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(17/09/2008 09:31:44)

Greenpeace : encore trop de retardateurs de flamme bromés

Dans la neuvième édition de son 'Guide to Greener Electronics', Greenpeace explique que les constructeurs de PC ne sont toujours pas parvenus à concevoir une machine dénuée de PVC (polychlorure de vinyle) et d'agents ignifuges bromés (des additifs aux plastiques destinés à résister au feu), deux catégories de substances particulièrement polluantes. Pourtant, certains acteurs de l'électronique grand public sont désormais capables de produire de petits appareils sans ces substances toxiques. Au sommet du classement trône Nokia, une place que le constructeur retrouve après un an passé loin des premières places. Pourtant, le Finlandais n'a pas modifié les substances utilisées dans ses produits : le fabricant profite en réalité de l'amélioration apportée à son programme de collecte des appareils usagés, notamment en Inde. De plus, le classement récompense Nokia pour la faible consommation d'énergie de plusieurs produits, un nouveau critère retenu par Greenpeace. Sur ce terrain de l'économie énergétique, Apple, Sony Ericsson et Samsung sont également félicités par l'organisation. L'institution de défense de l'environnement s'inquiète en revanche de ce que les constructeurs continuent d'utiliser des retardateurs de flamme bromés et d'isolants à base de PVC. Aucun constructeur, indique Greenpeace, ne s'est montré en mesure de produire un ordinateur exempt de ces substances, même si certains tendent à en réduire l'usage. Des constructeurs, tels Dell ou HP, se défendent en arguant de l'absence d'une alternative non polluante qui soit suffisamment efficace pour empêcher la surchauffe. Nintendo abonné à la dernière position Fujitsu-Siemens passe ainsi de la 15e à la 3e position après avoir promis de cesser toute utilisation du PVC ou de brome dans la fabrication de ses produits d'ici à 2010. Même engagement du côté d'Apple : la marque à la pomme promet que sa nouvelle ligne d'iPod ne contient ni PVC, ni brome, ni mercure. Carton rouge en revanche pour le groupe de Steve Jobs, qui rend toujours aussi difficile et onéreux le changement de batterie dans ses baladeurs, ce qui incite les consommateurs à acquérir un nouvel appareil plutôt qu'à simplement remplacer la batterie. En queue de peloton, Nintendo fait figure de mauvais élève et semble abonné de cette dernière place. Les seuls points sur lesquels le constructeur japonais redore partiellement son blason concernent sa gestion des produits chimiques, ses projets pour réduire les substances polluantes (PVC et brome non compris), ses engagements à réduire les émissions de gaz à effet de serre et la publication de son empreinte carbone. (...)

(15/09/2008 09:41:33)

Le Point sur l'IT : Les DEEE en entreprise (Magazine vidéo)

Le Point sur l'IT consacré aux DEEE (magazine vidéo). En France, il est obligatoire de recycler ses déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) depuis 2006. Mais si la filière est claire et organisée pour le grand public, il n'en va pas forcément de même pour les entreprises. Pour y voir plus clair, nous avons convié deux experts de la filière entreprise dans l'édition de septembre de notre magazine vidéo Le Point sur l'IT. Sylvain Couthier, pour commencer, est le PDG d'ATF, une société qui propose des services de valorisation (remise en état, élimination des données, recyclage, etc.) ou de revente des parcs informatiques d'entreprise. Pierre Sicsic, ensuite, est responsable de l'environnement chez HP France. Il est spécialiste de l'impact environnemental des produits fabriqués par HP et s'occupe en particulier de l'écoconception, grace à laquelle on réduit, dès la conception des produits, l'impact qu'ils auront sur l'environnement à la toute fin de leur vie. Comment respecter la réglementation Sylvain Couthier et Pierre Sicsic expliquent ce que sont les DEEE. Mais surtout, ils détaillent la façon dont une entreprise peut et doit s'occuper aujourd'hui de ses parcs obsolètes. Quelle réglementation doit- elle respecter ? Vers quel prestataire doit-elle se tourner ou encore, quel sera le coût d'une telle opération ? (...)

