortune en publiant depuis sa boutique de vins un blog vidéo où il teste et critique les vins. Auteur d'un livre où il explique aux gens que chacun peut créer un business autour de sa passion, il a affiché tout son mépris pour les grosses structures qui n'arrivent pas à prendre en compte tout le potentiel des médias sociaux et exhorté les participants de la conférence à prendre leur destin professionnel en mains. Avec Internet et les réseaux sociaux, dit-il, « tout le monde a sa chance, et la mise de départ est zéro ! » Et foin de fausses excuses, sur le financement, par exemple. « Vos grands-parents créaient de vrais business, et il n'y avait pas de capitaux-risqueurs. » Nathalie Kosciusko-Morizet (@nk_m) explique en anglais les efforts de la France dans le numérique [[page]] Pour cet émigré russe vivant aux Etats-Unis, pas de doute, pour créer une entreprise, « nous vivons le meilleur moment ». Une intervention pleine de punch, motivante, qui faisait écho aux propos du business angel Timothy Ferriss, tenus un peu plus tôt. Pour cet Américain, lui aussi grand adepte de Twitter (@tferriss), il est aujourd'hui possible avec les réseaux sociaux de « créer un phénomène global avec moins de 6 797,44 € » (soit moins de 10 000 dollars, comme il l'a lui-même fait pour l'ouvrage qui l'a rendu célèbre). Le moment le plus intéressant de la conférence reste toutefois la présentation des meilleures start-up. Et parmi les gagnantes du concours cette année, celles qui occupent les deux premières marches du podium sont françaises : Stribe, qui gagne l'or, et TigerLily, l'argent. C'est Nathalie Kosciusko-Morizet qui était invitée à remettre leurs prix aux jeunes entrepreneurs. La secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique en a profité, au cours d'un échange en anglais avec Loïc Le Meur, pour rappeler les efforts du gouvernement français dans ce domaine. S'enorgueillissant du vote par le Sénat le matin même de la loi sur la réduction de la fracture numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet (@nk_m sur Twitter) a présenté ses projets pour le « serious gaming », regrettant que cette industrie soit surtout développée aux Etats-Unis alors que la France a des leaders dans le domaine du jeu, rappelé son Plan de relance consacré aux applications et aux usages innovants du Web, qui a notamment produit CultureClic, application mobile destinée à faire partager la culture, et a enfin insisté sur le fait que le Grand Emprunt ne serait pas simplement un emprunt, mais un investissement pour l'avenir, qui devrait servir à développer l'économie numérique tout en gardant à l'esprit les aspects sociaux. Et de confier qu'elle se voyait « davantage comme le ministre de la société numérique que de l'économie numérique ». Ceux dont l'Hadopi reste encore en travers de la gorge apprécieront. (...)

(07/12/2009 18:23:30)

Google achète un traitement de texte collaboratif pour Wave

Pour doper sa plateforme de communication Wave, toujours accessible dans sa version bêta limitée aux utilisateurs enregistrés, Google vient de mettre la main sur l'éditeur californien AppJet. Celui-ci a développé l'application de traitement de texte EtherPad qui autorise une collaboration en temps réel. La société est installée sur l'embarcadère 38 à San Francisco. Les collaborateurs d'AppJet vont rejoindre le groupe de développeurs de Wave. Un porte-parole de Google décrit la société rachetée comme une équipe d'entrepreneurs bourrés de talent, qui a acquis une expertise pointue sur la collaboration Web en temps réel. Aaron Iba, son CEO et co-fondateur avec David Greenspam, actuel président et 'scientifique en chef', travaillait chez Google avant de créer AppJet. Il y écrivait des algorithmes pour améliorer les outils de recherche, peut-on lire à son sujet sur le site de la société. L'équipe comprend aussi un directeur technique, J.D. Zamfirescu, un COO, Daniel Clemens, et un designer en chef, David Cole. L'application EtherPad continuera à fonctionner jusqu'à la fin du mois de mars 2010. Après cette date, tous les comptes existants seront détruits, a indiqué AppJet vendredi dernier sur son blog officiel. Les fans du logiciel se plaignent déjà de cette annonce, certains demandant notamment que Google propose Etherpad sous licence libre. Les utilisateurs de la version professionnelle pourront exporter leurs documents sous la forme d'une archive ZIP. Dans tous les cas, les utilisateurs se verront offrir une invitation pour Google Wave. (...)

