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Technologies 'vertes'

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(09/11/2010 10:45:53)

Un guide informatique pour acheter plus vert

Construire un référentiel de produits et de services éco-responsables, tel est le but de greenflex, une société qui se définit elle-même comme une SSDD (société de services en développement durable). Elle a ainsi récemment mis en ligne la version bêta du site ecoguide qui se positionne comme un guide « achats responsables »« Nous référençons actuellement 800 références et 500 marques dont la moitié dans l'informatique », précise Jérôme Soisitier, le co-président de Greenflex. 

Pour faire entrer un produit dans son catalogue, la SSDD s'assure qu'il remplisse plusieurs critères. Elle prend en compte le fait qu'il ait reçu différents labels de l'industrie (Energy Star, Epeat...), la façon dont il est fabriqué ou distribué, ou encore le niveau de maturité du fabricant en matière développement durable... A l'issu de ce passage au crible, deux notes sont attribuées au produit : l'une mesure l'engagement de l'entreprise en matière de développement durable, l'autre le respect environnemental du produit. 
L'ensemble des fiches techniques constituées, dans lesquelles figurent également les caractéristiques techniques des produits, est accessible via un moteur de recherche ou à travers différentes rubriques (périphériques, systèmes d'impression, matériel informatique...). 

Un outil qui se veut indépendant des fournisseurs

Si l'accès à l'ecoguide de greenflex est totalement gratuit, la SSDD n'en poursuit pas moins un but commercial. Opérationnelle depuis environ un an, greenflex propose en effet des prestations d'audit et de conseil en développement durable, une aide à la mise en oeuvre d'une politique d'achat responsable, et une offre de financement. Cette dernière est accompagnée d'outils de pilotage qui permettent aux entreprises de mesurer l'écologie et l'économie de leurs achats. « Nous ne nous faisons en aucun cas rétribuer pour faire apparaître un produit sur nos pages. Seul compte le fait qu'il remplisse nos critères de sélection », tient à préciser Frédéric Rodriguez, l'autre co-président de greenFlex. En revanche, la possibilité pour une entreprise de gérer ses achats à travers un espace personnalisé sur le site est payante. Plus précisément, cette prestations sera accessible aux entreprise étant entrées dans une relation contractuelle avec greenflex intégrant un ou plusieurs autres de ses services. 

A terme, l'entreprise souhaite également mettre en place une place de marché où fabricants ou distributeurs et clients pourront se rencontrer. Là encore, greenflex indique ne pas avoir l'intention de percevoir de commission sur les achats qui seront réalisées via son outil. Ces achats devront toutefois être financées par ses contrats de leasing.
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(13/10/2010 11:17:15)

Google s'intéresse à l'éolien maritime

La firme de Mountain View a déclaré qu'elle porte sa participation à 37,5 % lors de la phase initiale de développement du projet, mais indique qu'elle n'investira pas dans la réalisation. Cette phase de développement consiste à obtenir les approbations nécessaires pour financer et commencer à construire la ligne, a déclaré Rick Needham, directeur des opérations commerciales Green pour Google.

Cette ligne de transport d'énergie est localisée à 350 miles au large des côtes du New Jersey à la Virginie, explique le responsable. Elle servira de hub capable de recueillir l'énergie issue de plusieurs parcs éoliens offshore. Sans une telle architecture, les fournisseurs d'énergie éolienne offshore auraient été obligés de construire des lignes de transmission pour chaque plateforme, écrit-il.

Un producteur en phase de valorisation


Lorsqu'il sera entièrement terminé, ce backbone pouvait transporter assez de puissance pour desservir environ 1,9 million de foyers, explique Rick Needham. Malgré le potentiel, certains parcs éoliens au large de la côte Est ont rencontré l'opposition des groupes qui estiment que ces fermes nuisent à la vie marine, aux oiseaux et gâchent la vue.

Google a déclaré que cet investissement offre un rendement financier rentable tout en étant bon pour l'environnement. Il s'inscrit dans son rôle de producteur d'énergie qui lui a été attribué par le gouvernement américain. La région Mid-Atlantic est idéale pour la création de l'énergie éolienne offshore, car de grandes villes, proches des zones côtières ont des réseaux électriques surchargés. Trans-Elect dirige le projet de backbone et Good Energies ainsi que Marubeni Corporation investit également dans la phase initiale de développement. Le New York Times rapporte que la facture totale pour ce projet de transmission atteindra 5 milliards de dollars.