(09/09/2008 18:01:49)

L'informatique monumentale derrière l'accélérateur de particules du CERN

Demain, 10 septembre, le CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire) inaugure enfin le LHC (grand collisionneur de hadrons), l'accélérateur de particules le plus puissant du monde. Ce tunnel souterrain de 27 km, situé sur la frontière franco-suisse près de Genève, sera le lieu d'expériences de physique attendues depuis des années. Les particules seront précipitées à grande vitesse les unes contre les autres. De ces collisions naîtront de nouvelles particules censées aider les scientifiques à mieux comprendre la naissance de notre monde. Pour récupérer les résultats de ces expériences, le LHC héberge de gigantesques détecteurs (45 m de long sur 22 m de haut) remplis de cellules de mesure qui enregistrent les traces de ces nouvelles particules et les convertissent en données numériques. « Ces détecteurs correspondent à ce que pourraient être des caméras de 150 millions de pixels », explique Wolfgang von Rüden, chef du département IT du CERN. Près de 15 peta-octets de données générées chaque année Lorsque le LHC aura atteint sa vitesse de croisière, sans doute début 2009, les expériences scientifiques menées à bien seront à l'origine d'un peta-octet de données chaque seconde... Après plusieurs nettoyages successifs afin de ne conserver que les données utiles, il en restera encore près de 1 Go par seconde. « L'équivalent d'un DVD toutes les cinq secondes », note Wolfgang von Rüden, chef du département IT du CERN. A raison de 100 jours de fonctionnement environ par an, cela représente presque 9 Peta-octets de données auxquelles il faut ajouter les informations de simulation. Ce sont donc 15 millions de milliards d'octets qui sortiront chaque année des essais du LHC ! Autant dire qu'un datacenter classique, même des plus puissants, n'y suffirait pas ! Aussi, dès les débuts du projet, l'organisation a opté pour un système de grille de données et de calcul (grid). Les quantités astronomiques d'informations que les scientifiques devront étudier sont distribuées sur différents systèmes pour être stockées et prétraitées. Une grille de trois niveaux répartie sur tous les continents [[page]]L'infrastructure serveur compte trois niveaux. Le premier, le tier 0, installé au Cern, stocke l'ensemble des informations sur disque et sur bande magnétique (5 Petaoctets de capacité de stockage sur disque et 16 Petaoctets sur bande). Onze autres centres informatiques dans le monde constituent le tier 1 (sept en Europe dont un à Lyon, deux aux Etats-Unis, un au Canada et un à Taïwan). Chacun obtient une copie des données et des métadonnées associées (calibrage, conditions de l'expérience, etc.). Enfin, plus d'une centaine de centres distribués viennent en tier 2 (dont un à Orsay, un à Marseille, un à Nantes, un à Clermont-Ferrand, etc.) Toutes ces informations sont synchronisées en temps réel avec l'ensemble des sites distants sur des bases Oracle. Les scientifiques des différents pays travaillent ainsi sur les toutes dernières données sorties du LHC. « Nous travaillons directement avec Oracle sur la technologie Streams qui permet une telle synchronisation, explique Wolfgang von Rüden. Nous avons un projet commun avec eux, tout comme avec Intel, HP ou Siemens, par exemple, dans le cadre de l'initiative Openlab. » Des technologies poussées dans leurs derniers retranchements [[page]]« You make it, we break it, c'est ce que nous disons à nos partenaires technologiques », plaisante le responsable IT. Vous le fabriquez, nous le cassons. Une boutade qui reflète bien la réalité. « Nous poussons les technologies dans leurs derniers retranchements. Nous avons souvent les versions bêta, voire alpha, des machines, par exemple. » Le centre du CERN (tier 0) héberge des grappes de PC classiques ainsi que quelques serveurs. Les plus puissants comptent quatre quadri-coeurs Intel. « En 2009, à Genève, nous devrions avoir une grille de 100 000 coeurs, détaille Wolfgang von Rüden. Et sans doute 150 000 coeurs, dès l'année d'après. » Pour choisir les machines qui constituent ces grappes, étonnamment le CERN fait appel au benchmark SpecINT qui mesure les capacités de calcul sur les nombres entiers des PC. Alors que la plupart du temps, les applications scientifiques s'appuient sur la performance en virgule flottante. « Les performances des entrées/sorties entre machines n'ont pas tellement d'importance, justifie ainsi Wolfgang von Rüden. Et finalement, le calcul en nombres entiers correspond davantage à notre charge de travail que le calcul en virgule flottante. Les analyses de données auxquelles les scientifiques procéderont impliquent davantage de comparaisons de données que de calculs en virgule flottante. » Une grille sous Linux avec un gestionnaire inspiré du projet EGEE [[page]]La grille fonctionne sous un Linux appelé Scientific Linux. Il s'agit d'une version compatible au niveau binaire avec la distribution de Red Hat, dont le noyau a été cependant quelque peu modifié par le CERN. Le système de gestion de la grille est un environnement Open Source qui s'appuie entre autres sur les techniques du projet Globus mais aussi sur des développements du CERN dans le cadre du projet européen EGEE (Enabling Grids for E-sciencE) qu'il chapeaute. Le réseau interne s'appuie sur Ethernet et le backbone sur du 10 Gbps. Quant aux liens entre les sites, sans surprise, il s'agit de fibre dédiée. « Nous avons besoin de marge pour nos communications, raconte Wolfgang von Rüden. Si un centre a un problème quelconque de transmission, il transfère ses données avec retard, et donc en quantité plus importante. Ce qui exige davantage de bande passante. » Ce sont environ 2 Go de données qui transitent chaque seconde sur les réseaux entre les centres de données. « Mais nous avons déjà eu, lors des essais, des pointes à 3 ou 4 Go. » Economiser l'énergie et l'espace, Green IT oblige Il est à noter qu'avec une telle infrastructure, le CERN surveille sa consommation électrique et donne, lui-aussi, dans le green IT. Dans ses appels d'offre, s'il regarde évidemment le prix des machines, il tient également compte « de la consommation électrique par rapport à la puissance de calcul fourni, ainsi que d'autres paramètres tel que le volume occupé ou la connexion au réseau, ajoute Wolfgang von Rüden. Cela nous permet de favoriser les fournisseurs qui offrent des solutions plus écologiques. » Le centre de calcul date des années 70 et consomme environ 4,7 MW avec une charge utile inférieure à 3 MW. « Il a été adapté aux besoins du LHC, mais dans les limites du possible, regrette le responsable IT. Et il est loin d'être aussi efficace que des solutions modernes. » Le CERN mène des études pour un nouveau centre plus adapté et plus performant qui verra le jour probablement vers la fin de 2011. Reste que demain, parmi les 6 000 employés du site genevois, 350 informaticiens assisteront avec fierté, mais forcément un peu d'angoisse, à l'inauguration. Ils ont passé des heures et des jours à mettre en place l'infrastructure informatique du LHC. Ils ont réalisé deux tests grandeur nature, en février et en mai, qui ont duré chacun quatre semaines. Alors pour eux, le Graal n'est sans doute pas le Boson de Higgs, la particule chérie des scientifiques, mais tout simplement le bon fonctionnement de la grille. (...)

