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Technologies 'vertes'
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(16/03/2010 17:05:32)
La Poste repense son informatique en mode green
Dans le cadre des rencontres carbones organisées en association avec Deloitte et BDNA, La Poste a présenté les résultats de l'étude diagnostique menée par ces deux sociétés d'aide aux entreprises concernant le bilan carbone de son parc informatique. Affichant en 2009 un total de 68 000 tonnes d'émission de CO2 dues à ses équipements informatiques et technologiques dont 42 000 tonnes liées au simple parc d'ordinateurs, La Poste s'est lancée, depuis le mois de janvier dernier, dans l'application d'un plan Green IT élaboré par Deloitte et BDNA. Il devrait permettre au groupe de réduire son impact écologique d'environ 30% dans le domaine des IT. Un gain net de 10 millions d'euros par an est attendu. Avec sa moyenne de 5,7% de ses émissions totales de CO2 dues aux équipements IT, le groupe dépasse de 3,7% la moyenne générale. Il confirme ainsi son caractère « IT intensif », en particulier lié à ses activités bancaires, que lui vaut la possession de 130 000 postes (sur 822 000) constamment utilisés par plus de 300 000 employés. «Il était nécessaire qu'une telle décision soit prise directement par la gouvernance de l'entreprise explique » explique Philippe Charpentier, directeur du développement du groupe La Poste. « Nous possédons la plus grande flotte privée de machines informatiques en France et sommes l'un des plus grands parcs d'Europe». [[page]] Le but avoué du groupe consiste à baisser de 30% les émissions CO2 de son parc IT d'ici 2012. La Poste, dont le chiffre d'affaire a atteint 21 milliards d'euros en 2009, devra préalablement investir 6,9 millions d'euros dans ce plan Green IT pour en récupérer ensuite les bénéfices, estimés à 16,5 millions d'euros en 2010. Si cette stratégie Green IT parvient à se démarquer de celles d'autres entreprises, c'est avant tout parce qu'elle prend en compte l'ensemble du cycle de vie des appareils de son parc informatique. Du choix des achats jusqu'à la gestion des ventes de matériels usagés, en passant par la réduction du parc de l'entreprise, La Poste a élaborée une sorte de cahier des charges, stricte et écologique, qui lui permet de prendre des décisions qui devraient devenir très rentables sur le long terme. En effet, le groupe privilégiera dorénavant les écrans plats et les PC portables de grande autonomie en remplacement de ses écrans cathodiques et de ses PC fixes. Agissant également sur le comportement des utilisateurs, La Poste prévoit d'intégrer des logiciels d'extinction/veille presque systématiquement, afin d'éviter les consommations de courant inutiles. De la même manière, toutes les imprimantes seront désormais mutualisées à leur maximum et les vidéoconférences seront privilégiées pour les réunions. Concernant les serveurs et centres de calculs, ils devraient progressivement être hébergés dans des « Green datacenters », à faible consommation. La virtualisation des serveurs et la déduplication des données s'imposent également comme des incontournables, ce principes sont en effet indispensable pour gagner en espace de stockage tout en réalisant des économies d'énergie. (...)