Google a investi dans un autre projet d'énergie renouvelable. En mai, elle a engagé 38,8 millions de dollars dans un projet de construction de deux parcs éoliens dans le Dakota du Nord. Les toits de ses bâtiments du siège sont couverts de panneaux solaires et il offre des véhicules électriques pour les employés à utiliser pour faire des courses au cours de leur journée de travail.

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(21/09/2010 11:59:15)

Yahoo ouvre un datacenter plus green aux chutes du Niagara

Situé près des chutes du Niagaria, le datacenter de Yahoo est presque entièrement refroidi par l'air extérieur circulant à travers ses longues salles pour maintenir le matériel au frais. Cela signifie que l'installation n'a pas besoin de système de refroidissement pour alimenter des climatiseurs en eau froide, en général le poste le plus énergivore des centres traditionnels. La salle informatique sera principalement alimentée par des centrales hydroélectriques du New York Power Authority, le fournisseur d'électricité public local. Le centre sera inauguré aujourd'hui par Carol Bartz, PDG de Yahoo, en présence du gouverneur de New York, David Patterson, et du sénateur américain Charles Schumer.

Ce datacenter - le plus respectueux de l'environnement construit par Yahoo - se compose de trois salles reliées à un centre d'opérations, plus deux salles encore en cours de construction. Les bâtiments, longs et étroits, ont été orientés dans le sens du vent de manière à permettre à l'air de circuler facilement. Leur forme de poulailler géant leur a valu le nom de Yahoo Computing Coop. Leur taille témoigne aussi de l'importance qu'ont pris les centres de calculs au cours des dernières années. Souhaitant encourager de meilleures pratiques énergétiques dans les datacenters, lesquels absorbent une proportion croissante de l'énergie aux États-Unis - leur consommation représentait 1,5 % il y a quatre ans et probablement plus depuis - le département américain de l'énergie a accordé une subvention de 9,9 millions de dollars à Yahoo pour financer une partie de l'installation. "Pendant les 60 dernières années, les datacenters n'ont pas beaucoup évolué, restant relativement chers et lents à construire. La transformation de ces centres en usines à données efficaces est un changement majeur," a déclaré Scott Noteboom, vice-président de Yahoo pour les opérations et l'ingénierie des datacenters.

Un PUE de 1,08

Yahoo ouvre, également dans l'état de New York, un centre d'opérations qui devrait générer 125 emplois à temps plein. Hormis son intention de limiter l'impact sur l'environnement, les motivations de Yahoo ne sont pas toutes généreuses. En installant un centre de calcul qui n'utilise que 10 % de sa puissance pour le refroidissement - comparativement aux 50% nécessaires pour certains autres centres - Yahoo peut réduire ses factures d'électricité de façon spectaculaire. L'entreprise se met également en concurrence avec Google et Microsoft qui ont fait de gros efforts pour mettre sur pied des centres plus efficaces. Yahoo a déclaré que son datacenter affichait un PUE (Power Usage Effectiveness) de 1,08, soit mieux que la moyenne nationale qui se situe aux environs de 1,9 PUE. Cet indicateur montre comment est répartie l'énergie totale consommée par un datacenter, celle directement dévolue à l'équipement informatique, et celle destinée à d'autres usages et en particulier au refroidissement. Un PUE de 2,0 signifie que la moitié de l'énergie alimente les installations informatiques, quand un PUE de 1,0 signifierait que c'est la totalité qui leur revient. L'architecture du centre de Yahoo ressemble à celle que Hewlett-Packard a commencé à produire récemment pour de gros clients. Yahoo a d'ailleurs fait une demande de brevet pour la conception, notamment pour la distribution de l'édifice et la façon dont l'air est réparti dans les salles. "La chasse aux brevets est très active en matière de conception et de construction de datacenters," a confirmé Scott Noteboom.

