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Technologies 'vertes'

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(29/06/2010 16:36:23)
CA ecoSoftware 2.0, pour aider les entreprises à devenir plus vertes
Meilleure remontée d'informations, modélisation de l'état actuel des entreprises, réduction de l'empreinte carbone et de la consommation énergétique : tels sont les objectifs que CA Technologies affirme pouvoir faire atteindre à ses clients. La solution ecoSoftware 2.0 inclut en réalité deux produits : ecoGovernance 2.0 et ecoMeter 2.0, qui sont, d'après l'éditeur, facilement intégrables et adaptables aux différentes typologies de SI, via la prise en charge de nombreux protocoles (Modbus, TCP, BACnet et SNMP).
Le calcul de l'empreinte carbone reste un élément difficile à mettre en place en interne, la récolte de données étant parfois compromise par un éparpillement au sein des SI, notamment pour les grands groupes. D'où l'intérêt de telles solutions.
Une solution deux-en-un
La solution CA ecoGovernance 2.0, tout d'abord, a pour mission de rationaliser la remontée d'information afin de générer des rapports d'activité automatisés, ne nécessitant qu'un clic de la part des utilisateurs. Cet outil en mode SaaS prend en charge les règlementations (comme le CRC Energy Efficiency, l'initiative Global Reporting et le Carbon Disclosure Project) et les différentes unités de mesures monétaires et métriques, afin de réaliser des modélisations adaptées à l'internationalisation des entreprises. La solution est d'ailleurs disponible en neuf langues, toujours dans le même but. A partir de ces modèles, et des outils logiciels inclus, les clients peuvent estimer leur niveau d'émission, et les améliorations potentielles de leur empreinte carbone. CA Technologies ajoute que son offre contient le logiciel de gestion de portefeuilles Energy Star, qui détermine le degré de consommation énergétique d'un immeuble commercial sur une échelle de 1 à 100, et qui délivre son label du même nom à partir du score de 75.
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La seconde solution du package, CA ecoMeter 2.0, non disponible en SaaS, a pour fonction de mesurer et d'optimiser la consommation énergétique en temps réel, et ce au travers des différents sites de l'entreprise. Présentée sous forme de tableaux de bord, et de courbes d'énergie, cette consommation est, dès lors, plus lisible par les responsables qui peuvent se rapporter à l'indice d'efficacité énergétique (PuE) afin de prendre des décisions pour réaliser des économies. Les métriques sont modifiables par les organisations si celles-ci souhaitent se fixer leurs propres limites de dépenses énergétiques. Par ailleurs, ce système comprend un processus de détection des dispositifs avec lesquels ils peut interagir, ce qui ajoute à l'automatisation de la gestion environnementale de la solution.
En somme, l'intégration de la solution CA ecoSoftware est censée faciliter la mise en place d'une politique de développement durable dans les entreprises. En incorporant divers outils de gestion au coeur des SI, cela pourrait tendre à une extension de leur rôle vers une gestion de la consommation énergétique et de l'empreinte carbone en collaboration avec le reste de l'entreprise, et donc à un passage progressif au Green IT 2.0 (voir étude Syntec Informatique). (...)
Pour faire des économies, TF1 mise sur le Green IT
La calculette Green IT était déjà été utilisée dans l'entreprise. « En 2006, le groupe avait commencé à estimer ses dépenses énergétiques » indique Thierry Michalak, adjoint au DSI responsable bureautique et mobilité de TF1. Une approche intéressante, sachant qu'en 2009, seulement la moitié des entreprises dans le monde intégraient les contraintes de Green IT dans leur politique selon une étude du cabinet Forrester Research.
Aujourd'hui, la firme teste une solution pour mieux gérer la consommation d'énergie des postes de travail. L'objectif est d'optimiser l'utilisation des ressources et de réduire les coûts d'utilisation. En effet, Thierry Michalak ajoute qu' « avec la crise, la dimension économique est devenue un paramètre majeur à prendre en considération ». L'informatique verte s'avère donc en totale adéquation avec la politique du groupe. Reste qu'il fallait investir pour mener une vraie stratégie, et cela a nécessité une longue phase de négociation avec le management du groupe. « Il a fallu prendre du temps et convaincre les instances décisionnaires de la nécessité d'engendrer des coûts » commente Thierry Michalak.