(25/02/2010 17:35:05)HP évangélise les petits data center au Green IT
En lançant son service Small Footprint Assessment, HP vise essentiellement les opérateurs de datacenters de moins de 500 m2. HP n'est pas le premier sur ce secteur, puisque d'autres fournisseurs comme Dell proposent déjà une offre « verte » destinée aux petites entreprises. Ces services, répartis en trois groupes, consistent à réaliser un audit des infrastructures, une analyse des capacités, et un diagnostic énergétique des petits centres de calcul afin d'améliorer leurs performances et à réduire leurs coûts d'exploitation. En effet, les PME, mêmes celles qui disposent de datacenters de taille modeste, sont confrontées aux mêmes problèmes que les entreprises de grande taille, à savoir une hausse des coûts d'exploitation, l'inadaptation de leurs infrastructures, une surface limitée, et une énergie disponible insuffisante. Leur taille est même, à plus d'un titre, un désavantage. Ainsi, contrairement à une entreprise qui possède déjà un datacenter de grande capacité, l'entreprise de petite taille, confrontée à une demande croissante de capacité informatique, est plus susceptible de se retrouver limitée en espace disponible et en capacité énergétique. «Typiquement, nous avons remarqué que souvent, les petits centres arrivent à tourner en limite de capacité, » a déclaré Bill Kosik, spécialiste Green IT pour les datacenters chez HP. Autre contrainte spécifique, « alors que les centres de grande taille sont plutôt établis dans des bâtiments indépendants avec leurs propres systèmes d'approvisionnement en énergie et de refroidissement, les petits partagent souvent leurs locaux et leurs ressources avec d'autres locataires, » explique l'ingénieur d'HP. Enfin, le retour sur investissement pour les mises à niveau de certaines infrastructures, comme l'installation d'un nouveau système électrique ou d'un nouveau système de refroidissement, n'est pas nécessairement meilleur dans un datacenter de petite taille comparé à des unités plus grandes. Un check-up énergétique Avec son service Basic Capacity Analysis, le dispositif d'HP vient évaluer la capacité énergétique et les besoins en refroidissement du datacenter concerné, et le compare à ses capacités informatiques, de manière à proposer aux opérateurs un processus d'affectation de ressources plus efficaces. Il permet aussi d'estimer si l'infrastructure existante est adaptée aux besoins actuels et d'apprécier ses possibilités de développement futur. L'analyse de l'état des infrastructures et des capacités de fonctionnement permet également de faire un bilan de santé du data center, notamment d'identifier les installations obsolètes ou dégradées et de mettre en évidence les éléments à risque. « Dans l'infrastructure existante, nous cherchons aussi à localiser les éléments présentant un risque, et à déterminer si et comment ils peuvent affecter la bonne marche du centre de données, » a déclaré Bill Kosik. Le check-up est complété par un bilan en énergie (Energy Efficiency Analysis) de manière à établir l'efficacité énergétique du centre et de ses équipements de refroidissement. Ce processus implique la mesure détaillée de l'énergie consommée au niveau des compteurs. Ces services proposés par HP s'emploient à prendre en compte les spécificités des petites entreprises, notamment en matière d'objectifs et de budgets. Par exemple, ils ne font pas directement appel à des solutions technologiques comme la virtualisation, la mise en place de clients légers, ou autres. Ainsi que le fait remarquer le spécialiste green, la réduction du nombre de serveurs ou la quantité d'unités de stockage dans un datacenter suffit à réduire les besoins en énergie et en refroidissement. En d'autres termes, selon Bill Kosic, « une utilisation plus efficace des technologies peut permettre des économies exponentielles. » (...)