Une architecture plus rapide à construire

Des installations comme celles de HP et de Yahoo sont plus rapides à construire que les centres de calcul traditionnels : les éléments, fabriqués en usine, sont ensuite assemblés sur place. Yahoo prévoit d'ajouter à Lockport deux salles supplémentaires dans les six prochains mois. En temps normal, dans un centre traditionnel, il aurait fallu 12 à 18 mois pour réaliser cette extension," a déclaré Scott Noteboom. À terme, la superficie totale de l'édifice atteindra 36 000 mètres carrés, soit un espace pouvant accueillir 50 000 serveurs. "Le site pourrait éventuellement alimenter 100 000 serveurs avec des salles supplémentaires," a encore ajouté Scott Noteboom. Le centre gérera notamment les services Mail, Messenger et Flickr de Yahoo.

"Ce type de datacenter coûte moins cher à construire qu'un centre traditionnel," a déclaré Christina Page, directrice en stratégie énergétique chez Yahoo. "On pense en général que les installations vertes sont plus chères à construire, mais ce n'est toujours vrais," a-t-elle ajouté. Les serveurs situés à l'intérieur sont des produits "off the shelf" logés dans des racks standards, avec en plus l'expérience propre que Yahoo apporte en matière de conception de serveurs. Quand il fait est trop chaud pour que le refroidissement se fasse par l'air extérieur, le centre utilise un système de refroidissement par évaporation. "Nous pouvons utiliser l'air frais extérieur la grande majorité de l'année," a précisé Scott Noteboom. Yahoo n'a pas indiqué combien elle payait son énergie hydroélectrique, mais Christina Page a fait remarquer que les énergies renouvelables ne revenaient pas toujours plus chères que celles des centrales au charbon. La conception permet un contrôle étroit de la température et de la circulation de l'air à l'intérieur des installations, de la même manière qu'on le fait pour un datacenter en conteneur, mais à plus grande échelle. "Pour moi, le Yahoo Computing Coop est juste un container de plus grande taille," a déclaré Scott Noteboom.

Crédits photos : IDG NS

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(16/09/2010 14:39:45)

T-Systems inaugure son Innovation Center à Munich

L'Innovation Center inauguré à Munich le 13 septembre dernier par T-Systems était l'occasion pour l'entreprise de présenter certains des projets déjà entamé au sein de ce centre de R&D, en partenariat avec l'Université Ludwig Maximilian de Munich. Mais avant de faire la démonstration de ces prototypes, la filiale de Deutsch Telekom a tenu à insister sur le rôle exact de ce centre de recherche. Le but est en effet de faire intervenir les sociétés clientes dès le début, et de les rapprocher au plus près du processus de conception des prototypes afin qu'ils puissent voir chaque étape, et que ces technologies soient plus rapidement viables que dans leur cycle de développement classique. C'est, en somme, un lieu de test impliquant le client, les partenaires du centre, les étudiants et T-Systems où chacune des parties peut proposer ses idées et les expérimenter dans un environnement directement observable.

Un datacenter à consommation optimisée

Parmi les projets présentés, on trouve le Datacenter 2020, installé deux ans auparavant en partenariat avec Intel, et qui, durant cette période, a été l'objet de très nombreux ajustements en vue d'améliorer son PUE, ou efficacité énergétique. Via un plafond modulant l'espace occupé par le datacenter, et d'autres paramètres comme les serveurs en eux-même et la circulation des airs chauds et froids, les chercheurs envisagent d'arriver prochainement à un PUE de 1,4, soit 30% de moins que les datacenters classiques. Pour ce faire, ils préconisent d'utiliser moins de ressources matérielles de sauvegarde, et de faire plus confiance à l'infrastructure. C'est par ailleurs parce que ce projet était présent sur les lieux qu'il a été décidé de choisir Munich pour construire l'Innovation Center autour de celui-ci, pour le combiner aux futurs programmes mis en place. T-Systems avait aussi déjà investi 2,5 millions d'euros dans ce datacenter, argument qui a peut-être joué.



