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Start-up
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(19/11/2010 14:27:53)
Des start-ups européennes sur le cloud s'affrontent pour séduire les investisseurs
Les 25 entreprises finalistes ont été sélectionnées parmi 234 startups candidates impliquées dans le domaine du cloud en Europe. Un premier écrémage effectué par le Comité de sélection des ETT avait déjà réduit la liste initiale à 85 entreprises appartenant à 16 pays européens. Après examen de leur business plan, le Comité a retenu les 25 entreprises qu'elle estime être les plus prometteuses et novatrices, invitant leurs PDG à présenter leur vision et leurs stratégies devant de gros investisseurs internationaux, des patrons de l'industrie technologique, et des fournisseurs de services IT.
Parmi les entreprises sélectionnées, 20 cherchent un financement et/ou des partenariats internationaux pour accompagner leur expansion et leur croissance, et 5 sont en phase de démarrage. Sur les 25 entreprises finalistes, 6 sont basées au Royaume-Uni et en Irlande, 5 viennent du Benelux, 5 d'Europe centrale (Allemagne-Autriche-Suisse), 3 d'Espagne, 3 de France, 2 de Scandinavie et une de Russie. Elles ont été réparties entre entreprises Software-as-a-Service - qui ont initié de nouvelles offres grâce au cloud - et celles qui fournissent des technologies de rupture de type Infrastructure-as-a-Service et Platform-as-a-Service, qui peuvent contribuer à accélérer la migration de l'IT traditionnel vers l'informatique en nuage.
En faisant l'énoncé des candidats retenus, Pierre Liautaud, Président du Sommet ETT Cloud & TIC 2.0 2010, a déclaré: « Au cours des six derniers mois, beaucoup d'évènements ont ouvert la voie à une plus large adoption du cloud par les entreprises de toutes tailles et par le secteur de l'industrie, pas seulement aux Etats-Unis, mais aussi en Europe et dans le reste du monde. Les principaux acteurs investissent des milliards de dollars dans l'infrastructure sous-jacente et la plateforme de services, poussant ainsi les innovateurs et les entrepreneurs à imaginer de nouveaux modèles économiques viables. Ce sommet est un moyen unique pour enrichir la communauté cloud en aidant les start-ups en Europe, quelle que soit la phase de développement dans laquelle elles se trouvent. »
Illustration: Runonmyprocess.com, un des finalistes français du concours
(...)(17/11/2010 12:34:44)Silicon Valley 2010 : Cartes Flash et sauvegarde cloud (2e partie)
Si vous nous avez suivis en juin dernier, vous vous souvenez peut-être que nous avions déjà rencontré les dirigeants de Fusion-IO dont le directeur scientifique n'est autre que le célèbre Woz, Steve Wozniak, le cofondateur d'Apple avec Steve Jobs. Malheureusement, une fois de plus Woz nous a fait faux bond pour cause de déplacement en Europe. Nous avons toutefois pu discuter avec les dirigeants de Fusion-IO qui nous ont dévoilé leurs produits à venir. Toujours basée à Sake Lake City mais avec des bureaux commerciaux à San José, la start-up reste spécialisée dans les cartes PCIe équipées de mémoire Flash SLC ou MLC (selon la capacité) pour accélérer les échanges sur les serveurs. Cette mémoire additionnelle, qui vient se placer entre la RAM et les disques SSD internes ou intégrés dans des baies SAN, dope les échanges entre les processeurs et les logiciels en réduisant le temps de latence lié à l'usage d'un réseau. HP, IBM et Dell revendent aujourd'hui ces produits en OEM pour améliorer les performances de leurs serveurs notamment en transactionnels. 