(02/02/2010 12:37:59)3Com décroche l'homologation « Certified Green » pour ses commutateurs 10 Gigabit
Cette certification, la première du genre octroyée à des équipements pour datacenters, concerne aussi bien le commutateur de coeur H3C S12508 que le « top of rack » H3C S5820X. L'évaluation de Miercom s'est faite sur plusieurs facteurs : la conception des solutions H3C, adossée à une technologie ASIC basse consommation et d'une grande richesse fonctionnelle, des alimentations et des composants d'entrée/sortie modulaires et à haut rendement, ainsi qu'un ensemble de fonctions d'économie d'énergie pouvant être configurées par l'intermédiaire d'une interface d'administration. Rob Smithers, CEO de Miercom a confirmé que « dans le cadre des essais effectués, ces commutateurs ont fonctionné à un débit maximum tout en consommant moitié moins d'énergie que les modules 10 Gigabit Ethernet concurrents. » Au final, ces commutateurs contribuent aussi à une baisse du coût d'exploitation des centres informatiques. Cette efficacité énergétique et la précision des données relatives à la consommation d'énergie vont devenir dans un avenir proche des paramètres essentiels. En effet, d'ici à fin 2010, plus de la moitié des datacenters de grande taille auront atteint leur niveau de consommation d'énergie maximum. Ce phénomène risque de confronter les entreprises à une crise énergétique majeure, dans la mesure où elles seront dans l'incapacité de faire évoluer leurs activités de traitement des données en fonction de leurs besoins. « Pour éviter cela, les entreprises doivent non seulement mesurer leur propre consommation d'énergie mais aussi exiger des fournisseurs qu'ils publient les données relatives au rendement énergétique de leurs produits, » indique le communiqué de 3Com. Ces informations représentent un critère clé pour les clients à la recherche d'outils leurs permettant d'assurer la durabilité de leurs centres informatiques. Jérome Larchet, Directeur de 3Com.France, voit dans ces produits une opportunité "pour réaliser une nouvelle génération de datacenters durables et évolutifs." Car, « réduire la consommation d'énergie et maximaliser la capacité sont deux axes de travail majeurs pour les DSI. C'est tout particulièrement vrai en ce qui concerne les datacenters où les dépenses d'énergie augmentent rapidement et où les limitations de puissance peuvent empêcher l'évolution de la capacité informatique nécessaire pour répondre aux besoins de l'entreprise, »précise t-il. Le rapport, fait par Miercom, salue aussi la technologie H3C IRF (Intelligent Resilient Framework) comme étant une autre innovation « écologique » de 3Com. En effet, la technologie IRF contribue à réduire la consommation d'énergie en aidant les utilisateurs à simplifier et à réduire leur architecture réseau en une infrastructure plus « plate » à deux niveaux qui requiert un nombre réduit de plates-formes et couches réseau discrètes tout en diminuant les exigences de consommation et de refroidissement. (...)
(25/01/2010 15:06:43)Les TIC contribuent à la réduction des déplacements
Le cabinet Redshift Research a mené en novembre 2009 une enquête auprès de 1600 PME du Royaume-Uni, de France, d'Allemagne, d'Espagne, d'Italie, de Turquie, de Pologne et de Russie pour connaître le niveau de substitution des voyages internationaux professionnels par de la communication électronique. Cette étude était sponsorisée par Skype. Selon cette étude, 61% des entreprises interrogées ont réduit ou interrompu leurs voyages internationaux professionnels pour privilégier les communications électroniques. Le nombre des contacts internationaux n'est pas pour autant réduit. 64% des entreprises ont ainsi au moins un contact international par semaine (60% en France), 24% quotidiennement (27% en France). La moitié des entreprises ont des contacts dans 2 ou 3 pays différents. Mais avoir des relations électroniques ne signifie pas forcément utiliser des moyens sophistiqués comme une salle de vidéoprésence. La vidéoconférence reste loin derrière le mail en France En France, 74% des entreprises utilisent en effet le très classique email, devant le téléphone (56%), la webconférence vidéo (32%), la messagerie instantanée (29%) et Skype (20%). La Russie est le meilleur élève de la classe Skype en utilisant un tel outil à hauteur de 73% des répondants dont 50% en vidéo. Les réseaux sociaux sont nettement plus utilisés en Turquie 23%) qu'en France (2%). Les Allemands restent, quant à eux, fidèles au téléphone traditionnel (65%). Les délais de réponse aux courriers électroniques (asynchrones par nature) et les problèmes de décalages horaires sont les deux principaux freins (respectivement soulevés par 38% et 37% des répondants en France) pour l'utilisation de la communication électronique en lieu et place des déplacements. (...)
(19/01/2010 10:29:13)Comment concilier développement de l'impression et informatique verte ?