Une pile à combustible géante

Mais l'élément le plus intéressant provient certainement de l'alimentation de ce centre de calcul. Outre la connexion classique au réseau électrique national, une pile à combustible de grande envergure et placée en appoint à la structure de l'entreprise fournit à la fois l'énergie dont a besoin le datacenter via des réactions chimiques, mais transforme aussi la chaleur dégagée en eau froide via un réfrigérateur d'absorption pour le refroidissement du 2020. Potentiellement, même si ce n'était pas le cas durant la visite, la chaleur dégagée peut être partiellement redirigée avant sa transformation en eau et servir à chauffer les bureaux de l'entreprise dans laquelle la pile à combustible a été installée. Pour l'heure, il a un facteur d'efficacité de 47%, et produit 250 kW d'énergie électrique (pour 238 kW utiles), et 180 kW d'énergie thermique. Le seul problème, de l'aveu même des chercheurs, c'est qu'en cas de panne, il faut au minimum trois jours pour tout remettre en place. Mais ce système de production autonome d'énergie déjà utilisé dans l'industrie aérospatiale a une durée de vie allant de 15 à 20 ans, durée après laquelle il faut remplacer la matrice d'électrolyte située entre l'anode et la cathode. A noter que l'usagée sera recyclée pour rester dans l'optique « green », précise le Dr Rainer Weidmann, responsable du développement de la pile. Durant ses six mois de mise en service néanmoins, aucune panne n'a encore été détectée, la stabilité étant relativement acquise étant donné que le système se base sur une réaction chimique.



Des voitures connectées

Outre ces solutions vertes, l'Innovation Center se diversifie dans la nature des projets entamés. L'un de ceux qui ont été présentés concernait les voitures connectés. A travers une simulation des systèmes GPS opérée par l'application Ubisense et des voitures téléguidées par un iPad et surmontées d'un smartphone, il a été fait la démonstration d'un système anti-collision capable de détecter la proximité d'autres voitures, mais aussi la signalisation. Par cette détection, les petites voitures étaient en mesure de s'arrêter de leur propre chef, connectées au système les informant du danger imminent. Dans un entretien, Horst Leonberger, responsable de ce projet chez Deutsch Telekom, précise vouloir aller plus loin, et outre les systèmes d'avertissements et de sécurité routière, il veut aussi connecter la voiture à Internet pour accéder à tout même sur la route. Il affirme par ailleurs être en partenariat avec BMW sur ce projet, et être en discussion avec Volvo, Peugeot et Renault.



Mobilité et interconnexion

Enfin, à travers d'ateliers, ont aussi été présentées des solutions de mobilité et d'interconnexion. Au niveau de la mobilité, un projet d'application SAP CRM pour smartphones (Blackberry, iPhone et Windows Mobile pour le moment, mais prévue pour Android) rend possible l'accès à certaines fonctionnalités de la solution classique. Développé avec Sybase, ce projet peut synchroniser les informations avec les serveurs de l'entreprise et a pour but de faire entrer l'entreprise de plus en plus dans la mobilité. En terme d'interconnexion, le projet Unified Communication & Collaboration (UCC) met en place un datacenter capable de traduire les principaux langages des réseaux locaux d'une entreprise filialisée, même si chacune des sections utilise un réseau local différent, que l'une soit équipée de Cisco ou l'autre d'Alcatel par exemple. Via une interface logicielle quelque peu similaire à Windows Live Messenger de ce datacenter de traduction, elles pourront communiquer de personne à personne. A noter la compatibilité avec les terminaux mobiles pour les employés en déplacement. Enfin, dans un autre registre, le projet de compteurs intelligents testés à Friedrichshafen (« T-City », ville d'implémentation des projets de T-Systems pour une ville connectée) veut mettre en réseau, à l'instar de l'initiative française, la consommation électrique, mais ici, inclure aussi celle de l'eau et du gaz pour relier les distributeurs aux clients en temps réel.



Illustration : Reinhard Clemens, PDG de T-Systems
Crédit Photo : D.R.

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(06/09/2010 17:41:12)

Repenser les technologies d'aujourd'hui pour préserver la planète

Les candidats, amateurs ou professionnels, peuvent soumettre leurs idées sous forme de texte, de vidéo ou de photo jusqu'en janvier 2011, sur le site Openplanetideas.com. Les membres de la communauté Internet peuvent également commenter et même participer à améliorer les idées des autres. Via le portail, les internautes accèdent rapidement aux derniers défis environnementaux, sources d'inspiration pour les contributeurs, qu'il faudra relever pour préserver la planète. Le WWF s'est chargé de récolter les chiffres et données les plus récents sur les différents phénomènes, du changement climatique à la déforestation, par exemple.