(09/09/2008 09:14:06)

Microsoft proposera désormais Hyper-V gratuitement

A quelques jours de l'ouverture du Vmworld 2008, grand messe annuelle de VMworld, Microsoft ne parle plus que de virtualisation. Cette fois, il annonce que la version 'stand alone' de son Hyper-V sera désormais gratuite, et ce dans les 30 jours qui viennent. Sorti en juin, l'environnement de virtualisation est inclus dans la plupart des versions de Windows Server 2008, mais il fallait jusque là payer environ 30 € pour le télécharger seul depuis le site web de Microsoft. L'éditeur sortira aussi dans les mois à venir System Center Virtual Machine Manager 2008, dont la version bêta est disponible depuis avril dernier. Ce outil d'administration sert entre autres à provisionner et à gérer les machines virtuelles. Selon Microsoft, il est compatible avec Windows Server 2008 Hyper-V, Microsoft Virtual Server 2005 R2, Microsoft Hyper-V Server 2008 et surtout VMware Virtual Infrastructure 3. La virtualisation au coeur des stratégies de consolidation Microsoft a fait en sorte de créer un package complet d'outils et de technologies de virtualisation pour concurrencer en particulier VMware, maître du marché. Les administrateurs voient la virtualisation comme une façon d'obtenir plus de puissance de leurs machines, puisqu'il permet d'exécuter plusieurs systèmes d'exploitation sur un seul serveur physique. Sans oublier que pointe depuis quelques mois, l'intérêt majeur de la virtualisation dans une politique de réduction de la consommation énergétique des centres informatiques. (...)