« En apparence, concède Bernard Decugis président du Snessi, nous sommes en train de scier la branche sur laquelle nous sommes assis». En parlant de Green IT, les fabricants d'imprimantes parlent en effet de réduire la consommation de papier, de rationaliser les circuits d'impression, bref ils semblent vouloir diminuer leur business, alors qu'ils ont besoin, comme toute l'industrie IT de vendre davantage. Le Livre Vert du Snessi montre bien que les fabricants d'imprimantes ont des arguments financiers à faire valoir à leurs clients pour vendre dans une démarche Green IT. Le Snessi et Bernard Decugis insistent sur deux points : la conception même des imprimantes (l'éco-conception) et les bonnes pratiques possibles du côté des utilisateurs pour montrer la pertinence de leur démarche verte. Loin d'être une tocade, une concession à l'air du temps, leur démarche Green IT vient de loin. D'abord, les adhérents du Snessi font passer leur démarche verte par la production. Les imprimantes consomment moins, elles peuvent se mettre en mode veille (ce qui réduit la consommation), elles sont moins lourdes (30 à 50% de poids réduit en 7 ans), les produits toxiques et dangereux sont supprimés dans la fabrication, l'encre et les gels sont transformés. Un dispositif spécial existe pour faciliter les usages pour les handicapés (accès depuis un fauteuil roulant). Voilà quelques exemples d'éco-conception. (*) Canon, Brother, Conibi, Epson, Infotec, Konica Minolta, Kyocera, Océ, Oki, Rex-Rotary, Ricoh, Riso, Samsung, Sharp, Toshiba, Xerox. [[page]] Rappelons que les usines elles mêmes sont devenues très green. La plupart des constructeurs d'imprimantes sont japonais, où les usines sont depuis 20 ans impliquées dans les principes verts : usines zéro déchets, récupération de l'eau, bilans carbone systématiques, utilisation de matières premières propres, transports propres, rapports annuels comportant une partie verte. En aval, les fabricants d'imprimantes ont intégré les principes green dans leurs démarches commerciales. Leurs clients peuvent gagner 1% sur leurs dépenses en adoptant le Green IT pour les systèmes d'impression. Cette politique passe par une série de bonnes pratiques : utiliser le recto-verso, privilégier le noir et blanc, accepter tous les papiers recyclés. Les adhérents du Snessi proposent même aux directions générales des diagnostics « TCO green ». L'utilisateur est réticent, le processus de décision éclaté Ce double travail de fond, sur la production et sur l'utilisation, se heurte pourtant à un obstacle de taille : l'utilisateur est réticent à tirer partie de ces facilités. Le Snessi suggère alors des indicateurs de coûts permettant de vérifier par utilisateur les processus et les dépenses. Il faut parfois aller encore plus loin. Le problème est souvent une question de décision, la politique d'impression d'une entreprise étant dispersée entre la direction achats (qui gère les copies), la dsi (qui éventuellement traite de la circulation de documents et de Ged), les services généraux (qui gèrent les matériels). Un chef de projet impression autonome ou rattachée à l'une de ces directions avec plein pouvoir sur toute l'impression pourrait impulser une politique de réduction des coûts à partir de principes green. Plusieurs fabricants misent également sur les services et parfois l'externalisation. Le Snessi est bien face à un défi. La démarche verte n'est pas adoptée aussi rapidement que prévu. Diminuer le papier ? C'est le contraire qui se produit tout naturellement. Malgré l'explosion des flux numériques, de plus en plus de copies sortent des imprimantes. Avec un gâchis naturel estimé à 16% des pages imprimées qui sont jetées sans être utilisées. Par ailleurs, faute de s'adresser au top management de l'entreprise, la démarche green IT dans les systèmes d'impression aura du mal à déboucher. Le monde Informatique et CIO organisent une conférence Green IT et éco-responsabilité des entreprises le 9 février 2010 à Paris. Suivez le lien pour plus d'informations et vous inscrire. (...)