Les concepts jugés les plus viables par la communauté et par un panel d'experts de Sony et du WWF seront sélectionnés, notamment sur la base de leur faisabilité technique et environnementale. Le projet sélectionné au final sera par la suite développé.

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(19/08/2010 11:15:01)

EDF mise sur la téléprésence

Premier producteur d'électricité en Europe et premier fournisseur d'électricité en France, EDF compte plus de 38 millions de comptes clients et 160 000 salariés dans le monde. Il rencontrait des difficultés pour la collaboration à distance de ses équipes réparties dans plusieurs pays. Pour défendre son image « verte », EDF désirait également limiter au maximum les déplacements de ses personnels.

Après appel d'offres, EDF a mis en place des salles de réunion avec téléprésence permettant à des équipes situées dans les différentes implantations d'échanger comme si elles étaient situées dans la même pièce. L'électricien a choisi une solution entièrement administrée par le prestataire, en l'occurrence Managed Virtual Meeting d'Easynet Global Services. Le Centre d'opérations et de supervision du Réseau (VNOC) d'Easynet s'occupe de l'installation, la maintenance, le paramétrage et l'administration du service. Six salles de téléprésence permettent une collaboration sécurisée à distance : une salle à la tour EDF de la Défense, une salle au siège à Paris, une salle à Londres au siège d'EDF Energy, une salle à Milan au siège d'Edison, une salle à Karlsruhe, au siège d'EnbW et une salle au bureau de représentation du groupe à Washington.

Chaque salle est pré-équipée multi-écran multi-utilisateurs, avec partage possible d'un poste de travail (pour une présentation), en vidéo haute définition et son spatialisé.

Le coût du projet n'a pas été précisé.

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(23/07/2010 15:25:40)

Forrester : le Green IT continue sa lente expansion

L'étude Forrester concernant l'état actuel de la mise en place du Green IT dans le monde se base sur les réponses de 531 professionnels IT mondiaux, originaires de 476 entreprises ou PMI/PME différentes. Elle démontre principalement qu'en matière d'adoption, c'est l'argument « coût » qui prime durant la décision, plus qu'une réelle volonté de préserver la planète. Malgré tout, la conséquence reste la même, et 59% des entreprises prennent en considération le critère écologique lors de la mise en place d'équipements IT. On observe des variations de ce chiffre selon la zone géographique sondée et la taille de l'entreprise.

L'étude similaire réalisée en 2007 donnait un résultat de seulement 25% sur cette prise en compte de l'écologie. Néanmoins, comme précisé auparavant, c'est principalement l'argument de la baisse des coûts énergétiques qui, à 68% des entreprises, prédomine. A l'opposé, la raison purement écologique observe une importante chute, passant de 50% en octobre 2007, à 28% de réception positive chez les professionnels.

Une meilleure communication des avantages

Selon l'enquête, quelques obstacles freinent encore le développement du Green IT. Déjà, l'absence de présentation claire des avantages compétitifs que cela pourrait représenter pour l'entreprise, et de l'éventuel retour sur investissement est un facteur qui touche 40% des sondés. La tâche de mettre plus en avant le potentiel ROI revient donc aux fournisseurs de services. De même, cet avantage compétitif n'est que rarement prioritaire par rapport à des choix économiques plus pressants . Les bienfaits environnementaux ne représentent 12% d'entre eux, tandis que 26% préfèrent mettre l'accent sur une amélioration de l'efficacité des systèmes d'information et 20% sur l'optimisation des process. Enfin, l'absence d'une direction relative à ces sujets entrave aussi leur potentielle mise en place. Seuls 10% des interrogés déclarent disposer d'une telle structure, et ce chiffre chute à 4% en Amérique du Nord et 8% en Asie, alors que l'Europe semble quelque peu en avance sur le sujet avec 18%. Ici encore réside le rôle d'une meilleure promotion des solutions Green, afin de sensibiliser à l'impact inter-services des économies réalisées.