Jim Dawson vice président en charge des ventes et Lance Smith COO chez Fusion-IO
Mais pour tenir ses concurrents à distance, LSI et Texas Memory Systems notamment, Fusion-IO préannonce une troisième famille de cartes, en complément des séries ioDrive et ioDrive Duo, les ioDrive Octal. Cette dernière offre une capacité de stockage maximale de 5,12 To, toujours avec des composants Flash Nand MLC sur un bus PCIe Gen2 16x. Ce qui permettrait un débit théorique de 6 Gbit/s en lecture et de 4,4 Gbit/s en écriture, jusqu'à jusqu'à 740 000 entrées / sorties par seconde (IOPS) en lecture et 1 112 000 IOPS en écriture et un temps de latence de 30 ms. Rappelons que les modèles ioDrive et ioDrive Duo plafonnent quant à elle à 640 Go et 1,28 To. Le prix des modèles ioDrive Octal n'est pas encore annoncé, mais il devrait être coquet (80 000 $ environ. Précisons qu'il faut compter 12 000 $ pour une carte ioDrive Duo de 320 Go et environ 20 000 $ pour la version 640 Go. « Nous avons créé quelque chose entre la DRAM et le stockage pour combler le fossé entre les deux technologies nous explique Jim Dawson vice président en charge des ventes chez Fusion-IO. Personne n'est encore arrivé sur le marché avec ce niveau de performances. Nous allons continuer à innover et nous n'avons pas peur de la concurrence. Nous ne saturons pas encore le bus PCIe, nous pouvons encore progresser. »
Carte ioDrive Octal offrant une capacité de stockage maximale de 5,12 To
Outil de monitoring à venir
En complément, la start-up annonce également un outil pour gérer ses produits. « Nos clients veulent précisément savoir ce qui se passe. Nous fournissons donc la plateforme IOSphere pour centraliser la supervision de nos produits ». Cet outil, disponible au 1er trimestre prochain, se compose en fait de deux éléments : ioManager pour gérer les cartes Fusion-IO dans un serveur et ioDirector pour un Datacenter. Enfin, pour réduire le temps de latence, ioMemory permettra placer en cache des données habituellement conservées dans une baie SAN ou NAS.
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Sauvegarde en ligne avec i365
La même journée, nous avons été à la rencontre d'i365, une filiale de Seagate spécialisée dans la sauvegarde. Cette dernière annonce une solution de stockage en ligne qui concurrence celle de StorSimple que nous avons détaillé hier (voir lien). Mais là où StorSimple propose un appliance à installer dans l'entreprise pour ensuite dédupliquer et compresser les données qui seront sauvegardées dans un cloud, i365 préfère se reposer sur un VAR. C'est en effet ce dernier qui proposera aux PME-MPI une solution de sauvegarde mutualisée en ligne, un cloud de nos jours, grâce à un appliance i365 baptisé Evault CCSp (Cloud Connect Service Provider Programm). Terry Cunningham, président d'i365, nous a détaillé cette annonce qui compte déjà plusieurs partenaires en France : Akube, CFI, Diademys, Noeva, Act400 ou encore Champagne Informatique. « Nous proposons une solution de sauvegarde aux VARs qui souhaitent ajouter des offres de services cloud à leur catalogue pour ne perdre leurs clients. Les clients paient ici pour l'espace de stockage qu'il utilise dans une architecture multi couches » précise Terry Cunningham. Pour utiliser la solution Evault, les clients doivent installer un agent sur leurs serveurs pour assurer la déduplication et la compression des données qui seront stockées sur les Datacenter d'i365. La compagnie reste très discrète sur le nombre et les capacités de ses datacenters. En Europe un Datacenter à Amtserdam et un autre à Londres répondront aux besoins nous assure le dirigeant de la compagnie. « Le 1er back-up est complet et les suivants incrémentaux », nous précise George Hoening, responsable des produits et des services chez i365. « De base l'appliance est livré avec 10 To dont 3 To seulement sont activés. L'espace disponible est mis en service à la demande. Chaque appliance fonctionne avec une seule instance logicielle pour assurer la sauvegarde de plusieurs clients et éditer des factures détaillées ». Chaque sauvegarde est bien sûr séparée et cryptée dans cette architecture multitenant. Les données sont ensuite répliquées sur les datacenters d'i365 pour garantir une sécurité maximale. 