(15/01/2010 18:30:45)La consommation électrique des TIC va baisser d'ici 2012 en France
En France, en 2008, l'usage des équipements informatiques, télécoms et électroniques grand public a représenté 7,3% de l'ensemble de la consommation électrique, contre 6,2% en 2005. Or, dans le même temps, le nombre d'équipements actifs pour l'accès aux TIC a progressé de 40% et le nombre d'abonnés au haut débit a plus que doublé, passant à 17 millions fin 2008. C'est ce qu'expose l'Idate, qui vient de communiquer les résultats d'une étude lancée par plusieurs fédérations industrielles(*). Globalement, constate l'Institut, les consommations électriques de la filière TIC ont donc augmenté moins vite que les usages. Il s'agit de la conséquence directe, estiment les acteurs du secteur, des efforts d'éco-conception qu'ils ont engagés pour améliorer l'efficacité énergétique des matériels (ordinateurs, écrans...). Des efforts soutenus par les instances gouvernementales, par exemple avec la labellisation Energy Star et les codes de conduite européens pour les équipements haut débit et les décodeurs. D'ici à 2012, cette évolution vers une meilleure efficacité énergétique va se poursuivre jusqu'à parvenir, en 2012, à une consommation électrique de la filière TIC inférieure à ce qu'elle était quatre ans plus tôt. On devrait ainsi revenir à 34,3 TWh [teraWatt heure, soit 35,3 milliards de kWh] par an en 2012, entre équipements IT (11,4 TWh/an), télécoms (8,5 TWh/an) et électronique grand public (14,4 TWh/an), contre une consommation de 35,3 TWh/an en 2008 (consommation totale corrigée selon le scénario de référence RTE). A l'horizon 2020, la projection de l'Idate prévoit une diminution à 33,9 TWh/an, en dépit de la progression des usages, notamment à la faveur des effets de migration de parc. Réduire les gaz à effet de serre par la diffusion des TIC Par ailleurs, la filière TIC ne se prive pas de rappeler que la diffusion de ses technologies dans les différents secteurs de l'économie doit aussi contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES). Un deuxième rapport, réalisé par le Boston Consulting Group, montre que ces réductions sont évaluées, à l'horizon 2020, à 32 MtCO2, ce qui correspondra à 7% des émissions totales françaises, soit un tiers de l'objectif national. Pour y parvenir, la filière TIC mise principalement sur trois axes d'action. Le premier vise l'optimisation des consommations électriques en heures de pointe, par exemple par la mise en place d'outils de pilotage à distance du chauffage et des équipements domestiques (à terme, rappelle le BCG, également par la recharge 'intelligente' des véhicules électriques). Le deuxième axe concerne les transports avec des solutions d'optimisation des réseaux logistiques professionnels et davantage de TIC embarquées. La dématérialisation des échanges représente le troisième axe d'action, avec le développement de la visioconférence, du télétravail et du commerce électronique. (*) Alliance TICS (équipementiers télécoms et informatiques), la Fédération française des télécoms et la FIEEC (Fédération des industries électriques, électroniques et de communication) ont lancé en commun une étude composée de deux volet, l'un conduit par l'Idate, l'autre par le BCG. (...)