Certaines solutions sont à la mode

Autre constat, l'intérêt pour les services Green IT reste certes stable, mais dramatiquement bas. 76% des entreprises et PMI/PME déclarent en effet ne pas avoir de projet à ce niveau, et seules 7% d'entre elles ont déjà adopté une de ces solution. Par ailleurs, celles qui pensent que le secteur IT a un rôle central dans le déploiement de solutions écologiques dans l'ensemble de l'entreprise est en chute, passant de 43% à 38% depuis l'an dernier. La virtualisation des serveurs est le projet actuellement le plus implanté, 68% des sondés y étant déjà passé, et 22% comptant le faire d'ici à fin 2011. La solution ayant visiblement le plus d'avenir dans l'immédiat concerne la suppression des applications redondantes, qui obtient le chiffre le plus élevé d'intentions d'implémentation, avec 35% d'ici fin 2011. En termes d'économies d'énergie concrètes et importantes, la réduction du nombre d'imprimantes et la maîtrise de l'alimentation des ordinateurs sont déjà adoptées par respectivement 66% et 41% des entreprises.

La gestion de l'émission de carbone et de l'énergie en entreprise (ECEM) est quant à elle en pleine croissance. Par rapport aux chiffres de novembre 2009, on observe 6% d'adoptions supplémentaires, pour un total de 19% (23% en Europe). Résultats encore un peu légers étant donné que le marché des fournisseurs d'ECEM se développe rapidement. Forrester déclare d'ailleurs suivre l'activité de 70 d'entre eux. Le vrai signe de la croissance de ce marché réside ici non pas dans le nombre d'entreprises y ayant déjà recours, mais dans l'augmentation de celles-qui prévoient de le faire d'ici deux ans ou plus. Elles étaient 13% en novembre dernier, et sont désormais 27%.

Crédit Photo : D.R.

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(15/07/2010 14:54:46)

L'Energy Efficient Ethernet passe en phase de test

« Les procédures de pré-tests permettront aux fournisseurs de proposer leurs solutions dans un délai rapide » souligne Jeff Lapak, ingénieur en chef au sein du laboratoire universitaire.

L'Energy Effecient Ethernet ou 802.3az dans la terminologie de l'IEEE est un standard qui a été désigné pour réduire la consommation énergétique sur les réseaux Ethernet. Cette norme devra être supportée par différents équipements, comme les commutateurs et les cartes pour serveurs. Concrètement, elle baisse la consommation électrique quand les transmissions de données sont faibles.

Sanjay Kasturau, CTO de Teranetics et responsable de la rédaction du standard 802.3az a récemment indiqué que « l'utilisation des liens LAN n'étaient en moyenne que de 10% et dans les pics d'activité ce taux n'atteint pas les 100% ». Des études montrent par ailleurs que la consommation électrique des différents switchs des équipementiers peut varier considérablement.

Une gamme d'équipements prêtée pour tests

Ce standard, complémentaire à d'autres normes d'efficacité énergétique plus récentes à destination des équipements pour datacenters, devrait être finalisé d'ici l'année prochaine. Les travaux sur EEE a commencé en 2006, lors d'un travail exploratoire. Aux Etats-Unis, l'agence de protection de l'environnement, le ministère de l'Énergie et le laboratoire national  Lawrence Berkeley ont été parmi les premiers partisans de cette technologie.

A l'origine, le laboratoire universitaire devait tester les produits compatibles Fast Ethernet et Gigabit Ethernet. Ces tests devaient être étendus à d'autres évolutions d'Ethernet l'année prochaine. Plus tôt cette année, le centre de recherche avait reçu plusieurs produits pré-standardisé 802.3az par l'Alliance Ethernet. A la fin 2009, Broadcom a proposé des puces intégrant EEE en version projet.

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(08/07/2010 15:00:29)

HP, 1er contributeur aux tests TPC-Energy

Premier constructeur à utiliser la spécification TCP-Energy, Hewlett-Packard a présenté les résultats des tests de performance pour quatre de ses serveurs. « L'énergie est devenue un enjeu croissant dans le coût global » pour de nombreuses entreprises, a déclaré Karl Huppler, président du TPC. « Le nouveau test de référence qui estime le rendement en watts dépensés leur permettra de juger de l'efficacité de leurs systèmes énergétiques, » a-t-il ajouté. « Combiné à d'autres tests mis au point par le TPC, le TPC-Energy peut aider les clients à estimer le prix, la performance et la consommation d'énergie de tout système transactionnel donné, » indique l'association qui regroupe des éditeurs de logiciels, des fabricants de matériel, mais aussi des organismes de recherche et des organisations d'utilisateurs. « Un système peut fournir un niveau supérieur de performance, mais peut ne pas être aussi efficace en terme de watts par transaction,» a déclaré Mike Nikolaiev, président du comité de TPC-Energy, par ailleurs en charge de l'optimisation de la performance chez HP.