L'un des axes du projet consistait à automatiser l'arrêt et le redémarrage des postes de travail. Le responsable IT précise que le coût de mise en oeuvre du projet a été de huit jours/hommes sachant que pour éteindre et rallumer les PC, le groupe détourne une fonction de son outil de distribution. Au total, les technologies vertes et l'adoption au quotidien de quelques gestes « éco responsables » visant à réduire les consommations d'énergies pourraient permettre au groupe d'économiser 30 à 40 euros par poste de travail. Thierry Michalak souligne que « l'économie potentielle sur notre parc était de 122 000 euros, et grâce à la bonne sensibilisation des collaborateurs, nous atteignons 73% de postes éteints (mesurés par audit), d'où une estimation d'économie de 89 000 euros sur l'année ».
Illustration : Thierry Michalak, Adjoint au DSI responsable bureautique et mobilité lors de la conférence du 24 juin, crédit photo JG.
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Côté utilisateurs, les gestes attendus sont simples. TF1 demande à ses salariés d'éteindre leur poste de travail le soir lorsqu'ils quittent leur bureau. Mais comme dans de nombreuses entreprises cette requête n'est respectée que par une minorité. Comme l'indique Thierry Michalak, leur réticence s'explique par le fait que les PC sont très longs à démarrer et que les salariés ne veulent pas perdre de temps le matin. Afin de répondre à ce besoin, la DSI teste actuellement une solution qui automatise les arrêts et les démarrages des PC de l'ensemble des salariés. Les postes sont ainsi programmés pour se mettre en route avant leur arrivée. Et pour réduire la consommation électrique dans la journée, TF1 teste un logiciel de la société Avob, un jeune éditeur français spécialisé dans le Green IT, qui permet de moduler la puissance de calcul d'un PC en fonction de son utilisation.
Sensibiliser les salariés au green
Malgré la volonté de satisfaire les besoins de chacun, tous les utilisateurs n'étaient pas forcément convaincus par cette approche. Une phase d'évangélisation a consisté à présenter les atouts du Green IT, les gestes quotidiens, tels que le tri sélectif et l'usage de véhicules à faible consommation d'énergie. Un club a été créé à cet effet pour échanger sur le thème du développement durable. « Si vous expliquez tout cela, vous faites la moitié du chemin » constate Thierry Michalak. Il ajoute que « l'important est de ne pas forcer les utilisateurs à adopter le Green IT mais de les sensibiliser et de les informer ». Une étude menée en interne a révélé qu'aujourd'hui, 60% des salariés adhèrent au projet.
Gaz à effet de serre : Syntec Informatique appelle les entreprises à innover
Ce troisième volet, sur les dix prévus, s'attarde sur la comptabilité carbone des entreprises, mais entend dépasser cet aspect et envisager les prochains enjeux inhérents à leur éco-responsabilisation progressive. Ainsi, ce volume qui devait justement s'appeler « Comptabilité carbone », a préféré mettre l'accent sur l'accompagnement de la gestion des gaz à effet de serre (GES). « Ce terme intègre les questions futures liées à la biodiversité ou à la qualité de l'eau. Le carbone n'est qu'une première étape, la plus facile, car elle fait consensus » précise Jérémy Fain, l'un des pilotes de ce travail. Outre l'enjeu du réchauffement climatique dû au CO2, ce Livre vert présente l'enjeu énergétique majeur auquel vont devoir faire face les entreprises : l'épuisement graduel des ressources fossiles. Les portefeuilles des entreprises étant corrélés au marché du pétrole, la moindre variation de celui-ci tend à entraîner l'ensemble des marchés à sa suite. Si les entreprises parvenaient à une gestion plus écologique des émissions de gaz, elles pourraient, d'après ce groupe de travail Green IT, se distancier de ce marché et se préparer économiquement à la raréfaction de ces ressources.
Poursuivre l'innovation avec le Green IT
Or, ce Livre vert avance que les DSI pourraient faire pencher la balance de manière globale, par un effet de levier. Les TIC ne représentent que 2% des émissions de gaz, mais de par leur généralisation au sein des entreprises, elles sont un des pôles d'entrée de l'éco-responsabilité. « Les DSI ont toujours été force de proposition sur les apports de nouvelles technologies, leur rôle est désormais de proposer des innovations pour réduire l'empreinte gaz à effet de serre » note le document, dont l'objectif est de fournir un guide de réflexion à l'attention des adhérents de Syntec, mais aussi aux autres entreprises. La volonté est de pousser les DSI à passer d'un Green IT 1.0 à un 2.0, c'est-à-dire en collaboration avec le reste de l'entreprise.