Terry Cunningham, président d'i365
En cas de défaillance du revendeur, le client ne pourra pas s'adresser directement à i365. Il devra repasser par un autre VAR pour retrouver son service. « Il n'y a pas de contrat entre i365 et les entreprises, précise à ce sujet Terry Cunningham. Le business model passe uniquement par les partenaires qui possèdent l'appliance sur leur site. Précisons que cette dernière est vendue 17 800 € avec 3 To activés et la sauvegarde facturée 0,80 centime pour un Go par mois. « Nous avons trouvé un intérêt particulier en France pour notre solution » explique Valerie Fawzi, responsable marketing chez i365. « C'est une première étape pour que les VARs deviennent des partenaires de confiance pour la sauvegarde d'autres services à venir. Par exemple héberger temporairement des machines virtuelles en attendant qu'un client résolve un problème serveur », souligne Terry Cunningfham. On le voit à différence de StorSimple qui supprime les intermédiaires entre le client et son stockage cloud, i365 souhaite réinstaller les revendeurs spécialisés au coeur du business cloud.
Silicon Valley 2010 : Sécurité et stockage dans le cloud (1e partie)
Sécurité réseau dans le cloud
Fondée en 2006 par J. Chaudhry et K. Kailash, Zscaler propose aujourd'hui aux entreprises un service de sécurité en mode SaaS basé sur son cloud hébergé dans 44 datacenters (en colocation) à travers le monde. Cette solution repose sur une idée simple : au lieu de multiplier les appliances de sécurité dans les entreprises pourquoi ne pas transiter par un serveur proxy, celui du cloud de Zscaler en l'occurrence. Ce dernier propose en fait un service de filtrage capable de contrôler les accès web et la messagerie d'un poste de travail ou d'un terminal mobile de type smartphone ou tablette Internet. Le blocage des spams, le filtrage web et la gestion de la bande passante suivant les politiques réseau de l'entreprise permettent de réduire la charge des serveurs d'un tiers selon les dirigeants de Zscaler. La première question qui vient à l'esprit au mot proxy est bien sûr celle de l'impact sur les performances. « Nous avons déployé notre cloud dans une quarantaine de datacenters dans le monde, avec plusieurs instances dans les noeuds et un coeur centralisé pour suivre les utilisateurs lors de leur déplacement. Ainsi un utilisateur français à Sunnyvale (le siège de Zscaler en Californie, NDLR) sera automatiquement géré par le Datacenter Fremont pour réduire le temps de latence » précise Jay Chaudhry, CEO de Zscaler. « Nous conservons dans notre base de données tous les profils des utilisateurs qui pourront être appliqués n' importe où dans le monde. Il ne s'agit pas de synchronisation instantanée, mais de ce que nous appelons shadow policies. Nous avons passé 5 années à déployer nos appliances dans les datacenters et à peaufiner l'équilibrage de charge de notre proxy configuré par 10 Gigabit».
LVMH et la CINP, déjà clients en France
Plusieurs entreprises françaises utilisent déjà le service proposé par la société de Sunnyvale. « LVMH par exemple a renoncé à ses 600 appliances de sécurité déployés dans ses nombreuses filiales dans le monde pour sécuriser ses accès web avec notre solution » poursuit le CEO. Et depuis cet été, la CINP de Paris (Chambre Interdépartementale des Notaires de Paris) met progressivement en place le service de filtrage en ligne du web et des e-mails de Zscaler pour ses 10 000 utilisateurs. Le service est facturé de 1 à 5 $ par utilisateur et par mois en fonction des options. « Toutes les compagnies sur Internet sont potentiellement nos clients » explique Shrey Bhatia, vice-président en charge des ventes chez Zscaler. « La sécurité est un marché en pleine croissance (20 à 30% par an) et comme cette solution marche partout dans le monde, nous sommes confiants. 50% de nos revenus proviennent déjà du reste du monde (hors USA, NDLR). »
Jay Chaudhry, CEO de Zscaler et Upa Hazarika, responsable produit
Côté technique, la solution de Zscaler repose sur un noyau FreeBSD. «Ce dernier était trop lent pour le 10 Gigabit, nous lui avons donc apporté des améliorations pour développer notre service. Nous avons également développé notre propre système de fichiers pour offrir un service rapide ». Il est utile de préciser à ce stade que K. Kailash, le cofondateur de Zscaler est également à l'origine de Netscaler, rachetée en 2005 par Citrix, et qu'un grand nombre d'ingénieurs de cette start-up ont travaillé sur le projet Zscaler. 