Une série de benchs pour mesurer les performances

Introduit en décembre, le TPC-Energy mesure le nombre de transactions qu'un serveur peut effectuer par watt. Les transactions sont évaluées à l'aide de l'un des trois autres tests TPC - TPC-E, TPC-C et TPC-H utilisés pour noter les performances du serveur. Le banc test TPC-E simule le profil de charge des systèmes de transaction en temps réel (OLTP - On Line Transaction Processing), typiquement le mode de fonctionnement d'une entreprise de courtage. Un test plus ancien, le TPC-C, permet également de simuler un environnement OLTP, et mesure les performances de machines en environnement serveur. Le troisième, TPC-H, simule la requête ad hoc, l'aide à la décision et la répartition de la charge de travail.

Quatre serveurs HP sur le grill

HP a fait passer les quatre tests à ses nouveaux serveurs ProLiant. En TPC-E par exemple, le système HP ProLiant DL585 G7 a exécuté 1.400 transactions par seconde (TPS) en utilisant 6,72 watts. En revanche, l'autre système ProLiant DL580 G7 a consommé 5,84 watts pour exécuter 2001 TPS. En comparant la performance du DL585 et du DL580 établie par les tests TPC-E avec le test TPC-Energy, on pourrait conclure que le DL580 est le meilleur choix, tant pour le débit TPS que pour la consommation d'énergie. Mais le programme encourage à prendre en compte les prix du système. Dans ce cas, le DL580 est plus cher que le DL585 quand on considère la côte dollars-par-TPS (347 contre 330 dollars US). Le système basé sur le DL580 « obtient le meilleur rendement, mais coûte un peu plus cher,» a déclaré Mike Nikolaiev.

Illustration : serveur Proliant GL585 G7, crédit HP

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Pour mesurer la consommation globale d'énergie du système, on teste chaque sous-système avec un certain nombre d'analyseurs de puissance, lesquels envoient un flux de données au logiciel Energy Measuring System fourni par TPC qui se charge de rassembler les résultats. Le logiciel est aussi capable de décomposer les besoins énergétiques par sous-système, pour montrer par exemple ce que consomment respectivement un serveur d'application, un serveur de base de données, des unités de stockage et autres sous-systèmes. « Les tests pour mesurer la performance par sous-système sont optionnels, » a indiqué Mike Nikolaiev. Dans tous les cas, comme pour les autres benchmarks TPC, il revient aux vendeurs d'effectuer eux-mêmes les tests, de trouver laquelle de leur configuration est optimale et de soumettre leurs résultats à l'examen de l'association TPC pour figurer éventuellement dans la liste des meilleurs participants. Une obligation cependant : chaque type de résultats doit être vérifié par une tierce partie.

D'autres résultats attendus

Avec HP comme premier contributeur, TPC espère motiver les autres membres à présenter les résultats de  tests TPC-Energy effectués sur leurs propres systèmes. L'organisation à but non lucratif consacrée au développement d'outils d'évaluation des performances des systèmes de traitement transactionnels et de base de données est financée par des entreprises informatiques comme AMD, Cisco, Dell, HP, IBM, Intel, Microsoft, Oracle, Unisys et d'autres.

Les datacenters principaux concernés

Le travail sur le TPC-Energy réalisé par l'association arrive à un moment où l'Agence pour la protection de l'environnement américaine intensifie ses propres actions pour améliorer l'efficacité énergétique des centres de données. En dehors du test TPC-Energy, l'association travaille à mettre au point un nouveau test de référence pour mesurer la charge de travail des data warehouse, appelé le TPC-ETL, et un autre pour mesurer la charge de travail des systèmes de virtualisation, le TPC-Virtualization. Elle planche également à une mise à jour du TPC-H.

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