Un double avantage : compétitif et écologique
Au-delà des enjeux sociétaux et environnementaux, le document tente de mettre en avant l'attractivité « business » d'un label éco-responsable. La réduction matérielle des coût énergétiques et les gains de productivité sont largement mis en avant par les retours d'expérience. Areva, Infidis, Colt Telecom et d'autres témoignent, dans le Livre vert, de la mise en place de leur comptabilité carbone, et citent notamment ces avantages. Ils ajoutent aussi avoir obtenu des marchés grâce à ce label qui sous-entend un argumentaire développement durable, visiblement apprécié par les clients. L'accent est donc mis sur la compétitivité apportée par ce label, argument clé pour l'expansion de la gestion des GES.
Crédit photo : Syntec Informatique
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Cependant, la comptabilité carbone est difficile à mettre en place : il s'agit d'associer les données d'activité (production, transport) aux facteurs d'émission. Ces derniers ne sont pourtant pas établis de manière précise : les universités et ministères fournissent des moyennes de référence. De même, les données d'activité sont difficiles à collecter, éparpillées dans le système d'information de l'entreprise. Le résultat de ce calcul est donc une combinaison d'incertitudes, selon Jérémy Fain.
Des intervenants spécialisés sur le marché
Des sociétés (bureaux d'études, éditeurs de logiciels, SSII), se proposent d'affiner ce calcul, tout en accompagnant les entreprises dans leurs actions de réduction de taux d'émission. Ces outils de gestion sont, d'après le document, un marché porteur : 300 millions d'euros en 2009 et jusqu'à 3 milliards d'euros en 2017. De plus, leur rôle ne se limite pas à la récupération de données et au conseil sur les actions à entreprendre en collaboration avec le personnel. Ils mettent à disposition une base de données automatisée et plus précise des facteurs d'émission et gèrent les différentes méthodologies et règlementations propres à chaque pays (le GHG Protocol, le Bilan carbone français, les conclusions du Grenelle de l'environnement II). Ils effectuent aussi des analyses et modélisations afin de situer les éléments les plus émetteurs de l'entreprise.
Le prochain objectif, en dehors de la publication du prochain volume, concerne la diffusion, auprès des DSI, de ce Livre vert et des solutions ou conseils qu'il propose. Sinon, ce document risque de ne tomber que dans les mains de convaincus et ne permettra donc pas d'amorcer un changement durable.
(...)(20/05/2010 17:48:28)
Trophées LMI/CIO 2010 : le palmarès
Organisés annuellement depuis dix ans par Le Monde Informatique et CIO, les Trophées Entreprises et Société de l'Information récompensent les meilleures contributions de l'informatique à l'efficacité de l'entreprise. Le palmarès 2010 a été proclamé à la suite de la conférence Améliorer les Performances de son SI, le 20 mai 2010 à l'Automobile Club de France, place de la Concorde à Paris.
Voici le palmarès 2010 :
Trophée de la Transformation
Le lauréat est : AGIRC-ARRCO, pour la mise en place d'un SI convergent entre les institutions de retraite complémentaire affiliées.
Étaient également nominés : Pentalog High Tech (pour la mise en oeuvre de Mona, un système de gestion de tâche multicanal comprenant chat, SMS, téléphone...) et Scor (pour la mise en place d'une gestion des risques avec collecte des données d'intelligence économique).
Trophée de la Responsabilité Sociale de l'Entreprise
Le lauréat est : l'ADMR, pour la mise en oeuvre d'une télégestion des intervenants à domicile
L'agence de la Biomedecine était également nominée pour sa refonte du SI et de la gouvernance du SI avec centrage autour des MOA, face à la croissance des missions.
Prix Spécial du Jury mention Développement Durable
Le lauréat est Bouygues Télécom pour son processus Green-IT itératif.
Trophée de l'Innovation
Le lauréat est Total / Totalgaz pour sa nouvelle bouteille de gaz, SHESHA, communicante avec suivi par tag RFID dans la chaine logistique et la gestion de son cycle de vie
Etait aussi nominé Cofiroute Vinci Autoroutes pour la mise en place d'une plate-forme de tests et de validation des systèmes de contrôle de la A86.
Trophée de la conduite du changement
Le lauréat est Legrand, pour la mise en oeuvre d'une GRC SaaS auprès de 500 utilisateurs dans le cadre d'une refonte de la relation client.