(08/09/2008 16:33:49)

Intel sort quatre Xeon quadri-coeurs moins toxiques pour l'environnement

Intel annonce quatre nouveaux Xeon quadri-coeurs dont la particularité est de ne contenir aucune substance halogène. Le fondeur ne donne aucune précision supplémentaire, mais ce produit est la plupart du temps associé aux retardateurs de flammes présents dans les ordinateurs, y compris au niveau du packaging des puces. Comme leur nom l'indique, ils empêchent les machines de surchauffer et de prendre feu. En contrepartie néanmoins, ils contiennent des substances nuisibles pour l'environnement. Les plastiques intégrant des substances halogènes rejettent des dioxines, une famille de composés chimiques toxiques, dans l'atmosphère quand les puces sont démontées et les résines brûlées. Pour cette raison, la directive DEEE (déchets d'équipements électriques et électroniques) conseille de démonter et de recycler séparément ces matières. Toutes les puces Intel seront concernées avant la fin de l'année Intel s'est fixé pour objectif de ne plus utiliser aucun packaging contenant des substances halogènes dans ses puces d'ici à la fin de l'année. C'est déjà le cas pour toute la ligne Atom depuis sa sortie cette année. Dans le même ordre d'idée, Intel avait déjà ôté tout le plomb de sa famille Penryn l'an dernier. Le plomb appartient à la liste des substances toxiques dont l'utilisation est déconseillée par la directive européenne RoHS (Restriction of Hazardous Substances). (...)

(01/09/2008 17:29:04)

Le nouveau système de refroidissement de Cray réduit la consommation d'énergie globale

Cray a décidé de revenir au bon vieux refroidissement de ses supercalculateurs à base de liquide. Objectif : en augmenter la puissance -en l'occurrence, plusieurs Pflops- tout en réduisant leur consommation énergétique globale. Même si le constructeur utilisait déjà cette méthode de réduction de la température en 1976 pour son Cray 1, c'est une toute nouvelle technique qu'il exploite désormais. Le mode de refroidissement ECOphlex (phase-change liquid exchange) permet d'augmenter la densité du système et de réduire le recours à des dispositifs plus coûteux de refroidissement par air, tout en limitant les besoins en eau froide. Il doit équiper les supercalculateurs XT5 avant la fin de l'année. De l'air, de l'eau ou du liquide R134a en phase gazeuse L'ECOphlex utilise de l'eau froide, mais en faible quantité, selon Cray, ce qui réduit les risques liés à la condensation et aux fuites d'eau qui pourraient endommager les composants. Le constructeur promet aussi un effet neutre sur l'air ambiant puisque l'air sortant du système est à peu près à la même température que celui qui y entre. [[page]]La nouvelle armoire Cray exploitant ECOphlex exploite au choix, le système de refroidissement par air déjà installé dans l'entreprise cliente ou la nouvelle technologie transformant un liquide inerte (R134a) en gaz. Il peut aussi utiliser de l'eau froide à différentes températures, réduisant ainsi la nécessité d'aligner de nombreux CRAC pour absorber la chaleur. Cray rappelle qu'actuellement, la plupart des supercalculateurs expulsent la chaleur dans l'air, celle-ci étant ensuite récupérée par un système d'air conditionné (CRAC, computer room air conditioner). Une méthode que le constructeur juge très peu efficace, puisque le CRAC peut parfois occuper davantage de place que l'ordinateur lui-même, et consommer autant d'électricité. D'autres technologies de refroidissement utilisent des circuits d'eau froide dans chaque armoire d'ordinateur, parfois jusqu'au milieu des serveurs lames. Cray se classe 111ème au Green 500 des supercalculateurs [[page]]La problématique de la maîtrise de l'énergie rencontrée par Cray est comparable à celle qui se pose dans tous les centres de données. Il est à noter que dans le Green 500, le constructeur est à la 111ème place. Ce classement, né du Top 500, organise les 500 supercalculateurs les plus puissants du monde en fonction du rapport performance/consommation énergétique (mesuré en Mflops par Watt). Le premier Cray du Green 500 affiche 126,42 Mflops/W contre 488 Mflops/W pour la machine IBM considérée comme la plus économe. (...)