(07/12/2009 16:33:51)

Les pôles de compétitivité franciliens conjuguent leurs forces d'innovation

Organisé par les sept pôles de compétitivité franciliens, le Paris Région Innovation Tour (PRIT) offre chaque automne une plongée sur les start-up de la région. Une cinquantaine de projets, soutenus par System@tic, Advancity, ASTech, Cap Digital, Finance Innovation, Medicen ou Mov'eo, ont ainsi été présentés lundi 30 novembre dernier, à la Cité des Sciences de la Villette. Ils étaient regroupés en quatre domaines sur l'espace d'exposition : la santé, la mobilité et les transports, la ville durable et, enfin, les TIC et la vie numérique, secteur d'activité qui regroupe 24 000 entreprises dans la région et sur lequel l'Ile-de-France constitue le premier cluster européen. Certaines réalisations, comme la montre verte/City Pulse, de la Fing, ou le robot touriste, de Gostai, ou encore Issy3D, de Navidis, avaient été montrées lors de la manifestation Futur en Seine, organisée début juin par Cap Digital. Programmé à l'aide d'un langage spécifique (Urbi), le robot touriste ne se borne pas à visiter des musées. Parmi ses applications figurent aussi la télésurveillance et les déplacements en milieu hostile. En juin, Navidis avait proposé l'application Urbadeus pour enrichir en temps réel une maquette 3D d'Issy-les-Moulineaux en lui ajoutant sons, images et commentaires, saisis in-situ à partir d'un mobile. Plus récemment, sa technologie de cartographie interactive s'est illustrée sur la table Surface, de Microsoft, en autorisant une lecture simultanée des données sur différentes zones. Parmi les projets portés par Cap Digital, Terra Numerica prévoit l'exploitation en 3D de territoires urbains de grandes dimensions, à partir d'Internet, d'un terminal mobile ou de dispositifs de réalité augmentée. L'Inria collabore à un projet de transport urbain automatisé A la Cité des Sciences, le 30 novembre, les yeux du visiteur se portaient dès l'entrée de l'exposition sur la carrosserie blanche d'un véhicule électrique de deux à quatre places mis au point par Induct. Destiné à circuler en ville, ce modèle de 395 kg, éco-responsable et éco-conçu, offre une autonomie de 120 km. Avec l'Inria, Induct a par ailleurs mis au point la navette Up&Go (illustration ci-dessus), un véhicule de huit places prévu pour un transport collectif automatisé sur de courtes distances. Cette navette va être expérimentée à La Rochelle à partir de fin mars 2010, pour une durée de neuf mois, sur un parcours de 1,5 km entre le débarcadère et une gare de bus. « C'est une première en Europe, précise Serge Ricardo, ingénieur d'études et de recherche en robotique automobile chez Induct. Nous voulons sortir des boucles de projets de recherche et mener une phase d'expérimentation de longue durée pour montrer que la technologie est au point. » Une autre mise en situation doit se faire prochainement, sur le site du CEA de Grenoble. De son côté, l'Inria déroulait sur son stand une vidéo montrant un petit véhicule électrique qui, sans conducteur, détecte et évite les obstacles sur la route, et peut échanger des informations avec ses congénères ou avec un central. Mises à disposition en ville, ces voiturettes pourraient être reconduites en file d'une station d'accueil à l'autre. 65 clusters européens à la Cité des Sciences [[page]] 65 clusters européens à la Cité des Sciences Le Paris Region Innovation Tour constitue aussi un rendez-vous annuel pour les clusters européens. Ceux-ci, à l'instar des pôles de compétitivité français, regroupent par région les entreprises et laboratoires de recherche travaillant autour d'un thème commun. 