Le cabinet Mazars a aussi été nominé, pour mise en place d'un Core Model ERP permettant l'alignement des procédés au sein de l'entreprise et une meilleure intégration dans l'ensemble du réseau où chaque cabinet d'audit local est autonome
Grand Prix
Le lauréat est Air France, pour la refonte du SI et des processus de gestion des escales.
Etaient également nominés : Total / Totalgaz (pour sa nouvelle bouteille de gaz, SHESHA, communicante avec suivi par tag RFID dans la chaine logistique et la gestion de son cycle de vie) ainsi que l'ADMR (pour sa mise en oeuvre d'une télégestion des intervenants à domicile). (...)
Pourquoi Google est-il devenu courtier en énergie ?
En février dernier, sa filiale, Google Energy, avait reçu l'approbation de la US Federal Energy Regulatory Commission (FERC) pour acheter et vendre de l'électricité sur le marché de gros, provoquant quelques spéculations et laissant même entendre que Google aurait l'intention d'entrer dans le secteur de l'énergie. « Nous ne voulons pas devenir opérateur d'électricité, que Dieu nous protège d'un autre Enron, »a déclaré Bill Weihl, tsar de l'énergie verte chez le géant du web, au cours d'une interview donnée pendant la conférence GreenNet de San Francisco. « Ce que nous voulons, c'est une souplesse suffisante pour gérer nos contrats d'énergie, en particulier nous souhaitons être en mesure de signer des contrats utiles pour les producteurs d'énergie et avoir plus de choix en matière de sources renouvelables. »
A titre d'exemple sur la façon dont Google pouvait utiliser son statut FERC pour soutenir le développement de projets d'énergie propre, Bill Weihl a expliqué que l'entreprise signait généralement avec les fournisseurs d'énergie du service public des contrats d'approvisionnement de plusieurs années, afin notamment de prévoir ses besoins en électricité. «Si un producteur veut construire un parc éolien au coin de la rue, nous serions ravi d'acheter de l'électricité provenant de sa ferme à vent. Mais pour le faire d'une manière utile pour lui, nous avons besoin de signer un accord d'achat d'électricité, pour, disons 10 ou 20 ans, ce qui lui permet d'obtenir des taux de financement intéressant et libère des capitaux pour un autre projet, » a t-il déclaré.
Illustration : crédits D.R.
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Si Google est liée à une entreprise de services publics, elle ne peut plus signer de contrat de fourniture d'électricité avec le parc éolien, « sauf à vouloir perdre de l'argent. » « Ce que l'autorisation de la FERC nous permet de faire, c'est de revendre cette production d'énergie éolienne jusqu'au jour où nous pourrons l'utiliser pour nos propres besoins, » a déclaré Bill Weihl. « C'est fondamentalement le genre de chose que nous voulons faire. » En d'autres termes, la compagnie de Mountain View peut acheter et vendre de l'énergie, mais comme une manière d'augmenter son ratio d'approvisionnement en énergies renouvelables, plutôt que comme une entreprise en soi.
Google, l'un des plus grands opérateurs mondiaux de datacenters, est toujours à la recherche de moyens pour réduire ses coûts et l'empreinte environnementale de ses opérations. La société s'est en effet engagée à une activité à zéro carbone en combinant plusieurs facteurs : accroître son efficacité, augmenter son utilisation d'énergies renouvelables et jouer sur les crédits carbone. Greenpeace a fait l'éloge de Google pour sa défense de l'environnement et pour son outil PowerMeter, qui aide les consommateurs à réduire leur consommation d'énergie. Mais elle a aussi reproché à la société de ne pas avoir fixé d'objectifs en matière de réduction de CO2 et de ne pas divulguer de chiffres à ce propos. Au palmarès Cool IT de Greenpeace qui classe les entreprises informatiques en fonction de leur impact sur l'environnement, Google arrive en sixième position sur 15. (...)
Un ministre chinois s'inquiète des projets orientés 'Smarter Planet'
IBM était-il visé par le ministre chinois de l'industrie et des technologies de l'information quand celui-ci a manifesté ses préoccupations au sujet des projets estampillés « Smarter Planet ». C'est en effet la dénomination qu'utilise Big Blue pour regrouper une variété d'applications autour de la ville durable. Ces dernières impliquent l'utilisation de compteurs d'énergie et de capteurs divers, disséminés dans les zones urbaines, pour faire remonter des données à analyser. IBM étudie notamment un projet de ville verte dans le nord-est de la Chine.