Julien Sobrier, développeur chez Zscaler
Notre passage chez Zscaler a également été l'occasion de rencontrer uen développeur français travaillant pour la compagnie, Julien Sobrier, à l'origine d'un plug-in pour FireFox, BlackSheet capable de détecter les intrusions de Firesheep. Cette extension repère si quelqu'un utilise Firesheep sur le réseau où il est connecté, laissant à l'utilisateur le soin d'apprécier la meilleure attitude à adopter en matière de sécurité quand il utilise un réseau WiFi ouvert par exemple. Arrivé en 2003 dans la Silicon Valley, Julien Sobrier a travaillé plusieurs années chez Juniper avant de rejoindre l'équipe de R&D de Zscaler, forte de huit personnes à ce jour. «Nous travaillons sur les évolution virales et collaborons avec d'autres éditeurs comme Google et Microsoft pour prévenir les menaces sur Internet».
Pour revenir sur la solution cloud proposé par Zscaler, Julien Sobrier point les avantages de la plate-forme : analyse en temps réel, mise à jour instantanée des signatures virales, inspection ne profondeur des fichiers et enfin outil d'analyse du trafic. Les amélioration à venir pour les clients sur lequel travaille Julien Sobrier sont chercher du coté du data mining et d'une analyse encore plus profonde, notamment au niveau des fichiers PDF.
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Le stockage émarge dans le cloud
Avec StorSimple, une start-up fondée en mai 2009 et installée à Santa Clara, on passe à un service cloud reposant sur un appliance baptisé Armada pour stocker et sauvegarder ses données sur les plates-formes d'Amazon, de Microsoft ou d'Iron Mountain. Avec un appliance Armada, les clients ont la possibilité de stocker des données localement et de faire des sauvegardes instantanées dans le cloud, de mettre en cache les données, de les stocker ou cde les répliquer dans un cloud. Pour ce faire, l'Armada Storage Appliance dispose des fonctions de déduplication primaire, de compression et de hiérarchisation automatique des données. Les informations conservées dans les nuages apparaissent comme des données stockées localement et s'intègrent à l'environnement de stockage existant. 
Ursheet Parikh, CEO et fondateur de StorSimple
L'Armada identifie et enregistre «à chaud» toutes les modifications de données et les stocke sur des disques SSD. Lorsque les données sont considérées comme moins fréquemment utilisés, elles sont automatiquement migrés vers des solutions de stockage moins onéreuses comme le Serial ATA. Toutes les data stockées dans le cloud sont cryptées. « A la différence de certains acteurs qui sont obligés de s'associer pour proposer un service de stockage cloud, nous proposons une solution clef en main » assure Ursheet Parikh, CEO et fondateur de StorSimple avec Guru Pangal, anciennement directeur général et vice-président chez Brocade. La société est financée à hauteur de 8 millions de dollars par Redpoint Ventures et Index Ventures. « Notre appliance est simplement vu comme un volume iSCSI et travaille en temps réel pour optimiser le travail des applications », explique encore Ursheet Parikh, auparavant responsable marketing produit chez Cisco.
3 appliances au catalogue
La start-up joue également la complémentarité avec les solutions de Microsoft. Son service de stockage en ligne est optimisé pour les applications SharePoint, Exchange, Windows et les machines virtuelles. Enfin quand une entreprise utilise l'option capture instantanée, le service CloudClone va transférer une image complète, passée à la moulinette compression et déduplication avant d'arriver sur le cloud. Par la suite, les changements supplémentaires seront de simples snapshoot. Trois appliances sont en fait proposés par StorSimple : l'Armada 1010 (à partir de 10 000 $) pour un volume de stockage de 10 To, l'Armada 5010 (30K$) pour 20 To et l'Armada 7010 (50K$) pour 40 To. On paie en fait pour ce qui est injecté dans le cloud et la prochaine release du logiciel maison supportera la migration automatique vers un nouvel appliance.
Christophe Morton, directeur marketing de StorSimple avec l'appliance Armada 1010
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