(15/01/2010 17:10:28)Pour 2010, Atos Origin mise sur le cloud et l'informatique verte
« Certains de nos clients pensent déjà à l'après crise et nous interrogent sur les solutions qui leur permettront d'assurer la croissance de demain » a expliqué Thierry Breton, le PDG d'Atos Origin. « Et pour faire face aux indispensables ruptures auxquels nos clients devront faire face cette année, nous allons leur proposer une série de quatre nouvelles offres en 2010 » poursuit l'ex-ministre des Finances. Premières annonces hier, jeudi 14 janvier, avec Atos Sphere, une plate-forme cloud reposant sur le savoir- faire et les ressources internes (45 datacenters répartis dans le monde dont 8 globaux notamment à Aubervilliers ou Hong Kong), et Ambition Zéro Carbone, combinant conseil en développement durable et services pour optimiser les infrastructures. Suivront dans l'année la présentation des offres applicatives packagées (Smart Utilities), de l'ECM et de la Collaboration, puis du Context aware Computing (les applications mobiles tenant compte du contexte, à savoir la localisation, les ressources et les personnes disponibles), et enfin du Social Computing (le développement des réseaux sociaux dans et en dehors des entreprises). Réduire le coût de son système d'information avec un cloud Dans le domaine du cloud computing, Atos Origin exploite le savoir-faire issu de l'acquisition de Wordline pour proposer des services à la demande facturés à l'usage. « Les technologies mises en place dans le domaine du cloud vont nous permettre de proposer de nouvelles approches à nos clients avec à la clef des économies substantielles puisque l'investissement sera beaucoup moins lourd qu'avec une infrastructure classique » a précisé Thierry Breton. « Évolutivité, paiement à l'usage, expertise technologique, souplesse de mise en oeuvre... le cloud n'est pas une vague comme les autres. Nous changeons de modèles économique et technologique ». Une bibliothèque avec une centaine de modules applicatifs accompagne l'offre Sphere qui ambitionne de fournir des plates-formes fonctionnelles dans des environnements hétérogènes. Et ce, dans un domaine privé ou public. « Bien souvent nos clients commencent par nous demander un cloud privé avant d'accepter de mutualiser certaines ressources pour réduire les coûts » poursuit le PDG d'Atos Origin. Parallèlement, Atos étudie également la mise en place de services spécifiques à destination des grosses PME comme la gestion de postes clients, la migration de données ou encore des tests de non-régression (par exemple avec SAP). « Des services hier inaccessibles financièrement aux PME en raison des investissements qu'ils impliquent » a précisé Thierry Breton. [[page]] Interrogé lors de cette conférence de presse sur la récente union sacrée de Microsoft et de HP autour du cloud, le PDG d'Atos Origin a élégamment botté en touche en expliquant que « cette annonce de Microsoft et de HP pour simplifier la mise en place de cloud reste une offre propriétaire. Nous sommes partenaires de Microsoft et nous proposons aujourd'hui notre propre cloud (...) avec des services de gestion et de migration reposant sur VMware. Nous sommes bien placés pour offrir la solution la plus riche à nos clients ». Arnaud Ruffat, président d'Atos Origin France précise encore que « la multiplication des solutions est une bonne chose, mais que la question de l'interopérabilité reste très importante. Attention aux solutions verrouillées. Si un client nous le demande pourquoi pas, mais nous nous efforçons toujours de bien évaluer les besoins pour proposer la meilleure solution». Face aux solutions d'Amazon, de Google ou de Microsoft, Atos Origin met en avant son expertise en terme d'intégration pour assurer la sécurité, la qualité de service, la conformité et la gestion des incidents. Et pour répondre aux contraintes géographiques concernant l'hébergement de données sensibles, Atos peut compter sur ses datacenters régionaux disséminés à travers le monde. Enfin comme avec ses contrats d'infogérance, Atos s'engage à compenser les émissions carbones liées aux prestations green cloud fournies à ses clients. Pour une informatique plus verte La compensation de l'empreinte carbone informatique est d'ailleurs le deuxième cheval de bataille d'Atos Origin avec le programme Ambition Zéro Carbone. Une cinquantaine d'experts, relayés par des consultants généralistes suivront la quinzaine de projets Green IT en cours. Plusieurs outils sont proposés aux entreprises : mesure de la consommation énergétique, amélioration des infrastructures, diagnostic carbone et enfin réduction et compensation de ce maudit CO2. Partenaire infrastructures des Jeux Olympiques de Vancouver, Atos Origin développe par exemple une architecture pauvre en carbone et s'engage à compenser les émissions de CO2 avec des projets environnementaux (plantations d'arbres, éoliennes...). Une démarche pro-active qui peut être appliquée à tous les nouveaux projets informatiques ou simplement adaptée à des infrastructures existantes. (...)