Dans un discours, résumé sur son site web, le ministre Li Yizhong évoque ces questions, de même que le concept de réindustrialisation et la réduction des émissions de carbone mises en avant par les pays développés. « Concernant ces nouvelles idées et stratégies venant des pays étrangers, nous devons être informés et développer résolument des industries émergentes stratégiques, mais nous devons aussi rester vigilants de ne tomber sous le contrôle de personne », a notamment exprimé Li Yizhong dans un commentaire daté de la semaine dernière.
Sécurité et protectionnisme
Un porte-parole d'IBM interrogé sur ce point n'a pas souhaité faire de commentaires, estimant ne pas pouvoir replacer les propos dans leur contexte. L'an dernier, le fournisseur américain a indiqué qu'il allait travailler avec la ville de Shenyang, dans la province de Liaoning, sur des applications qui devraient permettre d'améliorer le trafic et de limiter les émissions de carbone. IBM prévoit aussi de sélectionner des zones où placer des capteurs pour contrôler la qualité de l'eau dans les conduites de la ville. Le groupe américain serait en pourparlers avec d'autres administrations locales en Chine pour mettre au point des projets conjoints de même nature.
Toutefois, les précautions prises par les autorités locales autour des questions de sécurité ne facilitent pas les choses. Il peut être difficile d'obtenir des éléments aussi simples qu'une carte, ce qui complique les efforts de récupération et d'analyse de données d'une région ou d'un secteur industriel. « Les Etats-Unis essaient d'utiliser leurs technologies de gestion de l'information aussi bien pour contrôler un ordinateur ou un générateur, qu'une industrie ou l'économie d'un pays », estime ainsi Li Yizhong.
Illustration : les solutions Smarter Planet présentées par IBM (crédit : site web d'IBM)
Le cloud source de pollution majeure selon Greenpeace
« Le cloud progresse dans une période où le climat change et la réduction des émissions de gaz sont des préoccupations essentielles » souligne le rapport « Make IT Green : Cloud Computing and its Contribution to Climate Change » de Greenpeace. Il explique que « l'accroissement de la demande en cloud provoquera aussi un grand besoin en ressources énergétiques ». A la question sur la quantification de ce besoin, Greenpeace avoue qu'il est difficile à évaluer, mais l'association estime que l'électricité consommée par les datacenters et les réseaux de télécommunications, qui sont les bases du cloud, devrait tripler entre 2007 et 2020.
l'iPad, concentré de cloud
Les grandes sociétés de l'Internet tentent d'améliorer leur efficience énergétique, leur permettant de réduire leur coût opérationnel. Mais Greenpeace souligne qu'elles privilégient le développement de datacenter, là où cela fait du sens, sans se préoccuper des questions énergétiques. Le rapport prend comme point de départ une mise à jour d'un travail sur l'iPad d'Apple, car l'association estime que ce terminal constitue un concentré des usages futurs (téléchargement de vidéos, livres, musiques) basés sur les services de type cloud.
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Plusieurs sociétés concentrent l'ire de Greenpeace. Récemment, une campagne a été menée contre Facebook, sur sa décision de construire un datacenter à Prineville dans l'Oregon, tirant son énergie d'une centrale électrique au charbon. Le réseau social considère que le climat de l'Oregon est suffisant pour permettre une climatisation naturelle de ses équipements et n'a jamais favorisé l'utilisation du charbon. Bon point par contre pour Yahoo, qui utilise l'énergie hydroélectrique pour son datacenter dans la banlieue de Buffalo dans l'état de New York. Google et Microsoft travaillent eux sur des datacenters plus respectueux de l'environnement et investissent aussi dans l'éducation des gens en la matière. En 2009, Google, qui produit et commercialise de l'électricité, a proposé 3,7 milliards de dollars sur un plan de 20 ans pour réduire la dépendance énergétique américaine.
Vers des clouds plus vert..ueux
Néanmoins, Greenpeace souhaite que les entreprises Internet évoluent vers l'utilisation d'énergies renouvelables. « Si les fournisseurs de cloud veulent véritablement fournir un service vert, ils doivent orienter leurs investissements vers ces sources d'énergies alternatives, mais aussi s'impliquer davantage dans le débat politique sur ces sujets pour permettre le déploiement rapide de production électrique plus économique et d'accorder une place plus grande dans la R&D sur les systèmes de stockage qui délivrent de l'électricité en continu » (...)
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