(26/08/2008 17:45:41)

Enquête Greenpeace : Comment les déchets électroniques européens et asiatiques polluent l'Afrique

Greenpeace a mené l'enquête sur deux décharges situées au Ghana, qui servent, pour l'une, au dépôt et au retraitement de produits électroniques (des ordinateurs, des écrans et des télévisions) et, pour l'autre, à la revente de certains éléments. Le désassemblage y est réalisé manuellement et les appareils sont souvent brûlés en plein air pour isoler le cuivre ou le plastique. Résultat : une contamination importante des sols recouverts par ces cendres avec les substances chimiques toxiques présentes dans les machines ou générées lors de la combustion. Un type de pollution semblable à celle déjà constatée, selon Greenpeace, en Chine, en Inde et en Russie. Par ailleurs, le travail est essentiellement réalisé par des enfants avec des outils rudimentaires et sans protection particulière. Selon les travailleurs locaux interrogés par Greenpeace, le cuivre est vendu 0,22 $ la livre et le plastique 0,01 $ le kilo. De grandes quantités de substances toxiques dans les sols Les chercheurs de Greenpeace ont analysé les échantillons de sols auprès des deux décharges afin d'en connaître la composition détaillée. Phtalates, plomb, cadmium et dioxines s'y trouvent en grande quantité. Greenpeace estime que, malgré une réglementation parmi les plus strictes au monde, l'Union Européenne « perd » 75% de ses déchets électroniques. Nombre de ces produits, contenant des éléments métalliques et chimiques dangereux, passent par des pays avec une réglementation minimaliste voire inexistante. Résultat, l'Afrique en particulier est le réceptacle de cette pollution croissante. Selon l'organisation, entre 20 et 50 millions de tonnes de ces déchets sont générées dans le monde chaque années. Sans surprise, Greenpeace alerte sur l'urgence de la situation. L'organisation appelle à un « plus grand contrôle de la circulation transfrontalière de ces déchets et de leur recyclage. » Elle insiste sur le besoin d'éco-conception pour les nouveaux appareils électroniques (moins de substances toxiques, recyclage facilité, etc.) Bien sûr, des directives comme la DEEE (Déchets des équipements électriques et électroniques) et la RoHS (Restrictions on Hazardous Substances) sont de vraies avancées, mais elles se limitent à l'Europe. Greenpeace souhaiterait les voir étendues au reste du monde et à d'autres substances dangereuses. (...)

(21/08/2008 12:06:58)

Sondage flash : le rapport performance-prix reste le moteur d'achat principal des serveurs

Près de la moitié des internautes du site LeMondeInformatique.fr qui ont répondu au sondage sur le « critère le plus important dans le cadre de l'achat de serveurs » ont choisi le rapport performance/prix (48,3%, soit 370 réponses). Au total, 766 personnes ont donné leur avis sur la question. Les budgets resserrés des entreprises expliquent que l'impact financier de la machine demeure un argument de poids. La réduction de la consommation énergétique ne séduit que 18,3% des répondants. Elle induit pourtant, certes à plus long terme, une baisse de la facture d'électricité de l'informatique. Mais il est vrai qu'il reste difficile d'évaluer la consommation globale des serveurs d'une entreprise et donc de mesurer l'économie financière que pourrait apporter l'achat de machines moins gourmandes. Quant à l'impact environnemental de l'informatique, on sait qu'il n'interpelle encore que rarement les entreprises. Qu'il demeure méconnu ou qu'il soit tout simplement négligé. Enfin, plus simplement, la facture d'électricité des serveurs n'est que rarement imputée directement au service informatique... La disponibilité reste à 20,8% (159 réponses) une bonne raison de choisir sa machine. Quant à la performance pure, sans surprise, elle ne fait plus recette avec tout juste 12,7% des réponses (97 réponses). On peut imaginer que les entreprises concernées par ce dernier choix ont des activités pour lesquelles la puissance reste incontournable : calcul scientifique, recherche, finance, etc. (...)

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