(11/01/2010 16:51:08)Pour trouver de l'énergie au meilleur prix, Google devient marchand d'électricité
Déjà très impliqué dans le domaine des énergies renouvelables, le Googleplex produit actuellement 1,6 mégawatt d'électricité grâce à 9212 panneaux solaires sur le toit du siége, la firme de Mountain View a crée Google Energy pour assumer, à long terme, la forte hausse de ses dépenses électriques. En effet, cette filiale n'aura a priori qu'un seul client : Google. « Nous avons fait cette demande afin d'avoir plus de flexibilité dans l'acquisition de puissance pour les opérations de Google, y compris pour nos data centers» explique un communiqué de la firme. Actuellement en attente d'une réponse de la Commission américaine de réglementation de l'énergie (FERC), la société devrait prochainement obtenir le statut de « marchand en électricité » et pourra alors acheter et vendre, au meilleur prix. Google Energy permettra au leader internet de jouer sur la flexibilité des tarifs américains en énergie qui sont différents d'un état à l'autre. Il sera alors possible pour Google d'approvisionner son siège californien, où l'électricité est facturé 11 centimes le watt, par du courant à moitié prix provenant de l'Oregon . À titre indicatif, les tarifs professionnels EDF en France atteignent environ 23 centimes par Watt. Pour accompagner sa consommation d'énergie grandissante et limiter ses émissions de CO2, Google s'engage toujours plus dans le domaine des énergies renouvelables. Pour ce faire, elle compte utiliser Google Energy pour acquérir de l'énergie verte à bon prix. Même si la firme communique très peu sur le sujet, un data center Google consomme environ 50 MW. Rappelons que la compagnie de Mountain View en posséderait une trentaine dans le monde. (...)
(07/01/2010 14:15:58)Les pays émergents prêts à payer pour des produits "verts" selon une étude Accenture
Les marchés émergents seraient-ils (beaucoup) plus soucieux de l'environnement que les autres ? C'est ce que fait ressortir une étude réalisée par le cabinet de conseil Accenture menée auprès de consommateurs chinois et américains. Le rapport, publié mardi, montre que «pratiquement tous les consommateurs chinois (98%), contre seulement 43% des consommateurs américains » sont prêts à payer plus cher des produits «verts», respectueux de l'environnement. C'est le cas notamment des produits électroniques. La société de conseil commente cette disparité entre consommateurs chinois et américains en déclarant : " c'est l'un des résultats les plus surprenants de notre recherche." Une préoccupation amenée à se renforcer D'autres pays en développement partagent la volonté de la Chine de payer plus pour des produits à faible impact environnemental. Dans l'ensemble, 84% des personnes interrogées dans les pays émergents ont indiqué qu'elles étaient disposées à payer davantage pour des matériels « verts », contre 50 % pour les autres. Le rapport ne précise pas pourquoi les consommateurs de pays comme la Chine et l'Inde sont plus sensibles à ce facteur et pourquoi ils accepteraient de payer plus cher pour des produits plus écologiques. Cependant, nous savons que des pays émergents comme la Chine devront absorber une grande partie des déchets électroniques du monde et supporter les coûts sanitaires et environnementaux liés au traitement de ces déchets. C'est sans doute pour cette raison que «les consommateurs de ces pays ont clairement manifesté leur intérêt pour des produits ayant un effet moins nocif sur l'environnement », indique le rapport. Les préoccupations concernant le développement durable ne sont pas prêtes de disparaître. Les entreprises d'électronique grand public doivent répondre à la demande des consommateurs en intensifiant leurs efforts pour rendre ces produits compatibles avec les nouvelles nécessités environnementales. (...)
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