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(11/01/2011 11:07:43)
Salesforce.com rachète Dimdim pour communiquer en temps réel
Pour ajouter des fonctions de communication en temps réel à son outil de collaboration Chatter, lancé en juin et très vite adopté par de nombreux clients, l'éditeur californien Salesforce.com vient de s'offrir la société Dimdim pour 31 millions de dollars. Créée en 2007 par DD Ganguly et Prakash Khot, la start-up a développé des applications de conférence web, de présentation, de notification de présence et de partage d'écran et de messagerie, le tout accessible en mode hébergé à partir d'un navigateur. Elle est installée aux Etats-Unis, dans le Massachussetts, ainsi qu'à Hyderabad, en Inde.
Le succès rencontré par Chatter, aujourd'hui déployé par 60 000 clients selon Salesforce.com, incite ce dernier à renforcer cette solution avec laquelle il affiche l'objectif d'importer dans les entreprises le modèle popularisé par Facebook. En décembre, sur sa conférence Dreamforce, le spécialiste de la gestion de la relation client dans le cloud a annoncé la possibilité d'accéder gratuitement à son logiciel de collaboration sur l'invitation d'un utilisateur payant. Une option qui ouvre Chatter aux utilisateurs qui ne sont pas clients de l'application de CRM Salesforce.
Des comptes Dimdim encore ouverts quelques semaines
A l'attention des utilisateurs de son service, Dimdim explique sur son site que les comptes mensuels seront ouverts jusqu'au 15 mars et les comptes annuels jusqu'à la fin de la date d'abonnement prévu. Les documents chargés sur la plateforme ne seront plus accessibles après l'expiration de cette date. Quant au code Open Source proposé par Dimdim, il sera toujours disponible sur SourceForge.net, mais la société ne contribuera plus au projet.
Lors de sa précédente opération de rachat, en décembre, la société de Marc Benioff avait choisi d'acquérir Heroku, plateforme PaaS destinée au développement d'applications en Ruby. Sur Dreamforce, Salesforce.com a également dévoilé Database.com qui doit fournir à ses clients une infrastructure de base de données.
Illustration : capture d'écran de Dimdim (crédit : SourceForge.net)
Lutte contre les malwares: Sourcefire acquiert Immunet
Le spécialiste de la protection contre les intrusions Sourcefire vient de s'offrir, pour 17 millions de dollars, la start-up Immunet qui va renforcer son offre antivirus. Cette société de dix personnes a été créée en 2008 par plusieurs vétérans de ce secteur, deux des co-fondateurs ayant en particulier travaillé chez Symantec. Sa solution Immunet Protect 2.0 fournit une protection en temps réel. Elle repose sur une plateforme antivirus de type cloud qui travaille avec un agent léger installé sur le poste de travail pour bloquer et détruire les malwares. Sa technologie Collective Immunity permet de protéger un ensemble de postes (illustration ci-dessus). Parmi les offres concurrentes basées sur le cloud figure notamment celle de Zcaler.
Sourcefire a de son côté été fondé en 2001 par Martin Roesch. Ce dernier est l'auteur du logiciel Open Source Snort, système de prévention et de détection des intrusions (près de 4 millions de téléchargements), dont il dirige le développement et sur lequel s'appuie l'offre IPS (Intrusion Prevention System) de Sourcefire.
Avec Immunet, l'éditeur rachète une technologie qu'il juge innovante, qui fournit des solutions dans le cloud à plus de 750 000 utilisateurs dans 192 pays et qui va lui permettre d'accélérer son développement dans ce domaine. Avec cette acquisition, il étend son offre de sécurité et entre en concurrence directe avec les fournisseurs traditionnels de solutions anti-malware. Avec Immunet, Sourcefire va aussi être exploité avec l'anti-virus Open Source Clam A/V, une précédente acquisition de la société. Selon Martin Roesch, l'approche Immunet, qui utilise Clam A/V, consiste à laisser des signatures anti-virus dans le cloud dans une plateforme dont Sourcefire compte se servir pour partager, à terme, des informations sur les menaces avec Snort, Clam A/V et le projet Razorback. « Nous pouvons maintenant voir ce qui se trouve sur les postes de travail », a souligné Martin Roesch rappelant qu'Immunet allait permettre à Sourcefire d'étendre sa surveillance des menaces.
L'offre entreprise sortira fin 2011
Immunet propose à la fois une version gratuite et payante de son offre. Toutefois, lors de la conférence téléphonique organisée pour commenter le rachat, le PDG de Sourcefire, John Burris, a admis que le nombre d'utilisateurs payants n'était pas encore très important aujourd'hui, sans plus de précisions. Il a également indiqué constater une certaine adoption en entreprise.
Greg Fitzgerald, vice-président senior de Sourcefire, a ajouté qu'Immunet proposait aujourd'hui un produit anti-malware grand public et que la version entreprise serait réalisée en coopération avec Sourcefire, bien que la façon dont la console d'administration sera conçue n'est pas encore claire. Selon Martin Roesch, ce produit pour l'entreprise devrait sortir fin 2011. Pour l'instant, c'est le versant grand public du produit qui sera mis en avant.
Sourcefire devrait conserver les équipes d'Immunet, notamment les fondateurs, Oliver Friedrichs, Alfred Huger et Adam O'Donnell.
Illustration : la technologie Collective Immunity d'Immunet Protect 2.0 (...)
Quand Microsoft voulait racheter Facebook pour 15 milliards de dollars
Selon Fritz Lanman, directeur en charge de la stratégie et des acquisitions chez Microsoft, « Mark Zuckerberg, CEO de Facebook, a refusé l'offre de 15 milliards de dollars que lui a fait en 2007 Steve Ballmer, le CEO de Microsoft. » Interviewé après sa prestation, celui-ci a donné quelques détails sur la transaction et son échec : « Oui, nous avons essayé d'acquérir Facebook, » comme le rapporte TechCrunch. « À l'époque, Facebook présentait beaucoup de similitudes avec Microsoft. » Après le refus de Facebook, l'éditeur a pris une participation à hauteur de 240 millions de dollars dans l'entreprise de Mark Zuckerberg. Les deux sociétés ont depuis continué à travailler ensemble. En octobre, elles ont annoncé une association pour rendre la recherche du moteur Internet Bing plus sociale. Dans le cadre de ce partenariat, le moteur de recherche de Facebook, alimenté par celui de Microsoft, facilite la recherche de personnes sur le site de réseautage social.
Un rachat qui n'était pas une garantie de succès
Pour Fritz Lanman, Facebook pourrait valoir un jour autant que Microsoft. «On peut dire que Microsoft a raté une énorme occasion d'acheter Facebook lorsque Steve Ballmer a rencontré Mark Zuckerberg, » renchérit Dan Olds, analyste au Gabriel Consulting Group. «Plusieurs fois, Microsoft a offert une énorme quantité d'argent, mais sa proposition a toujours été refusée. Comme Facebook est une entreprise privée, la meilleure chose à faire pour Microsoft était de prendre une petite participation (240 millions de dollars). » La décision de Mark Zuckerberg pour sa startup naissante a peut-être été la bonne. « Qui peut dire si Facebook aurait eu autant de succès si elle avait été rachetée et dirigée par Microsoft ? » se demande Dan Olds. « De ce que nous connaissons de Microsoft, on peut se dire que l'éditeur aurait pu tout gâcher ! »
Illustration : Fritz Lanman, directeur en charge de la stratégie et des acquisitions chez Microsoft, crédit D.R.
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