65 d'entre eux étaient représentés à la Cité des Sciences, venant principalement d'Allemagne, de Belgique, d'Espagne, du Royaume Uni et des Pays-Bas, mais aussi des pays de l'Est, de Scandinavie et d'Israël. Une quinzaine ont pu disposer de trois minutes, pendant le « Talk and Walk », pour exposer aux 800 participants présents leur champ d'action. Parmi eux l'Autrichien Virtual Vehicle qui se consacre aux simulations automobiles, le Catalan bdigital impliqué sur les sujets de e-santé, de mobilité et de sécurité, ou encore le Belge DSP Valley, investi sur les technologies embarquées. Ce dernier a engagé pendant l'événement un partenariat avec System@tic (qui a aussi noué contact avec le cluster vietnamien Imagine.IT). Trois pôles associés autour du thème TIC et ville durable Au fil des différentes tables rondes de la matinée, les échanges entre pôles et clusters européens se sont succédé, montrant l'intérêt d'associer les complémentarités autour d'une vision commune, de partager les bonnes pratiques et de ne pas rédévelopper des outils qui existent déjà. Le pôle Mov'eo, qui se consacre aux moyens de transport « sûrs pour l'homme et son environnement », a notamment présenté sa collaboration avec le cluster suédois Safer dans le domaine de la sécurité. L'après-midi a été consacrée à la ville de demain et à la nécessité d'y intégrer rapidement les innovations technologiques. Sur ce terrain, les pôles Advancity, System@tic et Cap Digital ont associé leurs écosystèmes autour du thème « TIC et ville durable » et créé un groupe de réflexion d'une cinquantaine d'acteurs. Un premier appel à propositions, en juillet dernier, a débouché sur 43 projets éligibles répartis entre les trois pôles. On y trouve, par exemple, le projet Wite qui vise à promouvoir des modalités de travail plus respectueuses de l'environnement par un usage plus intensif des TIC. Un deuxième appel sera lancé le 19 janvier prochain. Des ambassadeurs entre pôles européens [[page]] Des ambassadeurs entre pôles européens En milieu d'après-midi, Christian Estrosi, ministre délégué chargé de l'Industrie, est venu rappeler que le gouvernement avait décidé de labelliser de nouveaux pôles « là où des manques évidents apparaissent », comme les écotechnologies, par exemple. Evoquant l'enveloppe budgétaire consacrée à la politique des pôles de compétitivité et aux projets sélectionnés, il a insisté sur le fait que, chaque année, l'intégralité des autorisations d'engagement était consommée. Pour développer la dimension internationale des pôles et favoriser les échanges entre clusters, le ministre a rappelé que le gouvernement avait lancé un appel à projets, clos le 18 septembre dernier, pour la mise en place d'Ambassadeurs des pôles. Christian Estrosi a par ailleurs proposé de créer un label « Inter-pôle » pour fédérer les pôles travaillant sur les mêmes thèmes et estimé qu'il fallait encourager les adossements entre pôles pour permettre aux plus petits d'atteindre une taille critique. Enfin, le ministre a souhaité que la France puisse lancer cinq clusters de taille mondiale à partir des pôles existants pour en faire « de véritables campus de l'innovation, à l'image de ceux existant aux Etats-Unis, au Japon, en Corée ou même en Suède ». Prix de l'innovation à Wobe, hotspot personnel, et à Kwaga, gestion intelligente des courriels A l'issue de la journée, la Ville de Paris a décerné ses Grands Prix de l'innovation 2009 qui viennent récompenser des projets contribuant au développement qualitatif de Paris. Dans la catégorie Numérique, le jury a distingué le produit Wobe, de la société Plugnsurf, un hotspot personnel pour la connexion de terminaux mobiles. Et dans la catégorie des services innovants, le trophée a été décerné à la start-up Kwaga qui a développé un service en ligne de gestion intelligente des courriels. Cette société avait déjà été remarquée par le programme Seedcamp et participé à son édition londonienne (relatée sur notre blog expert par son fondateur Philippe Laval). (...)

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